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16 articles taggés Films et séries

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N° 50 : Que faisaient les femmes pendant que l'homme marchait sur la lune ?

N° 50 : Que faisaient les femmes pendant que l'homme marchait sur la lune ?
∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
 
Réalisatrice : Chris Vander Stappen
Long-métrage
Genre : Fiction
Sous-genre : Comédie dramatique
Langue de tournage : Français
Nationalité : Majoritaire français (France, Belgique, Suisse)
Sortie en France : 04/07/01
Durée : 1h38mn
Photographies : Site Vues d'en face
 
∞-∞ PERSONNAGES PRINCIPAUX ∞-∞
 
Marie Bunel (Sacha Kessler), Hélène Vincent (Esther Kessler), Tsilla Chelton (Lea), Mimie Mathy (Elisa Kessler), Macha Grenon (Odile), Christian Crahay (Oscar Kessler), Emmanuel Bilodeau (Antoine), Michel Israël(Jules, l'épicier), Jacques Lavallée (Louis), Marie-Lise Pilote (Debbie), Mario Saint-Amand (Bob), Jean-Luc Van Damme (Un passant), Dan Sluijzer (Le chauffeur de taxi)
 
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞

Nous sommes le 14 juillet de l'année 1969. L'homme se prépare à marcher sur la lune. Ce jour là, Esther rêve pour sa fille Sacha, d'un mariage prestigieux, d'une vie sans histoires dans une jolie villa et d'une brillante carrière en médecine.Ce jour là, après deux années passées à Montréal, Sacha revient en Belgique pour lui avouer et expliquer qu'elle a choisi une vie radicalement différente. À travers l'aveu qu'elle fait, Sacha déclenche sous le toit familial une avalanche de mises à nu drôles, pathétiques, cruelles ou absurdes.Nous sommes le 21 juillet 1969 et cette nuit, l'Homme a marché sur la lune. Pour l'Humanité, rien n'a changé. Pour la famille de Sacha tout a changé.
 
N° 50 : Que faisaient les femmes pendant que l'homme marchait sur la lune ?

∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Que faisaient les femmes pendant que l'homme marchait sur la lune ? 
Une histoire de famille
 
Un an après sa première vision publique, le long métrage de la scénariste de "Ma vie en rose" et "Tous les papas ne font pas pipi debout" est enfin présenté sur les écrans de Belgique. Lors de sa sortie en France, l'accueil a été mitigé.

Le public, peu nombreux mais sensible aux qualités humaines du film, avait été plus chaleureux dans son jugement que la critique professionnelle (voir, à titre d'exemple, le forum que lui consacre le site web français d'Allô Ciné). Quant à nous, encore sous le charme du court métrage "La Fête des mères", première réalisation, il y a trois ans, de Chris Vander Stappen, nous restons effectivement un peu sur notre faim. La grâce dont ce premier essai était imprégné s'est un peu diluée dans la durée, du fait sans doute de quelques choix discutables dans le scénario et la mise en scène. Que faisaient les femmes pendant que l'homme marchait sur la Lune ? est cependant une charmante comédie avec un très beau cocktail d'émotions vraies. Rencontrées à Namur, au Festival du film francophone après la présentation du film, la réalisatrice et sa comédienne principale, la Française Marie Bunel, s'expliquent et défendent becs et ongles cette comédie familiale, plus significative qu'il n'y paraît.

1969 : Sacha (Marie Bunel), vingt ans, étudiante en médecine, revient sous le toit familial après un stage au Canada. Elle est accueillie avec des sentiments très variés. Sa mère, Esther (Hélène Vincent), personnage égocentrique et décalé, entrevoit la réalisation de son rêve : voir sa fille devenir médecin et mener une existence aisée et brillante aux côtés d'un mari attentif et de beaux enfants. Sa soeur Élisa (Mimie Mathy), naine intelligente mais aigrie, voit revenir sa grande rivale, le modèle que sa mère a idéalisé et lui a toujours préféré. Oscar (Christian Crahay), le père, plongé jusqu'au cou dans les difficultés financières d'un petit commerce qui périclite, espère que la présence de sa fille remettra un peu de bon sens dans une famille bien trop fantaisiste à son goût. Enfin, la grand'mère (Tsilla Chelton) vit dans les souvenirs de son passé. Aucun ne peut écouter Sacha. Or, elle a besoin qu'on l'écoute, car si elle est revenue, c'est pour avouer à sa famille qu'elle a choisi une toute autre vie que celle qu'ils lui ont mitonnée, qu'elle est, en fait, tout autre chose que ce que ses proches projettent sur elle. Et en essayant de se dire et d'être elle-même face à ceux qui ne veulent surtout pas l'entendre, Sacha devient l'élément perturbateur, puis le révélateur des manques et des non-dits sur lesquels repose le fragile équilibre familial. Alors que Neil Armstrong s'apprête à marcher sur la Lune, la famille Kessler découvre que la chose la plus difficile au monde est parfois, simplement, de se dire "je t'aime tel(le) que tu es".

Si l'on évoque la Fête des mères pour parler de Que faisaient les femmes..., c'est que la parenté entre les deux films est évidente. Déjà dans le premier, Sacha tente seize minutes durant d'avouer son homosexualité à une mère tout entière absorbée par ses propres problèmes et disposée à tout sauf à l'écouter. Mêmes personnages, mêmes comédiennes, même thème. "Le long-métrage existait avant le court, explique Chris Vander Stappen. C'est un scénario que j'ai écrit il y a déjà quelques années, en fait avant même la sortie de "Ma vie en rose". Avant de le mettre en chantier, ma productrice Catherine Burniaux et moi avons toutefois jugé préférable de faire un court métrage, pour le préparer en quelque sorte. Et le court a fait une carrière magnifique. Il va de festival en festival, même plus de deux ans après sa sortie, et truste les prix du public. Cela a été un adjuvant formidable pour le long métrage qui, d'ailleurs, au début, s'appelait la "Petite Fête".
 
