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N° 95 : Le mariage de Mimie Mathy et Benoist Gérard

N° 95 : Le mariage de Mimie Mathy et Benoist Gérard
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Date : samedi 27 août 2005
L'hôtel de ville de Neuilly-sur-Seine
La robe de Mimie est de Lolita Lempicka
Les témoins de Mimie : Liane Foly, Johnny Hallyday, Muriel Robin, Jean-Claude Camus et Valérie Lepesqueur.
Le magicien : Jérôme Sauloup
Restaurant : La ferme du golf
Menu : Foie gras mi-cuit, homard et salade d'algues, trou normand, carré d'agneau parfumé à la truffe, buffet de fromages, farandole de desserts et pièce montée.
Photographe : Manuelle Toussaint
Le bouquet attrapé par Muriel Robin
 
Liste d'une partie des plus de 200 invités... 
 
La famille [Plus de 160 invités] : Roberte et Marcel Mathy [Les parents de Mimie], Geneviève [La mère de Benoist], François, Marine, Antoine et Constance Gérard [Les enfants de Benoist], Marie et Frédérique [Les s½urs de Mimie], les oncles et tantes, cousins, cousines, neveu, nièces...
 
Les ami(e)s célèbres [Plus de 40 invités] : Liane Foly, Johnny et Laeticia Hallyday, Jean-Claude Camus, Line Renaud, Muriel Robin et Anne Le Nen, Patrick Fiori, Stéphanie, Michel et Marie Fugain,  Laurent Boyer et Alice Dona, Patrick Sabatier et son épouse Isabelle, Michèle Bernier et Isabelle de Botton, Benjamin Castaldi et Flavie Flament, Marc-Olivier Fogiel, Véronique Colucci, David Douillet, Chantal Thomass...
 
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
 
Ce samedi 27 août, le c½ur battant, Benoist Gérard attendait Mimie Mathy en bas des marches de l'hôtel de ville de Neuilly-sur-Seine...Quelques minutes plus tard, la mariée apparaissait, resplendissante, dans sa robe signée Lolita Lempicka....Oui, Mimie a dit "oui" à Benoist pour la vie... À cet instant, les yeux de Mimie ont brillé comme des étoiles, puis, des larmes de joie sont venues troubler son regard...Toute l'assistance semblait très émue de ce bonheur, à commencer par leurs témoins, Muriel Robin, Liane Foly, Johnny Hallyday (accompagné de Laeticia) et son producteur Jean-Claude camus. Emus aussi Michel et Stéphanie Fugain, venus avec leur fille, Marie. Sur le parvis, Line Renaud et Muriel Robin étaient suivies de près par Michèle Bernier et Isabelle de Botton, le trio des filles recomposé. David Douillet et sa femme sont arrivés vers 17h20 juste après Véronique Colucci, élégante dans son tailleur vert. La foule qui acclamait ce beau monde, s'est tue dès que les invités se sont installés au premier étage de la mairie. Et, à 17h25, Mimie et Benoist étaient unis. La noce s'est ensuite déroulée à « La ferme du golf », dans le jardin d'acclimatation. Entre foie gras et homard, les invités se sont régalés. Quant au bouquet de la mariée, c'est Muriel Robin qui l'a attrapé. Peut-être, pour elle aussi un mariage dans l'année...
 
N° 95 : Le mariage de Mimie Mathy et Benoist Gérard
 
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Les préparatifs du mariage de Mimie et Benoist
 
Elle en rêvait de son prince charmant, et le voici enfin arrivé dans sa vie depuis plus de deux ans. Une histoire belle et remplie d'amour... C'est donc tout naturellement que la plus belle preuve d'amour arriva. Une magnifique demande en mariage digne des traditions. Le 25 décembre 2004 lors du déjeuner, Benoist a demandé la main de Mimie à son papa. La réponse fut bien entendue positive, une merveilleuse nouvelle qui a enchanté toute la famille. Un mariage qui s'annonce heureux est digne des plus beaux rêves de Mimie. La future mariée rêve d'un mariage de princesse, avec une belle robe blanche, entourés de ses proches, ses amis, sa famille, et surtout partagé avec son public. Ainsi, dans la semaine précédant son mariage avec Benoist, Mimie écriva un communiqué dans lequel elle précisa que contrairement à d'autres, son mariage ne sera prétexte à aucune enchère médiatique. « Avec Benoist, on est d'accord à 20.000.000% pour dire que le bonheur ne se monnaye pas, il se partage. » Il n'y a plus qu'à organiser ce qui restera le plus beau jour de leur vie... Alliances, costumes, date, traiteur, animation...de quoi emmener Mimie et Benoist vers leurs paradis. Pour les témoins, Mimie demanda à Valérie, son amie et assistante, qui est à l'origine témoins de sa rencontre avec Benoist puis, Jean-Claude Camus et Muriel Robin, qui ont travaillé avec Mimie sur son spectacle « J'adore papoter avec vous », le spectacle sur lequel Mimie a fait monter Benoist sur scène, Liane Foly, son amie de toujours et puis Johnny Hallyday qui, quand Mimie l'a invité, lui a dit « Moi je viens mais je suis ton témoin ». Une phrase qui a ravi les futurs mariés. Un mariage qui leur ressemble donc, avec beaucoup d'amour partagé...
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
 
N° 95 : Le mariage de Mimie Mathy et Benoist Gérard
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Le mariage de Mimie Mathy et Benoist Gérard
Partie 1 : L'arrivée des mariés
 
Samedi 27 août 2005, le jour tant attendu est enfin arrivé. C'est à la mairie de Neuilly-sur-Seine que le couple a décidé de prononcer leurs v½ux devant leurs proches et au regard bienveillant du public. Les larmes plein les yeux et le sourire aux lèvres, des milliers de fans sont venues nombreux pour admirer et applaudir les jeunes mariés. Un évènement pour la presse, les journalistes sont là eux aussi avec leurs appareils pour immortaliser cet instant de bonheur...De l'autre côté, prêt des marches de l'hôtel de ville, de nombreux invités arrivent petit à petit pour assister à la cérémonie : la famille, les amis. Les premiers à arriver sont Jean-Claude Camus, témoins de mariage de Mimie, puis Michel et Stéphanie Fugain venues avec leur fille Marie, Patrick Sabatier et sa femme, des amis qui l'ont connu depuis ses débuts artistiques. Arrive ensuite Michèle Bernier, posant devant les photographes au côté de sa fille Charlotte et rejoint tous deux par Isabelle de Botton. Par la suite arrivent, Chantal Thomass, Muriel Robin et Line Renaud posant main dans la main, Véronique Colucci très élégante dans son tailleur vert, Benjamin Castaldi et Flavie Flament, Marc-Olivier Fogiel, Alice Dona et Laurent Boyer. Et enfin, Johnny Hallyday, témoins de mariage de Mimie, habillé en costume blanc cassé et chemise bleu marine au bras de sa femme Laeticia, lumineuse dans la jolie robe violette ciel.
 
Les invités sont là, les fans aussi, admiratifs et impatients devant tout ce beau monde réuni, ils attendent tous l'arrivée des mariés... Arrive en premier, Benoist Gérard élégant et radieux dans son beau costume blanc.  Accueilli par Jean-Claude Camus, il est acclamé par les nombreuses personnes venues assister à son mariage. Tous les regards se tournent ensuite sur une rutilante Mercedes noire qui s'arrête sur le parvis de l'hôtel. Benoist Gérard, et Jean-Claude Camus, sont là, devant la porte de la voiture, prêts à accueillir la femme que tout le monde attend. La porte s'ouvre. Mimie Mathy, étincelante dans sa robe de mariée à trainée signée Lolita Lempicka, accompagné de son papa Marcel, descend de la voiture pour rejoindre son futur mari. Tous les deux se regardent tendrement, et profitent de chaque instant. Applaudis, pendant plusieurs minutes, à c½ur ouvert par ses fans, elle est là, très émue avec un magnifique sourire qui rayonne de bonheur. Tout le monde est arrivé et la cérémonie va pouvoir commencer...
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
 
N° 95 : Le mariage de Mimie Mathy et Benoist Gérard
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Le mariage de Mimie Mathy et Benoist Gérard
Partie 2 : La cérémonie
 
Les invités entrent dans la mairie de Neuilly-sur-Seine, et rejoignent la salle des mariages au premier étage. Chacun prend sa place, les témoins Liane Foly, Johnny Hallyday, Muriel Robin, Jean-Claude Camus et Valérie Lepesqueur se trouvent à droite du siège de la mariée et les témoins de Benoist à sa gauche. Les enfants de Benoist s'assoient au premier rang de la rangée de gauche et les s½urs et la maman de Mimie au premier rang de la rangée de droite. Arrivent dans les prochains rangs, la famille puis les amis. Dans la salle des mariages remplie d'invités, lumineuse et qui résonne de bonheur, ils sont tous là, à attendre leur arrivée... La marche nuptiale retentie, et la cérémonie commence. Les invités se lèvent, tous les regards se retournent vers la porte d'entrée...Entre en premier, Benoist accompagné par sa maman Geneviève d'un pas marchant dans le couloir central et ils s'arrêtent au niveau des sièges des mariés. Puis Mimie accompagnée par son papa jusqu'à son futur époux à l'autre bout de la pièce, arrive resplendissante de bonheur, sa traîne glissant au sol et d'un pas léger. Benoist regarde sa future femme avancer vers lui avec un regard heureux... Mimie et Benoist enfin côte à côte, le papa de Mimie et la maman de Benoist rejoignent leurs places respectives. La musique s'arrête. Tout le monde s'assied... et l'adjointe au maire prend la parole. Mimie et Benoist main dans la main tous deux très émus écoutent attentivement d'adjointe au maire en laissant échapper quelques larmes. Puis c'est l'heure du grand moment, celui de l'échange des consentements et des alliances. « Mademoiselle Michèle Mimie Mathy consentez-vous à prendre pour époux, monsieur Benoist Gérard ici présent ? » Pendant, que Benoist devine déjà la réponse « bien sûr », Mimie prononce un grand oui, si déterminée que tous les invités en c½ur, laissent échapper un rire bienveillant et Benoist un grand sourire heureux. Les mariés échangent un tendre baiser sous les chaleureux applaudissements des invités. Puis l'adjointe au maire reprend : « Devant un tel enthousiasme, je peux que déclarer monsieur Benoist Gérard et mademoiselle Michèle Mimie Mathy unis par le mariage. » Un tonnerre d'applaudissements retentit de nouveau dans la salle. Après ce beau moment, Mimie et Benoist signent le registre. Vient au tour des témoins d'y poser leurs signatures pendant que les invités s'empressent de féliciter les mariés. Les invités quittent la salle des mariages pour rejoindre de nouveau le parvis de l'hôtel. La salle des mariages, qui redevient calme, Mimie et Benoist s'apprêtent à faire leur sortie...
 
