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88 articles taggés Vie personnelle et interviews

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N° 97 : La plus belle histoire d'amour

N° 97 : La plus belle histoire d'amour

∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Mimie Mathy : « Sa plus belle histoire d'amour »
 
Plus de douze millions de téléspectateurs pour « Une nounou pas comme les autres », le téléfilm de France 2, et depuis lors tout lui sourit. De son livre, déjà best-seller chez Hachette-Carrère, à son nouveau spectacle au théâtre du Splendid, à Paris. Amoureuse, elle l'est également, à 37 ans, prenant ainsi sa revanche sur pas mal de bobos à l'âme. Elle qui écrit « je voudrais donner l'amour, la tendresse, l'humour, ma force et ma fragilité », le peut enfin.

Est-ce que Mimie Mathy trouve encore le temps de vivre ? Toutes les émissions de télévision se l'arrachent et, comme invitée vedette, elle est en train de battre des records. Rien que pour la semaine des programmes correspondant à ce numéro de « Télé 7 jours, elle est annoncée sur France 2, dans « Chéri(e), j'ai un truc à te dire », et sur TF1, dans « Le monde est fou ». Avec la promotion de son livre, déjà un best-seller chez Hachette-Carrère, et son nouveau spectacle au Théâtre du Splendid, c'est beaucoup pour une seule femme, même si elle a une pêche d'enfer. Cela n'empêche pas Mimie Mathy d'avoir une place pour un jardin secret. Comme elle l'a confié à Alain Morel, du journal « Le Parisien » : « En ce moment, ma vie très privée est tellement belle que je n'ai pas envie de la partager. Ça c'est à moi. Vous savez, le livre, déjà, c'était très dur. Raconter son enfance, sa famille, c'est vraiment se mettre à nu. » Ses espoirs aussi, et justement ceux d'une vie de couple : « J'ai prouvé que je pouvais réussir ma vie sur le plan amical, social et professionnel. Je ressens le besoin de me reposer sur une épaule, de faire une vraie rencontre. Je voudrais donner l'amour, la tendresse, l'humour, ma force et ma fragilité, un bébé à celui qui me dirait : « J'ai envie de vivre avec toi, tu es la femme de ma vie. » Mimie Mathy ajoute : « Je voudrais me marier en longue robe blanche à l'église. Je veux remonter le nef au bras de papa, au son des grandes orgues jouant « La Marche nuptiale ». Toute la famille sera là, rassemblée, les copains, ceux que j'aime. Ensuite, ce sera la fête. »

Les pièges du succès, Mimie Mathy les connaît bien : « Le succès de « Une nounou pas comme les autres » a entrainé tant de changements dans ma vie professionnelle, m'a laissée si peu de disponibilités pour ma vie privée, que cela fait quelques mois que je ne suis pas tombée amoureuse. Je ne suis pas en manque à proprement parler, mais j'ai envie de vibrer de nouveau, d'avoir le c½ur qui bat quand le téléphone sonne, envie de me dire : « Est-ce que je « le » verrai demain ? Pour moi, aimer, c'est vibrer. C'est avoir le c½ur qui bat la chamade quand on a celui qu'on aime en face de soi. Le doute ne m'effleure pas sur scène, mais il m'habite dans ma vie sentimentale. Chaque fois que je suis amoureuse – ce n'est pas si fréquent -, je le suis totalement, prête à tout donner, à dévoiler cette fragilité. »

Mimie Mathy ne savait pas, en écrivant ces lignes voici quelques mois, qu'elle allait vivre, peu après, sa plus belle histoire d'amour, même-si – on le comprend encore mieux en lisant son livre –elle n'a jamais et ne pourra jamais oublier Yvan Burger le comédien rencontré au « Petit théâtre de Bouvard », à ses débuts. Sur l'amour, elle qui a tant réfléchi au problème de la différence, a beaucoup à dire. Son livre est donc l'occasion d'arriver à une sorte de bilan : « Aimer, c'est partager, participer, respecter la liberté de celui ou de celle qu'on aime. Les relations fusionnelles portent en germe l'échec du couple. On ne vit pas dans le regard de l'autre. Il faut exister par soi-même tout en partageant, mais avoir une vie à soi, des envies. On s'est bâti des vies avant de se trouver, en particulier quand on se rencontre à un âge qui n'est plus l'adolescence. On ne peut avoir les mêmes passions. Il est absurde de renoncer à faire ce qu'on aime. J'ai volontiers assisté à un match de foot, une fois, par amour, alors que cela ne m'intéresse pas du tout, mais j'ai profité des matchs suivants pour aller au ciné avec des copines, pour rencontrer un ami. Nous continuons, une de mes copines mariée et moi, à nous faire des dîners de filles. La réciproque est vraie pour le mec. C'est essentiel pour garder un équilibre. On prend un risque à vivre uniquement des activités de l'autre, dans son monde. Il est mortel pour un couple que l'un continue à avoir des passions et à les vivre et qu'il culpabilise parce qu'il laisse derrière lui l'autre qui a renoncé à être « par amour ». Chacun doit converser sa propre identité. » Mimie Mathy est restée très proche de ses parents, comme on a pu s'en rendre compte dans « C'est votre vie », l'émission de Frédéric Mitterrand – trop éphémère – sur France 2. Sans doute parce qu'ils ne se sont pas attardés sur la « différence » et qu'ils l'ont toujours soutenue et encouragée.

Elle écrit : « Personne n'a jamais prononcé le mot « nain » dans mon entourage. » Elle écrit aussi : « Maman est d'une génération qui a tout bâti sur le couple. Elle ne vit qu'en fonction de papa et elle est parfaitement heureuse. Je refuse ce schéma. Je ne m'effacerais jamais devant quelqu'un, je ne veux pas dépendre, mais je n'accepterais pas la situation inverse non plus. Il ne s'agit pas d'avoir deux mondes et de construire une barrière entre eux. La liberté ne veut pas dire tromper, mais simplement se réserver des plages à soi pour pouvoir les partager ensuite. Tout le monde ne peut pas avoir la pêche et envie de vivre sa propre vie comme je vis la mienne. » Philosophe toujours, Mimie Mathy souligne qu' « il ne faut pas essayer de changer quelqu'un. Le secret de la réussite dans un couple est peut-être de se voir et de s'accepter chacun comme on est. Il peut y avoir une évolution des comportements dans un sens positif. Il faut éviter la routine, attiser le feu de l'amour, continuer à se surprendre, à désirer et à se faire désirer. » Mimie Mathy va plus loin encore : « La relation physique avec le partenaire est primordiale, elle doit évoluer et se transformer. L'amour se témoigne. Je suis très démonstrative. J'ai besoin de tenir la main, de faire des bisous. Je suis toujours terriblement choquée de voir certains couples parmi mes copains qui se font la bise. Un mec qui n'embrasse pas sa femme sur la bouche m'atterre. » Mimie Mathy consacre de nombreuses pages de son livre à l'amour et, comme toujours, avec une franchise rare. Celui qu'elle aime a de la chance. Mimie sait non seulement parler d'amour, mais aussi d'humour : « J'ai peur de mes 1,32m, peur de ce que je suis. Je me raisonne : habillée, ou toute nue, il a bien vu que je mesure 1,32m. Donc, il y a aucun problème. Ce ne sera pas la surprise du chef : « Oh, tu es toute petite. » Mimie, si grande par le c½ur et par l'esprit, qui conclut ainsi son livre : « Je suis bien avec moi-même. Non pas que je ne l'étais pas, mais je suis en osmose avec mon enveloppe. J'ai trouvé un point d'équilibre que j'aime et qui me va.../... Rien n'est grave, sauf la maladie et la mort. Il n'y a rien de plus important dans la vie que les gens et rien de plus urgent que de les aimer et de le dire.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Télé 7 jours du 26 novembre au 2 décembre 1994
Photographe : Gérard Schachmes
Droit d'auteur de cette interview
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le mercredi 18 mars 2009 11:15

Modifié le dimanche 31 janvier 2021 10:39

N°578 : Les vacances en Corse

N°578 : Les vacances en Corse
∞-∞ INFOS PRATIQUES ∞-∞

Vacances en Corse
Lieu : L'Île-Rousse, Calvi Haute-Corse
En vacances chez la famille Fugain
Date : Été 1994
Photographies : Télé Poche
 
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Les vacances en Corse
 
Après un début d'année professionnel bien rempli comprenant le succès de son premier téléfilm « Une nounou pas comme les autres », et sa première participation au spectacle des Enfoirés, Mimie Mathy prend le temps quelques jours de profiter de ses amis et du soleil avant de démarrer en novembre un nouveau one-wooman show coécrit avec Pierre Palmade.

C'est en Haute-Corse, à L'Ile-Rousse, chez la famille Fugain que Mimie Mathy a choisi de passer ses vacances estivales en 1994. Michel Fugain et Mimie Mathy se sont rencontrés lors de la création de l'atelier Fugain, lorsque la jeune Michèle Mathy était venue passer une audition. Depuis la comédienne est devenue proche de la famille et aime venir les rejoindre dans leur belle maison à L'île-Rousse en Corse.

En vacances, Mimie Mathy aime prendre le temps de profiter du soleil et de la mer. La balade au marché à Calvi le matin est indispensable afin de choisir les mets qui rempliront les assiettes du déjeuner. En paréo blanc ou bien bleu azur, Mimie profite du soleil afin d'affiner son joli bronzage. La tenue décontractée et colorée est la tenue idéale pour des vacances réussies. En sortie pêche avec Michel Fugain et sa famille, Mimie en profite pour faire admirer sa belle prise. Une agréable baignade dans l'eau chaude bleu turquoise et le bonheur remplit instantanément les yeux bleus et le large sourire de la comédienne. Le soleil et la mer, rien de mieux pour recharger les batteries se dit Mimie Mathy.