L'humour pétillant, le ton subtilement équilibré pour parler de choses graves sur le mode léger, le sens du rythme. Ce n'est pas tout à fait comme cela que cela se passe. Le scénario est beaucoup plus développé, évidemment, et ce qui était une relation entre une fille et sa mère devient une histoire de famille avec cinq personnages d'égale importance." Sacha reste quand même la porte d'entrée du film, précise la réalisatrice. C'est à travers son regard que nous découvrons cette tribu dont elle devient le catalyseur, comme le domino qui chute et fait basculer une à une toutes les pièces du jeu. Mais le vrai personnage, c'est la famille. Comment les membres de ce petit groupe social, auquel on n'a jamais appris à parler et encore moins à aimer, vont pouvoir se parler et s'aimer ? "Nous voilà donc avec une multiplicité de personnages et d'histoires individuelles, ce qui nuit quelque peu à la lisibilité de l'ensemble ; mais la réalisatrice défend l'idée : "J'aime les gens, ils me touchent, et j'aime les rencontres. Tous mes personnages et l'idée que je développe de la famille sont faits des gens, aussi multiples que variés, que j'ai fréquentés en quarante années de vie. Travailler une facette d'un personnage m'intéresse assez peu. Ce que j'ai aimé dans ce scénario, c'est que tout en brossant de vrais individus qui font un tour complet sur eux-mêmes, j'ai pu traiter un ensemble. L'important, c'est la maturation de cette famille. C'est quoi cette alchimie du sang commun, ces mystérieuses relations familiales? À ce sujet, j'ai plein de questions, pas de réponse, et j'ai mis mes questions dans le film."

Le fait de situer le film dans un passé extrêmement précis (juillet 1969), fortement caractérisé et minutieusement reconstitué, est une autre option déroutante. C'est en effet courir le risque d'occulter l'aspect universel du scénario et de réduire le film à un contexte historique et revendicatif, alors que les thématiques abordées sont tout à fait contemporaines. Chris Vander Stappen développe les arguments qui l'ont motivé. "C'est une période de conquête durant laquelle l'humanité a réalisé un de ses plus grands rêves : marcher sur la Lune. Pendant ces quelques trois semaines, l'homme a cru qu'il allait changer le monde. Et moi, je pose le regard sur cette famille où la conquête de la Lune se fait tous les jours, à petits pas. C'est plus facile de prétendre qu'on évolue en allant sur la Lune que de dire à ses proches qui on est, d'être l'enfant que vos parents n'ont pas rêvé ou le parent qui n'est pas idéal. D'abord il faut s'accepter, trouver sa place, et puis la faire accepter aux autres. J'ai pensé que ce moment était une formidable métaphore pour dire cela."
 
Ses personnages sont solidement construits et elle les met en interaction de façon fort habile pour, comme elle le dit elle-même, faire tomber les dominos. Même sans le charme unique de la Fête des mères, les émotions fonctionnent à plein. Elles sont le ressort dramatique du film et sa vis comica, ce que confirme la réalisatrice. " Durant toute la fabrication du film, mes mots étaient : "je veux que ce soit juste". Ni trop ni trop peu. Juste et sur le fil entre drame et comédie, entre réalité et poésie, parce que je cherche à me rapprocher au plus près des choses comme on les ressent dans la vie, mais avec notre arme qui est le cinéma. On dit toujours qu'on porte un film comme un bébé. C'est une banalité mais je l'ai ressenti comme cela. Et un jour, le bébé vient au monde et on est tout étonnés parce que c'est une part de soi-même dont on n'est pas conscient et qui vient malgré soi." Marie Bunel appuie : "La grande force du travail de Chris, c'est qu' elle nous parle de nous, en touchant des choses intimes qu'on a tous du mal à exprimer. Je ne suis pas comme toi mais aime-moi quand même, cela parle à tout le monde. Quand j'ai lu son scénario, je me suis accaparé cette histoire, parce qu'elle est ce que je voudrais dire au monde, à mes parents, à ma soeur, à mes enfants aussi, et tous les gens que j'ai ratés."

Rechercher l'émotion juste, dans ce film d'acteurs, c'est aussi un travail de direction. Chris a privilégié la discussion avec les comédiens pour élaborer progressivement, ensemble, leurs personnages. À notre estime, la méthode a ses limites. Les comédiens en liberté surjouent, quelquefois dérapent, mais le principal est là : l'émotion passe. "Vous savez, renchérit Marie Bunel, les comédiens sont des caméléons. Ils se nourrissent des autres, et puis, ils deviennent. Chris nous a nourris énormément avec son texte, mais aussi parce qu'elle nous a mis dans des conditions telles, nous a regardés d'une telle façon qu'on est naturellement allés dans la direction qu'elle souhaitait. Il s'est vraiment passé quelque chose. Chacune on s'est données pour défendre notre rôle, et quand il y avait une discussion, ça n'était jamais négatif. Cela, c'est Chris qui l'a fait."
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Le Webzine n°56 (01/12/2001)
Propos recueillis par Marceau Verhaeghe
Droit d'auteur de cette critique
 
∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞
 
Bande-annonce
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Films et séries
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#Posté le vendredi 30 janvier 2009 13:35

Modifié le vendredi 04 février 2022 03:25

N° 37 : Marie et Tom

N° 37 : Marie et Tom
 
∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞

Téléfilm en deux parties
Date de tournage : Eté 1999 (Deux mois et demi)
Lieu de tournage : Montréal / Paris
Réalisation : Dominique Baron
Producteur : Claude Veillet
Auteurs & scénaristes : Joëlle Goron, Eric Kristy, Mimie Mathy et Flavian Rochette
D'après une idée originale de Mimie Mathy
Genre : Fiction
Photographe : Manuelle Toussaint
 
∞-∞ PERSONNAGES PRINCIPAUX ∞-∞

Mimie Mathy (Marie Bertin), Bruno Wolkowitch (François Gendreau), Geneviève Fontanel (Martha Lévesque), François Perrot (Pierre Gendreau), Alain Doutey (Ferdinand Lévesque), Dorothee Berryman (Nathalie Gendreau), Gabriel Bilodeau (Arnaud Plumier à 9 ans), Jacques Lavallée (Le capitaine Laforêt), Pierre Chagnon (Denis Plumier), Yanni Boucher (Tom à 8 mois), Cédric Boucher (Tom à 8 mois).

∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞

Marie Bertin n'a plus aucun avenir en France et rien ne l'y retient. Lorsque Pierre Gendreau, un ancien ministre canadien, lui propose de traverser l'océan pour venir le voir, elle n'hésite pas un instant. Une fois sur place, elle entre à son service et l'aide à écrire ses mémoires. Elle a effectué le voyage avec son tout jeune fils. Dans la maison des Gendreau, l'atmosphère est lourde. Les rapports du couple ne sont pas au beau fixe et leur garçon, François, n'a que peu d'estime pour son père. A force de ténacité, Marie finit par gagner la confiance de tous...
 
1er diffusion le lundi 31 janvier 2000 à 20h50 sur TF1

N° 37 : Marie et Tom
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
L'aventure de « Marie et Tom » de Mimie Mathy
 
J'aime ce pays (Le Canada), à tel point que, ayant eu l'occasion de rencontrer un producteur québécois, Claude Veillet, l'idée nous est venue d'imaginer un scénario là-bas. Comme pour la nounou, je me suis installée devant mon ordinateur et j'ai commencé à écrire l'histoire de "Marie et Tom". Je vous l'ai déjà dit : quand on veut on peut. TF1 nous a suivis dans l'aventure et je me suis installé pour deux mois et demi à Montréal pendant l'été 1999. Tournage franco-québécois très sympathique qui nous a permis de confronter deux cultures et deux façons de travailler.

Marie et Tom racontaient l'histoire d'une mère célibataire (moi) obligée d'accepter de s'exiler avec son bébé de huit mois pour écrire les mémoires d'un homme politique québécois encore très influent et redouté. Le fait que le bébé n'ait pas été signalé comme bagage m'accompagnant et qu'il se révèle très encombrant pour ce vieil homme acariâtre veuf et mal embouché, ne facilitait pas mon séjour dans cette maison pleine de mystère. Le fait que je sois "un peu" différente de l'idée que cet homme pouvait se faire d'une journaliste politique n'arrangeait pas mon cas. Que je tombe amoureuse du fils maudit ne simplifiait rien non plus. Quand, pour couronner le tout, le vieil homme est assassiné et que je me retrouve en prison comme principale suspecte, le suspens était à son comble.

Bref, bien sûr tout finissait bien. Et se furent deux mois de bonheur partagés avec François Perrot, Geneviève Fontanel et Bruno Wolkowitch. Même si tout le monde dans l'équipe n'a pas savouré de la même façon le plaisir de travailler là-bas. Je n'en dirai pas plus puisque celui qui a été casse-couilles et a failli tout gâcher se reconnaîtra sûrement !
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Extrait du livre « Aller simple pour le bonheur »
Auteurs : Mimie Mathy et Benoist Gérard
Droit d'auteur

N° 37 : Marie et Tom
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Mimie Mathy, elle est épatante cette petite femme-là !
 
Dans le sac qu'elle porte en bandoulière et qui est presque aussi grand qu'elle, Mimie Mathy a toujours un carnet dans lequel à tout instant, elle note une phrase, une idée. Tout ce qui lui passe par la tête ou qu'elle vient d'observer et qui, un jour, lui servira pour un de ses one woman shows (le prochain est en gestation) ou pour un film.

C'est ainsi qu'elle apparaît au générique de « Marie et Tom », tourné près de Montréal dans la somptueuse région des lacs, comme comédienne – cela va de soi- mais aussi comme auteur de l'idée originale du scénario dont elle cosigne également l'adaptation et les dialogues. « Si on se plante – rit-elle – ce sera vraiment de ma faute ! Mais attention, je ne sais pas écrire toute seule, alors Eric kristy a apporté son regard masculin et Joëlle Goron avec qui j'ai retravaillé les dialogues sa patte féminine. »

Il n'empêche qu'à travers les mésaventures de Marie, maman célibataire de Tom, qui se retrouve au Canada au c½ur d'une intrigue politique et policière, Mimie Mathy traite d'un certain nombre de sujets qui, à l'évidence ne la laissent pas indifférente : les enfants par exemple... « Cela me plaisait de jouer avec un bébé et de ne plus me battre seulement pour moi mais pour mon enfant. Est-ce que j'ai voulu ainsi assouvir mon fantasme de maternité ? Sans doute. Bonjour, Docteur Freud. Mais maintenant il y a prescription, j'ai quarante-deux ans ! Cela a été ma grande envie... Les choses se sont mises en place différemment... Maintenant, j'ai huit filleules et j'en profite. Et puis je me sens un peu comme la marraine de c½ur des jumeaux avec lesquels j'ai tourné... »

Mimie Mathy aborde également, dans Marie et Tom, le thème des rapports avec les hommes. Le papa de Tom quitte Marie au début du film parce qu'il a l'impression qu'elle lui impose un bébé... Il est également inquiet de savoir si le bébé risque, lui aussi, d'être de petite taille. « C'est un chiffre vérifié : il y aurait une chance sur quatre pour que mon bébé soit comme moi. Mais si l'homme voit les choses de cette façon, je pense que ce n'est pas un mec bien. Je n'ai pas vécu moi-même d'histoire assez forte pour que se pose la question de l'enfant. De plus, j'ai eu de la chance : les hommes qui sont tombés amoureux de moi m'ont toujours assumée telle que je suis. » Et Mimie de profiter du téléfilm pour mettre dans la bouche de son partenaire (Bruno Wolkowitch) ce qu'elle pense au plus profond d'elle-même. « Les hommes peuvent se poser des questions par rapport à moi : où allons-nous, combien temps cela va-t-il durer ? Je ne veux pas te faire de mal... J'ai tendance à dire : prenons ce qu'il y a à prendre, avançons... C'est vrai que dans la vie, je donne peut-être une impression de fragilité qui fait que parfois on a peur de me faire du mal... Mais avant de penser à se faire du mal, essayons de nous faire du bien et on verra après ! Profitions ! Vivons ! »
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Propos recueillis par Michèle Dokan
Droit d'auteur de cet article
 