La cérémonie terminée, les invités sortent de l'hôtel de ville sous les yeux des fans au regard tourné vers la porte de la mairie, pour attendre la sortie des jeunes mariés... Le grand moment arrive. Les mariés sortent, tous deux main dans la main, le regard rempli d'étoiles et le sourire rayonnant, les pétales de roses lancés par les invités en direction des mariés, avec pour accompagnement sonore les acclamations et félicitations des fans et des proches. Les jeunes mariés échangent de nouveau un tendre baiser. Un instant véritable de bonheur immortalisé par de magnifiques photos pour accompagner l'album de famille des jeunes mariés. Mimie si heureuse, montre avec une immense fierté son alliance au public venu assister à cet instant de bonheur. Elle leur adresse un bisou de la main, pour les remercier d'être là, à ce qui restera l'un des plus beaux jours de sa vie. Après de nouvelles larmes de bonheur, de nouveaux tendres baisers... Il est temps désormais pour nos jeunes mariés de fêter cet évènement en intimité avec leurs proches. Mimie et Benoist partent main dans la main, plus amoureux que jamais, en direction de la limousine qui les attendait.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
 
N° 95 : Le mariage de Mimie Mathy et Benoist Gérard
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Le Mariage de Mimie Mathy et Benoist Gérard
Partie 3 : Le repas
 
La limousine s'arrête au restaurant « La ferme du golf », le lieu de réception où se déroule la suite de leur journée de rêve.  L'occasion pour les invités de donner leurs avis sur la cérémonie et de féliciter de nouveau les mariés : « Elle a utilisé toute la boîte de clinex que Mimie a laissé sur la banquette, c'était super émouvant » (Marc-Olivier Fogiel) ; « L'amour te va bien, je suis très très heureuse pour toi » (Muriel Robin) ; « Je vous souhaite tout le bonheur du monde » (Laeticia Hallyday) ; « C'était un beau mariage. Toutes les lettres du mot amour sont en majuscule » (Line Renaud) ; « On vous aime, tous les deux » (Johnny Hallyday)... Mimie et Benoist prennent à leur tour la parole pour le traditionnel discours d'ouverture de festivité. « Vous faites tous partie de notre famille de c½ur ou famille de sang. Moi je suis très fière d'avoir pu me marier...Bonne soirée, bon appétit... », un discours très personnel de Mimie avec beaucoup de tendresse et d'humour. Au menu de cette belle soirée : Foie gras mi-cuit, homard et salade d'algues, trou normand, carré d'agneau parfumé à la truffe, buffet de fromages, farandole de desserts et pièce montée. Un repas très raffiné et digne des plus belles tables de mariage. Pour les animations, de nombreuses surprises sont réservés aux mariés dont une belle surprise pour Mimie, un duo avec son témoin de mariage, monsieur Johnny Hallyday. Puis, la famille Mathy, reprennent en c½ur la chanson « La tendresse » de Bourvil, une tradition pour la famille depuis toujours d'interpréter cette chanson dans les grandes occasions.  Le magicien Jérôme Sauloup, réalise ses meilleurs tours de magie sous les yeux éblouis des invités. Des chants, des rires, des danses, des larmes, des surprises... une soirée unique qui se finit jusqu'au lever du jour....
 
Cette journée tant rêvée par nos amoureux, se termine et laisse derrière elle de magnifiques souvenirs. Ce mariage de rêve restera pour toujours gravé dans leurs c½urs et celui de leurs proches. Il ne reste plus qu'a souhaité tous nos v½ux de bonheur à Mimie et Benoist. Que leur amour soit beau et éternel.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
 
N° 95 : Le mariage de Mimie Mathy et Benoist Gérard
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Le mariage d'un ange vu par Mimie
 
Pour TV Magazine la comédienne revient sur ce jour unique pour elle.
 
Le baiser de l'hôtel de ville
Mimie Mathy et Benoist Gérard échangent un baiser à la sortie de l'hôtel de ville. « Dans une histoire d'amour, le partage est la seule chose qui compte », affirme Mimie. « Il faut être deux pour vivre cette histoire. Exactement comme une partition à quatre mains au piano. Benoist est une épaule sur laquelle je peux me reposer. Il m'apporte à la fois de la sérénité, de la sécurité et beaucoup de rires partagés. »
 
Joséphine est aux anges !
Son bonheur rayonnait dans toute la salle pour ce grand jour qu'elle attendait depuis longtemps : « J'étais aussi stressée qu'avant une générale de mon spectacle », dit Mimie. « C'était à peu près la même tension, mais je n'avais pas autant le trac, car le public était acquis d'avance. » (Rires)
 
Photo de groupe
La « Garde rapprochée » de Mimie pose pour la photo-souvenir. Line Renaud, Stéphanie Fugain, Johnny Hallyday, son témoin de mariage et Laurent Boyer. « Je ne voulais pas faire un mariage people », explique Mimie. « Ils représentent à peine 10% des invités, mais tous ceux qui étaient présents sont proches, des intimes même...
 
Seuls au monde
Mimie et Benoist seuls au monde (ou presque) sur les marches de la mairie de Neuilly-sur-Seine. Face à celui qui vient de devenir son mari, Mimie savoure ce moment de bonheur partagé : « J'ai mis plus de vingt-cinq ans à trouver mon prince, mais dès le premier regard avec Benoist, j'ai su qu'il se passait quelque chose. C'était comme une évidence. Aussi simple et aussi beau que deux mains qui se joignent.
 
L'admiration d'un couple star
Recueillis et admiratifs, Benjamin Castaldi et Flavie Flament partagent l'émotion de leur copine dans ce magnifique moment. Derrière eux, Patrick Sabatier et son épouse Isabelle qui font également partie du cercle des intimes de la comédienne. Mimie raconte : « Quand on a annoncé notre mariage à Geneviève, la mère de Benoist, elle a eu peur que son fils tombe dans les paillettes du show-biz ! » (Rires)
 
Une joie éclatante
C'est fait ! Mimie vient de dire « oui » à Benoist et laisse éclater sa joie sous les yeux  de son témoin Jean-Claude Camus qu'elle considère comme son « grand-frère ». La comédienne confie : « Quand j'étais petite, j'avais deux rêves : faire l'Olympia et trouver le prince charmant. J'ai réalisé les deux, mais j'en ai encore plein d'autres comme gagner un oscar à Hollywood, jouer avec Tom Cruise et perdre 20kg ! » (Rires)
 
Mariée et fière de l'être
Alliance au doigt, Mimie est désormais une femme mariée et fière de l'être : « Peut-être que je vais m'appeler Mimie Mathy-Gérard... Courtney Cox-Arquette l'a fait pour le générique de Friends et ça me plairait de le faire pour Joséphine. Une chose est sûre en tout cas : je suis très fière de pouvoir dire « mon mari » en parlant de Benoist. »
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
TV Magazine du 11 au 17 septembre 2005
Propos recueillis par Nicolas Vollaire
Droit d'auteur de cet article
 
∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞

Vidéo du mariage
Arrivée de Mimie Mathy

Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le samedi 07 mars 2009 11:33

Modifié le mercredi 26 août 2020 03:30

N° 739 : Avec Benoist, nous vivons un amour XXL !

N° 739 : Avec Benoist, nous vivons un amour XXL !

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : « Avec Benoist, nous vivons un amour XXL ! »
 
Le mardi 23 août 2005, J-4 avant la cérémonie, Mimie et le futur homme de sa vie, Benoist Gérard ont accepté, très émus, de nous livrer leurs dernières émotions...
 
Gala : « Avez-vous fait votre demande en mariage dans les règles de l'art ?
Benoist : Oui. C'était le 25 décembre dernier à 12h35. Au moment de l'apéritif, devant toute ma future belle-famille réunie, j'ai demandé la main à son père Marcel.
Mimie : Je ne me doutais de rien, c'était une vraie surprise. Bon, de temps en temps, je lui soumettais l'idée « Est-ce que éventuellement tu penserais au mariage »...
Benoist : Tu parles, c'était tous les jours que tu me harcelais !
Mimie : En tout cas, c'était certainement mon plus beau cadeau de Noël. Tout le monde a fondu en larmes. Avec mes deux s½urs nous nous sommes transformées en véritables fontaines. Ce qui est très mignon, c'est que Benoist en avait d'abord parlé à ses enfants. Raconte, mon amour...
Benoist : C'est vrai. Je les avais pris à part juste avant pour qu'ils me donnent leur assentiment. Mon troisième garçon m'a dit avec beaucoup d'humour : « Si tu prends une veste, papa, on fait les valises maintenant ? ».
 
Gala : Vous surnommez Benoist votre prince charmant, mais où est passé son cheval blanc ?
Mimie : Pour me transporter, il suffit qu'il me tienne la main... On se guide tous les deux. Ça été difficile au départ parce que j'avais l'habitude de tout gérer toute seule, j'étais une célibataire endurcie, disons plutôt, une célibattante, ça plus gai !
 
Gala : Regrettez-vous de ne pas vous être connus plus tôt ?
Mimie : Non, notre vécu est important. Mon seul regret c'est peut-être de ne pas avoir de bébé avec Benoist. Et en même temps, on a déjà quatre enfants. Sans oublier « La Grange Batelière », le restaurant qu'on a ouvert ensemble en mai dernier...
 
Gala : Quand Benoist est-il le plus sexy ?
Mimie : Au réveil...
 
Gala : Et Mimie ?
Benoist : Tout le temps. J'adore ses yeux, j'ai le sentiment qu'elle va me manger tout cru.
 
