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88 articles taggés Vie personnelle et interviews

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N° 411 : Mimie Mathy rencontre Guillaume de Tonquédec

N° 411 : Mimie Mathy rencontre Guillaume de Tonquédec
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy rencontre Guillaume de Tonquédec
 
Les deux héros de fiction préférés des Français ne s'étaient jamais croisés avant que TV Magazine ne les réunisse. Voici ce qu'ils se sont dit.

L' idée de réunir Mimie Mathy et Guillaume de Tonquédec autour des résultats d'un sondage pouvait paraître saugrenue. Et improbable, elle, tournant actuellement, et lui, assurant la promotion du film Les Nuits d'été (sortie le 28 janvier) et jouant dans Un dîner d'adieu au théâtre à Paris. Justement, TV Magazine l'a eu. Grand bien lui en a pris.

TV Mag : Vous connaissiez-vous avant aujourd'hui ?
Mimie Mathy : Non sinon par série télé interposée, au théâtre ou au cinéma. Mais j'ai énormément de respect pour son travail et je ne peux pas imaginer que l'homme ne soit pas à la hauteur de la générosité des personnages qu'il incarne.
Guillaume de Tonquédec : Mimie, tu es exquise...

TV Mag : Mimie vous êtes coutumière du fait, mais qu'est-ce que ça fait d'être numéro 1 dans le coeur des Français ?
Mimie Mathy : On ne fait pas ce métier pour ne le partager qu'avec soi, seul dans sa salle de bains. Et, si le public n'est pas forcément la première chose à laquelle on pense quand on décide, à 17 ans, de devenir comédien, très vite, il devient primordial. Le public remplit les salles et façonne les courbes d'audience. Quel plaisir alors, de se sentir appréciée !
Guillaume de Tonquédec : C'est en effet la plus belle des récompenses. La popularité est un vrai gage de confiance. Sauf pour ceux qui se tournent vers le film d'auteur, mais ce n'est ici pas le cas. Cela signifie aussi que l'on est parvenu à les toucher, qu'ils s'identifient au personnage que l'on incarne et à ce qu'il véhicule. Cela rend optimiste. C'est merveilleux.

TV Mag : Comment définissez-vous votre rapport au public ?
Guillaume de Tonquédec : Je suis, moi, toujours surpris de la gentillesse avec laquelle on m'aborde dans la rue, à la sortie du théâtre où je joue, pour me dire quelques mots sur Fais pas ci, fais pas ça. Il ne s'agit donc pas seulement de moi, mais de la série à laquelle je participe, de sa capacité à divertir et de tout ce que les scénaristes y mettent d'intelligence de la vie, de la famille, du monde aujourd'hui.
Mimie Mathy : Mon cas est un peu à part car je suis très facilement reconnaissable (rire). Et puis Joséphine existe depuis dix-huit ans! Mais je trouve cela génial. Je n'imagine pas mon désarroi le jour où plus personne ne m'arrêtera dans la rue...

TV Mag : Vos chaînes respectives sont concurrentes. Vous sentez-vous concernés ?
Mimie Mathy : La guerre des chaînes m'intéresse assez peu. Je serai fâché que l'on plagie Joséphine, mais nous parlons ici de deux séries dont le seul point commun est d'être des programmes familiaux. Heureusement qu'il y a Joséphine, Fais pas ci, Louis la Brocante, Une famille formidable, Camping Paradis. Dieu sait si les gens en ont besoin...
Guillaume de Tonquédec : Toutes les chaînes diffusent au moins une série de fiction destinée à la famille. D'abord parce que c'est fédérateur ; on est ensemble, devant la télé à 20 h 50! Ensuite parce que le happy end est nécessaire au plaisir des gens. Joséphine se termine toujours bien. Fais pas ci, fais pas ça aborde des sujets auxquels doivent faire face de nombreux parents (drogue, alcool, homosexualité, divorce, problèmes d'ados, etc.), mais cherche et offre toujours des solutions.
Mimie Mathy : Rien ne me plairait plus qu'un super-cross-over entre toutes ces séries à l'occasion d'un grand événement ou pour une association humanitaire!

TV Mag : Votre engagement humanitaire participe-t-il de votre cote de popularité ?
Mimie Mathy : Notre engagement humanitaire participe de notre popularité et notre popularité participe du fonctionnement de l'humanitaire. Mais n'allez pas croire que, pour nous, c'est juste une photo-promo avec des petits enfants. C'est très personnel. Et cela demande un vrai investissement de temps.
Guillaume de Tonquédec : C'est un juste retour de ce qu'on nous a offert.
 
TV Mag : Trois mots pour définir l'autre, maintenant que vous avez fait connaissance...
Mimie Mathy : Sincère, heureux, bien élevé.
Guillaume de Tonquédec : Directe, pêchue et pétillante.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
TV Mag
Propos recueillis par Julia Baudin
Photographe : Thomas Volaire
Droit d'auteur de cette interview
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le jeudi 29 janvier 2009 08:43

Modifié le dimanche 06 septembre 2020 05:33

N° 407 : « J'ai retrouvé la scène et juste l'envie d'y revenir très vite »

N° 407 : « J’ai retrouvé la scène et juste l’envie d’y revenir très vite »

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy à Aire-sur-la-Lys :
«J'ai retrouvé la scène et juste l'envie d'y revenir très vite»
 
C'est avec le public d'Aire-sur-la-Lys que Mimie Mathy clôt sa tournée « Je (re)papote avec vous », ce samedi soir. Un an et demi de représentations et une envie : ne pas « attendre dix ans » pour remonter sur les planches.
 
La voix du Nord : Ça y est, terminé, fin de tournée, ce samedi soir, à Aire-sur-la-Lys.
Mimie Mathy : « Oui, c'est la dernière. Ça fait un petit pincement au c½ur, parce que c'est une équipe qui se sépare. On tourne une page. Mais c'est aussi un bonheur parce que je vais pouvoir me reposer un peu ! J'ai eu une année bien remplie avec 150 représentations et quatre tournages de Joséphine Ange gardien.»
 
La voix de Nord : Avec vingt-cinq dates supplémentaires pour votre one-woman-show, vous tournez une belle page.
Mimie Mathy : « Oui ! C'est un pincement au c½ur et la joie d'avoir réussi quelque chose qui a bien marché. Ce n'est pas évident quand on crée un nouveau bébé de se demander s'il va plaire. Là, ça va, je suis rassurée ! Surtout que c'est une époque pas facile, les gens n'ont pas beaucoup d'argent. Je suis heureuse de toute cette bouffée d'amour que j'ai prise en un an et demi. Ça donne encore plus envie de ne pas attendre dix ans pour remonter sur scène (...). J'avais pris le temps de faire ce spectacle, après une grande pause parque j'avais rencontré le bonheur (Mimie Mathy s'est mariée, NDLR). J'avais besoin de savoir ce que je voulais dire. Mais là, je n'attendrais pas dix ans. Je commence déjà à cogiter. J'ai retrouvé la scène et j'ai juste l'envie d'y revenir très vite. »
 
La voix du Nord : Vous êtes une des artistes préférée des Français, et plus surprenant, la colocataire idéale des Français, selon un sondage.
Mimie Mathy : « Oui, j'ai appris ça ! Je ne savais pas que ça existait. J'ai appris ça par une alerte info sur mon téléphone ! Ça reste un sondage, mais c'est rigolo. »
 
La voix du Nord : Et Joséphine dans tout ça ?
Mimie Mathy : « Je tourne cinq épisodes l'année prochaine. Et j'ai aussi un joli projet d'un long-métrage irlandais que je vais tourner. Je jouerai en anglais. »
 
La voix du Nord : En janvier, vous retrouverez la troupe des Enfoirés pour soutenir les Restos du c½ur. Du soutien, ils en ont eu besoin dans notre région, après l'incendie d'un dépôt. Vous avez suivi ?
Mimie Mathy : « Oui. On parle d'un monde pourri, d'un monde d'égoïsme et face à une catastrophe comme ça, ça me rassure de voir que les Français se mobilisent avec leurs petits ou gros moyens. Le monde n'est pas si pourri que ça finalement.
On s'est tous engagés, mes camarades connus ou pas, les bénévoles, pour que tout se remette en place. »
 
La voix du Nord : Vous leur dites que ça va aller ?
Mimie Mathy : « Qu'on est là. »
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
La voix du Nord
Propos recueillis par Claire Serre
Droit d'auteur de cette interview
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le lundi 12 janvier 2009 10:39

Modifié le mercredi 02 mars 2022 10:09

N° 405 : « Le fait d'avoir rencontré le bonheur sur le tard me donne la pêche ! »

N° 405 : « Le fait d’avoir rencontré le bonheur sur le tard me donne la pêche ! »
 
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy à Saint-Quentin : « Le fait d'avoir rencontré
le bonheur sur le tard me donne la pêche ! »
 
Mimie Mathy se produira, demain, au Splendid. Dans son spectacle « Je (re)papote avec vous », elle évoque la rencontre avec son mari, sa famille recomposée, sa maison à la campagne...