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Tags : Films et séries
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#Posté le vendredi 16 janvier 2009 07:57

Modifié le mercredi 23 mars 2022 04:05

N° 30 : Changement de cap

N° 30 : Changement de cap
 
∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
 
Tournage en 1998
Lieux de tournage : L'Azur Festival Croisières, Aéroports de Paris, cité des sciences et de l'industrie
Production : Le sabre
Directeur de production : Jean-Claude Marchant
Directeur de la fiction France 2 : Nicolas Traube
Réalisateur : Patrick Malakian
Scénaristes : Bruno Chapelle et Martyne Visciano
Conseiller maritime : Claude Dexidour de Festival Croisières
Musique : Alain Wisniak
Images : Pierre Morel
Chef décorateur : Emmanuel Sorin
Chef costumière : Valérie Adda
Ingénieur du son : Yves Osmu
Directeur photo : Pierre Morel
Genre : Téléfilm
 
∞-∞ PERSONNAGES PRINCIPAUX ∞-∞

Mimie Mathy (Marilyn), Claude Gensac (Dora), Denis Braccini (Tino), Yves Jacques (Cariou), Louise Ehrlich (Corinne), Thierry Ashanti (David), Saïda Jawad (Zina), Patrick Malakian (Pascal), Luc Saint Eloy (Douanier)
 
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
 
Pour fêter son vingtième anniversaire, l'importante société de cosmétiques Coralys offre une magnifique croisière à son personnel. Un couple d'artistes, Marilyn et Tino, est engagé pour animer les soirées à bord du bateau. Marilyn séduit son public et donne à son spectacle un charme sans pareil. Mais cette joie de vivre apparente cache un profond désarroi. Le couple qu'elle forme avec Tino traverse en effet une grave crise. Un soir, désespérée, la jeune femme décide de se jeter par-dessus bord. Parallèlement, Dora, une femme d'affaires enjouée et séduisante, estime avoir raté sa vie et supporte très mal son dernier échec sentimental. Les deux femmes se rencontrent...
 
1er diffusion le lundi 22 février 1999 sur France 2
 
∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞

Bande-annonce
Changement de cap - Le téléfilm
 
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#Posté le vendredi 16 janvier 2009 07:14

Modifié le vendredi 17 juin 2022 03:17

N° 26 : Famille de coeur

N° 26 : Famille de coeur
 
∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
 
Tournage en 1997
Lieux de tournage : Le collège de la Mauldre, Le parc zoologique de Loisir de Thoiry, Le forum des halles, la commune de Thoiry, Les croisières du Pont-Neuf, ville de Paris
Réalisateur : Gérard Vergez
Production : Le Sabre
Directeur de la fiction France 2 : Nicolas Traube
Directeur de la production : Hubert Besson
Scénario, dialogue et adaptation : Odile Barski
Musique : Angélique et Jean-Claude Nachon
Chanson : "Premier amour" d'Angélique Nachon par Fanny Delarue
Directeur de la photographie : Elisabeth Prouvost
Cadreur : Alain Gaillard
Ingénieur du son : François de Morand
Chef décorateur : Emmanuel Sorin
Chef monteur : Frédéric Viger
Chef costumière : Valérie Adda
Directrice de la photographie : Elisabeth Prouvost
Genre : Téléfilm
 
∞-∞ PERSONNAGES PRINCIPAUX ∞-∞

Mimie Mathy (Nadine Lefort), Bruno Wolkowitch (Jean-Jacques), Marie Arnaudy (Mme. Calais), Arnaud Axler (Inspecteur), Valerie Bagnou-Beido (Institutrice) , Marc Bertolini (M. Lafaye), Jean-Claude Bourbault (Nicolas), Pierre-Jean Cherit (Félix), Antoine Coesens (M. Lelièvre), Jean-Marie Courtois (M. Lopez), Andrée Damant (Mme. Lefort), Erwan Demaure, Judith El Zein (Hélène), Nader Farman (M. Chambrun), Christian Gaitch (Lionel), Laurent Gossiaux (Soigneur Zoo), Pascal Guegan (Dr. Alize), Cecile Laligan (Mme. Maurére), Isabelle Leprince (Jacqueline), Valerie Maes (Carla), Jean-Claude Mino (Client Lopez), Axel Moine (Adam), Mimi Roussin (Mme. Lecæur), Gwendale Schmitz (Infirmière). 
 
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞

Nadine Lefort est architecte. Elle caresse des rêves d'indépendance et veut fonder son propre cabinet. Mais la mort subite de sa mère bouleverse ses plans. Elle hérite d'une confiserie et de l'appartement situé au-dessus. Commence alors pour elle une nouvelle vie. Elle se prend d'affection pour les locataires du lieu et se charge bientôt de leurs problèmes sociaux. Elle trouve du travail à une mère en détresse et la conseille lorsque la DDASS veut lui enlever son enfant. La jeune architecte a beaucoup d'affection pour le petit. Quand son fiancé, qui travaille pour «Médecins du monde», retarde son retour en France, elle reporte sur le fils de ses locataires toute sa tendresse. En même temps, Nadine veut transformer la confiserie en cabinet d'architecte...
 