Gala : Et la différence de taille n'a jamais été un souci dans votre relation ?
Benoist : Je ne la vois pas du haut de son 1.32 mètre. Seul le regard des gens dans la rue me le rappelle parfois.
Mimie : Vous savez, nous ne vivons pas en permanence debout. (Rires). Et, depuis que je suis née, je vis avec cette taille sans me préoccuper des regards malveillants. Benoist vis ça très bien, c'est l'essentiel, et notre amour, lui en tout cas est XXL.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Gala 23 août 2005
Propos recueillis par Emmanuelle Dufaure
Photographe : Hubert Fanthomme
Droit d'auteur de cette interview
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le vendredi 04 décembre 2020 07:27

Modifié le samedi 14 mai 2022 03:20

N° 75 : La Grange Batelière

N° 75 : La Grange Batelière
 
∞-∞ INFOS PRATIQUES ∞-∞

Nom : La Grange Batelière 
Genre : Bistrot de 1876
Adresse : 16, rue de la Grange Batelière 75009 Paris
Ouverture du lundi au vendredi de 12h à 15h30 et soirées privées sur réservation
Acquisition : mi-avril 2005
Revendu : 2008 
 
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
L'aventure de la Grange Batelière
Raconter par Benoist Gérard
 
Septembre 2004. Cela fait neuf mois maintenant que je suis à Paris, partageant mon existence avec une femme qui me donne chaque jour un peu plus d'amour. Notre vie, ma vie m'apporte énormément et je pourrais continuer à vivre ainsi longtemps  seulement, un manque profond commence à se faire sentir : cuisiner. Mais pas dans n'importe quelles conditions, en ouvrant un restaurant.
J'en parle à Mimie car je sais que mon métier demande beaucoup de sacrifices et son soutien moral m'est indispensable. Intuitivement elle avait ressenti mon envie de refaire quelque chose professionnellement. En femme amoureuse, elle me pose une condition : nous préserver au maximum et pour cela n'ouvrir qu'au déjeuner, ponctuellement le soir et exceptionnellement le week-end. J'ai de la chance d'avoir à mes coter une femme pour qui le travail est une force de vie. Partager le même état d'esprit est sécurisant et c'est tout naturellement qu'un grand respect, qu'une grande fierté et admiration réciproque viennent sceller notre amour.
Avant de commencer mes recherches, je définis le lieu idéal que j'aimerais dénicher : un restaurant de petite capacité, avec une cuisine ouverte sur la salle, des murs chargés d'histoire, la sensation de s'y sentir comme à la maison. Il fallait également qu'il soit proche de chez nous, dans un quartier animé la journée et à bon pouvoir d'achat. Comme vous pouvez le constater mes exigences étaient nombreuses et ambitieuses. Nous nous sommes fixé un budget, et j'ai commencé à arpenter les rues de Paris.
Chaque soir, je donnais à Mimie les différentes adresses visitées et retenues pendant la journée. Sa connaissance de la capitale lui permettait rapidement de me dire s'il fallait poursuivre ou non. Si l'endroit lui semblait séduisant nous allions le samedi suivant visiter d'extérieur le restaurant, car il nous fallait pas qu'elle se montre, cela aurait pu avoir des répercussions sur le prix de vente. On s'est aussi fait quelques déjeuners et dîners  l'air de rien", pour tester les endroits intéressants.
J'ai mis plusieurs mois pour trouver l'introuvable. Un jour, je suis tombé sur ce bistrot de 1876, répondant à tous les critères que je m'étais fixés. A ce moment-là, j'ai su que c'était ici que j'allais commencer une nouvelle aventure. Tout n'a pas été simple, car la propriétaire n'était plus très sur de vouloir vendre et il existait un contentieux important avec le propriétaire des murs. J'ai mis toute mon énergie pour mener à bien les négociations et, mi-avril 2005, ma femme et moi avons signé l'acquisition de la Grange Batelière.
Dès le lendemain de la vente, des amis proches sont venus nous aider à faire un grand nettoyage afin de laisser l'endroit totalement nu afin que les différents corps de métier engagés pour les travaux puissent travailler. Cinq semaines ont été nécessaires à la remise en état du lieu. Ouverture entre la salle et la cuisine neuf, etc.... J'étais là du matin au soir, présent avec les ouvriers pour tout suivre et contrôler.
Entre temps, j'élaborais ma future carte, je prenais des contacts avec des éventuels fournisseurs, et traitais tous les problèmes d'ordre administratif... Le temps passait, et je voyais la date d'ouverture se rapprocher beaucoup trop vite à mon goût  Quinze jours avant le premier service, j'ai commencé mes recherches pour trouver mes deux lieutenants. Le premier serait en cuisine avec moi. Il me fallait une personne techniquement parfaite avec une sensibilité de la cuisine proche de la mienne et la même envie de donner. Pour le second en salle, il me fallait une personne avenante, un homme de préférence, suffisamment mûr et cultivé pour recevoir une clientèle locale faite de chefs d'entreprise, de fans de Mimie, de banquiers, de commissaire priseurs de l'hôtel de vente Drouot. J'avais en outre besoin d'avoir une totale confiance en lui.
Il y a un aspect de recrutement dont je n'ai pas parlé, mais qui était à mes yeux très important. C'est le regard que porteraient mes deux collaborateurs lorsqu'ils apprendraient que Mimie Mathy était leur patronne. Pas simple parfois de deviner la réaction d'une personne face à une célébrité comme ma femme. Il fallait donc que tout ça se déroule dans la plus grande simplicité. Je vais vous étonner car en une semaine, j'ai recruté Pascal en cuisine, et Jean-Pierre en salle. Deux personnes dont le profil correspondait exactement à celui que je m'étais fixé. Puis j'ai recruté Marie pour accompagner Jean-Pierre en salle et j'ai gardé Ljiljana, issue de la précédente équipe, qui aujourd'hui est à la plonge, au linge, aux entrées pendant le service. Une perle indispensable à notre restaurant. Comme les autres.
Une semaine avant le grand jour, chacun a pris son poste. Une fois le restaurant nettoyé, astiqué, lustré, nous avons commencé à faire bouillir les casseroles en préparent les recettes de l'ouverture. Une trouille énorme a commencé à m'envahir, la peur de ne pas réussir ce challenge ambitieux. Car en plus d'assurer la pérennité de l'entreprise, il me fallait gérer la popularité de Mimie en sachant que notre restaurant serait un lieu de passage pour les fans à la recherche de leur idole, mais aussi un endroit où les copains du spectacle et les amis aimeraient se retrouver autour d'une bonne table. Ne pas décevoir. Pas simple tout cela, mais plutôt excitant.
Le restaurant est maintenant lancé. Il a pris son rythme de vie. Je m'y sens bien et réalise la cuisine que je souhaitais. Je vis pleinement ma passion et si certains jours sont parfois difficiles la notoriété croissante de la Grange Batelière est une grande fierté personnelle.
Je profite de cette occasion pour un rendre hommage appuyé à toute l'équipe, car c'est avec eux que chaque jour je relève un nouveau défi : celui d'être les meilleurs. Je ne sais pas ou va me conduire la vie, mais je me suis inscrit au concours"un des meilleurs ouvriers de France  en section cuisine. Ce concours placé sous le signe de l'excellence est un nouveau défi que je m'étais lancé. J'ai donné le meilleur de moi-même . Je n'ai pas été retenu en finale. Tans pis. Je continue à vivre ma passion pour la cuisine avec comme finalité donner du bonheur à table.
  
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Extrait du livre "Aller simple pour le bonheur"
Photographe : Manuelle Toussaint
 
N° 75 : La Grange Batelière
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
La Grange Batelière de Benoist Gérard et Mimie Mathy

La Grange Batelière est un authentique bistrot parisien au coeur du IXème arrondissement, face à l'Hôtel de vente de Drouot. Un bistrot presque comme les autres, si ce n'est qu'il a été repris par le chef Benoist Gérard et sa très populaire épouse Mimie Mathy. Deux fins gourmets qui ont ouvert une adresse à leur image, gourmande et conviviale. Un bistrot où chacun à touver sa place : le chef élabore la carte, Mimie y met quelques grains de sel et les clients se régalent d'une bonne cuisine traditionnelle bourgeoise. La Grange Batelière
 
L'internaute : Pourriez-vous nous parler de votre installation dans cet ancien bistrot du quartier Drouot ?
Benoist Gérard : Je voulais un restaurant qui ne soit pas loin de la maison, un restaurant avec une histoire, avec une cuisine au même niveau que la salle pour faire une cuisine ouverte, et dans un quartier porteur le midi. J'ai ratissé Paris pendant quelques mois, et j'ai eu un coup de foudre pour ce bistrot. Malheureusement il n'était pas à vendre, après quelques discussions avec la propriétaire, j'ai réussi à la convaincre ! Ce restaurant est exactement comme je voulais qu'il soit.

L'internaute : Quel est votre parcours de chef, est-ce votre premier restaurant ?
Benoist Gérard : J'ai fait l'Ecole hôtelière de Saint-Nazaire, puis un an au Hilton de Londres en tant que commis saucier, et encore un an en Mayenne comme chef d'un restaurant. Ensuite je me suis un peu éloigné des fourneaux pendant une dizaine années. Je m'en suis rapproché rapproché en devenant traiteur et organisateur de réceptions. Mais c'est le 23 mai 2005 que j'ai réalisé mon rêve en ouvrant la Grange Batelière. Pour la première fois, j'étais chef de mon propre restaurant. Cela m'a procuré beaucoup de plaisir, je suis un homme comblé !

L'internaute : Comment vous est venu le goût de la cuisine ?
Benoist Gérard : Il m'est venu de ma grand-mère, j'ai passé beaucoup de temps dans sa cuisine. C'était une spécialiste du sucré, des îles flottantes à la crème anglaise, des madeleines... C'était une également une reine de la génoise !

L'internaute : Comment définiriez-vous votre cuisine ?
Benoist Gérard : Traditionnelle bourgeoise, une cuisine de marché. La terrine de la mère Laden est un clin d'½il à ma nounou qui faisait des terrines extraordinaires. Avec le mille-feuille de l'océan aux herbes fraîches (succession d'avocat, de crevettes et de Saint-Jacques entre de fines tranches de grany) et la salade de Mimie (qui change au gré des jours et des saisons) je pense également à ma clientèle féminine qui aime déjeuner plus "léger". En dessert, les clients adorent les Petits Pots de la Grange Batelière, c'est aussi quelque chose que ma grand-mère faisait.
 
L'internaute : Quelle est la clientèle de la Grange Batelière ?
Benoist Gérard : Je dirais que 80% de notre clientèle vient de Drouot et des bureaux du quartier. Pour le reste ce sont des badauds, des touristes, des copains artistes ou des fans qui espèrent voir Mimie Mathy. Chaque jour j'ai au moins une table d'admirateurs !