Mimie Mathy a rangé provisoirement son costume d'ange gardien pour sillonner les routes de France. Et reprendre ses séances de « papotage » avec le public à qui elle raconte ce qui s'est passé ces dix dernières années.
 
L'Aisne Nouvelle : Votre tournée prend bientôt fin. Comment vous sentez-vous ?
Mimie Mathy : Très fatiguée, mais heureuse de ce retour réussi. Je n'étais pas montée sur scène depuis 10 ans. À mon retour, je m'aperçois que le public est là, fidèle au rendez-vous. On a d'ailleurs prolongé la tournée, on a rajouté 25 dates. Celle-ci s'achève dans le Nord où le public est fabuleux. C'est un bonheur total !
 
L'Aisne Nouvelle : Votre spectacle « Je (re)papote avec vous » est le prolongement de « J'adore papoter avec vous ». Cette suite vous tenait-elle à c½ur ?
Mimie Mathy : Oui, mais j'attendais d'avoir des choses à raconter. Il y a un peu plus de 10 ans, sur scène, j'ai rencontré mon mari. Je suis passée alors de célibataire à femme mariée, avec un homme qui a quatre enfants, je suis devenue belle-mère... Lorsque j'ai annoncé mon mariage à mes amies, elles m'ont expliqué qu'elles divorçaient. J'en suis à la 150e représentation, et je peux vous assurer que toutes les femmes peuvent se retrouver dans mon spectacle et tous les hommes peuvent s'identifier aux travers de mon mari que je dépeins avec humour et affection. Le fait d'avoir rencontré le bonheur sur le tard me donne la pêche. On est dans un monde où tout ne va pas très bien, c'est le moins que l'on puisse dire, et on sort de mon spectacle avec la banane. Les spectateurs se disent : « Si elle y est arrivée, on peut y arriver aussi ! » Une dame m'a d'ailleurs confié à l'issue d'une représentation que mon spectacle devrait être remboursé par la Sécurité sociale.
 
L'Aisne Nouvelle : Vous évoquez des choses personnelles dans ce one-woman-show. Il s'agit d'un extrait de vie en quelque sorte...
Mimie Mathy : Attention, je ne livre pas des choses intimes. Je parle de la vie d'une femme qui, comme elle rencontre le bonheur à 45 ans, doit changer ses tics de langage. Elle doit s'habituer à ne plus dire « ma chambre » mais « notre chambre », doit trier les chaussettes, apprendre à vivre avec son mari cuisinier sans avoir envie de grignoter... Dans ce spectacle, je m'adresse au public comme si j'étais chez moi et que je parlais à des voisins, pendant que mon mari est en cuisine.
 
L'Aisne Nouvelle : N'est-ce pas trop difficile de se livrer ainsi ?
Mimie Mathy : Non. Mon métier est impudique. C'est comme Florence Foresti qui raconte ses problèmes de maman, Muriel Robin son enfance. Si on ne se livre pas un peu, c'est comme si l'on trichait. Notre vie de tous les jours nous inspire pour nos spectacles.

L'Aisne Nouvelle : Vous parliez de Muriel Robin qui est intervenue également dans la préparation de ce spectacle. Comment s'est passée cette collaboration ?
Mimie Mathy : J'ai écrit ce spectacle seule à 60 %. J'ai ensuite sollicité Muriel. On a travaillé deux jours ensemble pour voir ce que l'on pouvait changer. Le vrai travail, je l'ai mené avec Robert Louret, qui est mon metteur en scène. J'ai également collaboré avec Jean-Philippe Lemonnier qui m'a apporté toute la partie vidéo. Je ne voulais pas d'un stand-up à la bande à Jamel, mais quelque chose de féminin. Il y a des gamins qui viennent parce qu'ils me voient dans Joséphine ange gardien et même s'il y a des choses qu'ils ne peuvent pas comprendre dans le spectacle, il y en a d'autres qui peuvent les faire rire avec les vidéos.
 
L'Aisne Nouvelle : Parlons de Joséphine. N'est-ce pas trop lassant d'interpréter le même personnage depuis aussi longtemps ?
Mimie Mathy : Absolument pas ! C'est une chance d'incarner un tel personnage qui change d'univers et de partenaire à chaque fois. En 17 ans, elle a exercé pas moins de 170 métiers. Je ne connais pas la crise du chômage ! J'ai été soigneur d'animaux dans un zoo, chauffeur de taxi, professeure, femme de ménage... On trouve à chaque fois de nouveaux univers qui ne permettent pas la lassitude.
 
L'Aisne Nouvelle : Vous continuez également les Enfoirés. Où puisez-vous toute cette énergie?
Mimie Mathy : Je ne sais pas (rires) ! Avec les Enfoirés, il faut rappeler qu'on ne tourne pas, on reste dans une même ville. Après mon dernier spectacle le 15 décembre, je passerai un mois sans rien faire. Je vais profiter des fêtes de Noël, partir au soleil avec mon mari. J'ai besoin de recharger mes batteries. Même si en tournée, il est vrai qu'on change tous les jours de ville, je ne vais pas me plaindre. J'ai une vie magnifique. J'ai la chance de faire ce métier ; j'ai suffisamment de camarades qui ont des difficultés à en vivre.
 
L'Aisne Nouvelle : Vous faites partie des personnalités préférées des Français. À quoi est dû cet engouement selon vous ?
Mimie Mathy : Je ne sais pas... Je suis sincère, contrairement à ce qu'une certaine personne (Babette de Rozières, ndlr) essaie de faire croire... Je ne triche pas. Je mesure 1, 32 m, j'ai 10 kg en trop, mais je suis heureuse. Je pense que ça se ressent.
 
L'Aisne Nouvelle : Comment vivez-vous les attaques de Babette de Rozières qui vous accuse, entre autres, d'être raciste ?
Mimie Mathy : Ça m'a blessée. C'est n'importe quoi de dire de telles choses. Ce n'est pas difficile de faire courir n'importe quel bruit... Elle a besoin de public. Je ne suis pas raciste et je suis tout sauf méchante !
 
L'Aisne Nouvelle : Après votre mois de vacances, que comptez-vous faire ? Quels sont vos projets ?
Mimie Mathy : J'ai déjà des tournages prévus l'an prochain pour Joséphine ange gardien. J'ai également un projet de film qui va être réalisé à Dublin, en Irlande. Mais je ne peux pas vous en dire davantage pour le moment.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
 L'Aisne Nouvelle
Propos recueillis par Nasséra Lounassi
Photographe : Pascal Le Coz
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le lundi 12 janvier 2009 10:47

Modifié le lundi 18 avril 2022 11:00

N° 404 : « Il y a de la sincérité dans ce que je propose »

N° 404 :  « Il y a de la sincérité dans ce que je propose »
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : « Il y a de la sincérité dans ce que je propose. »
 
Mimie Mathy présentera mercredi 10 décembre 2014 son spectacle « Je (re)papote avec vous » au Splendid. Et revient sur les polémiques dont elle a fait l'objet.

Les Saint-Quentinois seront parmi les derniers à apprécier le spectacle de Mimie Mathy, Je (re)papote avec vous. Avant sa prestation au Splendid, mercredi 10 décembre, l'interprète de Joséphine, ange gardien, a pris le temps de nous répondre, samedi matin, au lendemain d'une représentation en Suisse.

Courrier Picard : Où en êtes-vous dans votre tournée ?
Mimie Mathy : Je suis en Suisse pendant quatre jours et j'attaque la dernière semaine du spectacle dans le Nord. Je termine par nos chers Ch'tis. La première partie de la tournée s'était achevée en avril, il y aura eu cinquante-cinq dates au total. Avec le tournage de Joséphine, ange gardien, je ne peux pas faire vingt-cinq représentations par jour !

Courrier Picard : Le DVD du spectacle est sorti en novembre alors que vous le jouez encore. N'est -ce pas gênant pour les spectateurs ?
Mimie Mathy : Non, d'ailleurs le DVD se vend bien et les salles sont pleines (NDLR : il reste en effet très peu de places pour la date au Splendid). Ça n'a aucune conséquence. Maintenant, les humoristes sortent leur DVD pendant leur tournée, et d'ailleurs, ce n'est pas nous qui en décidons.

Courrier Picard : Le public n'aura-t-il pas l'impression de voir la vidéo sur scène ?
Mimie Mathy : Non, il y a des choses qui sont aménagées. Le spectacle sur scène, c'est 80 % de ce qu'il y a sur le DVD, qui a été tourné à Paris. Il se passe un truc plus chaleureux avec le public de province, et je rajoute des clins d'oeil à l'actualité.

Courrier Picard : Comment jonglez-vous entre la scène et la télé ?
Mimie Mathy J'ai commencé par la scène il y a trente ans, et je n'arrête pas de tourner. Joséphine, ange gardien existe depuis dix-sept ans. La scène, c'est un trac monstrueux, mais aussi un plaisir monstrueux. On peut rencontrer le public. Je fais d'ailleurs toujours des séances de dédicaces après les spectacles.