1er diffusion le lundi 9 mars 1998 à 20h55 sur France 2

N° 26 : Famille de coeur
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Famille de c½ur : Un téléfilm de douceur
 
Téléfilm familial et tendresse. Le téléfilm « Famille de c½ur » raconte l'histoire d'une femme, Nadine Lefort, qui travaille dans un cabinet d'architecte. À la mort de sa mère, elle décide de transformer la confiserie de famille en cabinet d'architecte. Elle y rencontre Hélène et Félix, des locataires, une mère et son fils, et leur vient en aide, suite à la dépression d'Hélène...

Dans ce téléfilm on retrouve au casting dans le rôle de Nadine Lefort, la comédienne Mimie Mathy. Après avoir eu un énorme succès avec les téléfilms « Une nounou pas comme les autres » puis « Une nana pas comme les autres », deux téléfilms dont l'intrigue évoque la différence physique de la comédienne, Mimie Mathy interprète pour la première fois un rôle ou sa différence n'est pas prise en compte. Un joli rôle qui lui correspond et qui met en avant un peu plus le talent de celle-ci. Nadine Lefort, son personnage, est une femme simple. Heureuse dans son métier d'architecte, elle a de la volonté, de l'assurance et beaucoup de c½ur. À travers ce personnage, Mimie Mathy transmet un autre regard dans les yeux des téléspectateurs et nous fait oublier sa différence.

Hélène, le personnage interprété par la comédienne Judith El Zein, une femme mère, belle, qui a tout pour réussir, est en dépression suite à la perte de son travail. Grâce à Nadine, elle va retrouver confiance en elle, et la joie de vivre. Les deux femmes, vont se lier d'amitié l'une envers l'autre.

Félix, le fils d'Hélène, est un jeune garçon perturbé. À la dépression de sa mère, il traine dans les rues et fait l'école buissonnière. Cet enfant à la fois gentil, et attachant, est en manque de repères. Nadine qui se prend d'affection pour Félix, s'occupe de lui afin d'aider Hélène dans cette mauvaise période... Félix trouve en Nadine une marraine qu'il aimerait avoir.

Bruno Wolkowitch, comédien en vogue, notamment pour son rôle de Vincent Fournier dans la série P.J., interprète Jean-Jacques, un conseiller commercial, qui travaille dans le cabinet de Nadine. Celui-ci tombe sous le charme de Nadine...

Lionel et Jacqueline, deux personnages dans l'équipe de Nadine apportent leur soutien à leur patronne. Tous deux fournissent au téléfilm une fraicheur grâce à leurs prestations.

Des amis différents, un enfant attendrissant, un métier de perfection et un amoureux rêvait pour Nadine. Le rôle interprété par Mimie Mathy, transmet ce message : une femme (différente) à une vie normale !

« Famille de c½ur » est un téléfilm familial qui se doit être regardé avec attention et bienveillance. Un moment de douceur et de partage qui régale les téléspectateurs. Un téléfilm à voir et à revoir sans modération !
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
 
∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞
 
Bande-annonce
Famille de c½ur - Le téléfilm
 
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Tags : Films et séries
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#Posté le dimanche 24 mai 2009 04:21

Modifié le vendredi 17 juin 2022 03:16

N° 17 : Une nana pas comme les autres

N° 17 : Une nana pas comme les autres
∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
 
Tournage en 1994
Lieux de tournage : Ville de Paris, le Coudray-Montceaux, Saint-Maur, Nogent sur Marne, Epinay sous Senart, Maison de Retraite de la commune de l'Abbaye,
Producteur : Hubert Besson
Réalisation : Eric Civanyan
Scénario : Laurent Chouchan
Musiques : Daniel Boni, Celia Duval
Musique cirque : Stéphane Hugli
Personnages inventés par Mimie Mathy
Ingénieur du son : Didier Tenin
Chef décoratrice : Marie-Hélène Piquart
Chef costumière : Rosine Vennin-Deboves
Habilleuse : France Nollet
Maquilleuse : Isabelle Saintive
Coiffeuse : Jocelyne Millet
Photographe :  Norbert Marfaing-Sintes

∞-∞ PERSONNAGES PRINCIPAUX ∞-∞

Mimie Mathy (Julie Toronto), Thierry Heckendorn (Antoine Delisle), Micheline Dax (Christiane), Lucile Boulanger (Ludivine Delisle), Renan Mazéas (Sébastien Delisle), Mario Pecqueur (Maxime, l'ami et collègue d'Antoine), Martyne Visciano (Cynthia, l'amie et collègue de Julie), Jacques Alric (Saragosse), Claire Borotra (Edwige), Étienne de Balasy (Un golfeur), Daniel Berlioux (Le pharmacien), Jacques Giraud (Roger Maupoussin, le moniteur d'auto-école), Manuela Gourary (Madame Rochas), Dorothée Jemma (La charcutière), Dominique Ollivier (Le commis), Didier Rousset (Le charcutier), Nicolas Marié (Paul), Isabelle Petit-Jacques (Mylène), Illéana Prouvost (Une serveuse), Philippe Spiteri (L'infirmier), Alain Ganas (Degard), Manoëlle Gaillard (Isabelle, la secrétaire d'Antoine), Philippe Brigaud (Monsieur Crémieux, l'employeur de Julie), Bobosse (Un clown), Laurence Sacquet (La vendeuse au cirque), Christine Brücher (Une femme au cirque), Jean-François Kopf (Un homme au cirque)

 
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞

Julie Toronto, comptable dans une petite entreprise, présente sa démission à son patron. Elle confie le motif de son geste à son amie Cynthia : elle a trouvé l'homme de sa vie. L'heureux élu est Antoine Delile, chez qui elle avait commencé à travailler comme nounou. Avocat en province, il lui a proposé de venir vivre avec lui. Dans un premier temps, Julie est aux anges ; d'autant que les enfants d'Antoine, Sébastien et Ludivine, l'adorent. Mais Antoine brigue un poste de bâtonnier et comprend que ses ambitions ne sont pas forcément compatibles avec l'amour qu'il porte à une jeune femme mesurant un mètre trente-deux.....
 