L'internaute : Quels sont les avantages et quels sont les inconvénients d'ouvrir un restaurant avec son épouse, lorsque celle-ci est une artiste aussi populaire ?
Benoist Gérard : L'avantage, c'est que le restaurant fonctionne tout de suite, on suscite la curiosité, on veut voir ce que ça donne. Sans Mimie Mathy je n'aurais pas vu 5% des gens qui sont venus. Mais il y a aussi un autre challenge car je suis une entreprise et je porte l'image de Mimie Mathy et sa notoriété. A partir du moment où les gens passent la porte du restaurant, ils doivent retrouver ce qu'aime Mimie. Pendant chaque service c'est son image que nous représentons, et cela ça nous booste ! Je dirais donc que ça ne présente que des avantages.

L'internaute : Est-ce que votre épouse arrive à aménager son emploi du temps pour venir vous seconder au restaurant ?
Benoist Gérard : Son métier, ce n'est pas la restauration, mais quand elle le peut, elle vient déjeuner le plus souvent possible, elle organise même ses déjeuners d'affaire ici. Elle se fait voir et elle fait savoir que c'est son restaurant, elle fait un tour de table pour voir si les gens sont satisfaits. Pour les plats elle donne également son avis, j'aime son regard neutre et juste, c'est hyper constructif. A la Grange Batelière elle est partie prenante, tout en sachant que c'est moi le chef en cuisine. C'est comme moi, je ne me permettrais pas d'intervenir sur ses tournages !

L'internaute : Que répondez-vous aux personnes qui aiment la cuisine de la Grange Batelière mais qui la trouve cependant un peu chère pour cette catégorie de restaurant ?
Benoist Gérard : Je dirais que la qualité a un prix. On essaie de travailler le mieux possible et que des produits frais et de qualité. Je suis quelqu'un de généreux et cela se ressent dans les assiettes.

L'internaute : La reconnaissance de la critique gastronomique, c'est important pour vous ?
Benoist Gérard : Bien-sûr que c'est important, il faudrait pouvoir s'en passer mais ce n'est pas simple. C'est compliqué de porter un jugement sur une cuisine en une seule fois. Mais les gens ont besoin de repères et les guides gastronomiques servent à cela. Les gens ne s'imaginent pas l'investissement et la quête pour une telle reconnaissance, cela demande des sacrifices énormes.

L'internaute : Quels sont les chefs français que vous admirez le plus ?
Benoist Gérard : Aujourd'hui j'ai la chance de réaliser mon rêve et grâce à Mimie d'approcher la grande cuisine française. J'ai beaucoup d'admiration pour Michel Bras, Olivier Roellinger, Hélène Darroze, les frères Pourcel et Bocuse bien sûr !
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
L'internaute
Propos recueillis par Jennifer Durand
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le samedi 24 janvier 2009 07:30

Modifié le lundi 21 février 2022 05:15

N° 455 : Les tournages de Joséphine, ange gardien

N° 455 : Les tournages de Joséphine, ange gardien
 
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Les tournages de
Joséphine, ange gardien
 
Nous retrouvons notre amie Joséphine sur le tournage d'un épisode de la série. On sent qu'elle y est la petite reine, la princesse sympathique que tout le monde apprécie et respecte à la fois. On sait dans l'entourage de la production que sa tête vaut de millions... On la cajole. Cela dit, elle n'en profite pas. Avec elle, jamais de caprices de stars, tout le monde sur un pied d'égalité afin que le tournage se passe dans des conditions idéales.
 
Erick Mogis : Comment préparez-vous votre travail ?
Mimie Mathy : J'aime bien savoir mon texte sur le bout des doigts avant chaque prise. Cela permet de l'oublier et de penser à l'autre et de se fondre dans le décor. Mais pour Joséphine c'est plutôt cool car je n'ai pas de longues tirades à la Shakespeare à débiter. Sur un tournage, la mémoire est ponctuelle. D'un jour sur l'autre, je ne sais pas le texte de la veille.
 
Erick Mogis : La cadence de travail n'est pas trop forte ?
Mimie Mathy : On fait entre 4 et 7 minutes par jour de tournage utile ce qui est énorme et loin du cinéma, par exemple. Cela fait énormément de prises et de plans différents. Heureusement, les conditions de travail sont plus qu'acceptables et on ne se plaint pas.
 
Erick Mogis : Des loisirs ?
Mimie Mathy : Quand j'ai une pause comme cet été, par exemple, où j'ai pu avoir deux mois à la suite, j'en profite pour faire le vide de travail et profiter des gens que j'aime, faire des dîners à la maison, sortir avec des amis. J'en profite également pour assouvir mes deux passions : les plages désertes et ensoleillées avec mer chaude et New-York.
 
Erick Mogis : Que feriez-vous si vous aviez les pouvoirs de l'ange ?
Mimie Mathy : Je ferais sans doute que ce tout le monde ferait... Un claquement de doigts pour que tous mes amis soient heureux ou que les guerres s'arrêtent... Pour que le Darfour ne soit plus le Darfour, pour que le Pakistan dévoile ses femmes, que la connerie humaine soit désintégrée... des souhaits assez universels, en somme.
 
Erick Mogis : Quelle est l'ambiance sur un plateau ?
Mimie Mathy : La meilleure possible. Lorsqu'on passe dix à douze heures par jour sur un plateau, il vaut mieux que l'atmosphère soit respirable. J'aime travailler dans une ambiance détendue. J'essaye de m'entourer des équipes que j'aime. Les réalisateurs changent et il faut toujours essayer de garder le ton enjoué. Il y a cependant un noyau dur qui m'est indispensable.
 
Erick Mogis : Comment vous inscrivez-vous dans le processus d'écriture ?
Mimie Mathy : Souvent les producteurs m'en parlent en priorité et j'essaye de les orienter dans le choix des thèmes. Pas évident de se renouveler. Tout a été fait et il faut chercher des nouvelles niches. Il n'y a pas une histoire d'amour qui est originale... c'est seulement dans la façon de la traiter qu'on va pouvoir innover un peu. Pour nous, ce qui est bien, c'est que cela ne peut se terminer que par un Happy end. C'est une sorte de conte de fées moderne. Ce qu'on essaye de faire de plus en plus, c'est de s'immerger dans des nouveaux corps de métier. Joséphine joue à se déguiser donc il faut lui trouver de beaux costumes...
 
Erick Mogis : Vous choisissez vos costumes ?
Mimie Mathy : Nous nous sommes rendus compte que qu'elle que soit la tenue utilisée, paréo, doudoune, sari... Joséphine restait Joséphine. Donc, au fur et a mesure de la série, j'ai imposé à la production (avec difficulté) le fait que le personnage devait amuser avec le déguisement et ne pas avoir toujours la même tenue. L'essai a été transformé et depuis, je reçois un grand nombre de lettres me félicitant de tel ou tel vêtement.
 
Erick Mogis : Qu'apporte cette dimension à Joséphine ?
Mimie Mathy : Elle est devenue beaucoup plus coquette, beaucoup plus femme, ce qui renforce son pouvoir de séduction auprès de certains hommes mais qui l'ancre aussi beaucoup dans le quotidien. Bien sûr, c'est aussi prétexte à des scènes cocasses avec d'autres personnages féminins. En revanche, cela ne change rien au fait qu'elle soit toujours aussi têtue, casse-pieds et volontaire dans ce qu'elle entreprend.
 
Erick Mogis : Et vous, dans la vie ?
Mimie Mathy : Je suis têtue, casse-pieds (rires) et très jusqu'au-boutiste. Je prends ça pour une qualité bien que je sois consciente que cela peut être très énervant pour l'entourage. Je crois posséder pas mal de qualités ou défauts de Joséphine hormis, hélas, le plus important : celui de pouvoir rendre les gens heureux d'un claquement de doigts.
 
Erick Mogis : L'entourage, ça compte ?
Mimie Mathy : Je pars du principe que tous les gens qui nous entourent peuvent être nos anges gardiens. Quels que soient leurs origines, leur position sociale, leur potentiel, ils peuvent vous apporter beaucoup si on sait être à l'écoute. Le milieu très éclaté du cinéma ou de la télévision en est l'exemple type. Nous vivons des rencontres riches, passionnantes, foisonnantes, mais souvent brèves et sans lendemain. Il faut donc savoir-faire de chaque moment une bénédiction.

Erick Mogis : Une question technique : c'est quoi le clap au début des scènes ?
Mimie Mathy : Cela permet d'identifier les différentes scènes pour le montage final. Il faut savoir que les scènes ne sont pas tournées dans l'ordre du film mais selon un planning qui est constitué selon la disponibilité des acteurs, la pertinence de lier les décors ou les lieux de tournage.

Erick Mogis : Le plus désagréable dans un tournage ?
Mimie Mathy : L'attente. Souvent le public n'imagine pas que les acteurs doivent attendre des heures entières entre deux prises de parfois quelques minutes. Les techniciens doivent préparer les décors ; les lumières, installer les caméras, les rails de traveling et toutes ces préparations prennent un temps fou. On peut en profiter pour papoter avec les maquilleuses ou apprendre son texte mais globalement... on s'ennuie.
 
Erick Mogis : C'est quoi un ange gardien ?
Mimie Mathy : Je pense que l'ange gardien est en nous dès l'instant où l'on sait regarder autrui... il est à côté. Parmi nos amis, dans sa famille. En se laissant porter par les bonnes ondes on peut éviter de tomber dans la « délinquance » et de choisir un chemin plus droit et respectable. On n'a pas tous les mêmes bases, les mêmes potentiels mais chacun peut y arriver à sa manière. Regarder, écouter, c'est essentiel... On peut ainsi découvrir une personne qu'on jugera bien pour soi et suivre son exemple pour se fixer des choix, des buts. Donc, pour répondre à votre question, tous les gens qui nous entourent sont nos anges gardiens.
 
Erick Mogis : Question mille fois posée... mais le succès de la série ?
Mimie Mathy : C'est un rendez-vous serein, je crois. Un ballon d'oxygène avec un happy end rassurant à la fin (ce qui vaut mieux pour un Happy end) mais en abordant cependant des thèmes de fond importants comme l'homosexualité, la différence, la ségrégation et toute sorte de sujets d'actualité, de société qui fascinent les gens.
 
Erick Mogis : Les lieux de tournage ?
Mimie Mathy : Il est très rare qu'on s'expatrie... C'est en général Paris et la région parisienne. Il y a bien sûr des exceptions merveilleuses comme la Bretagne, la Belgique, la Réunion mais c'est assez rare. Tout simplement pour des raisons de production et de rentabilité mais aussi des cohésions sur les épisodes. Bien sûr, si la série continue, il est probable que nous chercherons des nouvelles sources d'inspiration peut-être liées à des géographies nouvelles.
 