Ainsi, c'est toute bronzée et des souvenirs plein la tête que la nounou préférée des Français, revient de vacances avant de repartir pour de nouvelles aventures professionnelles.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le vendredi 21 août 2009 04:14

Modifié le dimanche 03 avril 2022 09:57

N° 847 : J'ai eu de la chance et je suis sure d'être née sous une bonne étoile

N° 847 : J’ai eu de la chance et je suis sure d’être née sous une bonne étoile

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : « J'ai eu de la chance
et je suis sure d'être née sous une bonne étoile. »
 
Avec « Une nounou pas comme les autres, Mimie Mathy a fait exploser l'audimat : 13 millions de spectateurs se sont émus, ont souri à ces aventures qui auront une suite. Elle nous a reçues dans son appartement proche de Pigalle.
 
Paris Match : Devenir comédienne, était-ce pour vous, Mimie, un rêve d'enfance ?
Mimie Mathy : Quand j'étais petite, je voulais être comédienne, chanteuse. Adolescente, je passais des heures dans ma chambre à écouter des disques et je rêvais d'épouser Claude François. Pour rassurer papa-maman, j'ai fait une licence de sciences économiques à la fac de Lyon, où j'habitais. Et puis j'ai vu le Big Bazar de Michel Fugain et j'ai eu un déclic. J'ai rencontré Michel, qui m'a promis de faire quelque chose pour moi quand il aurait une opportunité. En 1979, il a ouvert son école à Nice et j'ai foncé.
 
Paris Match : Vos parents n'étaient pas inquiets ?
Mimie Mathy : Bien sûr que si ! En fait, ils avaient peur qu'on me fasse du mal parce que j'étais différente, mais tout s'est bien passé. C'est surtout adolescente que c'était dur parce que les garçons avaient du mal à assumer mes 132 centimètres ! Mais j'ai eu très vite plein de copains. Et je me suis dit que j'avais peut-être des centimètres en moins, mais de l'optimisme en plus. Et j'ai toujours refusé les ghettos des petits entre eux.
 
Paris Match : Finalement, vous avez eu une enfance heureuse ?
Mimie Mathy : Heureuse et équilibrée. Je suis l'ainée de trois filles. Marie est aujourd'hui secrétaire de direction et Frédérique, responsable du Sofitel de Lyon, et nous sommes toujours restée proches, très complices. Nos parents sont des gens généreux, la maison était toujours ouverte à tous nos copains et j'ai été – je suis toujours – très aimé par mes parents. Je sais que ce sont eux qui m'ont donné mon équilibre.
 
Paris Match : Votre petite taille ne vous a jamais semblé un handicap ?
Mimie Mathy : Heureusement, non. J'ai eu de la chance et je suis sûre d'être née sous une bonne étoile. Philippe Bouvard m'a ouvert une porte et ensuite tout a marché très bien.
 
Paris Match : Vous êtes une bagarreuse...
Mimie Mathy : Plus encore. Je suis d'une pugnacité féroce. Et j'ai décidé d'avoir une ligne de conduite, de m'y tenir et surtout de ne jamais déraillée.
 
Paris Match : Quel style de vie avez-vous ?
Mimie Mathy : J'adore mon appartement, où je reçois des copains comme les Fugain, Philippe Lavil, Nagui, Jean-Pierre Cassel. Je cuisine plutôt bien. J'ai « Scié » Gérard Jugnot avec mon tajine de poulet. Et puis, j'aime les bistros et deux restos : celui de Jean-Yves Bouvier et Le Righi où je suis en famille.
 
Paris Match : Aimeriez-vous avoir un jour une famille, des enfants ?
Mimie Mathy : Je cherche l'homme de ma vie pour justement avoir des enfants, car j'adore les mômes et je n'envisage pas ma vie sans être mère. J'ai 36 ans, donc plus de temps à perdre, car les mères de 50 ou 60 ans, pour moi, c'est monstrueux.
 
Paris Match : De quel homme pourriez-vous tomber amoureuse ?
Mimie Mathy : D'un grand blond aux yeux clairs, mais je ne suis pas raciste. J'ai surtout envie qu'il ait une forte personnalité, qu'il soit plombier ou écrivain. Et qu'il ait le sens de l'humour. J'ai eu ma première love story à 20 ans, avec un homme génial. Seize ans après, nous sommes toujours très amis.
 
Paris Match : L'amour passion qui dure, vous y croyez ?
Mimie Mathy : Je veux y croire. J'admire Michel et Stéphanie Fugain qui s'aiment comme des fous depuis 25 ans.
 
Paris Match : Êtes-vous parfois angoissée ?
Mimie Mathy : Nous vivons une période très dure, et j'ai le sentiment d'être assise sur un fil.
 
Paris Match : Êtes-vous cigale ou fourmi ?
Mimie Mathy : Je fais un métier où je suis obligée d'être un peu réaliste si je ne veux pas me retrouver à la rue. Ceci-dit, je suis aussi dépensière - voyages, cadeaux aux gens que j'aime, vidéos, restaurants – mais j'assume mes arrières.
 
Paris Match : Vous lisez, vous écoutez de la musique ?
Mimie Mathy : J'achète tous les journaux, les magazines. Je suis une fan de Mary Higgins, Clark et j'aime les biographies. En ce moment, je m'initie à l'opéra avec la cassette de Madame Butterfly que mon père m'a offerte à Noël.
 
Paris Match : Les Etats-Unis vous attirent...
Mimie Mathy : Heureusement, je suis tombée amoureuse de New York alors que j'aurais dû, moi qui suis minuscule, me sentir très mal au milieu de tous ces gratte-ciel ! Je suis aussi folle de Broadway et j'aimerais un jour avoir un loft à Brooklyn.
 
Paris Match : Comment vivez-vous votre popularité ?
Mimie Mathy : C'est génial. Etre connue permet de faire ce que l'on aime et de rencontrer les gens que l'on admire. Ma soirée avec Kirk Douglas restera un grand souvenir.
 
Paris Match : Quel est votre rêve le plus fou ?
Mimie Mathy : Recevoir un Oscar à Hollywood !
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Paris Match n° 2333 du 10 février 1994
Propos recueillis par Agathe Godard
Photographes : Patrick Bruchet et Bruno Bachelet
Droit d'auteur de cette interview
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le vendredi 19 février 2021 07:06

Modifié le vendredi 08 avril 2022 08:59

N° 1018 : Le conte de fées de Mimie

N° 1018 : Le conte de fées de Mimie

∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Le conte de fées de Mimie Mathy
 
Quand, il y a vingt et quelques années, Mimie Mathy vint au monde, de bonnes fées se penchèrent sur son berceau, les bras chargés de cadeaux. Elles lui firent don d'un caractère heureux, de courage, d'une voix claire et souple, du sens du rythme et d'esprit de répartie. Mais elles décidèrent, ces bonnes fées, que si Mimie allait connaître la réussite, elle devrait accepter de demeurer petite, très petite. C'est ainsi que la jeune artiste qui sera sans doute un jour célèbre, sera toujours ce qu'on appelle d'un doux euphémisme, une personne de petite taille. Et Mimie a accepté avec son sourire plein de fraîcheur. Ses 132 centimètres et 5 millimètres ne constituent aucun obstacle à une carrière qui s'annonce brillante. Tout simplement parce que Mimie a du caractère, du souffle, du cran. Et parce qu'elle est charmante. Mimie est danseuse, chanteuse, comédienne, fantaisiste. Ses dons font oublier sa petite taille. Sa gentillesse et son gracieux visage y sont aussi pour quelque chose. Tout cela a séduit Michel Fugain et Philippe Bouvard qui ont accueilli Mimie dans leurs troupes, lui ont fait confiance, l'ont fait travailler. Et ne l'ont pas regretté.
 
C'est à Lyon que commence le conte de fées. Mimie est l'aînée de trois filles. Leur père, Marcel, est directeur des transports d'une entreprise s'occupant de pièces automobiles. Il est musicien et joue du saxo en amateur dans des églises, avec accompagnement d'orgue. Une famille où chacun s'aime et où Mimie grandit... très peu. Mais ce petit bout de femme prouve bientôt qu'elle est un peu là. Elle fait de brillantes études et les termine avec une licence de sciences économiques. Ses professeurs, ses camarades l'apprécient. Mimie, c'est quelqu'un. Mais les sciences, même économiques, ne l'enivrent guère. Elle pense à autre chose. Elle pense au théâtre. Elle l'avoue à ses parents qui n'y voient pas d'inconvénient bien qu'ils eussent préféré une Mimie avocate ou médecin. « Si j'ai réussi ma licence, c'était pour leur faire plaisir. Mais j'ai toujours, et depuis mon plus jeune âge, eu envie d'un métier artistique. J'étais une fan de Michel Fugain et de son Big Bazar. Je voulais chanter, danser, jouer la comédie. » L'envie persistant, Mimie décida qu'elle allait se lancer à l'eau. Un soir, à Lyon, lors d'une tournée de Fugain, elle lui rendit visite dans sa loge et lui fit part de ses ambitions. Fugain l'encouragea, lui disant pourtant : « Finis d'abord tes études; je t'appellerai plus tard. » Promesse de Gascon ? Parole en l'air ? Fugain tint parole et il fit venir Mimie dans son atelier de Nice. Alors commença pour la jeune fille une toute nouvelle vie : chant, danse, comédie, 8 heures par jour. Du sérieux. De la discipline. « Ça a duré deux ans et je garde un grand souvenir de cette époque. Je savais que je ne danserais jamais Giselle, mais Fugain m'a appris à me servir de mes talents. Il a tout de suite senti que j'étais capable. Et il m'a traitée exactement comme les autres, sans aucun régime de faveur. Il m'a appris à sortir ce que j'avais à l'intérieur... C'était en 1979. »
 