1er diffusion le mercredi 12 avril 1995 sur France 2 : 11.7 millions de téléspectateurs
 
N° 17 : Une nana pas comme les autres
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : « Si on ne croit pas à l'amour, on ne croit plus en rien. »
 
Lucile Boulanger et Renan Mazeas, ses jeunes partenaires dans la suite d' « Une nounou pas comme les autres », sont venus lui rendre visite un dimanche. Nous avons ainsi découvert le nouvel appartement de celle qui fait « disjoncter l'audimat ». C'était aussi le moment d'une interview à c½ur ouvert.
 
Un vaste appartement près du Moulin Rouge, à Paris. Mimie Mathy a réussi à s'y installer malgré un emploi du temps de femme pressée. Elle donne interview sur interview pour cette suite d' « Une nounou pas comme les autres », bien partie pour battre des records d'audience.
 
Télé 7 jours : Vous avez dit, plusieurs fois, récemment, que vous étiez amoureuse ? C'est l'Arlésienne, cet homme-là. Tout le monde en parle mais personne ne le voit !
Mimie Mathy : Je confirme mais no comment. C'est ma vie privée.
 
Télé 7 jours : C'est vous qui le cachez ou c'est lui qui ne veut pas se montrer avec vous ? Comme Antoine cachant Julie « Une nana pas comme les autres ».
Mimie Mathy : C'est une décision commune. Notre histoire est très simple mais elle ne regarde que nous.
 
Télé 7 jours : Mimie a-t-elle connu le drame que vit Julie ?
Mimie Mathy : Non, même s'il y a beaucoup de moi-même dans le téléfilm. Ce n'est pas moi qui a construit la trame de l'histoire, notamment le fait qu'Antoine demande Julie en mariage.
 
Télé 7 jours : Vous y croyez, vous, à cette histoire de prince charmant ?
Mimie Mathy : Si on ne croit pas à l'amour, on ne croit plus en rien. Moi, je crois vraiment au prince charmant.
 
Télé 7 jours : Vous en avez rencontré beaucoup ?
Mimie Mathy : J'en ai connu, oui. Des moins charmants aussi ! Il faut aussi être ouvert. Si on ne l'attend pas, c'est sûr, il n'arrivera pas.
 
Télé 7 jours : Dans le téléfilm, Antoine n'est tout de même pas formidable, moralement ?
Mimie Mathy : Il n'est pas génial, mais il ne faut pas le situer dans notre milieu parisien. Il vit en province où le qu'en dira-t-on a beaucoup d'importance. Il est tiraillé entre son amour et sa carrière.
 
Télé 7 jours : Vous pardonneriez à un type comme lui, qui vous plaque méchamment et revient vous chercher la bouche en c½ur ?
Mimie Mathy : Il faut comprendre Julie. Dans la « Nounou », elle était paumée, son mec venait de la larguer, elle retrouve un équilibre dans cette famille qui l'adopte et elle tombe amoureuse.
 
Télé 7 jours : Quand on aime, on est prêt à tout ? Y compris à se laisser humilier par un homme qui a honte de vous ?
Mimie Mathy : On est prêt à beaucoup. Moi, je ne parlerais pas d'humiliation. Il est encore plus paumé qu'elle. On a vu dans la « Nounou » que, depuis la mort de sa femme, les gonzesses valdinguaient. Seule Julie lui apporte un semblant d'équilibre.
 
Télé 7 jours : Vous dites : « Là, je passerai, parce qu'il est paumé ». Sur quoi ne passeriez-vous pas ?
Mimie Mathy : Le radinisme (cri du c½ur), le manque d'humour, le racisme. Un raciste radin, alors là, je ne peux pas !
 
Télé 7 jours : Jusqu'où iriez-vous par amour ?
Mimie Mathy : Jusqu'à mettre ma carrière en veilleuse. Pas l'arrêter, mais sûrement jusqu'à faire passer ma vie privée avant.
 
Télé 7 jours : Un chagrin d'amour, c'est le comble de la misère ?
Mimie Mathy : Non, parce qu'on s'en remet. Ce n'est pas mortel. La preuve, c'est que je suis encore là. Quand j'ai un chagrin d'amour, j'appelle mes frangines, mes copines, je pleure un bon coup dans leurs bras, et ça repart.
 
Télé 7 jours : Dans le téléfilm, Antoine et Julie sont amants. Cela est dit mais jamais montré. Pourquoi ?
Mimie Mathy : On n'a pas fait « Basic instinct ». Il n'y a pas besoin de montrer ce que tout le monde sait et connaît. Ni du voyeurisme en nous roulant une pelle ou en me montrant me faire sauter dans un lit. C'est un choix, de ne pas choquer. Et ce n'est pas un film de cinéma. C'est un 20h30 à la télé.
 
Télé 7 jours : Vous dites qu'Antoine (Thierry Heckendorn) n'est pas votre genre d'homme. C'est qui, votre genre ?
Mimie Mathy : Un mélange de Kevin Costher et de Brad Pitt.
 
Télé 7 jours : Aimeriez-vous séduire ?
Mimie Mathy : Je fais un métier où on est obligé de séduire. C'est agréable de se mettre en valeur. Je me sers de mes atouts : mes yeux, mon visage, mon sourire. Je ne vais pas jouer les vamps. Je ne suis pas Sharon Stone. Chacun à sa place.
 
Télé 7 jours : Le happy end de la « Nana » avec un mariage en robe blanche, un rêve ?
Mimie Mathy : Le mariage n'apporte rien. Ce ne sont pas un maire et un curé qui feront qu'on restera ensemble. C'est vrai que je rêve de remonter la nef de l'église au bras de mon papa.
 
Télé 7 jours : Dans votre livre et dans la « Nana », vous dites qu'il y a une chance sur deux pour que, si vous aviez un enfant, il soit comme vous. Vous dites que si vous appreniez que c'est le cas, vous ne le garderiez pas.
Mimie Mathy : Ce risque est scientifiquement réel. Pour le reste, on va clore ce chapitre. Je ne veux pas avoir à m'en justifier. Je sais que cela choque certaines personnes. Je n'ai pas à commenter cette déclaration. Les autres s'en chargeront pour moi.
 