Erick Mogis : Suite de la journée de tournage ?
Mimie Mathy : Une chose primordiale : le déjeuner ! Un rendez-vous à ne pas manquer pour garder la bonne humeur. On file au restaurant avec l'équipe et on décompresse. Puis au retour : maquillage, lavage des dents... La maquilleuse s'assure que tout le monde est bien « raccord ». Essentiel ! Il ne s'agit pas de continuer le tournage d'une scène avec un rimmel coulé ou une coupe de cheveux iroquois.
 
Erick Mogis : Les vêtements, c'est important ?
Mimie Mathy : Oh là ! Plus je me déguise et plus je m'amuse. Quand on a la chance de pouvoir exercer et vivre d'un métier où « l'on joue la comédie », il faut en profiter. C'est le seul métier où on dit jouer quand on travaille. Alors, plus je m'amuse à me déguiser plus je suis heureuse.
 
Erick Mogis : L'aventure « Joséphine » va-t-elle durer encore longtemps ?
Mimie Mathy : Qui peut vraiment savoir...Moi je n'ai aucune envie d'arrêter. Tant que le public sera au rendez-vous et tant que nous prendrons du plaisir à travailler ce personnage, nous continuerons. Il faut simplement que nous continuions d'être exigeants dans le choix et le travail des scénarios.
 
Erick Mogis : Votre plus beau souvenir de tournage ?
Mimie Mathy : Tous les tournages ont eu quelque chose de magique. Bien sûr certaines dates son moins agréables... Les tournages en hiver sont parfois difficiles, le froid s'associe mal l'attente. Toutefois, il serait malhonnête de ne pas citer le Joséphine qui se passait à la Réunion... Travail, soleil et plage... le paradis. Cinq semaines d'un labeur tout à fait acceptable. Chaque fois que je prends des vacances, je m'envole avec ceux que j'aime vers les Antilles ou les Bahamas. Ce tournage était donc un double plaisir. J'ai eu le coup de foudre pour cet endroit où la montage côtoie les plages et l'océan à 30 degrés. Les gens y sont charmants et tant de cultures ont cohabité au fil du temps que ce lieu semble un hymne à la tolérance.
 
Erick Mogis : Pour parler des autres, quelles sont vos séries préférées ?
Mimie Mathy : Je suis une inconditionnelle de « Friends », hélas, c'est fini et j'adore « Vingt-quatre heures », enfin pour parler des histoires d'aujourd'hui car ma série préférée, celle de mon enfance, c'est « Daktari »... qui se passait au Kenya avec le lion Clarence qui louchait. C'était doux et ça finissait bien. J'adore quand ça finit bien.
 
Erick Mogis : On vient souvent vous voir sur les tournages ?
Mimie Mathy : Bien sûr. Mon mari vient régulièrement, mes amis, mes parents... Et c'est important qu'ils viennent parce que quand je rentre crevée le soir, il se demande toujours pourquoi ? « Enfin, c'est reposant comme boulot ! » Tu parles, Charles ! Au moins, ils se rendent compte qu'on ne tourne pas cinq minutes mais que c'est un métier d'attente, de concentration et c'est assez épuisant. C'est bien que les gens qui nous côtoient prennent conscience de la réalité de ce boulot qui vend du rêve mais qui n'en est pas toujours.
 
Erick Mogis Vous faits tourner les copains ?
Mimie Mathy : Il arrive que mes frangines ou quelques amis viennent faire une figuration rapide juste pour le clin d'½il, c'est amusant.
 
Erick Mogis : Vous vous regardez beaucoup ?
Mimie Mathy : Après le tournage, je regarde l'épisode avec un ½il critique mais je n'en abuse pas. Comme beaucoup, je n'aime pas trop me voir. J'ai passé le cap de me regarder pour voir si rien ne dépasse, si la mèche est bonne, l'½il assez rieur... Je suis plus attentive à ce qui se passe autour. J'essaye d'être spectatrice du film plutôt que de moi.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Hachette collection
Propos recueillis par Erick Mogis 
Photographe : Jacques Loew
Droit auteur de cette interview
 
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#Posté le dimanche 10 janvier 2016 10:42

Modifié le mercredi 20 avril 2022 04:10

N° 74 : La demande en mariage

N° 74 : La demande en mariage
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
La demande en mariage
Mimie Mathy raconte

Je l'ai déjà dit, je passe ma vie à faire des rêves que j'essaye de réaliser. Je crois depuis le jour de ma naissance, j'ai toujours rêvé de me marier, d'entrer dans une immense cathédrale, accrochée en larmes au bras de mon papa qui me conduirait jusqu'à l'autel ou m'attendrait un magnifique prince charmant. En toute simplicité, je me suis toujours imaginée en jeune princesse, genre Lady Di, mais en plus heureuse et qui ne meurt pas dans un accident de voiture. Sauf que les années passant, j'étais de moins en moins jeune, mes princes n'étais pas du tout charmants et surtout, personne ne me demandait en mariage. Jusqu'à ce que je rencontre Benoist, j'avais laissé cette idée dans ma grosse boîte à rêves. Je ne vais pas vous refaire l'historique de notre vie à deux, mais c'est vrai que, notre histoire se passant bien depuis presque deux ans, je n'étais pas du tout contre l'idée qu'un jour, on se marie. J'avais déjà fait quelques allusions discrètes, mais Benoist étant fraîchement divorcé, il préférait se laisser du temps. Il me disait qu'il n'avait pas envie de vivre un autre échec et qu'il n'était pas prêt. Après tout ça ne changeait rien pour nous deux, mais quand même. J'imaginais de temps en temps cette cérémonie, tous les deux en blanc, entourés de tous nos proches et de nos familles. Quand le jour de Noël, au moment de l'apéritif, je l'ai vu se lever pour porter un toast, je n'ai pas imaginé une seconde qu'il allait réaliser mon rêve. Il ne m'avait rien laissé deviner de ses intentions, et ça a été une vraie surprise. J'ai, bien entendu, fondu en larmes. J'ai bien entendu, répondu oui. Et je suis, comme bien entendu, tombée dans ses bras pour un vrai baiser, comme dans les films américains. Mes petites soeurs, mes parents, tout le monde pleuraient. C'est normal. On est sensibles dans la famille. Benoist a appelé sa maman pour lui annoncer la nouvelle. Et ma première réaction a été d'appeler Jean-Claude Camus, mon ami et producteur, pour lui demander d'être le futur témoin de ce bonheur. Il a pleuré aussi. J'ai ensuite demandé à Muriel Robin, avec qui j'avais écrit l'histoire de cette rencontre, d'être à mes côtés aussi. L'émotion était à son comble aux quatre coins de la France. Ce fut un noël très arrosé, et pas forcément qu'avec des bulles ! Il ne restait plus qu'à trouver une date, à tout organisé. Mais ça c'est une autre histoire. En attendant, le foie gras mi-cuit était servi dans assiettes.

La demande en mariage
Benoist Gérard raconte

25 décembre 2004. Nous sommes à Colombier, chez les parents de Mimie. Il est 12h30 et toute la famille s'apprête à passer à table pour fêter Noël. Mes quatre enfants sont dans le dortoir, au premier étage, et finissent de se préparer,  ça fait un moment que j'ai dans la tête ce qui va suivre, et je sais qu'aujourd'hui est le jour idéal. Je n'en ai pas parlé à personne, mais je vais demander la main de Mimie à son papa. Depuis septembre où j'ai pris ma décision, j'ai pensé mille fois à la façon de faire ma demande, et j'ai eu le temps de voir le scénario se dérouler dans ma tête. Bien sûr j'aurais pu choisir un autre jour, mais je veux offrir à ma princesse un moment unique, aussi magique que dans les vieilles comédies américaines qu'elle adore. Je monte l'escalier qui conduit au premier étage, car avant de me lancer, je veux informer mes enfants de ce qui va suivre. Mes propos sont bien accueillis. Les filles se doutaient depuis quelque temps de mes intentions et ne sont pas surprises. Ça s'appelle l'intuition féminine. Les garçons se méfient quand même, et François me demande avec humour s'ils doivent descendre leurs valises maintenant au cas où je me prendrais "un râteau". Nous descendons tous les cinq pour rejoindre la tribu Mathy. Tout le monde s'installe à sa place et je dois reconnaître que le plan de table de ma future belle-mère va me faciliter les choses, car Marcel, le papa de Mimie, est en face de moi. On en est au champagne, tout le monde trinque. Je me lève. Je prends ma respiration et me jette à l'eau. Même si j'ai travaillé maintes et maintes fois cette scène dans ma tête, mes jambes tremblent un peu, l'émotion m'envahit : "J'ai quelque chose d'important à vous dire. J'aimerais que vous m'écoutiez et je serai bref, rassurez-vous." Chacun se tait et tous les regards sont tournés vers moi. Je reprends mon souffle et continue : "Marcel, j'ai l'honneur de te demander la main de ta fille." Là, l'émotion envahit chacun pendant que des sourires se dessinent sur les visages. Ma future femme est muette d'émotion et pleure à chaudes larmes. J'attends la réponse de Marcel qui laisse aussi couleur une larme : "Oui, bien sûr, mon grand." Je me tourne vers Mimie, attendant sa réponse, même si je suis sûr de la connaître : "Tu veux bien être ma femme ? - Oui." Et elle me tombe dans les bras pour n'embrasser. Je suis heureux pour nous deux, pour nos familles respectives. Je remercie mes enfants de faire confiance à ce nouveau, car je sais que cette nouvelle vie qui débute va être belle et heureuse. On lève nos coupes à l'avenir. Ma belle-mère m'entraîne à la cuisine pour l'aider car, après tout, un futur gendre cuisinier ne peut pas rester sans rien faire. Et ce noël pas comme les autres peut alors continuer. Au menu : terrine de foie gras mi-cuit, dinde rôtie, gratin dauphinois façon Mimie et bûche de Noël aux marrons.

∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Extrait du livre "Aller simple pour le bonheur"
Par Mimie Mathy et Benoist Gérard
 
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#Posté le vendredi 30 janvier 2009 15:24

Modifié le vendredi 18 mars 2022 10:32

N° 432 : "Je suis dans la meilleure période de ma vie"

N° 432 : "Je suis dans la meilleure période de ma vie"
 
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : "Je suis dans la meilleure période de ma vie"
 
Six mois après son coup de foudre en plein spectacle, Joséphine est toujours sur son nuage. Avant de repartir en tournée avec « j'adore papoter avec vous », elle nous a confié son bonheur.
 