Courrier Picard : Votre public a-t-il changé au fil des années ?
Mimie Mathy : Il est de plus en plus large. Au début, je n'étais pas connue, puis le Petit Théâtre de Bouvard m'a lancée, tout comme les Inconnus ou Michèle Bernier. Après, depuis 17 ans, il y a la « génération Joséphine ». Mon spectacle ne se destine pas vraiment aux enfants, mais ils viennent quand même, pour voir Joséphine. Mon public, c'est de 4 à 97 ans. Je ne blague pas : une vieille dame de 97 ans est vraiment venue me saluer, récemment, après un spectacle.

Courrier Picard : Votre vie est-elle votre meilleure source d'inspiration ?
Mimie Mathy : On n'est jamais si bien servi que par soi-même. La vie d'une femme, c'est aussi parfois de tomber amoureuse à 45 ans et de devenir belle-mère. Tout le monde peut s'y reconnaître, même les maris. Il y a de la sincérité dans ce que je propose. Contrairement à ce que certaines personnes essaient de faire croire, je suis gentille, je ne triche pas, et j'assume ce que je suis physiquement (NDLR : le chef cuisinier Babette de Rozières l'a récemment accusée de racisme).

Courrier Picard : Ces polémiques, justement, comment les prenez-vous ?
Mimie Mathy : C'est tellement débile. Je me suis suffisamment exprimée sur la question. Je n'ai pas besoin de taper sur quelqu'un d'autre pour faire ma promo. Ceux qui travaillent avec moi depuis nombreuses années savent bien qui je suis.

Courrier Picard : Que prévoyez-vous pour 2015 ?
Mimie Mathy : Il y aura une nouvelle saison de Joséphine, pour laquelle nous allons tourner cinq épisodes, au rythme d'un par mois. Je vais aussi tourner dans un long-métrage irlandais, à Dublin. J'y serais une Française qui parle anglais. Il s'agira d'un film intimiste, mais je ne peux pas en dire plus. Je me pose aussi la question d'enregistrer un deuxième album. Quand à la scène, je ne pense pas remonter sur les planches avant trois ans. Il faut laisser respirer le public. Même si samedi, pour la dernière, j'aurais sans doute un pincement au coeur.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Courrier Picard
Propos recueillis par Benjamin Merieau
Droit d'auteur de cette interview
 
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∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
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#Posté le lundi 12 janvier 2009 13:46

Modifié le lundi 18 avril 2022 11:00

N° 403 : "Mes coups de coeur et mes coups de griffe !"

N° 403 : "Mes coups de coeur et mes coups de griffe !"
 
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞

Mimie Mathy : Elle fête ses 35 ans de carrière
Mes coups de c½ur et mes coups de griffe !
 
Pour l'ange gardien préféré des Français, tous a commencé en 1979. En exclusivité, Mimie Mathy, nous ouvre l'album de ses souvenirs, évoque les moments clés, ses engagements, ses joies, ses peines... En en profite même pour régler quelques comptes.

Télé Poche : Michel Fugain
Mimie Mathy : La rencontre qui a changé ma vie. En 1979, j'ai 22 ans et je viens de rater ma licence en Sciences-Eco lorsque j'apprends que Michel Fugain auditionne pour l'école de music-hall qu'il ouvre à Nice. Je quitte Lyon pour la Côte, Fugain m'accepte. Pendant deux ans, nous répéterons un spectacle prévu pour 1981 qui ne verra jamais le jour ! Michel était un prof plus dure avec moi, car il ne voulait pas que mon handicap me serve d'excuse. « Ce n'est pas toi qui es différente des autres, ce sont les autres qui ne sont pas comme toi », me répétait-il. Il est resté mon ami, comme son ex-femme, Stéphanie. J'ai vécu la mort de leur fille Laurette, puis leur divorce. C'est dur...

Télé Poche : Philippe Bouvard
Mimie Mathy : Sur le plateau des « Fugues à Fugain », l'émission de télé où intervenaient les élèves de Michel, j'ai croisé un metteur en scène qui m'a poussé à faire un spectacle toute seule. J'ai monté « Elle voit des géants partout » et c'est là que les assistants de Bouvard, qui écumaient les cafés théâtres, m'ont repérée. L'aventure du « Théâtre de Bouvard » a duré de 1982 à 1985. C'était fabuleux. C'est aussi là que j'ai rencontré Michèle Bernier et Isabelle de Botton avec lesquelles j'espère refaire une scène... Quand nos plannings le permettront ! 

Télé Poche : Les Enfoirés
Mimie Mathy : Excepté deux fois, certificat médical à l'appui, je n'ai loupé aucune édition depuis 1995. Et je continuerai jusqu'au bout. C'est une aventure magnifique où, pendant une semaine, on met nos égo de côté pour se mettre au service d'une belle cause, et tant pis pour ceux qui racontent qu'on vient se faire de l'argent. Une bonne fois pour toutes : personne ne touche le moindre centime ! Nos droits d'auteurs sont intégralement reversés, 94 000 euros, en ce qui me concerne, l'an passé. Et lorsque j'invite mon mari, mes amis ou ma famille, c'est moi qui paie leurs places. 

Télé Poche : Joséphine, ange gardien
Mimie Mathy : Un cadeau miracle pour mes 40 ans. Je sortais de « Une nounou pas comme les autres » et sa suite, deux cartons d'audience pour France 2 avec 12 millions de téléspectateurs. Est arrivé le projet de « Joséphine » qui emballait peu TF1, alors dans la mouvance de « Navarro » et « Julie Lescaut ». Mais le succès est très vite venu : il manquait ce type de personnage dans le PAF et la série aborde tous les sujets de société. Sa popularité est d'ailleurs à la mesure des critiques qu'elle suscite : dès qu'ils veulent taper sur une fiction sur une fiction populaire, c'est toujours « Joséphine » qui vient à l'esprit des détracteurs. 

Télé Poche : Critiques
Mimie Mathy : J'y suis habituée. Mais des fois, ça fait mal, surtout quand c'est injuste, comme lorsqu'on m'accuse d'être une personne méchante. Pour « Joséphine », ça fuse depuis dix-sept ans. Jean Rochefort a vivement critiqué le niveau de la série, et c'est triste pour lui parce que quand on fait de la pub pour Amagiz, on évite de juger les autres. Gérard Darmon aussi a reproché à « Joséphine » de monopoliser le gros des budgets séries. Renaud et Eddy Mitchell on fait savoir qu'ils ne voulaient pas se produire avec moi aux Enfoirés parce que je ne suis pas une chanteuse. Mais moi, j'aimerai bien tourner un film avec Eddy Mitchell qui n'est pas un acteur. 

Télé Poche : Télévision
Mimie Mathy : Mon avis sur la télé ? Si on parle de télé-crochets comme « The Voice » qui permettent de donner leur chance à de jeunes talents, d'accord ! Encore faudrait-il les préparer pour quand l'aventure est finie, afin qu'ils ne deviennent pas de la chair à psy. Quant à la télé- réalité, les « Ch'tis » et compagnie, au secours ! Moi, je craque au bout de deux minutes. Que le public ait envie de voir ça, je peux le comprendre, mais que les médias relaient l'engouement pour des pétasses siliconées, c'est surréaliste. Mais c'est bien, ça nous donne des pseudo-vedettes qui sont invitées au « Grand Journal », quand certains artistes de talent n'y ont jamais mis les pieds... 
 
Télé Poche : Inoubliable
Mimie Mathy : Si je devais ne garder que quelques moments forts de ces trente-cinq ans de carrière, je citerai la rencontre avec Benoist, mon mari, dont j'ai fait la connaissance en le faisant monter sur scène, à Saint-Brieuc, le 22 avril 2003. Et cette surprise, inoubliable, un jour à New York : on m'a présenté Stanley Donen, le cinéaste qui avait enchanté ma jeunesse grâce à son chef d'½uvre, « Chantons sous la pluie.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Télé Poche
Propos recueillis par Olivier Petit
Photographe : Pascal Baril
Droit d'auteur de ce texte
 
Blog Fans de Mimie Mathy
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#Posté le lundi 12 janvier 2009 10:17

Modifié le lundi 20 juin 2022 03:23

N° 395 : Les vacances studieuses de Joséphine !

N° 395 : Les vacances studieuses de Joséphine !
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : Les vacances studieuses de Joséphine !
 
A l'heure où les ambres solaires reprennent du service, Mimie Mathy prépare la rentrée de « Joséphine, ange gardien » avant une pause bien méritée... Interview chapeau de soleil !
 
Télé Poche : On dirait que votre été est plutôt studieux en ce moment, non ?
Mimie Mathy : Effectivement, après un épisode plutôt rigolo qui a obligé Joséphine à faire un saut de puce chez les pharaons, je suis en train de tourner « les boloss », une nouvelle aventure qui traite du harcèlement d'une collégienne dans son établissement. La maman est interprétée par Delphine McCarty, Mme Christophe Michalak à la ville, et le proviseur par Thierry Samitier, bien connu des téléspectateurs de « Nos chers voisins ». Puis viendra le temps de ma pause familiale, amicale et estivale de trois semaines en août.
 