Télé 7 jours : Avoir un enfant reste-il votre plus grand désir ?
Mimie Mathy : Oui, très fort. Je suis sûre que j'en aurai un. A n'importe quel prix.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Télé 7 jours
Propos recueillis par Marie-Claude Chane-Tune
Photos D. Doumax
Droit d'auteur de cette interview
 
∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞
 
Bande-annonce
Une nana pas comme les autres - Le téléfilm
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Films et séries
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#Posté le vendredi 08 mai 2009 04:36

Modifié le jeudi 21 avril 2022 05:19

N° 13 : Une nounou pas comme les autres

N° 13 : Une nounou pas comme les autres
∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
 
Tournage : Été 1993
Lieux de tournage : Saint-Maur, Rueil Malmaison, Boulogne Billancourt, Villa "Le Manoir des Cygnes", Le Coudray Montceaux
Sociétés de production : Le Sabre et Société Française de Production (SFP)
Directrice de production : Valérie Grenon
Directeur de la fiction France 2 : Didier Decoin
Producteurs : Georges Campana, François Charlent
Réalisateur : Éric Civanyan
Scénaristes : Laurent Chouchan, Mimie Mathy
Musique : Daniel Boni, Celia Duval
Costumière : Martine Metert
Habilleuse : France Nollet
Maquilleuse : Anne Jactel
Coiffeuse : Maguy Cachet
Genre : Comédie dramatique
Directeur de la photographie : Roberto Venturi
Photographe : Alain Canu

∞-∞ PERSONNAGES PRINCIPAUX ∞-∞

Mimie Mathy (Julie Toronto), Thierry Heckendorn (Antoine Delisles), Micheline Dax (Christiane), Renan Mazéas (Sébastien), Lucile Boulanger (Ludivine), Martyne Visciano (Cynthia), Arnaud Viard (Gillou), Mario Pecqueur (Maxime), Philippe Brigaud (Crémieux), Vincent Goury (Jonathan), Francis Lemaire (Georges), Florian Marquis (Adrien), Jean-Paul Audrain (L'avocat), Aline Chaud (Ghislaine), Manoëlle Gaillard (Isabelle), Patrick Mazet (Fredo), Diane Valsonne (Estelle), Daniel Berlioux (Le fonctionnaire), Marie Fugain (La candidate (voleuse) au poste de nounou), Véronique Moest (La candidate (sexy) au poste de nounou), Frankie Pain (La candidate (grosse dame) au poste de nounou), Sylvie Huguel (La candidate (anglaise) au poste de nounou), Dominique Attali (La candidate (femme battue) au poste de nounou), Gabrielle Bonacini (La candidate (junkie) au poste de nounou), Sabine Bail (Vendeuse n° 1), Cathy Vagnon (Vendeuse n° 2)

∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
 
Julie a 32 ans et mesure 1,32 m. Un diplôme de comptabilité en poche et une énergie sans pareille ne suffisent pas à lui obtenir un emploi. Julie sait pertinemment que sa petite taille est la cause des multiples refus qu'elle essuie. C'est pourquoi, elle vient d'accepter un poste de gouvernante en province.
 
1er diffusion le mercredi 19 janvier 1994 sur France 2 : 12 800 000 téléspectateurs
 
N° 13 : Une nounou pas comme les autres
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Mimie Mathy devient « Une nounou pas comme les autres » pour un téléfilm !
 
« Une nounou pas comme les autres » un téléfilm tendre, drôle et familial. Dans ce téléfilm, on y découvre Mimie Mathy en tant que comédienne dans le rôle de Julie Toronto.

Julie Toronto est une femme de 32 ans au chômage qui a la particularité d'être de petite taille. Julie Toronto est une femme de caractère, qui se bat pour s'intégrer dans la vie active et dans la vie affective. Cherchant désespérément un poste de comptable depuis plusieurs années, sans succès, elle décide de répondre à une annonce d'emploi pour un poste de nourrice. Ce résumé est celui du téléfilm « Une nounou pas comme les autres », une idée de la comédienne Mimie Mathy qui y incarne le personnage principal : Julie Toronto. Mais d'où lui est venue cette idée ? En 1993, Mimie fut contactée par Didier Decoin qui était à l'époque le responsable de la fiction sur France 2. Didier Decoin rêvait de faire un film avec des personnes de petite taille. Il proposa alors à Mimie Mathy un scénario qu'elle refusa. Dans ce scénario, Mimie devait interpréter un personnage avec une personnalité désagréable avec des problèmes pour les personnes de petite taille. Mimie Mathy expliqua à Didier Decoin que les personnes de petite taille avaient des problèmes comme tout le monde : de travail, de logement, de famille... Avec l'accord de Didier Decoin, Mimie écrivit un nouveau scénario avec l'aide de son ami Laurent Chouchan. « Une nounou pas comme les autres » était née...

Et action ! En été 1993, l'équipe du film avait principalement rendez-vous à la villa "Le Manoir des Cygnes" dans la ville le Coudray Montceaux pour le tournage. La villa était devenue pour les besoins du film la maison d'Antoine Delisles joué par Thierry Heckendorn, avocat et papa de deux enfants : Ludivine, la jeune Lucile Boulanger et Sébastien, le jeune comédien Renan Mazéas. Micheline Dax, interprétait Christiane la maman d'Antoine. Une maman présente pour son fils, qui élève seul ses deux enfants. Mimie Mathy qui incarnait son premier rôle important à l'écran était concentrée sur son texte pour interpréter au mieux son personnage. Une scène importante l'attendait : l'échange du baiser langoureux avec le comédien Thierry Heckendorn. À peine 10 secondes à l'écran mais cela demandait plusieurs heures pour le tourner ! Une scène inédite pour la comédienne. La jeune Lucile Boulanger, un vrai rayon de soleil, était toujours de bonne humeur et attentive sur le tournage. Micheline Dax partageait son expérience et ses conseils auprès des jeunes comédiens. Marie Fugain, la fille de Stéphanie et Michel Fugain avait fait une petite apparition pour le recrutement de la nounou. Les comédiens Arnaud Viard, Mario Pecqueur, Philippe Brigaud, Vincent Goury... faisaient aussi parties du casting. Différentes scènes ont été également tournées dans les arrondissements de Paris. La bonne entente était au rendez-vous sur le tournage.