En 1981, l'école est montée à Paris avec le projet d'un grand spectacle qui a malheureusement avorté pour des raisons de subventions... modifiées. « Nous nous sommes trouvés pratiquement sur le pavé. La panique... De septembre 81 à février 82 il y eut fort à propos une émission à la télé. Là j'ai rencontré Jean-Claude Martin, metteur en scène de café-théâtre et de comédie, qui me conseilla de « faire quelque chose toute seule », ce qui m'a fichu la trouille... Pas pour longtemps puisque avec Didier Biosca, on se mit à écrire « Elle voit des Géants partout ». Un spectacle où j'étais seule en scène pour la première fois. Cela se passait au « Point virgule », un café-théâtre du Marais. Ce fut le succès et cela a duré 7 mois. Une heure de spectacle avec sketches, chansons et un peu de danse. Une sorte de minicomédie musicale américaine. Ce furent là mes véritables débuts... » Il y a une suite... Mimie raconte : « En octobre 82, Philippe Bouvard lança son Petit Théâtre. Il lui fallait des comédiens. Et Philippe Bouvard est un homme qui va au fond des choses. Il lit les journaux, les critiques de spectacles, notamment. Il m'a convoquée. J'y suis allée crânement, mais le c½ur battant. Tout de suite ça a collé entre nous. Bouvard m'a engagée avec 29 autres personnes. Il a très bien mené nos carrières. C'est un as... Cet engagement a duré 3 ans. Il me laisse un merveilleux souvenir... »
 
Nous sommes en juin 1985. Mimie en pleine forme, débordante d'enthousiasme, réfléchit. Après Bouvard, quoi faire ? Elle n'est pas de ceux qui attendent que sonne le téléphone. Elle fonce et décide de préparer un nouveau spectacle, pour elle seule. « J'ai envie de faire mon chemin moi-même. J'y travaille. J'ai repris quelques éléments de mon premier spectacle, mais j'ai évolué depuis 3 ans. Didier Biosca me donne un solide coup de main et Jean-Claude Martin est chargé de la mise en scène. Nous formons une très bonne équipe. Je suis consciente d'avoir eu, au cours de mon existence, une grande chance dans mes rencontres. Bref, notre prestation durera une heure et demie. Deux autres personnages apparaîtront à mes côtés sur scène, une jeune Montheysanne, Gaby Bonaccini, et un de mes copains du Big Bazar, Johny Montheilet. Moi, je serai présente d'un bout à l'autre du spectacle qui aura pour titre : Mimie, Personnage en quête d'Hauteurs... » Un joli clin d'oeil.

Démarrage : début 1986. « Il s'agit là, poursuit Mimie, d'une vieille idée que j'ai longuement nourrie pour l'après-Bouvard. C'est mon côté aventure, challenge. J'ai toujours eu envie de me faire peur !» Courageuse Mimie. L'aventure continue. Elle réussira ! « Je pèse 50 kilos, 10 de trop... Avec mes 132 centimètres, je fais partie des grands dans les petites tailles. Cela ne me pose aucun problème. Je suis parfaitement intégrée dans la société et je refuse d'entrer ou de parrainer des associations de personnes de petites tailles : je ne recherche pas la compagnie des nains... Ma famille m'a élevée exactement comme mes s½urs. J'ai reçu autant de taloches et de câlins qu'elles. Oui, je suis une fonceuse et je n'ai plus le droit de m'arrêter. Dans la rue les gens ne disent pas « Regarde la petite ! » mais « C'est Mimie !» Je suis bien dans ma peau et dans ma tête. Bien sûr, il m'arrive d'avoir des coups de déprime comme tout le monde. Mais je refuse de me plaindre et de me laisser plaindre. Si j'étais aveugle, hein ? La vie est le plus beau cadeau du ciel ! » J'ai réussi à faire passer un personnage qui vit normalement, qui rit, qui lutte comme tout un chacun. Je suis heureuse de mon sort. Je ne veux donner de leçon à personne. Ma philosophie, je l'exprime dans un disque en préparation. Son titre : « Tant pis si tout va bien chez vous ! » Ça marche ! Mes parents qui avaient peur que je me fasse mal, sont rassurés. Ma carrière — 8 années déjà ! — m'enchante. Et ça continue... »
 
Aînés : Votre désir le plus cher ?
Mimie Mathy : Disons : mon rêve le plus fou ! C'est de continuer à grimper, et si possible très haut. Il y a le cinéma. Je voudrais imposer mon personnage au cinéma.
 
Nous le disions au début : Mimie Mathy c'est un conte de fées. Un sourire optimiste et confiant qui pare joliment ce numéro de Noël.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Aînés n°12 décembre 1985
Propos recueillis par Georges Gygax
Photographies : Yves Debraine
Droit d'auteur de cette interview
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le mercredi 18 août 2021 10:29

Modifié le samedi 19 mars 2022 05:19

N° 5 : De l'adolescence à la vie d'adulte

N° 5 : De l'adolescence à la vie d'adulte
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1975 : Enfin majeur !
 
Après de joyeuses fêtes de fin d'années passées en compagnie de sa famille, l'année 1975 commença. La veille à 00h00, toute la famille s'était souhaité leurs v½ux. Et pour Mimie, le refrain était le même : « Cette année tu deviens majeure et tu seras bachelière ! » En effet, Mimie était en terminale, et au mois de janvier l'approche du BAC n'était pas si loin. Entre ses révisions pour ses examens de fin d'année, Mimie trouvait toujours un peu de temps pour se consacrer à ce qui était pour elle son futur métier. Claude François, était toujours son idole. Mimie espérait pouvoir le consoler, à cause de la période difficile, que traversait le chanteur. À son grand désespoir, depuis toutes ces années, elle n'avait pu le rencontrer n'y même assister à l'un de ses concerts. Ça aurait été pourtant un rêve, un de plus, de recevoir des places pour aller voir son Cloclo... Côté c½ur, Mimie était tombée sous le charme d'un pâtissier, un nouveau coup de c½ur pour la jeune fille, qui malgré elle n'arrivait pas à avoir de petit ami. Elle, qui pourtant, se brossait les dents plusieurs fois, avant d'aller au cinéma dans l'espoir d'embrasser un beau garçon... Mais bon, il y avait quand même Claude, qui continuait à faire battre son c½ur, même si elle commençait à se faire à l'idée qu'elle ne l'épouserait pas.

Pour se faire un peu d'argent de poche, elle vendait des tableaux à sa famille, ou bien donner des cours d'anglais ou de français à des élèves du lycée. Un jour au matin, avec ses s½urs, Mimie a acheté des places pour aller voir Michel Fugain et son Big Bazar sur scène. Les filles l'attendent à la sortie. Michel Fugain dit bonjour aux filles et signa un autographe à Mimie. La jeune Mimie était sur un petit nuage.

En juillet 1975, Mimie fête ses 18 ans et réussit son BAC du premier coup ! Pour fêter ça et facilitée son indépendance, sa mamie Gaby lui offre une petite mobylette jaune. Cet été-là, Jean Pécastaings, le directeur du VVF « Les Estagnots » a proposé aux parents de Mimie de l'embaucher pour toute la saison d'été en tant qu'animatrice. Une opportunité pour Mimie, de se perfectionner dans l'animation mais aussi de se faire un peu d'argent de poche de manière plus agréable que l'année précédente. En effet, au mois d'août 1974, Mimie travailla pour la première fois dans l'usine de son père. Cette fois-ci, il s'agissait de travaillait dans un club de vacances ! C'est ainsi que Mimie commença à vivre l'apprentissage de la liberté. Elle partageait un bungallow avec quatre filles de son âge. Elle commença à sortir en boîte, à dîner dans les pizzerias...sans avoir de parent sur le dos. Elle se fit une bande de copains au club qui l'a surnomma Mimi, le diminutif de Michèle. (Pour rappel, Mimie s'appella Michèle jusqu'à ses 20 ans). Le VVF l'embaucha ainsi cinq étés de suite.

Après son premier CDD en tant qu'animatrice à Seignosse, Mimie rentra à Lyon. Le BAC en poche, Mimie décida de rentrée à la fac pour une licence de sciences économiques dans le but de devenir journaliste. En effet, même si Mimie voulait être chanteuse, elle prit malgré tout une voie scolaire plus « raisonnable » histoire de rassurer ses parents, qui voulait qu'elle soit à l'abri des regards derrière un bureau, mais aussi d'avoir une autre possibilité de carrière. Elle n'était pas encore prête à faire sa valise pour essayer de réaliser son rêve et d'ailleurs ses parents ne l'auraient pas laissé partir. Mimie voulait prouver à ses parents qu'elle pouvait être journaliste. Et comme la seule revue pour lequel la famille était abonnée c'était « La vie catholique », Mimie écrivit une lettre au magazine dans l'espoir d'une publication. Le journal, publia le papier de Mimie dans le courrier des lecteurs, avec pour titre « Ma grande joie de vivre ». Un premier article, dans un journal, qui fit la fierté de Mimie.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
Photographies : Famille de Mimie Mathy
 
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Ma grande joie de vivre
 
Je me permets d'écrire cette lettre à la « Vie Catholique » dans le seul but de faire partager la joie de vivre de quelqu'un qui, si l'on s'en réfère à la société actuelle, est un marginal. Mon cas ? Il est très simple. Si l'on s'en tient uniquement au vocabulaire courant, je suis naine. Mais ce mot me faisant horreur, disons simplement que j'ai 18 ans et que je ne mesure que 1m30.

Je n'ai rien voulu d'autre dans cette lettre que faire le point avec moi-même face au monde qui m'entoure : parents, amis, et surtout étrangers à ma vie de tous les jours. Ce n'est qu'un cas personnel dans la multitude, mais qu'il serve au moins à faire réfléchir « le monsieur tout le monde ».
Beaucoup de prétention dans peu de mots ? Peut-être...