Télé Poche : En vacances, êtes-vous plutôt transat et chapeau de soleil ou visites et randonnées ?
Mimie Mathy : En août, les vacances sont réservées à la famille et aux amis, dans notre maison de Provence. Ensuite, il y a les échappées que l'on fait avec mon mari, loin et discrètement.
 
Télé Poche : Avez-vous besoin d'une vraie coupure ou profiterez-vous de cette pause pour mettre en gestation de nouveaux projets ?
Mimie Mathy : Les idées me viennent plutôt quand je me ressource au bout du monde avec mon mari. Pour réfléchir, j'ai besoin de ne pas avoir à gérer une maison avec quarante personnes ! (rires)
 
Télé Poche : Passez-vous derrière les fourneaux ou laissez-vous la place du chef à Benoist votre mari ?
Mimie Mathy : J'ai la chance d'avoir un mari cuisinier de son état, même s'il est vigneron désormais, donc, nous nous relayons. En revanche, la semaine des copains, quand on se retrouve à sept ou huit couples, on se répartit les tâches. Chaque soir, c'est quelqu'un de différent qui s'occupe du repas.
 
Télé Poche : Y'a-t-il une activité à laquelle vous vous livrez uniquement en vacances ?
Mimie Mathy : Pas spécialement. À part, la lecture, à laquelle j'ai du mal à me consacrer quand j'ai des textes à apprendre, je ne suis ni tricoteuse, ni brodeuse, ni crocheteuse !
 
Télé Poche : En profitez-vous pour regarder des séries ou cela vous rappelle-t-il trop le boulot ?
Mimie Mathy : Quand je suis avec mes proches, je profite vraiment d'eux. Pas besoin de la télé !
 
Télé Poche : Comment se présente votre rentrée ?
Mimie Mathy : Avec la reprise des tournages, le 25 août, la sortie de mon DVD en novembre et la reprise de ma tournée d'octobre à décembre sur les routes de France, de Suisse et de Belgique.
 
Télé Poche : Diriez-vous que les vacances ne durent jamais assez ou qu'il ne faut pas qu'elles s'éternisent ?
Mimie Mathy : Comme j'adore mon métier, il ne faut pas trop qu'elles s'éternisent. C'est quand même le seul moment où l'on ne dit pas « je vais travailler » mais « je vais jouer » !
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Télé Poche
Propos recueillis par Isabelle Dhombres
Droit d'auteur de cette interview
 
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∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
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#Posté le lundi 12 janvier 2009 10:13

Modifié le samedi 16 avril 2022 09:05

N° 392 : "J'ai appris à cultiver ma différence"

N° 392 : "J'ai appris à cultiver ma différence"
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : J'ai appris à cultiver ma différence
 
Personnalité féminine préférée des français, Mimie Mathy cartonne. Joséphine ange gardien, les restos du c½ur, et son spectacle, je (re)papote avec vous : la comédienne ne s'arrête jamais ! Actuellement en tournée, elle fais de sa différence un atout et, du même coup, un pied de nez à ceux qui ne croyaient pas en elle !
 
CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF : Une fois de plus vous êtes la femme préférée des français !
Mimie Mathy : Ça me fait super plaisir ! Pour moi, mes parents... Et ça peut donner la pêche à toutes les femmes de France qui se disent : si elle y arrive, nous, on peut s'en sortir !

CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF : Tout a commencé avec Michel Fugain...
Mimie Mathy : C'était mon prof à Nice. A son contact, j'ai réalisé que je pouvais faire ce métier. Il m'a encouragé à ne pas faire comme les autres, ne pas tricher, ne pas se plaquer derrière le rire. Comme mes parents me l'on appris...

CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF : Vous parlez de vos parents, ils ne vous on jamais traitée en « petite » ?
Mimie Mathy : Non, c'est une grande force qu'ils 'mont donnée. Ils ont fait en sorte que je me débrouille seule. « Tu n'y arrive pas ? Prends une chaise ! » Ils m'ont aussi appris à ne pas susciter la pitié. Je suis petite et alors ?

CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF : C'est l'idée de votre spectacle : du rire, de l'émotion...
Mimie Mathy : Oui, je déboule en robe de mariée ! Je raconte dix ans de ma vie en mettant les points sur les « i » à ceux qui veulent que j'ai eu une enfance malheureuse. Mes parents n'ont pas essayé de m'échanger à la naissance ! Il y a de l'émotion et aussi du rire, je trouve ça très important. Je pense que ça devrait être remboursé par la Sécu !

CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF : Vous avez rêvé du conte de fée et maintenant vous le vivez ce conte de fée !
Mimie Mathy : J'ai eu quelques princes qui n'étaient pas toujours très charmants avant de rencontrer mon vrai prince charmant ! Il faut rêver se vie, si un rêve se casse la figure, il faut en faire un autre. Toujours avancer, ne pas reculer.

CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF : Comment gardez-vous cet optimisme ?
Mimie Mathy : Quand je vois la base de ma vie, j'ai mis vingt minutes avant de respirer. Peu de gens le savent...On m'a baptisée à la naissance. D'après ma mère, si je m'en sortais, quelque chose d'exceptionnel allait m'arriver. Ça vient peut-être de là. Bien sûr, je n'aime pas mon corps mais à partir du moment où je vis avec depuis cinquante-six ans, autant faire en sorte que ce soit le plus joli et le plus agréable possible !

CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF : Vous aimez chanter et ça se voit avec les Enfoirés !
Mimie Mathy : Dès qu'il y a un blanc, on me catapulte sur scène ! Mais j'aime ça ! J'ai dix fois moins la trouille de rentrer sur scène à Bercy ou au Zénith, il y a une telle complicité avec le public. On se retrouve le mardi et, dès le mercredi, c'est le premier concert ! On a vu une fois les tableaux sans les avoir répétés et on ne sait jamais ce que cela va donner...

CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF : Et tout le monde est bénévole...
Mimie Mathy : Oui, ça m'énerve quand j'entends que l'on est payé. Tout le monde arrête ses tournées, ses tournages pour la bonne cause. Le spectacle, les DVD, les CD c'est 20-25% des recettes des Restos.

CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF : En plus des Enfoirés, vous continuez Joséphine ange gardien. Comment expliquez-vous ce succès depuis dix-sept ans ?
Mimie Mathy : A chaque épisode, on change d'équipe, de décors, de comédiens... Le seul lien, c'est Joséphine et ses pouvoirs. On essaie de toujours surprendre et de trouver des univers différents. Et si ça plait autant c'est peut-être parce que, contrairement à ce qui se passe dans la vie, ça se termine toujours bien.

CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF : Vous abordez des sujets d'actualité. Dans le prochain épisode, vous évoquez l'homosexualité...
Mimie Mathy : C'est important de mettre le doigt sur des sujet de société, comme, par exemple, aborder l'homosexualité au moment où l'on parle du mariage pour tous...

CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF : Pour rester dans l'actualité, Valérie Trierweiler revient de l'Ile Maurice...comme vous !
Mimie Mathy : Je suis contente, on ne s'séjournait pas au même hôtel ! Tous les paparazzis devaient être en face du sien ! Je ne me suis pas fait choper ! Mais ce n'est pas drôle... Je me suis déjà fait avoir, j'ai attaqué et j'ai gagné. Je n'ai pas un corps de rêve et ça m'a vraiment blessé.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
CÉLÉBRITÉS EXCLUSIF
Propos recueillis par Bernard Montiel
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le vendredi 16 janvier 2009 07:46

Modifié le lundi 20 juin 2022 03:24

N° 389 : "Il faut la rêver un peu sa vie et tout faire pour que nos rêves se réalisent"

N° 389 : "Il faut la rêver un peu sa vie et tout faire pour que nos rêves se réalisent"
 
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : "Il faut la rêver un peu sa vie
et tout faire pour que nos rêves se réalisent..."
 
« En racontant notre histoire, je voulais que les gens se rappellent qu'il faut croire au hasard et aux belles rencontres de la vie... »
 
À nouveau hissée parmi les personnalités préférées des français, il est difficile de réaliser que celle qui bat régulièrement des records d'audience avec la série Joséphine, ange gardien ne soit pas retournée sur les planches pendant dix ans... Ça l'est d'ailleurs encore moins lorsqu'on la voit débarquer sur scène ! Car, en découvrant son dernier spectacle Je re-papote avec vous, il semblerait bien que l'humour soit un exercice qui, comme le vélo, ne s'oublie pas. Après avoir recherché activement son prince charmant dans J'adore papoter avec vous tout en emménageant, Mimie Mathy vous accueille cette fois-ci dans un « chez elle » qu'elle partage avec son mari, un homme que lui a offert une scène à qui elle avait jusque là consacré sa vie. Mais sous des allures de conte de fées, son quotidien de femme, d'épouse et de mère ne fait que rappeler avec une émotion palpable et un humour incomparable que, tout aussi connue soit-elle, elle est définitivement comme tout le monde...
 