C'est l'heure du thé que nous retrouvons Mimie Mathy dans un bar parisien. Vêtue d'un blouson de cuir sombre, mais le regard bleu plus rieur que jamais, la comédienne fait signe à un grand gaillard à lunettes de nous rejoindre. C'est Benoist, son amoureux ! « ça ne vous dérange pas qu'il reste ? » demande-t-elle en le dévorant du regard. A quarante-six ans, Mimie semble heureuse comme une collégienne...
 
Télé Loisirs : Vous attirez déjà des millions de fans sur TF1. Pourquoi reprendre la route, cet automne, pour aller jouer votre one woman show aux quatre coins de la France ?
Mimie Mathy : Parce que j'ai besoin de la scène, qui est mon premier métier et qui me procure des sensations très différentes de la télévision. Pendant deux heures, tout repose sur mes seules épaules et cela demande beaucoup d'énergie et de voix. D'ailleurs, mon premier réflexe, au réveil, c'est de guetter la rhinopharyngite fatale.
 
Télé Loisirs : Etes-vous du genre à faire des cures de silence pour préserver vos cordes vocales, comme Céline Dion ?
Benoist : C'est impossible, elle ne peut pas s'empêcher de parler !
Mimie Mathy : C'est vrai j'adore...papoter.
 
Télé Loisirs : C'est en jouant ce spectacle à Saint Brieuc, en avril dernier, que vous avez eu le coup de foudre pour Benoist, que vous aviez fait monter sur scène...
Mimie Mathy : Oui. C'est incroyable et, en même temps, très banal : on s'est vus, on s'est reconnus », comme une évidence.

Télé Loisirs : Benoist a quatre enfants de huit à dix-sept ans. Vous ont-ils adoptée comme leur nouvelle « nounou d'enfer » ?
Mimie Mathy : (rougissant légèrement) : Je ne veux pas m'étendre là-dessus. Si nous avons choisi, avec Benoist, de rendre notre amour public, c'est juste pour éviter de se retrouver à la une de la presse à scandales en maillot de bains sur une photo floue. Mais le reste, c'est notre intimité.
 
Télé Loisirs : Désespériez-vous de rencontrer le grand amour ?
Mimie Mathy : Disons qu'avant, je suis tombée sur des princes pas toujours charmants. Mon histoire prouve qu'en amour, rien n'est jamais perdu !
 
Télé Loisirs : Que vous apporte Benoist ?
Mimie Mathy : Il est zen et m'a rendue moins impatiente. Il me fait aussi découvrir ses bonnes recettes, puisqu'il est cuisinier. En parfait Breton, il prépare les poissons comme personne.
 
Télé Loisirs : Pourriez-vous tout plaquer par amour et vous installer avec lui dans les Côtes-d'Amor ?
Mimie Mathy : Non, ma vie est à Paris. Mais avec mon métier, je peux prendre facilement l'avion ou le train. En ce moment, je fais marchais la SNCF (rires) ! Et la Bretagne peut aussi « monter » à Paris, comme c'est le cas aujourd'hui.
 
Télé Loisirs : Benoist vit-il bien de se retrouver d'un coup sous le feu des projecteurs ?
Mimie Mathy : Ce n'est déjà pas facile à vivre avec une femme indépendante. Alors quand elle est connue et gagne beaucoup d'argent, ça l'est encore moins. Si, en plus, elle mesure 1,32 mètre, l'homme qui est capable de tout ça est forcément exceptionnel !
 
Télé Loisirs : Allez-vous vous marier, comme le dit la rumeur ?
Mimie Mathy : Non, nous n'en parlons absolument pas. Je suis juste dans la meilleur période de ma vie, je vis une histoire simple et belle avec Benoist. Alors qu'on nous laisse la savourer sans inventer n'importe quoi !
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Télé Loisirs n°921 20 octobre 2003
Propos recueillis par François Ouisse
Photographe : Manuelle Toussaint
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le dimanche 07 juillet 2013 18:00

Modifié le mercredi 20 avril 2022 04:14

N° 88 : Mimie Mathy à l'Olympia : la présentation de l'homme de sa vie

N° 88 : Mimie Mathy à l'Olympia : la présentation de l'homme de sa vie
 
∞-∞ INFOS PRATIQUES ∞-∞
 
Artiste : Mimie Mathy
Spectacle : J'adore papoter avec vous
Lieu : Olympia, 28 Boulevard des Capucines, 75009 Paris
Dates : Vendredi 10 octobre et samedi 11 octobre 2003
Genre : One woman show
Photographe : Manuelle Toussaint
 
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Depuis le 15 janvier 2002, Mimie Mathy est sur scène avec son nouveau spectacle co-écrit avec Muriel Robin « J'adore papoter avec vous ». Dans ce one woman show, Mimie Mathy emménage dans son nouvel appartement, a une crémaillère à pendre et un dîner à préparer. Elle déballe ses cartons et ses souvenirs tout papotant avec ses nouveaux voisins : son public ! Trois mois au théâtre Déjazet à Paris puis en tournée dans toute la France, ce spectacle est un véritable triomphe ! Le 22 avril 2003 à Saint-Brieuc, Mimie Mathy comme tous les soirs, fait monter un homme sur scène pour déplacer des cartons. C'est ainsi qu'elle rencontra Benoist Gérard, l'homme de sa vie. Depuis bientôt 6 mois, ils vivent le parfait amour. Le vendredi 10 octobre 2003, Mimie Mathy joua pour la première fois son spectacle à l'Olympia. Pour ce grand événement, tous ses proches étaient présents dans la salle. C'était l'occasion également de présenter Benoist à ses parents, Roberte et Marcel, qui avait fait bien évidemment le déplacement pour venir applaudir leur fille. Si proches de ses parents, c'était important pour Mimie que cette rencontre se passe bien. Ce fût le cas, malgré la petite mise en garde de Marcel, le papa de Mimie, qui avait prévenu Benoist de rendre sa fille heureuse. La méfiance s'est très vite dissipée car ses parents ont très vite compris que le couple s'aimait.  Une nouvelle page se tourne pour Mimie, heureuse de partager son nouveau bonheur de femme amoureuse avec sa famille. 
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
Photographe : Manuelle Toussaint
 
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#Posté le samedi 13 juin 2009 05:27

Modifié le mercredi 09 février 2022 07:34

N° 330 : Je vis une belle histoire !

N° 330 : Je vis une belle histoire !
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : "Je vis une belle histoire !"
 
Pour le petit écran, et pour le plus grand plaisir des spectateurs, elle joue les anges gardiens et, dans la vie, Mimie Mathy vit sur un petit nuage. Elle nous l'avoue tout net, elle est amoureuse ! Mimie est notre invitée cette semaine pour une rencontre forcément tendre et chaleureuse.

Entre Joséphine, ange gardien sur TF1, et son spectacle "J'adore papoter avec vous" qui triomphe en tournée, Mimie Mathy a de quoi être très heureuse ! Et de surcroît, Benoist, un prince charmant d'un mètre quatre-vingt-six illumine son quotidien. À 46 ans, Mimie, rieuse et pétillante, nous offre son optimisme et sa bonne humeur tellement communicative.

Nous deux : Vous n'êtes pas lasse de Joséphine ?
Mimie Mathy : Non, parce que je vois a travers les témoignages des téléspectateurs combien ils aiment cette série. Ça les change des téléfilms policiers. Je crois vraiment que Joséphine passe bien dans l'esprit des gens. Et puis, je n'en fais que quatre par an. Je tiens à mener d'autres projets. Par exemple, je pars en tournée dans toute la France pour ma pièce J'adore papoter avec vous, et je serai aussi à l'Olympia de Paris cette semaine. L'alternance entre tournage de Joséphine et la tournée fait que je ne m'ennuie jamais. Une chose est sûre ; je ne peux plus me poser de la scène.

Nous deux : Vous aimez mener la vie de saltimbanque des tournées ?
Mimie Mathy : Changer d'hôtel tous les soirs, ce n'est pas vraiment ce que je préfère, mais c'est un passage obligé pour un artiste. C'est très important pour moi d'aller vers le public. Et puis, je voyage dans d'excellentes conditions. Arriver dans une salle pleine de mille cinq cents places, c'est quand même un bonheur inégalable.

Nous deux : Vous allez aussi tourner un téléfilm avec les copines de vos débuts...
Mimie Mathy : C'est vrai, et ce sera pour 2004. Je vais en effet rejouer avec Isabelle de Botton et Michèle Bernier, les deux complices de mes débuts, dans une comédie décapante intitulée À trois c'est mieux. On avait très envie de se retrouver. On vit une vrai histoire d'amitié ensemble. C'est même bien plus que ça. On peut ne pas se voir pendant des mois et se retrouver comme avant. C'est presque comme une histoire de famille. Disons qu'Isabelle et Michèle sont mes deux frangines supplémentaires.

Nous deux : Quels sont vos projets du moment ?
Mimie Mathy : Je vais prendre un peu de vacances en décembre. Cela doit faire bien dix ans que je n'ai pas pris un mois d'affilée. Fin janvier, je participe à nouveau aux Enfoirés avant de filer à la réunion pour tourner un épisode de Joséphine. C'est la première fois qu'elle va sous les tropiques... Bref, j'ai une année bien chargée en perspective !

Nous deux : Qu'est ce qui fait courir Mimie Mathy ?
Mimie Mathy : L'envie, les rêves. C'est important tant d'en avoir... Dès qu'il y en a un qui se réalise, je passe au suivant. Je pense à de nouveaux spectacles, mais aussi à faire un disque. Je voudrais réaliser un album avec mes copains des Enfoirés courant 2004. J'y travaille déjà avec Patrick Fiori, Maxime Le Forestier et Michel Fugain. Ce sera un disque écrit par les copains mais interprété par moi toute seule. Je chante depuis toujours, même si je n'ai jamais vraiment travaillé ma voix. J'ai envie de ça juste pour me faire plaisir, alors j'y vais.

Nous deux : À 46 ans, vous fêter vos vingt ans de carrière...
Mimie Mathy : Vous savez, je n'ai pas 46 ans dans ma tête ! Si je dois faire le bilan, je le trouve plutôt positif. J'ai réussi à prouver qu'avec mon mètre trente-deux, je ne suis ni ridicule, ni grotesque. Aujourd'hui, je ne m'excuse plus de ma taille. Je déboule, c'est tout. Je crois qu'avec mon optimisme incurable je fais du bien aux gens qui ont des petits bobos physiques.
 
Nous deux : Si vous n'aviez pas été comédienne ?
Mimie Mathy : J'aurais été journaliste, sûrement. J'ai fait une licence en Sciences économiques pour me préparer à faire une école de journalisme. Rien ne dit, d'ailleurs, que je ne me lancerai pas un jour dans le reportage !