Mon arrivée dans la famille fut des plus remarquée. Je dois reconnaître que je ne déteste pas les petits. Je dois confesser que je n'ai jamais fait de dépression... Je n'ai que quelques dizaines de copains. Je ne sais rien faire d'autre que du ski, du tennis de la natation, du ping-pong, de l'escalade... Pour résumer, je suis quelqu'un de tout à fait anormal, pas vrai ? Et je suis vraiment désolée d'en rajouter encore, mais je sais même lire et écrire... Et a 18 ans, je viens de réussir mon Bac de sciences-économiques.

Qu'est-ce donc qui peut manquer alors ?

Ah oui, toujours ces quelques centimètres qui me font défaut. C'est exact que c'est un problème grave dans notre société actuelle que de ne mesurer que 1m32. Problème grave... quand il s'agit de trouver un danseur à sa taille ! Eh bien, même là, ça finit toujours par s'arranger... !

Grave alors pourquoi ? Dans les « relations publiques » ! Je ne pense pas.
Primo : être petit ne veut pas dire laisser aller, mauvaise tenue, vêtements de clochards et dégaine impossible. J'ai eu souvent honte pour pire que moi.. Ah ça oui...

Secundo : Pourquoi les gens devraient-ils toujours avoir à regarder en l'air et pas en bas ? C'est évidemment une plaisanterie, mais alors pourquoi m'a-t-on dit : « Vous aurez des difficultés dans tel ou tel métier parce qu'il nécessite des relations publiques. »
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
La vie catholique 1975
Le courrier de Mimie (Michèle Mathy)
Droit d'auteur de cet article

N° 5 : De l'adolescence à la vie d'adulte
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1976 : Rencontre avec Michel Fugain
 
En 1976, Mimie était en première année de licence de sciences économiques à la fac de Lyon. Elle passait ses soirées à bosser ses manuels d'économie et à faire des bilans comptables auxquels elle ne comprenait rien. Elle pouvait désormais profiter de sa majorité en sortant avec des amis, qu'elle rejoignait avec sa mobylette, un cadeau offert par sa mamie Gaby pour ses 18 ans.

Cette année-là, Michel Fugain et sa troupe du Big Bazar étaient à Lyon pour une semaine, en tournée sous un grand chapiteau. Mimie allait donc rôdé autour du chapiteau en journée après ses cours à la fac et tous les soirs de la semaine, elle assistait au spectacle. Assise au premier rang, elle chante, elle rit et pleure au moment de « Tout va changer ce soir, on prend un nouveau départ ». Michel Fugain fait allumer les briquer dans la salle et trois mille personnes trinquent à la vie et à l'espoir. Avec ses yeux bleus et son grand sourire, elle s'est faufilée dans les coulisses. Après avoir respiré un grand coup, elle leur a dit : « Je suis faite pour ce métier et je suis prête à intégrer la troupe ». Michel Fugain a gentiment écouté Mimie et lui a dit qu'elle pouvait venir assister au spectacle autant de fois qu'elle le désirait. Elle a ainsi assisté à toutes les représentations de la semaine sur Lyon. Au moment du salut, elle fondait à chaque fois en larmes, avec cette envie d'être à leurs côtés. Des larmes qui ne passèrent pas inaperçu par la troupe du Big Bazar. Elle les attendait à la sortie à chaque fois pour leur demander des conseils pour réussir dans ce métier. Michel Fugain lui répondit : « Bouge-toi, apprends, écris, crois-y très fort et tu y arriveras. Je te promets que si un jour c'est possible, je t'aiderai. Mais d'abord bosse, apprends le métier et on se reverra. Je te laisse le numéro de mon bureau, si jamais un jour tu as quelque chose à me montrer, appelle-moi.» À la fin de la semaine, Michel et sa femme Stéphanie lui ont dédicacé le programme en lui disant : « A bientôt ». Ce fut le début d'un espoir pour Mimie, comme une porte qui s'ouvrait. Mimie suivit les conseils de Michel, d'apprendre la danse et le chant, et s'inscrit donc à un cours de claquettes. La vie se poursuivit au rythme des études, de sa bande de copines et des réunions familiales.

L'été de ses 19 ans, Mimie allait de nouveau travailler au VVF de Seignosse. Son rôle consistait aussi bien à accompagner les excursions, qu'à animer les jeux apéros et café, à diriger les ateliers, mais surtout à écrire et proposer des spectacles pour distraire les vacanciers pendant les soirées d'été. Un job d'été que Mimie aimait bien, car elle apprenait le métier et apprenait à gérer le trac.

La rentrée arriva, et Mimie fit sa deuxième année de licence de sciences économiques. Toujours avec ses difficultés avec la comptabilité, à confondre le PIB avec le PNB, Mimie continua malgré tout à s'accrocher à ses cours.

Après quelques mois de cours de claquettes, Mimie téléphona au bureau de Michel Fugain pour lui annonçait qu'elle était prête. Michel lui donna un rendez-vous sur Paris pour passer une audition. Elle rejoignait ainsi la capitale avec son amie Isabelle, venue pour la soutenir. Une fois entrée dans le bureau, il n'y avait que de la moquette. Ne perdant pas de vue son objectif, Mimie proposa une démonstration de claquettes sur le carrelage des toilettes. Michel l'a arrêtait net, en lui disant que de toute façon, il n'aimait pas les claquettes et que son niveau ne devait pas égaliser celui de Fred Astaire ! Une fois encore, il l'a sagement conseillé de poursuivre ses études tout en développant en parallèle son apprentissage artistique... Petite déception pour Mimie. Pour faire passer la pilule, elle et son amie Isabelle, sont allées prendre un whisky dans un bistrot à côté, tout en essayant de trouver un moyen de faire du spectacle... Comme ses parents, ne la laisseraient pas tout plaquer pour monter à la capitale, Mimie retourna à Lyon pour poursuivre ses études.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
Photographies : Famille de Mimie Mathy

N° 5 : De l'adolescence à la vie d'adulte
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1977 : Les études, le VVF, la vie
 
L'année 1977 commença, et la vie continua chez la famille Mathy. Roberte, est toujours mère au foyer, mais maintenant pour trois adolescentes. Mimie, l'aîné de 19 ans, Marie 16 ans, et la cadette Frédérique 12 ans. Frédérique était au collège, Marie au Lycée et Mimie à la Fac en deuxième année de sciences économiques. Les trois s½urs, travaillaient toutes les trois, chacun à leurs niveaux. Les moments de détente étaient réservés à la famille, les amis et les passions de chacune. Dans l'appartement familial résonnaient les chansons de Claude François, ou bien de Joe Dassin, les idoles des filles Mathy, des musiques interprétaient au saxophone par Marcel, et puis de la musique classique, style de musique aimaient par les parents. La famille continuait de chanter dans les bons comme dans les mauvais moments dans les repas de famille.

En été 1977, Mimie eu 20 ans. Pour la troisième fois consécutive, Mimie passèrent la saison d'été à travailler au VVF de Seignosse. Un lieu de travail qu'elle aimait retrouver après de long mois assise sur les bancs de la fac à apprendre l'économie. Des mois où Mimie avait de l'indépendance et où elle travaillait dans un cadre de vacances. Un moment idéal pour faire de joli rencontre. C'est ainsi qu'un jour, elle fit la connaissance d'un beau rugbyman, un père de famille marié, avec qui elle eut sa première relation amoureuse. Un homme qui n'avait pas de préjugé sur sa différence, ce qui donna à Mimie une véritable confiance en elle. Un moment que Mimie attendait depuis des années. Un bonheur, qu'elle partagea dès le lendemain, en appelant toutes ses copines et son papa. Mimie était devenue une femme, un moment important de la vie.

La saison estivale se termina, et la vie quotidienne reprit son cours. De retour à Lyon, Mimie retrouva les bancs de la fac pour une troisième et dernière année en licence de sciences économiques. Mimie continua de bosser dur malgré c'est difficulté pour certaines matières. Elle persévérait l'apprentissage pour réaliser un jour son rêve ultime : devenir chanteuse. Elle apprenait les répertoires de ces chanteurs préférés et surtout celui de Michel Fugain, qui lui avait promis de l'aider si jamais un jour il le pouvait.

Un jour, elle eut un nouveau coup de c½ur artistique. Quelques années avant, elle avait découvert Liza Minnelli, une artiste américaine dans l'une de ses émissions préférées. L'actrice et chanteuse participait à un nouveau film musical « New York, New York » sortie le 26 octobre 1977 en France. Mimie eut un véritable coup de c½ur pour cette artiste. De quoi faire rêver de nouveau la jeune femme.
 
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Rédaction par Sophie Roussel
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N° 5 : De l'adolescence à la vie d'adulte
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1978 : Saison d'hiver au VVF
 
En ce début d'année 1978, la vie continua dans une atmosphère un peu stressante. En effet dans quelques mois, les examens de fin d'année seront commencés pour Mimie qui passera sa licence et Marie qui passera son BAC. Les révisions de cours étaient donc au programme pour les prochains mois. Les week-ends étaient réservés à la détente, de moment en famille et entre amis. Mimie ne le savait pas encore, mais elle allait bientôt vivre une épreuve bien plus difficile que ses examens de licence.

Le samedi 11 mars 1978, alors que la famille Mathy s'apprêtait à partir à la campagne pour rejoindre les membres de leur famille, ils apprirent la mort du premier amour de Mimie : Claude François ! Un véritable choc pour la jeune femme. Elle ressentit une immense tristesse comme jamais elle n'en avait ressenti auparavant. Un moment de la vie difficile à surmonter pour Mimie.