Le Mensuel : Comment allez vous en ce début d'année ?
Mimie Mathy : Je rentre tout juste de la tournée des « Enfoirés » qui a été très intensive, alors tout va bien, je récupère maintenant ! (rires)

Le Mensuel : Et avez-vous pris de bonnes résolutions pour 2014 ? On en prend tous en début d'année que l'on tient rarement...
Mimie Mathy : Pas spécialement ! Je suis tellement sage que je n'en ai pas besoin ! Non, je rigole évidemment ! Oui on en prend toujours, plus de gourmandise, faire du sport régulièrement... Mais après, comme je n'ai pas non plus une vie de patachon ça sera facile à tenir.

Le Mensuel : Un début d'année qui marque déjà la fin des dates parisiennes de votre spectacle Je re-papote avec vous et des Enfoirés il y a deux jours. Comment ça s'est passé ?
Mimie Mathy : Ça s'est super bien passé ! Comme d'habitude, on a eu l'impression qu'on ne serait jamais prêt le mercredi, jour de la Première, mais tout s'est très bien déroulé. Ça se rode et ça se met en place pendant les premières heures mais c'est une aventure si fantastique que malgré les difficultés, on a envie chaque année de recommencer ! Le spectacle ne tient que sur l'énergie de tout le monde et surtout sur le travail en amont de Jean-Jacques Goldman. Ça se passe bien chaque année même si à chaque fois, cette réussite basée sur l'énergie collective, ressemble à un vrai petit miracle !

Le Mensuel : On a l'impression que tout est extrêmement facile et que la réalisation coule de source...
Mimie Mathy : Avant tout, cette série de concert demande une très grande préparation de la part de Jean-Jacques et de l'équipe de production. Ensuite, nous, nous répétons le lundi et le mardi matin avec les bénévoles alors que la première a lieu le mercredi. C'est un truc assez extraordinaire ! (rires) C'est quelque chose qui, je crois, n'existe nulle part ailleurs !

Le Mensuel : Vingt ans que vous êtes devenue une enfoirée, c'est un bel engagement mais vous n'avez jamais eu d'hésitation ?
Mimie Mathy : Ah non ! Au début c'était quelque chose que je regardais à la télé et quand Jean-Jacques Goldman m'a appelée pour me demander de venir, j'ai tout de suite dit oui. C'est le genre de questions qu'on ne se pose même pas ! (rires) On s'engage sans savoir pour combien de temps on sera là, on s'intègre petit à petit et on finit par trouver sa place. C'est le cas des autres piliers également, comme Maxime Le Forestier, Liane Foly, Patrick Bruel, Patrick Fiori... Chacun se fait sa place et comme dans une famille, tout devient évident...

Le Mensuel : On n'imagine plus les « Enfoirés » sans vous...
Mimie Mathy : Oui même si ça m'est déjà arrivé d'être absente... Mais je fais toujours un petit clin d'oeil... Je crois qu'on est tous remplaçables bien qu'en même temps on ait chacun notre place. Ce qui est sûr, c'est que tout peut rouler sans aucun de nous car la seule personne qui est vraiment irremplaçable, c'est Goldman.

Le Mensuel : Vous ne regrettez rien, à part peut-être le fait que vingt ans plus tard on ait encore besoin de vous ?
Mimie Mathy : Ah oui c'est la seule chose qui est déplorable mais on continuera le temps qu'il faudra et je pense que ce n'est malheureusement pas près de s'arrêter...
 
Le Mensuel : Les Enfoirés ne sont pas nés dans la joie pourtant on vous voit vous amuser chaque année sur scène, c'est la preuve que le rire peut être la source de tous les bienfaits, qu'il peut aider et apaiser ?
Mimie Mathy : Le rire peut aider à bien des choses. Je ne pense pas que l'on puisse rire de tout mais en tous cas, on peut rire de beaucoup de choses et surtout, on peut faire passer plein d'idées et de sentiments par le rire. C'est magique de pouvoir faire oublier momentanément certaines de leurs difficultés aux gens...

Le Mensuel : En parlant de rire, vous êtes restée au Théâtre de la Porte Saint-Martin pendant deux mois et demi avec votre nouveau spectacle Je re-papote avec vous. Dix ans après le précédent, vous aviez hâte de revenir ?
Mimie Mathy : Ah oui j'en mourais d'envie ! Le temps a été long car il a fallu réussir à coordonner mon emploi du temps avec celui des tournages puisque qui dit théâtre, dit aussi tournée. J'ai une belle tournée prévue avec ce nouveau spectacle et à force d'organisation, on a réussi à combiner tout ça. Ça n'a pas l'air mais ça fait quand même un an qu'on est dessus pour arriver à trouver les dates, caler le tournage et les spectacles ! (rires)

Le Mensuel : Après dix ans de pause scénique, on est dans quel état d'esprit ? On a peur, peut-être, d'avoir un peu perdu la main, on appréhende plus qu'avant ?
Mimie Mathy : Disons que maintenant, comme j'ai joué pendant trois mois d'affilée, je me pose peut-être un peu moins la question qu'à la rentrée, mais c'est vrai qu'on a besoin d'une immense énergie pour faire un seul en scène. Mon one man show est très physique, je ne sors pas de scène du tout, je bouge dans tous les sens... Il faut avoir une discipline et une hygiène de vie qui ne sont pas forcément nécessaires sur un tournage. Avec un spectacle, il n'y a qu'une prise chaque soir sur scène, on n'a pas le droit à l'erreur !

Le Mensuel : Et a t'on peur quand on a quitté la scène pendant dix ans que les gens ne soient plus au rendez-vous comme avant ?
Mimie Mathy : Ah bien sûr ! C'est une question que je me suis posée pendant un long moment... « Vont-ils venir ? »... Ce n'est pas parce que les épisodes de Joséphine continuent à cartonner que les gens auront forcément envie de me voir au théâtre. Heureusement, la question ne se pose plus parce que la tournée est pleine partout et qu'on a déjà rajouté un mois supplémentaire à la fin de l'année prochaine, après les tournages prévus, pour faire plaisir au public... et à moi aussi ! (rires) Mais bien sûr, c'est une question que l'on ne peut pas s'empêcher de se poser. Il se trouve que ça a marché tout de suite à Paris et que la tournée s'annonce vraiment très bien aussi alors désormais je suis heureuse... Toutes mes craintes se sont envolées lorsque j'ai vu le public aussi nombreux chaque soir à Paris !

Le Mensuel : Voir que le public se déplace en masse pour vous voir, c'est la plus belle des récompenses ?
Mimie Mathy : Sans aucune hésitation, oui ! On est heureux quand ça marche et surtout quand ça plait car les gens pourraient très bien être venus mais repartir déçus après le spectacle... Alors quand tout le monde est debout à la fin comme ça a été le cas quasiment tous les soirs depuis que l'on a commencé ce one man, je le dis en toute modestie, ça fait un bien immense ! Voir que moi, petite bonne femme d'un mètre trente-deux, je peux faire lever des gens et me dire que je leur ai apporté à ma façon une heure quarante de bonheur... C'est indescriptible, c'est extrêmement touchant !

Le Mensuel : Je re-papote avec vous, vous en aviez envie depuis longtemps ?
Mimie Mathy : J'ai commencé par noter des idées, par-ci, par-là... Ma vie de femme mariée, le divorce de mes copines... Comme je le dis dans le spectacle, au moment même où j'ai annoncé mon mariage à amies, elles m'ont pratiquement toutes annoncé leur divorce et ça m'a donné l'idée de construire autour de ça. J'ai noté des pensées, des observations et ça a commencé à prendre forme il y a un peu plus d'un an. Je vous avoue que je m'y suis mise réellement qu'à partir du moment où on a calé une date précise pour la première parisienne. Ça m'a obligée à y aller et surtout à ne plus me poser des milliers de questions. Je me suis entourée d'une équipe robuste, dont Roger Louret avec qui j'avais déjà fait J'adore papoter avec vous, j'ai demandé son avis à Muriel Robin, j'ai aussi travaillé avec Jean-Philippe Lemonnier qui m'a apporté toute la partie technique sur scène et la maîtrise des vidéos. Sa participation m'a d'ailleurs beaucoup aidée à me renouveler. Et puis voilà, à un moment il a fallu foncer... Je crois que j'avais besoin de cette date butoir de la première pour y arriver ! (rires)

Le Mensuel : Ce spectacle là est plus que la suite du précédent. On s'aperçoit vraiment que c'est un extrait de votre vie, on a réellement l'impression d'être chez vous...
Mimie Mathy : C'est exactement ce que je désirais ! Je suis heureuse que vous l'ayez perçu ainsi. Je voulais une bonne fois pour toutes régler tout ça, dire « Voilà, je mesure un mètre trente-deux, on le sait ! » mais je n'ai pas eu, comme beaucoup se plaisent à l'imaginer, une enfance malheureuse, je suis heureuse ! J'ai rencontré l'homme de ma vie comme je l'espère la plupart des femmes, un homme qui avait quatre enfants et avec qui nous avons, comme énormément de gens aujourd'hui, recomposé une famille. Nous avons une vie qui est comme celle des spectateurs qui viennent me voir. Je suis heureuse du succès de ce spectacle mais encore plus de la réaction de mes enfants qui l'ont adoré. C'est peut-être ça désormais ma plus belle récompense... Dans Je re-papote avec vous, je rends hommage à ce qu'on a traversé tous les six mais aussi à ce qu'ont traversé beaucoup de familles pendant les divorces et remariages, les crises d'ados et celles des pré-ados qui se retranchent souvent derrière la fameuse phrase « T'es pas ma mère ! ». Et c'est vrai qu'avec cette nouvelle création, j'avais envie de tourner un peu la page du pur one man show. Certes je suis seule sur les planches, mais la mise en scène et l'écriture ont réellement quelque chose en plus. Je ne sais pas ce que je ferai après celui-ci même si j'aimerais bien jouer dans une pièce à plusieurs, mais j'avais besoin de dire tout ça une bonne fois pour toutes et de passer à autre chose.