Nous deux : Que manque-t-il à votre bonheur ?
Mimie Mathy : Rien du tout ! C'est le bonheur le plus total ! Aujourd'hui, j'ai tout qui va bien...dans le privé comme dans le travail. Je suis parfaitement bien dans ma peau. Ma vie privée est même magnifique ! Mais le grand bonheur tout neuf que je vis, je tiens à le protéger. Je le mets sous une bulle. Je souhaite à toutes les femmes de la terre d'être aussi heureuses que moi en ce moment ! Ce que je cherchais depuis longtemps, j'ai aujourd'hui le sentiment de l'avoir trouvé.

Nous deux : Avez-vous donc rencontré l'homme de votre vie ?
Mimie Mathy : Cela se pourrait bien (rire)... Disons que je ne cherche plus. Je ne mets plus de petites annonces... Mais je sais qu'il faut préserver cette relation. Tout peut être si vite gâché parfois... Disons que je vis une belle histoire !
 
Nous deux : Aimeriez-vous vous marier un jour ?
Mimie Mathy : Bien sûr. Mais je serais incapable de me dire que c'est pour la vie. Si je me marie, ce sera pour mettre une immense robe blanche, réunir ma famille, mes amis et voir mon père conduire me à l'autel. C'est un rêve de princesse, de petite fille. Cela ne changera rien au fait que l'on s'aime et que l'on peut un jour se quitter. En y réfléchissant, je crois d'ailleurs que j'aurai dû être princesse... d'un royaume de pacotille. Oui, je suis restée très princesse dans ma tête !

Nous deux : Quelle image aimeriez-vous laisser derrière vous ?
Mimie Mathy : Celle d'une femme heureuse qui rit aime faire rire. Je suis plutôt généreuse et optimiste. Cela me vient de mes parents, de mon éducation. À la maison, on m'a toujours dit que j'étais belle. Je crois qu'il faut apprendre aux enfants à s'assumer. Bien sûr, il m'est arrivé de pleurer, de désespérer de la vie... Mais la grande chance que j'ai, c'est de tout relativiser. Je me dis qu'il y a des enfants dans les hôpitaux qui souffrent tellement. Ça remet vite les idées en place !
 
Les secrets d'un coup de foudre
 
C'est le 22 avril dernier, lors d'un dîner organisé à Saint-Brieux à l'occasion d'une représentation de son spectacle, que Mimie croise le regard de Benoist pour la première fois. Cuisinier de son état, il remplace au pied levé un de ses collègues pour préparer une marmite de coquille saint jacques. Invité à assister au spectacle, il s'installe au premier rang. Comme chaque soir, Mimie doit choisir un spectateur et le faire monter sur scène. Allez savoir pourquoi, parmi deux cents personnes, c'est Benoist qu'elle désigne ! « Là, il s'est passé quelque chose », a déclaré Mimie. À son tour Benoist a la sensation que la foudre lui tombe dessus. Pendant trois semaines, ils passeront des heures au téléphone et échangeront plein de sms avant de se revoir à Paris pour ne plus se quitter du tout !
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Nous deux du 7 au 13 octobre 2003
Propos recueillis par Alice Derouet
Droit d'auteur de cette interview
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le mercredi 11 février 2009 13:39

Modifié le samedi 14 mai 2022 03:20

N° 66 : Premier rendez-vous avec Benoist

N° 66 : Premier rendez-vous avec Benoist
∞-∞ RÉCIT ∞-∞

Premier rendez-vous avec Benoist
Mimie Mathy raconte

"Benoist était à un tournant de sa vie, séparé depuis quelque temps de sa femme pour des raisons qui leur sont propres et qui ne regardent qu'eux. Père de quatre enfants (Marine, Antoine, François et Constance), il les voyait à mi-temps, comme beaucoup de familles éclatées. Après cet échec conjugal, il vivait seul et ne se sentait pas du tout prêt à commencer une nouvelle histoire. Réfugié en Bretagne, il cicatrisait, doucement épaulé par, ses amis Marie-Agnés et Xavier, ses anges gardiens à lui, et quelques mouettes sympathisantes. La vie est pleine de surprises et jamais il n'aurait pu imaginer que sa vie allait complètement changer quand il est venu travailler avec eux dans leur hôtel restaurant à Guingamp. Quand je suis rentrée de mes vacances familiales en Grèce, on a décidé de savoir ou l'on en était. Est-ce que le beau rêve que nous vivions pouvait devenir réalité, où bien est-ce qu'il ne valait pas mieux en rester là pour ne pas être déçus ? On a pris le risque. Je ne peux pas parler de notre premier rendez-vous parisien sans vous raconter l'angoisse que j'ai vécue dès mon réveil ce matin-là. Et le mot est faible. 

Ce 14 mai, j'allume la radio comme tous les jours, histoire de savoir si le monde n'a pas explosé pendant la nuit, et là, j'entends la pire des catastrophes. Une grève SNCF a été votée et tout le trafic sera perturbé sans que personne ne sache vraiment combien de lignes seront touchées et quels trains circuleront. Comme si les cheminots ne pouvaient pas choisir un autre jour et avaient décidé entre eux que je ne devais jamais revoir Benoist ! J'invoque tous les dieux de la CGT et de la CFDT et de FO pour qu'au moins un TGV relie Guingamp à Paris dans la journée et surtout, j'essaye de joindre Benoist pour savoir quelles sont les probabilités pour qu'on se retrouve. Deuxième avarie dans nos retrouvailles : son portable est coupé et chaque fois que j'essaye de l'appeler, une voix de crécelle me répond en boucle : "le numéro que vous demander n'est plus attribué, le numéro que vous demandez n'est plus..." Imaginé alors les mille suppositions qui me passent par la tête : "Il ne viendra pas... Il n'ose pas me le dire... Il a changé son numéro de portable pour être injoignable... Il a réfléchi et ne veut pas de moi... Comme d'habitude, je vais me planter... C'est peut-être mieux, après tout on ne s'est vu que dix-minutes... Ce mec-là est comme les autres.... Pourtant dans toutes les conversations, on avait l'impression d'avoir tellement de choses en commun.... Tous les mêmes... Ça tombe bien qu'il ait changé d'avis, je déteste comme il s'habille... Enfin quand même il aurait pu prévenir... blablabla... Je ne pouvais pas savoir que le forfait orange de Benoist est interrompu pour cause de facture réglée trop tard ! Désespérée, j'appelle mon ami Patrick, mon patounet, coiffeur sur les tournages de "Joséphine" et surtout un autre de mes anges gardiens, l'ami des bons et des mauvais moments. Pour moi, il se transforme en espion et mène son enquête. Sur internet, on répertorie tous les hôtels restaurants de Guingamp. Patrick les appelle les uns après les autres en demandant chaque fois à parler à un Benoist, jusqu'à ce qu'on lui réponde enfin, au bout de la sixième tentative, qu'un Benoist travaille bien là, mais qu'il a réussi à avoir un train, et qu'il est parti pour Paris le matin même. Ça veut donc dire qu'il vient. Je suis dans un état bizarre. Quand il va sonner, qu'est-ce qu'il va se passer. Et si on n'avait plus rien à se dire ? Et si la magie n'opérait plus? Après tout, on ne se connaît pas. On s'est juste parlé trois semaines quatre heures par jour au téléphone. Je réussis à communiquer mes angoisses à patounet et Françoise, une autre amie proche. On met au point une stratégie : vers 17 heures, ils appelleront chez moi, l'air de rien, histoire de savoir si je suis toujours vivante. L'interphone sonne. C'est lui. Pourvu qu'il n'ait pas mis sa vareuse et ses sandales de moine. Pourvu qu'il aime mon rôti de veau ! Pourvu qu'il n'ait pas l'intention de me tuer ! Quand j'ouvre la porte, toutes mes craintes s'envolent, tous les doutes se volatilisent... C'est bien lui, aucun doute, et pour être sûr que je le reconnaisse, il a bien entendu mis sa vareuse et ses sandales ! Si jamais on doit passer le reste de notre vie ensemble, il y aura du boulot de relookage, mais pour l'instant je ne pense pas à ça du tout, je laisse le charme opérer de nouveau. Qu'est-ce qu'il s'est passé ensuite ? On a beaucoup parlé, on s'est apprivoisé et on a commencé à construire ce qui allait devenir une histoire d'amour. Toutes mes blessures sentimentales antérieures ont disparu. Mes cicatrices se sont dévoilées. Plus besoin de composer, de faire semblant d'avoir peur de ne pas être à la hauteur. Comme si c'était écrit qu'un jour on se rencontrerait. Une sérénité que je n'avais jamais connue. À tel point que quand le téléphone a sonné vers 17 heures, je n'ai pas répondu. C'était le branle-bas de combat à l'autre bout et patounet et Françoise on bien failli débarquer à la maison, avec les flics, le SAMU et les pompiers. J'exagère un peu, mais leur amitié pour moi étant ce qu'elle est, je leur ai fichu une belle trouille. Benoist est reparti le lendemain matin sans que l'on sache précisément si on se reverrait. Quand il a fermé la porte ce fut un déchirement énorme, même si dans un petit coin de mon c½ur, j'étais confiante. Et j'avais raison.

Le week-end suivant, il était de nouveau là, et nos retrouvailles se sont enchaînées semaine après semaine, malgré la distance et mes tournages. On a commencé les allers-retours. La ligne TGV Paris-Guingamp n'a bientôt plus eu aucun secret pour nous. Je connais par c½ur la salade du wagon-bar SNCF, mais on aime trop ce qui est bon pour vous en donner la recette. En décembre 2003, Benoist a accepté de dire au revoir à ses mouettes et à ses amis de Guingamp pour me rejoindre à Paris et on ne s'est plus quittés. Comme quoi, le destin ! Ou le hasard, ou la providence... Ou un ange ! Il est arrivé dans ma vie parisienne avec un peu des bagages mais avec quatre enfants un week-end sur deux et la moitié des vacances. J'ai tout pris, et s'il y a une chose dont je suis sûr, c'est que s'il avait eu quinze enfants, j'aurai tout pris aussi. Même pas si ça provoquait un sacré chamboulement dans ma vie. Pas toujours facile à gérer. Pas facile non plus de digérer tout sa pour quatre gamins. Une nouvelle femme dans la vie de leur père, ça supprime définitivement l'idée qu'il reviendra un jour. Quand cette nouvelle femme mesure en plus 1m32 et qu'elle est connue. Je reconnais que j'ai accumulé un peu d'obstacles et que ce n'est pas toujours évident pour eux. Mais le temps les apprivoise comme ils m'ont apprivoisée. Je n'ai jamais essayé de remplacer leur maman et ils le savent. Ils font maintenant partie de ma vie et je les remercie de m'avoir acceptées. On construit année après année. Les tribus recomposées ne sont pas toujours simples à recomposer. Mais quand je regarde autour de nous, je me dis qu'on s'en sort pas mal dans notre tribu à nous !
 