Le mois de juin arriva, et les épreuves aussi. En juillet, alors que Mimie était à Seignosse pour effectuer son CDD estivale en tant qu'animatrice, Mimie reçut les résultats de ces épreuves : elle a raté sa licence de sciences économiques avec seulement ¾ de points ! Ce fut un choc pour ses parents. Elle prit la décision de ne pas passer le rattrapage à la rentrée. Même avec sa volonté d'apprendre, les cours de comptabilité n'était vraiment pas fait pour elle, et elle le savait. Mimie ne voulait plus passer ses soirées à bosser ces manuels d'économie. Et encore moins passer un concours pour travailler dans une administration. Il était grand temps, qu'elle commence à concrétiser sa vraie vocation... Pendant son CDD à Seignosse, son chef animateur Jean-Alain Saturnin, s'apprêtait à faire une saison d'hiver en fin d'année dans le VVF des Ménuires. Mimie, trouvait l'idée séduisante de travailler en tant qu'animatrice au bord des pistes de ski. Elle proposa alors à Jean-Alain de venir avec lui travaillait au VVF des Ménuires, ce qu'il accepta. Mimie annonça alors à ses parents qu'elle arrêtait ses études, qu'elle n'irait donc pas aux rattrapages, et qu'elle allait travailler au VVF des Ménuires cet hiver afin de poursuivre son métier d'animatrice. Un vrai choc pour ses parents, qu'il voulait qu'elle soit à l'abri des regards, ils continuèrent d'espérer que Mimie reprendrait ses études... Jean-Alain, rassura les parents de Mimie, en leur disant que c'était un métier d'avenir, que Mimie pouvait finir directrice d'un village de vacances. Les parents eurent alors confiance à Jean-Alain et Mimie eut l'autorisation parentale de poursuivre sa carrière d'animatrice avec comme garantie qu'en cas d'échec qu'elle reprenait ses études de sciences économiques. Une fois l'autorisation parentale obtenue, Mimie alla à la rencontre de la directrice du VVF des Ménuires avec Jean-Alain Saturnin, qui l'avait recommandé à la directrice pour l'embaucher en tant que seconde animatrice. Celle-ci, qui n'était pas au courent de la particularité physique de Mimie, fût surprise lors de leur rencontre. Essayant de rester le plus naturellement possible, la directrice écouta Mimie avec attention. Une fois que Mimie était ressorti, elle exprima son ressenti à Jean-Alain. Celui-ci convainc la directrice de laisser sa chance à Mimie. La saison d'hiver aux Ménuires pouvait alors commencer !
 
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#Posté le mercredi 25 mars 2009 12:03

Modifié le dimanche 06 décembre 2020 06:11

N° 4 : L'adolescence de Mimie Mathy

N° 4 : L'adolescence de Mimie Mathy
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Année 1967 : Le 10eme anniversaire
 
En 1967, à Bron, la famille Mathy était maintenant bien installée dans leur nouvel appartement de 75 mètres carrés. Mimie toujours aussi rêveuse, imagina son futur métier. D'institutrice, à journaliste et puis chanteuse, elle rêvait de différent parcours. Mais surtout, Mimie avait en tête une image, le film qu'elle avait vu un an auparavant, « la mélodie du bonheur ». Un film d'émotion, des chansons de qualité qui l'emportèrent dans un monde léger... Au niveau musical, Mimie avait surtout un coup de c½ur pour un artiste : Claude François. Elle le trouvait beau, elle rêva qu'elle l'épouserait, qu'elle arriverait à le rendre heureux. Et puis il y avait ses chansons, « belle, belle, belle », « si j'avais un marteau »... Des chansons légères, qui réveillèrent la fibre artistique de la jeune Mimie qu'elle portait déjà en elle. Elle chantait, danser dans sa chambre, avec ses s½urs, à l'école, une vraie passion. Mimie croit en la volonté et au destin. Sa fibre artistique est peut-être héréditaire : Pépé Marcel, son grand-père maternel, se voulut acrobate dans sa jeunesse, avant de devenir imprésario. Mimie y croit, et continua de rêver toujours plus...

Les vacances d'été arrivèrent. Une fois de plus, l'anniversaire entre copains n'aura pas lieu, vu que la famille était partie à Seignosse. Son anniversaire était quand même un moment sacré. Ses parents confiaient ses s½urs à des amis rencontrés sur place et ils partaient tous les trois mangers dans le restaurant « La Margot » près de Saint-Jean-de-Luz, ou plus précisément à Fort de Socoa. La seule sortie de l'année avec ses parents pour elle toute seule. Pour ses 10 ans, Mimie eut comme cadeau une parure brodée avec ses initiales M. M. par sa grand-mère paternelle, mais aussi un électrophone avec le 45 tours qui allait avec, « La famille » de Sheila, un beau cadeau de ses parents.

Après ce bel été, la reprise des cours arriva. Mimie fit son entrée en CM2. Une année importante avant de rentrer au collège. Ceci-dit, les préoccupations de Mimie étaient toujours la musique et puis Claude François. Dans la cour de l'école, Mimie chantonnait les chansons de son idole avec ses amis. Et de retour à la maison, une fois les devoirs finis, elle montait dans sa chambre pour écouter ses chansons, ou bien encore imiter les chorégraphies du chanteur. Le 24 décembre 1967 au soir, comme chaque année la famille Mathy était présente pour la messe de minuit. Cette-année, la messe était particulière puisque Mimie fit son premier solo, après 2 ans d'expérience dans la chorale de la paroisse, devant cinq cents personnes. Après son interprétation, la jeune fille a éclaté en sanglots. Elle avait chanté devant son premier public... Un avant-goût de son futur métier !

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N° 4 : L'adolescence de Mimie Mathy
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Année 1968 : La rentrée au collège
 
En septembre 1968, Mimie entra au collège. Un nouvel établissement avec des nouveaux camarades. Comme à son habitude, Mimie meneuse, devient une nouvelle fois la chef de bande avec ses nouveaux amis. Elle avait pour meilleures amies Catherine, Françoise et Catherine, avec lesquels elle représentait « Les Dalton ». Cette amitié avec les deux Catherine dura jusqu'à la terminale. Mimie faisait la folle dans la cour du collège avec Françoise en imitant toujours et encore Claude François ou bien chantait des chansons comme « Laisse les gondoles à Venise » de Sheila et Ringo avec Catherine et Catherine. Elle aimait faire rire ses amis.

En rentrant du collège, elle avait toujours les mêmes passions. La musique, Claude François, et les livres. Ses parents, qui prenaient conscience de la vocation de leur fille, prirent un abonnement aux matinées classiques du théâtre des Célestins. Mais à leur grand désespoir, Mimie préférait lire les revues qui parlaient de ses idoles. Ses copines lui prêtaient les magazines « Mademoiselle âge tendre » ou bien encore « Salut les copains » car elle n'avait pas le droit de les acheter. Des magazines peoples que Mimie dévorait le soir en cachette sous les couvertures dans son lit. Elle devient ainsi incollable sur la vie privée des célébrités de l'époque, et de celle de son « fiancé » Claude François.

Pour lui changer les idées, sa maman Roberte, l'autorisa à mettre son nez dans le livre de recettes familiales. Mimie s'est donc lancée dans ses premières recettes avec le soutien maternel. Quand sa famille partait faire des courses le samedi matin, et que Mimie se retrouvait seule, elle avait le droit d'improviser un dessert à condition qu'elle ne se servait pas du four. Sa spécialité fut ainsi le gâteau aux yaourts, et de temps en temps des ½ufs à la neige. De quoi régaler la tribu Mathy à leur retour.
 
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Année 1969 : La communion
 
À Bron, dans l'appartement de famille des Mathy, la vie suit son cours. Nous sommes désormais en 1969. Les parents continuèrent leurs activités, et les enfants sont toujours aussi complices malgré quelques chamailleries entre Mimie et Marie, dû à l'âge qui les rapproche et à l'énergie qui déborde de Mimie. Frédérique, la petite dernière qui va avoir 5 ans, s'entend bien avec les deux séparément et ensemble. Celle-ci se laisse entraîner par les bêtises des grandes s½urs : comme quand Mimie et Marie échangent ses pièces d'un franc contre plein de petites pièces d'un centime pour lui faire croire qu'elle était riche...

Le soir, la famille était réunie devant la télévision. La jeune adolescente, était fan de l'émission « Au théâtre ce soir ». Une émission qui diffusait des pièces de théâtre enregistrées au cours de représentations publiques. Elle ne pouvait manquer cette émission pour rien au monde. Elle préférait ces pièces de théâtre plutôt que celle qu'elle voyait avec l'abonnement aux Célestins ou bien même celle qu'elle commençait à apprendre au collège. Les pièces du répertoire classique, cela ne l'intéressaient pas. C'est ainsi qu'un soir alors que Mimie regardait la télévision, elle découvrit Liza Minnelli, une chanteuse, danseuse, actrice américaine, qui se produisit pour la première fois en France. Les yeux de Mimie remplit d'étoiles, elle se dit plus tard, je veux être comme Liza Minnelli.

Les autres soirs de télévision, Mimie allait se coucher avant la fin du film, car elle préférait s'endormir en entendant la maison vivre. Entre dix et douze ans, Mimie avait peur de mourir la nuit pendant son sommeil. Elle faisait une prière et demandait de se réveiller en vie le lendemain. Une appréhension qui lui passa avec le temps.

Cette année-là, Mimie eut douze ans et fit alors sa communion. Mimie traversa alors l'église Sainte-Marie de la Guillotière à Lyon, sous les yeux fiers de ses parents très croyants. Le 20 juillet 1969 ; Mimie et la famille Mathy, en vacances dans les Landes, à Seignosse comme chaque année, ont assisté comme un milliard d'êtres humains à l'événement qui a marquait l'humanité : Neil Armstrong fit ses premiers pas sur la Lune. Une date qui ne peut s'oublier.
 