Le Mensuel : Aucune appréhension à l'idée de peut-être trop se livrer ?
Mimie Mathy : Puisque c'est moi qui l'ai écrit, je pense que j'ai fini par ne livrer que ce que je voulais bien dévoiler. Il n'y a aucune impudeur dans ce que je dis, ce sont plus des petites mises au point... Je n'ai dit que ce que j'avais envie de dire.
 
Le Mensuel : Il y a des mises au point qui ne tournent jamais aux règlements de comptes. Vous arrivez toujours à trouver ce juste milieu...
Mimie Mathy : Cette mesure est naturelle car ce n'était pas le but, je n'ai aucun compte à régler. Je sais qu'il y a encore des gens qui sont choqués de voir qu'une petite bonne femme d'un mètre trente-deux puisse vivre normalement tout en ayant en plus la carrière que j'ai la chance d'avoir mais on n'est pas forcé de m'aimer. J'ai une sincérité que je laisse exploser, je n'aurais de toute façon pas pu tricher pendant trente ans ! (rires) Mais chacun a le droit de m'aimer ou de ne pas m'aimer. Je crois qu'il en faut pour tous les goûts et on ne peut pas plaire à tout le monde, comme le dit si bien Laurent Ruquier ! (rires)

Le Mensuel : Dans J'adore papoter avec vous, vous étiez une célibataire qui emménageait et qui rêvait de rencontrer le prince charmant. Dans celui-ci, on retrouve une épouse comblée et une maman heureuse. Vous avez donc eu la preuve que les coups de foudre existent...
Mimie Mathy : Oui, j'ai mis du temps à l'avoir ce coup de foudre, mais il est là, il est bien là ! (rires) J'ai couru après ce rêve dans le précédent spectacle et la réalité a dépassé la fiction. Avec Benoist, on va fêter nos onze ans de rencontre cette année, c'est une preuve que les coups de foudre existent et qu'ils peuvent durer !

Le Mensuel : Vous n'avez donc finalement pas eu besoin de faire cramer les églises comme dans le premier one man ?
Mimie Mathy : Ben disons que j'ai quand mis pas mal de cierges ! (rires) On n'y croit ou pas, c'est un autre débat mais en tous cas, je crois que ce coup de foudre est arrivé au bon moment, lorsque je ne m'y attendais plus du tout.

Le Mensuel : Donc Papa est content et soulagé ?
Mimie Mathy : Ah oui ! (rires) Parce qu'il était quand même très angoissé dans le premier spectacle ! Je crois qu'il s'est dit que maintenant j'allais lui foutre la paix ! (rires) Toute cette histoire, c'est aussi une façon de dire que la vie peut être belle quand on le veut. Il faut la rêver un peu sa vie et tout faire pour que nos rêves se réalisent...

Le Mensuel : Vous rêviez d'un conte de fées et finalement, c'est ce qu'il s'est passé puisque c'est sur scène que vous avez rencontré Benoist...
Mimie Mathy : Ah oui ! Je crois que je n'aurais jamais pu imaginer une telle histoire ! Benoist n'aurait pu être qu'une simple rencontre puisque tous les soirs je faisais monter un homme sur scène mais je n'ai pas épousé tout le monde ! (rires) En racontant notre histoire, je voulais que les gens se rappellent qu'il faut croire au hasard et aux belles rencontres de la vie.

Le Mensuel : Je dois connaître le premier spectacle par coeur et pourtant, je crois avoir préféré celui-ci. Il est très intime, personnel, la mise en scène est extrêmement vivante et rythmée. C'est à mi-chemin entre un one man show et une pièce de théâtre...
Mimie Mathy : C'est drôle parce qu'aux « Enfoirés », Grégoire me disait exactement la même chose. Il a une famille recomposée et il me disait avoir pleuré, de bonheur et d'émotion, en se disant que ça n'était pas arrivé qu'à lui.

Le Mensuel : On ressort de ce spectacle plein de sentiments divers. On n'a pas simplement ri, on repart avec un espoir, un bien-être, on se pose les bonnes questions... On ressort un peu différent...
Mimie Mathy : Oh, c'est très gentil, ça me touche beaucoup ce que vous me dites... Inconsciemment, je crois que j'espérais un peu ça... Plus que faire rire, j'avais envie de toucher les gens.

Le Mensuel : On vous sent encore plus libre, je ne sais pas si on peut dire libérée, mais en tous cas, on sent que cette rencontre vous a changée... Il y a beaucoup de choses dans ce one-man...
Mimie Mathy : Je pense honnêtement que l'amour donne des ailes. Ça fait un peu cliché de dire ça mais j'ai une force avec moi, une force qui m'accompagne partout où je vais, et cette force, c'est mon mari. Je pense qu'il m'a apporté une sérénité que je n'avais jamais ressentie avant... On se sent beaucoup plus fort à deux.

Le Mensuel : Vous avez en partie changée mais lui aussi, Benoist, a modifié sa vie en étant à vos côtés. Cuisinier, il est devenu vigneron...
Mimie Mathy : Il a continué son métier quelques années. On a eu un restaurant mais comme c'est un métier extrêmement prenant, un métier qui ne laisse que très peu de temps libre, il risquait de nous éloigner l'un de l'autre à cause de nos emplois du temps différents. Petit à petit, Benoist s'est pris de passion pour la vigne. Il vient d'ailleurs d'obtenir sa licence de vigneron et il va produire son premier vin cette année. Je suis très fière de mon mari ! Il n'est pas encore prêt mais son vin sera prochainement sur le marché.

Le Mensuel : Et vos vignes sont situées près de chez nous, dans le Sud de la France, où vous viendrez d'ailleurs jouer en avril. Ça fait du bien d'aller au devant des gens ?
Mimie Mathy : Ah oui c'est merveilleux ! Il faut une forme physique exceptionnelle parce qu'on change de ville pratiquement tous les jours, mais je suis vraiment contente. Je suis très heureuse de partir en province parce que le public n'y est pas saturé comme celui de Paris qui peut voir dix spectacles par jour. Le public de province vous attend, il a envie que vous veniez. C'est très agréable d'être en province.

Le Mensuel : Il y a un regard plus neuf, peut-être ?
Mimie Mathy : Oui et puis il n'y a pas ce côté de Paris où quand j'y jouais, il y avait en même temps cent soixante autres spectacles. En province, les gens réservent leurs places à l'avance, ne veulent pas rater la date, ils sont contents qu'on vienne les voir, ils nous accueillent, c'est quelque chose de différent et de très agréable.

Le Mensuel : Partir implique de quitter le cocon que l'on s'est créé dans un théâtre parisien...
Mimie Mathy : C'est sûr que c'est moins sécurisant de partir en tournée ! (rires) Tous les soirs on trouve une nouvelle scène, on travaille avec des équipes qui nous sont inconnues, on doit s'adapter à une nouvelle salle... Mais en même temps, ça fait partie du jeu et c'est très excitant !

Le Mensuel : Et puis ce sont ces gens qui vous aiment, qui vous ont hissée au rang de personnalité préférée des français...
Mimie Mathy : Ah oui je suis à nouveau sur le podium ! (rires) Je suis super contente de savoir que le public tient à moi... Ça ne change pas la vie c'est certain mais c'est quelque chose qui fait tout de même plaisir. Me retrouver en tête du classement avec Jean-Jacques Goldman et Omar Sy est amusant !

Le Mensuel : Dans votre spectacle, preuve, comme pour ce classement, que le public a toujours le dernier mot, vous n'avez pas hésité, comme on le disait tout à l'heure, à mettre les points sur les i à une presse qui n'a pas toujours été tendre avec vous ?
Mimie Mathy : Les gens ont toujours l'impression que je me force à rire, à sourire. Ils s'imaginent que j'ai eu une enfance malheureuse. C'est plus facile de faire croire que quelqu'un va mal et c'est malheureusement plus vendeur que de raconter son bonheur. C'est vrai qu'à un moment, ça m'a un peu énervée et j'avais vraiment envie de dire que je n'étais pas suicidaire, que je n'avais pas eu une enfance malheureuse, que je n'avais pas pleuré sur ma différence, que je n'avais pas passé des nuits blanches à me poser des questions sur ce que j'étais ou ce que je n'étais pas. Je crois que c'était important pour moi de le redire une bonne fois pour toutes, haut et fort. Ça n'en empêchera pas de s'imaginer d'autres choses, mais ils le feront en étant conscients que je ne suis pas la personne qu'ils s'imaginent.