Le 19 janvier 1994, le soir de la diffusion, l'équipe du tournage s'est retrouvée chez François Charlent, l'un des producteurs du film. La concurrence était au rendez-vous avec la mythique sacrée soirée de Jean-Pierre Foucault. Pourtant plus de 12 800 000 personnes étaient bien sur France 2 ce soir-là. Les téléspectateurs découvraient Julie Toronto, la nounou pas comme les autres et suivaient ses aventures avec Antoine, Sébastien et Ludivine. Une musique de Daniel Boni et Celia Duva, joyeuse et bonne enfant, accompagnait le film et les téléspectateurs passèrent une agréable soirée. Le lendemain de la diffusion, Mimie avait reçu plusieurs messages de félicitations pour sa remarquable audience. Jean-Pierre Foucault lui avait envoyé un gros bouquet de fleurs. Seuls les dirigeants de France 2 ont mis 4 jours à l'appeler. Pour Mimie Mathy, le pari était réussi. Un premier téléfilm a succès qui passa le message : Les personnes de petite taille sont des personnes comme les autres !
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel

N° 13 : Une nounou pas comme les autres
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Mimie Mathy : « Mesurer 1,32 m n'est pas un problème »
 
Place Bellecour, à Lyon, l'une des plus célèbres de France et du monde. Mimie Mathy est émue : « C'est toujours comme ça quand je reviens dans la ville où j'ai passé mon enfance et mon adolescence. Tout a commencé ici. J'ai eu deux chances dans ma vie. D'avoir rencontré Michel Fugain pour l'atelier et d'avoir eu des parents formidables. Ils m'ont élevée comme mes s½urs, Frédérique et Marie. Malgré ma petite taille, ils n'ont fait aucune différence. Cela m'a permis de ne jamais me croire diminuée par rapport aux autres, si j'ose dire ! La timidité, les complexes, connais pas. A l'école, j'avais même tendance à être chef de bande. » Les neveux de Mimie nous rejoignent, d'autres enfants aussi : « Je les adore et ils me le rendent bien. Ce sont eux d'ailleurs qui m'ont donné l'idée d'« Une nounou pas comme les autres ».

Un téléfilm pas comme les autres, justement dont elle a imaginé le scénario. Quand Didier Decoin, le patron de la fiction de France 2, celui qui a craqué sur « Les Maîtres du pain », a lu les trois pages de Mimie, il a été emballé. Comme, à l'époque, Mimie avait son émission de radio quotidienne sur Radio Monte-Carlo avec les filles, elle n'a pu aller plus loin, mais cette histoire est la sienne, sans pour autant que ce soit autobiographie. Car en plus, l'héroïne, la nounou, c'est elle. Nom de guerre bien pacifique : Julie Toronto, une femme qui ne manque pas de tempérament. Comme Mimie ! « J'ai voulu mettre en avant les problèmes que peut rencontrer une personne différente, qu'elle soit de petite taille comme moi, de trop grande taille, ou jaune, ou noire comme mon ami Pascal Légitimus, des Inconnus. J'avais donné aux enfants que je garde, dans le téléfilm, les prénoms de mes neveux et nièces, Sébastien et Clarisse. Laurent Souchan, l'adaptateur, a gardé le premier, mais transformé le deuxième en Ludivine ! Je suis ravie que Marie Fugain, la fille de Michel, fasse une apparition en nounou, elle aussi. » Quand on passe, comme nous l'avons fait à Lyon, une journée avec Mimie Mathy, on se rend compte combien elle est à la fois pleine d'humilité et de tendresse, toujours prête à aider les autres, sans le claironner. Elle a su faire passer cette émotion à travers son rôle de nounou...pas comme les autres, démontrant qu'au-delà de la comique qu'on a pu connaître du « Théâtre de Bouvard » aux trio des filles, c'est avant tout une comédienne, capable de jouer tous les rôles. Mimie refuse le compliment, préférant expliquer : « Ce scénario va sans doute faire réfléchir, car je n'arrive pas, à cause de mon mètre trente-deux, à trouver du travail malgré des diplômes de comptable. Dans la réalité, j'ai eu un bac B et un diplôme de Sciences éco. Sans ma rencontre avec Michel Fugain, que serais-je devenue ? Heureusement, il me serait resté l'amour des miens. » Cet amour lui a toujours faire refuser d'adhérer à une association de personnes de petite taille.

« Mesurer 1,32 m n'est pas un problème. C'est une simple différence physique. Quand mon personnage de nounou cherche à garder des gosses, on lui répond : « Vous êtes formidable, mais je ne veux pas m'encombrer avec quelqu'un comme vous. » Stupide car une femme 1,32 m peut apporter autant à des enfants qu'une fille de 1,80 m. » La chaleur du foyer, Mimie l'a connue dans cette bonne ville de Lyon où elle est née, dans le VIIe arrondissement. Un jour, le Big Bazard est passé par la ville et tout a commencé. « J'ai foncé avec ma mob pour discuter avec Fugain. On s'est compris, et, pendant deux ans, j'ai travaillé le chant et la danse aux studios de la Victorine à Nice. » Un enseignement qui lui a été profitable.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Télé 7 jours janvier 1994
Propos recueillis par Jean Poggi
Droit d'auteur de cette interview
 
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Une nounou pas comme les autres - Le téléfilm
 
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