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N° 4 : L'adolescence de Mimie Mathy
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Année 1971 : Premières boums, premières libertés
 
Deux années plus tard en 1971... Mimie est maintenant une jeune adolescente de 14 ans. Au collège, Mimie continuait ses activités de chant avec ses copines entre les intercours. Malgré sa différence, elle pratiquait tous les sports proposés en cours d'éducation physique et sportive : gymnastique, danse, tennis et même saut en hauteur (Adapter à la taille de Mimie). Le collège organisait des sorties ski les mercredis. Mimie apprit à skier rapidement sur les pistes de Chamrousse et aux Deux-Alpes. Elle n'avait pas de petit ami, mais était toujours entourée de plein de copains. Malgré tout, elle rêvait toujours et encore au prince charmant. Elle aimait écrire des histoires où elle rencontrait son prince. Généralement, il était grand blond aux yeux bleus, le portrait de son idole Claude François. Mimie avait un poster de Claude en grandeur nature accroché derrière la porte de sa chambre. Elle continuait de lire les magazines peoples pour toujours en savoir plus sur son idole. Les chorégraphies de Cloclo n'avaient aucun secret pour Mimie, qui aimait les reproduire dans sa chambre en compagnie de sa cousine Dominique.

Le soir, Mimie lisait dorénavant les aventures d'Agatha Christie. Des romans policiers, dont selon les aventures, faisaient un peu peur à Mimie. La maman de Mimie, revenait dans sa chambre et l'obliger à éteindre la lumière. Une fois dans le noir, Mimie avait du mal à trouver le sommeil, faisant ainsi des nuits blanches, persuadée que l'assassin était sous son lit... La peur de mourir pendant son sommeil est passé. Le cliquetis du réveil était pour elle apaisant, malgré qu'elle n'aime pas les petits bruits.

Avec ses frangines, Mimie était toujours aussi complice. Elles se lancèrent des petits défis comme celui de voler un objet dans le magasin : une gomme, un taille-crayon, un bouquin... Mimie n'avait pas peur du vigile, mais de la punition son père. Une expérience qu'elle ne renouvela donc jamais, malgré qu'elle ne se soit jamais fait attraper... Elle s'amusait également avec les voisins, qui étaient devenus maintenant des amis : Françoise, Serge, Ali et Annick. De bons copains, sur qui Mimie pouvaient compter.

En juillet 1971, la famille Mathy était toujours en vacances à Seignosse. Les parents savaient que l'encadrement des jeunes était sérieux, c'est pour cela qu'à quatorze ans, Mimie eut le droit de participer à ses premières boums.... sous contrôle parental. Mimie avait la permission de minuit, et son père l'attendait dès 23h55 à la sortie du Club des jeunes. Une première prise de liberté importante à cet âge.
 
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Année 1973 : La rentrée au lycée
 
En début d'année 1973, Mimie avait 15 ans, Marie 12 ans, et Frédérique 8 ans. Les s½urs Mathy, s'occupaient toujours à expérimenter leur limite et les parents étaient toujours là pour les recadrer. Mimie persisté dans l'envie de devenir chanteuse. Elle continuait de rêver au métier, de chanter et danser avec ses amis pour se perfectionner, de regarder « Au théâtre ce soir » avec des yeux émerveillés, et de s'imaginer avec Claude-François plus amoureux que jamais. L'année précédente, en novembre 1972, Cloclo sorti le premier numéro du magazine Podium, dans lequel il ne parlait que de lui. Ce magazine était devenu la lecture préférée de Mimie n'en déplaise à ses parents qui préféraient que leur fille lise des revues plus intellectuelles. Elle continua d'allée au théâtre Célestin pour s'enrichir de connaissance en classique, sur surveillance parentale, qui lui avait pris un abonnement. Pour Mimie, le classique n'était toujours pas sa tasse de thé, déjà qu'elle devait supporter les pièces obligatoires du collège : Molière, Corneille ou bien Marivaux...Décidément les parents, ne comprennent pas la vocation... Sa dernière année au collège se finit de la même manière que les années précédentes. Passage en classe supérieur mais de justesse !

Les vacances à Seignosse étaient l'occasion pour elle de toucher du bout des doigts son rêve. Après plusieurs années à revenir pendant la période estivale dans le même village vacances familles, Mimie s'était rapproché des animateurs du club. C'est ainsi, que chaque semaine, avec le Club des jeunes, elle préparait des spectacles qu'elle jouait devant les vacanciers. Le VVF comportait une salle de spectacle pouvant accueillir mille spectateurs. Une deuxième expérience devant un public, après la première à la chorale paroissiale. Pendant l'été, des artistes venaient se produire. Mimie passaient des heures à les regarder s'installer et répéter.

Cette année-là, Michel Fugain, lance son aventure du Big Bazar. Mimie étant devant sa télé, ce dit : « C'est exactement ce que je veux faire ! » Chanter, danser sur un style comédie musicale française, le rêve pour Mimie. Le virus commençait à se développer en elle et aucun antidote n'y pourrait jamais rien changer. En septembre, Mimie alors âgé de 16 ans, fit son entrée en seconde au lycée Lumière à Lyon. Elle rencontra, une personne qui deviendra l'une de ses meilleures amies, Isabelle. Mimie se créa une nouvelle bande de copains avec qui elle aimait rire et partagé de beaux moments.
 
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#Posté le mardi 13 janvier 2009 12:13

Modifié le dimanche 06 décembre 2020 06:12

N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy

N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy

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Année 1957 : La naissance de Michèle Mathy

Mimie Mathy, de son vrai nom, Michèle, Lucette Mathy, est née le lundi 8 juillet 1957 à 4h20 à la clinique Saint- Joseph à Lyon. Première enfant, du couple Roberte et Marcel Mathy, deux jeunes parents qui vivait à Bron, près de Lyon dans une cité de trois bâtiments. Le papa, Marcel, était ouvrier, à ce moment-là, dans une entreprise responsable du service des transports, Paris-Rhône et la maman, Roberte, mère au foyer à l'arrivée de Mimie. Ce 8 juillet, la nouveau-née, Mimie mit plus de 20 minutes à pousser son premier cri. En cette attente de signe de vie, sa maman, Roberte, c'est dit : « Si elle survit elle aura forcément un destin hors du commun ». Sa grand-mère paternelle, mamie Yette, est allée le lendemain à la rencontre de sa petite fille à la clinique. Elle croisa Marcel, le papa de Mimie dans les couloirs, qui lui dit : « Tu sais, tu vas la voir jolie ta petite fille, mais tu risques d'avoir un choc ». Effectivement quand Yette, a vu Mimie pour la première fois, elle a tout de suite compris que Mimie était différente sans en connaître la raison.
 
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N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy
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Année 1958 : La découverte de l'achondroplasie
 
À cette époque, l'échographie n'existant pas encore, il n'y avait aucun moyen de connaître la particularité physique de Mimie. Un jour en 1958, quand Mimie avait environ 1 an, Yette, avait tricoté des brassières pour Mimie et sa cousine Dominique, qui celle-ci a quelques semaines d'écart avec Mimie. Yette se rendit compte alors que Mimie ne grandissait pas normalement. C'est ainsi qu'un jour,  pendant que les parents de Mimie étaient partis se promener à Grenoble, Yette emmena Mimie chez le pédiatre à Bourg. Celui-ci, lui avoua que Mimie était atteinte d'achondroplasie. Une maladie génétique rare liée à la croissance osseuse se caractérisant par des traits physiques particuliers tels que la petite taille, due à des membres courts (jambes et bras). Ses parents, par la suite l'ont emmené chez « la doctoresse », qui confirma le diagnostic du pédiatre. Ils ont consulté plusieurs médecins dont l'un d'entre eux qui leur informèrent que Mimie avait de fort risque de ne pas dépasser soixante-quinze centimètres et qu'elle ne marchera probablement jamais. Un autre spécialiste évoqua la possibilité d'une opération pour éventuellement gagner quelques centimètres. Cette opération consistée à écarteler les coudes et les genoux avec des ferrailles pendant au moins deux ans. Les parents de Mimie refusèrent la proposition de l'opération en se disant que Mimie s'en sortira même avec sa différence.  Plus tard, quand Mimie était en âge de comprendre, ses parents lui reparlèrent de l'opération et elle était du même avis. Ce n'est pas avec dix centimètres de plus que ça changera quelque chose. Ils ont toutefois essayé des injections durant 1 an qui devait servir à fortifier le cartilage. Une appréhension pour Mimie qui recevait des piqûres dans le ventre ou bien dans l'arrière cou. Un traitement qui n'a pas prouvé son efficacité.
 
Le 25 décembre 1958, Mimie avait alors 18 mois. Ce fût le deuxième Noël de Mimie et ce jour-là, la magie de Noël opéra. Au matin, alors que le Père Noël était passé et que de nombreux jouets étaient arrivés au pied du sapin, Mimie qui était au sol debout entre ses parents, fit ses premiers pas pour aller jusqu'au sapin. Elle marchait, un vrai miracle après ce que les médecins avaient annoncé ! Un souvenir très émouvant pour les parents de Mimie.
 
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N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy
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Année 1959 : Lourdes

Dans l'espoir d'un miracle, vu que la science nous pouvait rien contre l'achondroplasie, quand Mimie avait de 2 ans, ses parents étant très croyants, ils l'ont emmené à Lourdes. On ne sait si le miracle a eu lieu mais n'empêche qu'aujourd'hui Mimie mesure un mètre trente-deux au lieu des soixante-dix centimètres envisagé par un médecin.

Année 1960 : Bienvenue Marie et bonne rentrée Michèle !
 