Le Mensuel : On a tous nos petits drames et surtout, on a tous nos différences...
Mimie Mathy : Et heureusement qu'on n'est pas tous pareils, sinon, sincèrement, qu'est ce qu'on s'embêterait ! (rires)

Le Mensuel : Mais même si on tente de s'endurcir parce qu'avec les années on y est obligé, ce genre de comportements arrive tout de même à troubler, à faire mal ?
Mimie Mathy : Non, plus aujourd'hui parce que ça fait trente ans que je fais ce métier et que j'ai entendu toutes sortes de choses. Désormais, je suis assez forte et mature pour me dire que si certains ne me croient pas, ce n'est pas si important. Ce n'est pas grave si il y a encore des gens qui veulent à tout prix que je sois malheureuse car il y a tellement de choses bien plus graves dans le monde, que ces problèmes là sont vraiment dérisoires.

Le Mensuel : Vous avez toujours un sourire éclatant, vous nous faites rire tout le temps, vous campez Joséphine qui est un être adorable. Mais de temps en temps n'auriez-vous pas envie de jouer la « méchante », la peau de vache ?
Mimie Mathy : Si c'était un beau rôle, pourquoi pas ? (rires) J'ai toujours été tentée de dire que j'adorerais jouer la méchante dans James Bond mais parce qu'il y a James Bond... (rires) Sans lui, c'est déjà moins intéressant !

Le Mensuel : Donc Joséphine est encore là pour un petit moment ?
Mimie Mathy : Oui au moins deux ans encore ! Ensuite, on verra comment ça se passe, c'est l'avenir qui nous le dira...

Le Mensuel : Avec la scène, la télé et des livres pour enfants, avez-vous encore une envie secrète?
Mimie Mathy : Pour l'instant, non... Je laisse faire la vie. Mais j'ai encore pleins de rêves, un beau rôle au cinéma par exemple, de méchante ou de gentille, peut-être refaire de la musique, continuer les « Enfoirés »... Après ce sont les hasards de la vie qui se chargeront de faire le reste...
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Le Mensuel
Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
Interview parue dans l'édition n°347 avril 2014
Photographe : Manuelle Toussaint
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le lundi 12 janvier 2009 10:43

Modifié le samedi 14 mai 2022 03:21

N° 388 : "On met nos égos de côté et on fonce"

N° 388 : "On met nos égos de côté et on fonce"
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Mimie Mathy : « On met nos égos de côté et on fonce »
 
Entre un one-woman-show à guichets fermés, une série Joséphine qui bat des records d'audience, Mimie Mathy reste aussi l'ambassadrice fidèle des Enfoirés, dont le spectacle annuel est diffusé le 14 mars sur TF1.

Vosges Matin : Repartir en tournée avec votre spectacle après dix ans d'absence, c'est un challenge ?
Mimie Mathy : « Cela fait un immense bien. Les gens sont heureux qu'on vienne les voir chez eux. Il y a une chaleur incroyable dans le public, notamment dans l'Est. Les gens qui ont froid chez eux sont très “chauds” en dehors. On a plus de mal avec le Sud... »
 
Vosges Matin : Comment se prépare-t-on à une telle tournée marathon, avec près de 90 dates sur l'année 2014 ?
Mimie Mathy : « Physiquement, il faut s'astreindre à une grande discipline parce que, durant 1 h 40 de spectacle, ça bouge dans tous les sens : dormir le matin, faire un peu de gym. Pour la forme, pour la voix, le meilleur remède, c'est le sommeil. Je tiens le choc, et j'ai des vitamines, naturelles, je précise ! »
 
Vosges Matin : Savez-vous quel est le profil de votre spectateur ?
Mimie Mathy : « C'est d'abord le public de Joséphine , mais il y a un éventail très large. Aussi bien un gamin de 5 ans persuadé que la petite rigolote qui claque des doigts à la télé n'existe pas vraiment, que des fidèles depuis trente ans. J'ai même reçu dans ma loge une dame de 97 ans qui rêvait de me rencontrer... »
 
Vosges Matin : Peut-on vous considérer comme la plus grande ambassadrice des Enfoirés ?
Mimie Mathy : « Le plus grand ambassadeur, c'est Jean-Jacques Goldman, mais il est beaucoup plus discret que moi, c'est vrai. Je suis un des piliers, un peu leur maman à tous. On m'envoie sur le devant de la scène durant les intermèdes, pour faire patienter le public ! D'autres humoristes me prêtent main-forte désormais : Dany Boon, Michael Youn. C'est agréable d'avoir du renfort. »
 
Vosges Matin : Depuis vingt ans, votre fidélité aux Restos du C½ur ne s'est jamais démentie, pourquoi ?
Mimie Mathy : « Les Restos du c½ur vont servir 11 millions de repas cette année, donc on ne se pose pas la question. C'est le rendez-vous incontournable. On nous a critiqués d'en avoir fait un show télé, mais ça marche, le DVD et le CD se vendront ensuite. Tout ça représente 20 à 25 % des recettes des Restos. »
 
Vosges Matin : Est-ce devenu un passage obligé pour une “star” française ?
Mimie Mathy : « Il ne faut surtout pas se presser quand on n'a pas envie, parce que ça demande une énergie énorme... Entre les tournées des uns, les enregistrements d'albums et les tournages des autres, tous les artistes ménagent une semaine de leur temps. Un certain Eddy Mitchell nous a reproché d'être des comédiens qui ne savaient pas chanter, mais on met tous nos égos de côté et on fonce. Bruel et Obispo ont arrêté leurs tournées, moi, j'ai interrompu les tournages et j'ai reculé la mienne. Ni les piliers, ni les petits jeunes n'ont besoin du coup de projecteur des Enfoirés ! »
 
Vosges Matin : Peut-on décrire les Enfoirés comme une grande “famille” d'artistes ?
Mimie Mathy : « Oui. Je suis énervé quand j'entends dire qu'on se tire la bourre, qu'on se déteste tous. On voit les enfants des uns des autres grandir, on a assisté aux mariages, aux séparations. On fait le point ensemble sur l'année qui s'est écoulée... Pour faire taire les rumeurs : on est tous dans le même bus, dans le même hôtel et on paie tous nos frais. »
 
Vosges Matin : Avez-vous été déçu que Stromae ne veuille pas intégrer la troupe ?
Mimie Mathy : « C'est tout à son honneur. Il ne nous a pas descendus. Il a un emploi du temps chargé, ne se sent pas d'intégrer une équipe comme celle-là. Je trouve qu'il l'a fait très élégamment, contrairement à certains. Ce n'est pas grave. De toute façon, il y a plus d'artistes qui frappent à la porte que de gens qui veulent en sortir ! »
 
Vosges Matin : On constate un afflux d'humoristes dans les Enfoirés. Vous y avez contribué ?
Mimie Mathy : « Non, une seule personne décide : Jean-Jacques Goldman. On peut lui dire “ce serait bien que...”, mais la décision finale lui appartient ! Il faut que ce soit estampillé Goldman. On lui avait soumis l'idée de Matt Pokora il y a deux ans, mais ça le gênait parce que Matt avait repris un de ses succès ( Envole moi ). On a finalement insisté et ça a marché ! C'est vrai que l'humour prend une part de plus en plus grande. Les chanteurs s'amusent à vouloir faire rire, alors que nous, les humoristes, on a envie de chanter. »
 
Vosges Matin : Récemment, les Français vous ont encore désignée « Personnalité féminine préférée ».
Mimie Mathy : « Ça me fait plaisir. “Un mètre trente-deux, quelques kilos de trop, rescapée de Lourdes”, comme je dis dans mon spectacle, je dois donner de l'espoir à beaucoup de gens. Assumer ce que je suis moi, avec mes différences, c'est peut-être plus important pour la femme française moyenne que d'essayer de ressembler au mannequin des couvertures glacées des magazines. Je fais du bien à tout le monde. Avec le personnage de Joséphine, la vie peut être belle. Joséphine devrait être remboursée par la Sécu ! »
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Vosges Matin
Propos recueillis par Xavier Frere
Droit d'auteur de cette interview
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le lundi 12 janvier 2009 10:44

Modifié le mardi 01 février 2022 03:58

N° 386 : "Les Enfoirés, une grande famille"

N° 386 : "Les Enfoirés, une grande famille"
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : Les Enfoirés, une grande famille
 
Mimie Mathy possède plusieurs cordes à son arc : comédienne avec son personnage de Joséphine ange gardien, chanteuse avec les Enfoirés, humoriste avec ses nombreux one-wooman shows, etc...Le c½ur sur la main ; la pétillante artiste a su faire de sa différence une force. Entretien enjoué et spontané avec la personnalité préférée des Français.
 
Parenthèse : L'enregistrement des concerts des Enfoirés vient de finir. Vous avez rejoint la troupe il y a vingt ans. Que représente pour vous cet engagement ?
Mimie Mathy : C'est quelque chose qui me semble logique. En tant qu'artiste, j'ai la chance de connaître le succès et de bénéficier d'une petite aura médiatique. Je m'en sers ! Certains ont besoin de nous. Les bénéfices des spectacles et ventes des CD et DVD rapportent chaque année entre 20 et 25% des recettes des Restos du C½ur !
 