Benoist Gérard raconte
 
Cela fait trois semaines que nous ne nous sommes pas revus. Trois semaines, depuis ce 22 avril. Nos échanges téléphoniques ont considérablement augmenté le chiffre d'affaires d'orange... et ma facture de portable par la même occasion ! Je dois rejoindre Mimie à Paris, pour la première fois depuis notre rencontre. La veille, j'ai terminé mon service et fermé le restaurant. Quand je travaille tard, je ne rentre pas dans ma maison de Perros-Guirrec, mais dors dans une chambre située au-dessus des cuisines. Une chambre trop petite pour être louée aux client de l'hôtel meublé d'un lit, d'un placard, d'une table et d'une chaise. Ah, j'allais oublier une télé... qui ne marche pas ! Je m'y sens bien et j'y ai passé des mois extraordinaires à découvrir des libres-penseurs comme Bigran, des écrivains interprétant à leur manière les signes de la vie comme Paulo Coelho, à essayer de comprendre les changements importants de ma vie. Au fil des jours en solitaire, j'ai de plus en plus tendance à croire que le mot hasard n'existe pas et que cette période est une transition, un trait d'union entre mon ancienne vie et celle qui m'attend. Même si c'est dur de ne voir mes enfants qu'un week-end sur deux, je sais qu'il y a des passages obligés pour sortir de certaines situations et pour grandir. Ça y est, je suis sur le quai de la gare de Guimgamp avec comme seul bagage ma brosse à dents et l'adresse de Mimie notée sur un précieux bout de papier. J'ai remis ma vareuse, mon jean trop grand et mes sandales. C'est comme ça qu'elle m'a connu, c'est comme ça qu'elle me retrouvera. Comble de malchance, la SNCF est en grève et pour l'instant, aucun train n'est annoncé pour Paris. Ce n'est pas tout ayant oublié de payer mon abonnement orange, mon portable est coupé. Je décide d'attendre sur le quai et de faire confiance à l'avenir. Si aucun train ne vient, ça voudra dire que nos retrouvailles ne doivent pas avoir lieu. Une heure après, un TGV en provenance de Guimper et à destination Paris entre en gare. Impossible de prévenir Mimie de mon retard, car sans forfait... J'espère juste qu'elle aura écouté les infos. J'apprendrai un peu plus tard que non seulement elle a écouté les infos, mais que n'arrivant pas à me joindre, elle a harcelé la Gare Montparnasse, celle de Guingamp, mobilisant son meilleur copain pour appeler mon restaurant et savoir si j'étais parti... C'est une véritable machine de guerre qu'elle a mise en place pour retrouver ma trace. J'arrive enfin devant la porte de son appartement, avec plus de deux heures de retard. Là, je retrouve la femme que j'ai laissée à Saint-Brieuc. L'endroit est plus intime, il n'y a pas mille deux cents personnes autour de nous. Je plonge dans ses yeux toujours aussi bleus. Cet appartement que je ne connais pas me semble pourtant familier. Je me sens bien, heureux d'être là. La suite nous appartient, mais la seule chose que je peux vous révéler, c'est que je suis resté. Est-ce grâce au rôti de veau en cocotte qu'elle m'avait mijotée ? Essayez cette recette lors d'un de vos prochains tête à tête importants, ça vous portera peut-être chance.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Extrait du livre "Aller simple pour le bonheur"
Par Mimie Mathy et Benoist Gérard
Photographe : Stéphane Cardinale
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le dimanche 08 février 2009 07:19

Modifié le vendredi 18 mars 2022 10:24

N° 65 : La rencontre avec Benoist racontée par Mimie

N° 65 : La rencontre avec Benoist racontée par Mimie
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
La rencontre avec Benoist
Mimie Mathy raconte
 
Le 22 avril 2003 à Saint-Brieuc : « J'étais en tournée pour « J'adore papoter avec vous », coécrit avec Muriel Robin. La date a déjà été reportée deux fois pour des raisons pratiques. Ce 22 avril, je dois en être à peu près à la 180e représentation, entre Paris qui a commencé le 15 janvier 2002 et une première partie en tournée, sans compter les tournages de Joséphine. Le spectacle commence devant une salle comble de mille deux cents personnes.

Tous les soirs sans exception, depuis le Théâtre Dejazet à Paris, je fais monter un spectateur masculin sur scène. Une fois que l'heureux, ou malheureux élu m'a rejointe, je lui fais déplacer quelques cartons, histoire de créer une connivence avec le public. Inutile de dire que je n'ai jamais sélectionné mes « déménageurs serviables » pour leur physique, mais plutôt pour leur facilité à pouvoir quitter leur siège sans déranger toute une rangée pour me rejoindre. Sans compter qu'avec les projecteurs braqués sur moi, il m'est impossible de vérifier si le monsieur que j'ai choisi au hasard est un play-boy rétamé du bulbe, ou un gentil père de famille. Mon équipe contrôle chaque soir, avant que les lumières de la salle ne s'éteignent, qu'il y a au moins un homme au premier rang. Ce soir-là, d'après Momo, Fifi et Serge, mes techniciens adorés, pas d'inquiétude car il y a au moins six représentants de la gent masculine devant. C'est sans doute là qu'intervient le hasard, ou le destin ou l'ange qui me protège... Pourquoi ai-je choisi de faire monter Benoist sur scène, plutôt qu'un des cinq autres ? Je ne sais pas. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je ne sais pas non plus, mais quand il est arrivé à côté de moi, tout semblait simple, facile et évident. Il s'est mis à genoux devant pour me faire la bise et ça ne m'a pas énervée, alors que d'habitude je déteste qu'on se mette à genoux devant moi ! Il n'y a pas eu de c½ur qui bat à 2 000 à l'heure. Il était habillé exactement comme je déteste, d'un jean trop grand dans lequel il flottait, d'une vareuse de pêcheur qui avait dû faire toutes les mers du monde, et des sandales, genre moine partant pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Je l'ai trouvé touchant et attendrissant. Pour avoir un regard aussi doux, il devait être curé de campagne. J'en étais pratiquement sûre. Mais je n'ai pas vraiment eu le temps de me poser beaucoup de questions, le public m'attendait ! Il est redescendu de scène, j'ai continué le spectacle et tout aurait pu en rester là.

Ce soir-là, plusieurs gamins en fauteuil roulant sont en coulisses pour me rencontrer. Je me prête aisément à une séance photo avec chacun. Je signe des autographes. On papote. On me signale que le cuisinier qui a préparé le repas pour l'équipe souhaite me dire bonjour, ce que j'accepte aisément. Ça me permettra de lui expliquer ma fatigue et de m'excuser de ne pas rester. Et à votre avis, qui vois-je arriver ? L'homme que j'avais choisi de faire monter sur scène, accompagné d'une petite fille de neuf ans qu'il me présente comme sa filleule Julie. Le cuisinier des Saint-Jacques, c'est lui. Je leur signe des autographes à tous les deux. Toujours pas de petites cloches, ni de coup de tonnerre mais une sérénité et une évidence. Benoist a encore cette photo de moi, sur laquelle j'ai écrit : « Pour Benoist. A bientôt ». On se dit au revoir et il file en cuisine vérifier la cuisson de son plat.

Je commence à regretter très fort ma fatigue et me dis que si je pars, je vais peut-être passer à côté d'un moment important de ma vie. Car tout aurait pu en rester là, si Valérie n'avait pas eu l'idée de demander à Benoist, sans mon accord, je tiens à le préciser, son numéro de portable. Sous le prétexte complètement bête et surréaliste que le lendemain je voudrais m'excuser de ne pas avoir goûté les Saint-Jacques. Elle me suggère de l'appeler immédiatement, à minuit, pour lui proposer de venir nous rejoindre pour manger quelques huîtres dans la brasserie dans laquelle nous nous sommes installés. Patrick trouve également que c'est une bonne idée, mais je calme tout le monde. J'ai trop l'habitude de me planter et je n'ai pas du tout envie de m'emballer. Non, on ne l'appelle pas. Valérie, encore plus têtue que moi, lui laisse quand même un message sur son portable, en lui faisant notre proposition honnête. Aucun appel ne vient troubler notre fin de soirée.

Le lendemain, alors que nous roulons en direction d'Arcachon, le téléphone de Valérie lui signale un message. C'est Benoist qui a rappelé pour nous souhaiter une bonne continuation et nous dire que si on repassait dans la région, il ne fallait surtout pas hésiter à l'appeler, et que si la vie voulait, on se reverrait. Il avait juste coupé son portable en sortant du spectacle la veille et venait juste d'avoir notre message. Valérie et sûre que c'est bon signe et pendant deux jours Patrick et elles insistent pour que je lui téléphone. Qu'est-ce que vous pensez que j'ai fait ? J'ai cédé et j'ai rappelé. Dans ma chambre d'hôtel, face au bassin d'Arcachon... Tremblante, comme une gamine à son premier rendez-vous. Je compose son numéro. Une sonnerie, deux, trois, Benoist décroche. Je me lance : « Bonjour, c'est Mimie. Je ne sais pas du tout pourquoi je vous appelle. Je vous jure que c'est la première fois que je fais ça, mais je crois qu'il s'est passé quelque chose l'autre soir sur scène et j'avais envie de vous parler. Je n'appelle pas tous les mecs que je fais monter avec moi, je n'en ai d'ailleurs jamais appelé aucun, mais là, il fallait que je le fasse. Voilà, c'est ridicule et si vous voulez, je raccroche. » Je reprends enfin ma respiration, attendant avec angoisse un son de voix à l'autre bout. Ça me fait très plaisir de vous entendre. » Et voilà, la vie m'avait ouvert une porte. On s'est parlés pendant trois semaines, dix fois par jour au téléphone. On a commencé à faire connaissance, en se découvrant toujours plus de points communs. »
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Extrait du livre "Aller simple pour le bonheur"
Par Mimie Mathy et Benoist Gérard
Photographies : Captures d'écran
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le samedi 31 janvier 2009 07:42

Modifié le vendredi 24 juin 2022 03:42

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