Le temps passe est Mimie se construit dans cette famille à trois membres unies. Mimie était une petite fille de caractère, profitant de ses premiers moments de vie avec ses parents. Les parents de Mimie l'éduquèrent dès le plus jeune âge dans le respect, en lui expliquant qu'elle est différente mais qu'elle devait s'adapter à ce monde qui ne s'adaptera pas à elle. Le tout premier souvenir que Mimie est gardé en mémoire fût le repas de son troisième anniversaire. Celle-ci ne voulait pas voir les gens invités pour son anniversaire. Alors elle s'est mise sous la table avec une amie de ses parents pour souffler ses bougies, puis est remontée. Cela a fait rire tout le monde, même ses parents qui étaient plutôt sévères. Le 5 septembre 1960, la famille s'agrandit est la petite Michèle devient grande s½ur ! Marie, la deuxième fille du couple vient de naître. Un bonheur pour les parents, mais aussi pour Mimie. Quelques jours plus tard, un autre grand moment était arrivé pour Mimie : sa première rentrée scolaire ! Comme beaucoup de parents, ce premier jour d'école inquiétait Roberte et Marcel. Mais au bout de quelques minutes, Mimie était parfaitement intégrée, et était même la chef de bande d'une dizaine de copines. Mimie qui était assise dans les premiers rangs finissait au fond de la classe pour cause de bavardage. Avec Marie, Mimie interprétait parfaitement le rôle de grande s½ur.
 
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Rédaction par Sophie Roussel
Photographies : Famille de Mimie Mathy

N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1962 : Prise de conscience de sa différence
 
Deux ans plus tard, en 1962, Mimie est désormais une petite fille qui se forge de caractère. À l'âge de 5 ans, elle découvre davantage le monde qui l'entoure. Elle avait déjà eu des conversations avec ses parents sur sa différence, mais c'était encore très abstrait. Dans le quartier où elle vivait, chacun la connaissait comme la petite Mimie, mais personne ne lui en faisait référence. La première fois, que Mimie a eu une approche de sa taille, s'était en juillet 1962. La famille Mathy, qui était en vacances dans un petit village, était allée faire des courses dans une boucherie. Des clientes se sont mises à chuchoter lorsque la famille sortait du magasin. Mimie est revenue sur ses pas, au milieu de la boutique a tourné sur elle-même, et à demander aux clientes si elle avait bien tout vu. Puis elle est ressortie de la boucherie. . Cela a complètement retourné la situation car ce sont les clientes qui se sont senties très mal. Une première réaction sur sa différence qui a rassuré ses parents, en se disant, ce qu'ont pensé est justifiée, elle ne se laissera pas marcher sur les pieds. Par la suite, quand les gens dans la rue se retournaient sur elle, Mimie regardait ces personnes et leur tirait la langue.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
Photographies : Famille de Mimie Mathy

N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1963 : Mimie découvre les livres !
 
Au cours de l'année 1963, Mimie fit sa dernière année en maternelle. Viens ensuite l'été et la famille Mathy passèrent quinze jours dans une maison louée pour les vacances. Avant sa rentrée en CP, les parents de Mimie essayèrent de faire apprendre à Mimie un certain nombre de choses qui lui servira pour l'école primaire, dont l'arbre généalogique. Mimie a ainsi découvert que sa grand-mère était la maman de sa maman. Cette anecdote reste le plus grand choc qu'elle a connu dans son enfance. « Non, mais ce n'est pas possible ! Tu es ma maman... Et toi ma grand-maman ? ». Elle n'arrivait pas à y croire. En septembre 1963, la petite Marie, venait d'avoir 1 an, et la grande Mimie rentra dans la grande école, l'école primaire en cours préparatoire. Sa rentrée scolaire, c'est aussi bien passer que les précédentes. Mimie toujours bavarde en classe, était toujours entourés de copines. Cette année, est cruciale, car elle débute de manière formelle l'apprentissage de la lecture. Un nouvel univers que Mimie découvrit petit à petit avec joie. C'est ainsi que Mimie se prit de passion pour la lecture. Elle dévora ainsi les aventures de « Oui-Oui » et les aventures d'un groupe d'enfants dans la collection « Le Club des cinq ». Le monde de la lecture est aussi un monde lié à l'imagination. Mimie commença donc à faire des rêves comme tous les enfants de son âge. Au point, d'imaginer qu'elle serait une princesse et qu'en apprenant sa différence la famille royale l'aurait abandonné, et c'est retrouver dans la famille Mathy... Une histoire fraîchement sortie de son imagination, ses parents l'ont rassuré en lui disant qu'elle était bien leur fille. Une enfant donc rêveuse, et souriante à la vie, ainsi que déjà très optimiste : un bel héritage que ses parents lui on transmit.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
Photographies : Famille de Mimie Mathy

N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1964 : Bienvenue à Frédérique !
 
Le 24 avril 1964, la famille Mathy s'agrandit de nouveau ! Frédérique, la cadette, vient de naître, un nouveau bonheur pour la famille. À la rentrée de l'année 1964, Mimie intègre la classe des CE1. En rentrant de l'école, le chocolat chaud que lui préparer sa maman était un vrai moment de plaisir. Mimie n'était pas très enthousiaste à faire ses devoirs. Ses parents étaient toujours derrière elle pour lui apprendre la vie et à fixer des limites. La jeune Mimie continua son chemin, est appris de plus en plus en la vie. C'est ainsi qu'un jour, elle entendit pour la première fois le mot, que son entourage n'avait jamais prononcé. Après une petite dispute avec un voisin de son âge, à cause d'un livre qu'il ne voulait pas lui prêter et que Mimie avait déchiré, le voisin, Jean-Paul lui dit : « D'abord t'es une naine. ». Mimie trouva alors ce mot moche, puisqu'il a était employé de manière injurieuse. Par la suite, elle évita de l'employé. La mère de Jean-Paul et venue voir Roberte en étant désolé de ce qui s'était produit. Le 8 décembre 1964, le film « Angélique, marquise des Anges » sortie en France. Mimie, découvrit ce film avec un regard différent de l'ensemble du public. Mimie de naturelle optimiste se voyait plus en Angélique plutôt qu'en nain fourbe et cruel ! Pour elle, ce film l'a marqué d'une prise de conscience quant à la place que l'on donnait aux « nains » dans l'inconscient collectif.
 
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Rédaction par Sophie Roussel
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N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy
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Année 1965 : La vie quotidienne de la famille Mathy
 
En 1965, à Bron, la famille Mathy continuait le cours de leur vie. Marcel, travaillait toujours dans l'entreprise Paris-Rhône. Il égaya de temps à autre, les oreilles des filles de la maison avec son saxophone, étant un amateur de cet instrument. Il s'occupa de la paroisse, grâce à la foi qu'il partageait avec son épouse Roberte. Celle-ci, heureuse mère de trois filles, Michèle (Mimie), Marie et Frédérique, était ravie de s'occuper de ses enfants avec son époux. Ils partagèrent de nombreux moments ensemble.

Les Noël, dans la famille était sacré. Le 24 décembre au soir toute la famille allait à la messe de minuit. L'ouverture des cadeaux se faisait le lendemain matin, les filles étaient levées très tôt à cause de leur impatience. Les repas de famille étaient également un moment particulier. Tout était près la veille pour le lendemain et il était interdiction de mettre les pieds dans la salle à manger ni de toucher à la nourriture prête dans la cuisine. La grande vaisselle était de sortie et la table joliment décorer. La grande famille Mathy, était réunie autour de la table, parents, enfants, grands-parents, cousins, cousines... Des heures passaient autour d'une table à refaire le monde. Puis vient la tradition de la famille, au lieu de sortir le traditionnel jeu de cartes, la famille chanta en ch½ur avec leur plus belle voix, bien souvent la chanson « La Tendresse » de Bourvil, l'hymne de la famille. Mimie n'était pas la dernière pour pousser la chansonnette. Elle n'interprétait que des airs tristes : « Le facteur » de Georges Moustaki, « L'enfant au tambour » de Nana Mouskouri, « La source » d'Isabelle Aubret, l'histoire d'une fille qui se faisait violer. De quoi mettre « l'ambiance » ! Elle se mettait debout sur la table et chantait avec ses cousins et cousines. Sa famille trouvait qu'elle avait une jolie voix. Ses parents décidèrent ainsi de l'intégrer à la chorale paroissiale. Malgré qu'elles ne jouaient pas aux cartes aux repas de famille, Mimie et ses frangines, jouaient régulièrement avec leur grand-mère maternelle au Monopoly ou à la crapette, qui celle-ci leur offrit un billet de 5 francs si ses petites filles remportaient la partie.

Au cours de ses 8 ans, Mimie pris vraiment conscience de sa différence dès lors que sa petite s½ur Marie, alors âgée de 5 ans, commença à la dépasser de quelques centimètres. Mimie ne ressentit aucune rancune, ni aucune jalousie. Ses petites s½urs, l'ont toujours considéré comme leurs grandes s½urs. Elles défendaient Mimie, en tirant la langue aux personnes qui se moquaient d'elle. Ses parents, l'ont toujours appelée « Ma grande », et ne faisaient aucune différence entre leurs trois filles. La seule différence, était que Mimie avait des robes taillées sur mesure par sa maman et que celle-ci, au fur et à mesure, récupérer les anciens vêtements de ces petites s½urs.

Les trois s½urs Mathy, avaient également la chance d'avoir leur grand-mère paternelle, qui possédait une baraque foraine. C'est pour cela que pendant les vacances scolaires, et durant plusieurs années, Mimie jouait à la marchande de berlingots, de nougats, de barbes à papa et de pomme d'amour. Mamie Yette, la grand-mère paternelle de Mimie, commerçante et femme de courage, invitait à tour de rôle et par tranches d'âge ses seize petits-enfants. Jusqu'à l'âge de leurs 12 ans, Mimie et ses s½urs, pouvaient user de tous les manèges de la région lyonnaise gratuitement ! Le rêve de tous les enfants.
 
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Rédaction par Sophie Roussel
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N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy
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Année 1966 : Les premières vacances à Seignosse !
 