Parenthèse : Les Restos du C½ur n'ont jamais été autant sollicités qu'actuellement. Est-ce aux artistes de gérer cette situation ?
Mimie Mathy : Je crois qu'au niveau du gouvernement et des politiques, sans oublier les associations, chacun fait ce qu'il peut. Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés ! Nous artistes essayons à notre humble niveau de contribuer à faire que la situation soit moins pire.
 
Parenthèse : Pensez-vous que la société française fasse suffisamment pour les personnes en situation de handicap ?
Mimie Mathy : On peut toujours mieux faire. Je ne suis pas dans la politique, mais il subsiste trop d'injustices. Nous avons la chance, en France, de vivre dans une structure qui prend en charge, peut-être trop ou mal d'ailleurs. Mais il reste tellement à faire. Ce n'est pas mon métier, mais ce serait bien que ceux dont c'est le métier fassent plus.
 
Parenthèse : Quelles sont les mesures les plus urgentes à prendre ?
Mimie Mathy : Le problème du logement est alarmant. Quand on voit le nombre d'habitations inoccupées, on se dit qu'il reste beaucoup à faire sur ce plan. Trop de personnes vivent encore dans la rue ou n'ont rien à manger. On ne peut pas vivre normalement sans logement. Les propriétaires doivent arrêter d'exiger des sommes insensées pour que l'on puisse entrer dans un appartement !
 
Parenthèse : Est-ce votre différence qui vous a rendu plus sensible aux souffrances des autres ?
Mimie Mathy : Je connais plein de gens tout à fait normaux qui sont sensible ! (rires) J'ai eu la chance qu'on m'apprenne cela dans mon enfance. Mes parents m'ont ouverte aux souffrances de ceux qui m'entouraient. Il faut apprendre aux enfants à relativiser et à être heureux. Ils ne doivent pas chercher à tricher et vouloir être quelqu'un d'autre. Quand on regarde autour de soi, on trouve toujours plus malheureux.
 
Parenthèse : Vous faites partie des personnalités préférées des Français. Comment l'expliquez-vous ?
Mimie Mathy : Je n'en sais rien ! Peut-être est-ce dû au fait que j'ai la pêche et que je ne me plains pas. Cela aide à relativiser. Je fais plus de bien que les mannequins dans les magazines. Je suis plus accessible que Claudia Schiffer ou Naomi Campbell ! Les Françaises se disent : « Si elle y est arrivée, je peux moi aussi le faire ». On s'identifie plus facilement à quelqu'un qui n'est pas parfait.
 
Parenthèse : Que cela représente-t-il pour vous ?
Mimie Mathy : Cela me fait très plaisir ! On ne fait pas ce métier pour être détesté. Quand j'ai commencé, tout le monde a eu peur. Je suis surtout heureuse pour ceux qui ont cru en moi, en particulier mes parents. J'ai la chance qu'ils soient encre là et c'est fabuleux de pouvoir partager cette reconnaissance avec eux.
 
Parenthèse : Vous maniez l'autodérision comme personnes. Est-ce pour vous protéger ou pour dédramatiser le handicap ?
Mimie Mathy : C'est dans ma nature. Mes parents m'ont plongée dans une bassine d'optimisme ! Je sais que je suis de petite taille, mais je m'assume telle que je suis.
 
Parenthèse : Votre petite taille a-t-elle été plus difficile à certains moments ?
Mimie Mathy : Je n'ai pas du tout souffert, ni enfant, ni adolescente. Je n'étais pas celle à qui on roulait des pelles, mais la copine rigolote qu'on emmenait partout. Les parents sont pour beaucoup dans ce que l'on devient. Les miens m'ont appris à me débrouiller.  « Tu ne peux pas atteindre ce que tu veux ? Prends une chaise et attrape-le. » « Tu pleures ? Regarde cet enfant qui est en fauteuil et qui ne marchera jamais. » Je suis forte depuis l'enfance grâce à « l'amour optimiste » que m'ont transmis mes parents.
 
Parenthèse : L'adolescence est une période où les jeunes filles en particulier n'ont pas vraiment confiance en elles. Quel conseil leur donneriez-vous ?
Mimie Mathy : Je leur dirais avant tout de s'accepter telles qu'elles sont ! Qu'elles ne fassent pas attention aux couvertures des magazines qui ne touchent même pas une femme sur dix millions. L'important est qu'elles sont réellement. Et pour cela elles n'ont besoin ni de grossir, ni de maigrir, ni de ressembler à leurs amies !

Parenthèse : Quelle éducation vos parents vous ont-ils transmise ?
Mimie Mathy : La confiance comme la base de tout. Tous les parents devraient donner confiance à leurs enfants. Au lieu de regarder ce qui ne va pas chez eux, regardez plutôt ce qui va. Mes parents ont eu non seulement confiance en moi, mais ils m'ont également transmis ce trésor. Je leur en suis tellement reconnaissante. Ils ont sans doute eu peur parfois, mais ils m'ont toujours soutenue et suivie. Cette confiance est la plus belle chose qu'ils m'aient donnée.
 
Parenthèse : Quelles sont les valeurs qui vous animent ?
Mimie Mathy : L'amitié, le partage, la tolérance-même si on a toujours nos points plus ou moins faibles- la politesse, le respect des anciens et l'écoute des autres. Il faut être attentif à ceux qui nous entourent. C'est classique, mais c'est la base de ma vie...même si par moment je pourrais faire mieux, j'en suis consciente !
 
Parenthèse : Vous parlez du respect des anciens. Quelle est votre position concernant l'euthanasie ?
Mimie Mathy : Je pense que chaque cas est particulier. La France connaît un grand débat actuellement. Je pense qu'à partir du moment où quelqu'un souhaite terminer sa vie, il faut l'accepter. Si j'étais moi-même confrontée à cette situation, je souhaiterais qu'on me laisse partir. Après faire une loi sur ce sujet me paraît délicat. On tombe facilement dans les excès... Mais ça vaut le coup d'y réfléchir.
 
Parenthèse : Quel est votre secret pour avoir toujours le sourire ?
Mimie Mathy : Je ne souris pas toujours, demandez à mon mari ! (rires) Mais même si j'ai attendu longtemps, j'ai la chance d'être mariée, d'avoir quatre enfants, de faire un métier que j'aime et que ma famille soit en bonne santé.
 
Parenthèse : Que faite vous quand vous avez un coup de blues ?
Mimie Mathy : J'appelle mes amis ou je discute avec mon mari. Je ne suis pas parfaite, je ne suis en fait pas un vrai ange ! Quand je vais mal, je parle. C'est une des choses que j'ai essayé de faire passer à mes beaux-enfants. Parler permet que les choses aillent mieux après.
 
Parenthèse : Vous incarnez Joséphine ange gardien depuis plus de dix-sept ans. Quel regarde portez-vous sur ce rôle ?
Mimie Mathy : Joséphine est un personnage magnifique et l'avantage est qu'elle change à chaque épisode de métier et d'univers. Je ne sais pas si je crois en Dieu, mais je crois aux anges gardiens, aux mains qu'on attrape pour traverser la vie. Joséphine est un mélange de Marry Poppins et Ma sorcière bien aimée. Je l'aime beaucoup, elle est éminemment sympathique.
 
Parenthèse : Que recherchez-vous en montant sur scène ?
Mimie Mathy : C'est mon premier métier. Je (re)papote avec vous est mon cinquième one wooman-show. C'est un tel bonheur ! Avec ce spectacle, je boucle une boucle. J'ai raconté ma vie, maintenant il est temps pour tout le monde de passer à autre chose. La scène est un challenge. On n'a qu'une seule prise pas soir. Il faut être fou pour se faire des peurs pareilles !
 
Parenthèse : Que diriez-vous à un ado qui voudrait embrasser une carrière artistique ?
Mimie Mathy : Il ne faut pas se fier aux sirènes des émissions qui en six mois vous propulsent sous les projecteurs mais après vous laissent tomber. Le café-théâtre est une bonne école. On peut écrire son spectacle et le monter avec peu d'argent. Il faut travailler et y croire. Personne ne le peut à part vous. Rien n'est écrit. J'ai trente ans de métier et je me remets toujours en question.
 
Parenthèse : Si vous pouviez, comme votre personnage Joséphine, réaliser un rêve en claquant des doigts, quel serait-il ?
Mimie Mathy : J'ai un rêve universel, qu'il n'y ait plus un seul enfant malheureux, ni malade, ni souffrant sur la terre. Et pour vous donner un rêve un peu plus égoïste : n'avoir jamais à faire de régime et de pouvoir manger ce que je veux ! Mais le premier est tellement plus important que le second...
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Parenthèse
Propos recueillis par Mathilde Rambaud
Photographe : David Merle
Droit d'auteur de cette interview
 
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Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le dimanche 11 janvier 2009 08:23

Modifié le samedi 18 juin 2022 10:28

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