Nous voici arrivés en 1966. La jeune Mimie, qui a 9 ans cette année-là, est maintenant, une jeune fille qui va bientôt être une préadolescente. Les aventures de « Oui-Oui » de la bibliothèque rose ont laissé place à celle des aventures de l'enquêtrice Alice de la bibliothèque verte. Des aventures policières pour enfants, que Mimie lisait jusqu'à tard dans la nuit sous ses couvertures avec sa lampe de chevet coincé entre le traversin et sa taie d'oreiller, afin de ne pas éveiller les soupçons de ses parents qui avaient instauré le couvre-feu familial.

La famille Mathy, emménagea dans un nouvel appartement suite à la promotion de Marcel qui passa responsable du service transport de son usine. Afin d'emménageait tranquillement, les parents avaient confiés les filles, à des amis. Une amie de Roberte, Suzon, emmena Mimie voir le film qui marqua pour toujours sa vie « La mélodie du bonheur ». Un film musical, qui attendrit et fit rêver Mimie.

L'année scolaire se termina, et le résultat des notes de Mimie en classe de CE2, était comme les années précédentes. Beaucoup de relâchement au premier trimestre, un petit effort au second mais pas suffisent et un troisième trimestre avec le travail nécessaire pour éviter le redoublement. Pourquoi avoir des notes excellentes vues que la moyenne suffit ? Une sorte d'habitude que l'élève reproduisit chaque année scolaire.

L'été arriva enfin et les vacances aussi. Le réveil sonna à deux heures du matin un jour au début du mois de juillet, mal en fer accroché à la 4L bleue marine de la famille, siège arrière rabattu et remplacé par des matelas et coussins du canapé pour que les trois filles puissent dormir pendant le trajet. La famille Mathy est en route pour Seignosse. Au programme des vacances, journée de bronzette sur la plage, des baignades, des parties de volley pour les parents et des jeux avec les amis que les filles Mathy retrouver l'année suivante. Le soir, la famille Mathy partageait l'apéritif avec leurs amis de vacances. Des Chips, des canapés tartinés, des saucisses rouges à la moutarde et les cacahuètes réservées aux adultes, tout était installé sur la table pour partager un moment conviviale. Un sirop de grenadine ou de menthe pour les enfants en guise de fraîcheurs, et les voilà reparties à s'amuser afin de profiter des heures où habituellement ils sont déjà dans les bras de Morphée. Malheureusement, les vacances déjà terminées, à leur retour les amis de Bron ne sont pas là pour admirer les peaux toutes bronzées des filles puisqu'ils sont partis à leur tour en vacances. Les filles profitent ainsi de leur dernier mois de vacances. Beaucoup de lecture, quelques parties de jeux entre s½urs, et des tours de manège à la fête foraine, l'amusement était au rendez-vous. Puis vient le repas d'anniversaire de la cadette Frédérique qui fête ses 2 bougies. La vaisselle est toujours de sortie et les chansons plus que jamais au programme. Un dernier instant de détente avant de reprendre l'école.

À la rentrée de l'année 1966, Mimie intègra l'école primaire Alsace Lorraine de Bron, une nouvelle école en raison du déménagement de la famille. Mimie âgé de 9 ans, fait son entrée en CM1 et sa petite s½ur Marie son entrée en CP. Ses parents l'ont présenté à la directrice ainsi qu'à toutes les institutrices de l'école primaire, afin de les informer de sa différence. Son institutrice l'a ensuite emmenée dans la classe en la présentant à ses nouveaux camarades tout en leur expliquant la particularité de Mimie. Et comme à chaque rentrée, l'institutrice la fit asseoir au premier rang. Puisque quand Mimie est assise, elle fait la même taille que c'est camarade ; le buste est de taille normale ; quelque temps plus tard, l'institutrice la relégua au fond de la classe. Mimie était toujours aussi dissipée même avec ses nouveaux camarades. Elle ne mit pas longtemps à s'intégrer. En CM1, beaucoup de filles dans la classe de Mimie, commençaient à avoir des petits amis. Les filles aimaient raconter qu'elles les embrassaient sur la bouche. Une incompréhension pour la jeune Mimie : pourquoi les garçons préfèrent embrasser une grosse boutonneuse plutôt qu'une petite de 1,32 m ? Une question, qui fît verser quelques larmes à Mimie le soir dans sa chambre mais au lieu d'avoir un petit ami, elle avait la chance d'avoir plein de copains de qualité, ce qui lui redonna facilement le sourire.
 
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Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le samedi 24 janvier 2009 14:06

Modifié le dimanche 06 décembre 2020 06:13

N° 1 : Biographie

N° 1 : Biographie

∞-∞ BIOGRAPHIE ∞-∞

Nom réel : Michèle, Lucette Mathy
Nom artiste : Mimie Mathy
Métier : Comédienne
Date de naissance : 08 juillet 1957
Lieu de naissance : Clinique Saint-Joseph à Lyon
Signe : Cancer
Particularité physique : Achondroplasie
Noms de ses parents : Marcel et Roberte Mathy
Noms de ses s½urs : Marie et Frédérique
Situation amoureuse : Mariée
Nom du mari : Benoist Gérard
Date de la rencontre : 22 avril 2003 à Saint-Brieux
Date de la demande en mariage : 25 décembre 2004
Date du mariage : 27 août 2005
Lieux de résidence : Paris, Vaison-la-Romaine

∞-∞ TÉLÉVISION ∞-∞

- 2022 ○ Le prix de la trahison
- 2020 ○ Dix pour cent
- 2020 ○ I love you coiffure
- 2018 ○ Le prix de la loyauté
- 2018 ○ Camping Paradis "Un ange gardien au camping"
- 2018 ○ Demain nous appartient
- 2017 ○ Le prix de la vérité
- 2010 ○ 3 filles en cavale
- 2005 ○ La bonne copine
- 2004 ○ À 3 c'est mieux
- 1999 ○ Marie et Tom
- 1998 ○ Changement de cap
- 1997 à aujourd'hui ○ Joséphine, ange gardien
- 1997 ○ Famille de c½ur
- 1995 et 2011 ○ Amimicalement
- 1994 à aujourd'hui ○ Les Enfoirés
- 1994 ○ Une nana pas comme les autres
- 1993 ○ Une nounou pas comme les autres
- 1987 à 1989 ○ La classe
- 1982 à 1985 ○ Le petit Théâtre de Bouvard

∞-∞ THÉÂTRE ∞-∞

- 2013 à 2014 ○ Je (re)papote avec vous
- 2002 à 2003 ○ J'adore papoter avec vous
- 1994 à 1995 ○ Mimie Mathy au Splendid
- 1991 à 1992 ○ Le gros n'avion
- 1988 à 1990 ○ Existe en trois tailles
- 1987 ○ C'est ce soir ou jamais
- 1985 à 1986 ○ Mimie en quête d'hauteur
- 1982 à 1983 ○ Elle voit des géants partout

∞-∞ CINÉMA ∞-∞

- 2000 ○ Que faisaient les femmes pendant que l'homme marchait sur la lune ?

∞-∞ LITTÉRATURE ∞-∞

- 2017 ○ Vaut-il mieux être toute petite ou abandonné à la naissance ?
- 2010 ○ Mimie raconte-moi "Djamel et Mégane : même pas peur !"
- 2009 ○ Mimie raconte-moi "Le Noël magique de Pierrot et Marguerite"
- 2009 ○ Mimie raconte-moi "Les vacances africaine de Zouzou et Aï"
- 2008 ○ BD Joséphine, ange gardien "Le territoire interdit"
- 2007 ○ BD Joséphine, ange gardien "Le secret de Macmillan"
- 2007 ○ Aller simple pour le bonheur
- 2006 ○ BD Joséphine, ange gardien "Sur les traces de Yen"
- 2005 ○ BD Joséphine, ange gardien "La reine africaine"
- 1994 ○ Mimie Mathy
- 1993 ○ C'est fort, fort, fort, les filles
- 1986 ○ À pas de géant

∞-∞ ALBUM ∞-∞

- 2006 ○ La vie m'a raconté

∞-∞ RÉCOMPENSES ∞-∞

- 2020 ○Pyrénées d'honneur pour la comédienne Mimie Mathy, mise à l'honneur pour l'ensemble de sa carrière lors de la 22e édition du festival de Luchon.
- 2015 ○ Chevalier de la Légion d'honneur en 2015
- 2013 ○ Chevalier de l'Ordre national du Mérite
- 1998, 2000 et 2003 ○ 7 d'or de la meilleure comédienne de fiction pour Joséphine, ange gardien
- 1996 ○ Femmes en Or dans la catégorie spectacle

∞-∞ FORMATIONS ∞-∞

- 1979 à 1981 ○ Formation à l'Atelier Fugain au Studios de la Victorine à Nice
- 1975 à 1978 ○ Licence de sciences économiques à la faculté de Lyon (Non obtenu à 3/4 de points)
- 1975 ○ Baccalauréat au Lycée Lumière à Lyon

∞-∞ PRÉSENTATION ∞-∞

Mimie Mathy, de son vrai nom Michèle Mathy, est une comédienne française née le 8 juillet 1957 à Lyon. Mesurant 1,32 m, elle est atteinte d'achondroplasie. Humoriste et comédienne française, Mimie Mathy est l'une des personnalités préférées des Français. Formée à l'atelier Fugain, elle démarre sa carrière au « Petit Théâtre de Bouvard ». Héroïne du téléfilm « Une nounou pas comme les autres », elle deviendra célèbre principalement pour son rôle dans la série "Joséphine, ange gardien" sur TF1.

∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Photographe : Benjamin Decoin / TF1
 
Blog Fans de Mimie Mathy
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#Posté le mercredi 06 mai 2009 10:37

Modifié le dimanche 28 novembre 2021 10:24

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Mimie Mathy Mimie en Chansons n°9 La vie ma raconté

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“ Deux épisodes de Joséphine, ange gardien sont diffusés tous les samedis à partir de 21h00 sur TF1 Séries Films ! ” - samedi 05 mars 2022 03:28
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Création : 11/01/2009 à 05:56 Mise à jour : 30/06/2022 à 09:57

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