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88 articles taggés Vie personnelle et interviews

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N° 1025 : Le dimanche de Mimie Mathy

N° 1025 : Le dimanche de Mimie Mathy

∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Le dimanche de Mimie Mathy
 
La comédienne débranche le réveil et profite de sa journée, entre courses dans la rue des Martyrs et balade dans des brocantes.
 
Elle est ravie, MimieMathy, car dans quelques jours elle déménage. Tandis que nous la retrouverons demain sur le petit écran dans un épisode inédit de la série Joséphine, ange gardien, où son personnage aide un entraîneur de patinage artistique à recoller les morceaux d'un passé endeuillé, elle sera dans ses cartons à se projeter dans le quartier qu'elle a dans le c½ur depuis son arrivée dans la capitale. C'était il y a quarante ans : la jeune Lyonnaise de 24 ans, après la défection d'un programme télé révélant les poulains de Michel Fugain, était « montée » à Paris avec en tête le pari de percer dans un seul en scène, elle qui n'avait jamais écrit un spectacle de sa vie. Et c'est là, dans le 9e arrondissement, qu'elle a connu une vie d'insouciance, avant d'être repérée au Point Virgule par l'équipe du Petit Théâtre de Bouvard.
 
Ses aventures dans le 10e arrondissement, qu'elle s'apprête à quitter après dix-neuf années en périphérie du canal Saint-Martin, n'y ont rien fait : tous les dimanches matin, la Parisienne d'adoption revient dans le quartier de ses premières bandes de copains pour y faire son marché. Dans le bas de la rue des Martyrs, tous les primeurs, boulangers et bouchers la soignent aux petits oignons. « J'ai une affection particulière pour cet endroit; ce n'est pas prout-prout, on y croise une population à la fois bobo et décontractée », explique cette adepte de la rive droite. « Il faut que je ne sois pas trop loin de l'Opéra et des Galeries Lafayette, c'est mon point de repère », poursuit l'ancienne provinciale, fan de déco, qui ne se lasse pas d'en admirer les lustres et vitrines.
 
Mimie Mathy est comme nous tous : se lever de son lit représente la première victoire du quotidien. En période de tournage, la sonnerie est réglée à 5h30 pour des journées qui se terminent à 20 heures et qui parfois se prolongent au-delà du raisonnable, pour les besoins des promos télé. Alors, le dimanche devient sacré.« C'est le jour sans réveil : on traîne, avec mon mari, petit déjeuner au lit et plus si affinités...» Son époux ne manque pas, chaque dimanche depuis dix-huit ans, d'acheter des fleurs à sa bien-aimée. L'ancien restaurateur Benoist Gérard, reconverti dans la viticulture, remonte le vendredi soir de leur domaine Minoist (« mi » pour Mimie et « noist »pour Benoist), 2 hectares près de Vaison-la-Romaine, dans le Vaucluse. « C'est quelqu'un dont je suis très fière. Il s'est lancé dans la vigne sans rien y connaître, avec juste le goût des bonnes choses. Quinze ans après, son vin élevé en biodynamie est répertorié dans les restaurants étoilés. » Quand ils se retrouvent, il lui parle de lune montante et descendante, de ses croyances ancestrales en la nature et d'étapes à respecter, à elle qui avoue détester la campagne ! « Eh bien, j'ai dû m'adapter... Nous partageons deux univers qui paraissent aux antipodes mais, contrairement aux couples de comédiens qui se séparent dès que l'un marche moins bien que l'autre, je crois que cette différence nourrit notre couple. »
 
Si elle veut faire plaisir à son homme, Mimie Mathy sait ce qu'il faudra lui offrir : des casseroles en cuivre. L'ex-cuisinier en possède une batterie à rendre toqués bien des chefs. C'est le moment d'adresser une pensée à leurs déménageurs, car ce sont des bougeoirs en cuivre, chaises, tables et tableaux que Mimie Mathy rapporte à la maison le dimanche, après un tour dans les brocantes ou aux puces. « Je me moque d'avoir un vase du XVIIIe siècle acheté chez un antiquaire. » Et, quand le couple se retire dans leur maison en Provence, elle chine à Vaison-la-Romaine. « Je suis assez facilement mes coups de c½ur car j'ai la chance d'avoir les moyens de le faire. » Il se peut aussi que Mimie et son mari cocoonent à la maison autour d'une partie de Scrabble ou qu'elle se scotche devant le Vivement dimanche de Michel Drucker pendant que lui s'occupe de sa paperasse, ou encore qu'elle ouvre un roman de Valérie Perrin, et pas seulement parce que l'épouse de Claude Lelouch en a écrit un qui s'intitulait Les Oubliés du dimanche.
 
Cathodique plutôt que catholique, elle n'a pas oublié ce qu'elle aimait et détestait des dimanches de son enfance. Elle ne supportait pas les déjeuners à rallonge, ni la messe à laquelle elle participait, au sein de la chorale paroissiale. Elle se délectait de La Séquence du spectateur et de son fameux générique mambo, puis du Petit Rapporteur, journal télévisé satirique animé par Jacques Martin et sa bande d'humoristes, Pierre Desproges et Daniel Prévost en tête. Cela ne l'empêche pas de garder l'esprit de famille. Loin des réseaux sociaux, l'aînée des trois s½urs Mathy dialogue quotidiennement avec les siens grâce à une boucle WhatsApp familiale. À défaut de poulet du dimanche, Mimie Mathy et son mari se rattraperont le soir avec le rituel dîner dominical, un plat de pâtes – aux tomates, aux coques ou aux truffes – servi avec une bonne bouteille de blanc. Et ensuite un film, avec l'espoir d'aller jusqu'au bout. 
 
Sa playlist :
 
Fly Me to the Moon, Frank Sinatra (1964)
Jean-Pierre cassel, qui était un ami, m'avait fait l'honneur de me faire danser sur cette chanson dans le cadre d'un sketch télévisé. et puis Frank Sinatra...
 
Le Grain de sable, Michel Fugain (1976)
Cette chanson me parle depuis l'enfance : « moi qui ne suis
qu'un tout petit grain de sable,/ il m'arrive d'imaginer que je suis grand/[...]/ je crois souvent que je peux faire tourner le vent. » Fugain a été le premier à me donner ma chance.
 
La Vente aux enchères, Gilbert Bécaud (1970)
Sur scène, ce chanteur était extraordinaire. jusqu'au derniers pectacle, je n'en ai raté aucun pendant dix ans. Il avait le don d'emmener toute la salle avec lui. Et ses chansons ! Des condensés de vie, de philosophie.
 
Sa destination :
Une plage au soleil sur une île, et si possible pas en France pour être tranquille. J'ai adoré la Thaïlande et rio. La mer et la chaleur, voilà de quoi me rendre heureuse. 
 
Sa devise :
Quand on veut, on peut. c'est de moi ! Mon père, un ouvrier qui a réussi à gravir les échelons, m'a toujours dit : « Si tu n'arrives pas à atteindre ton objectif, prends un escabeau. » il faut se donner les moyens de son ambition, tant que ça reste dans la légalité et le respect du bien-être des autres.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Le journal du dimanche le dimanche 26 décembre 2021
Propos recueillis par Ludovic Perrin
Photographie : Magali Delporte
Droit d'auteur de ce récit
 
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∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le dimanche 26 décembre 2021 08:16

Modifié le lundi 27 juin 2022 03:33

N° 1013 : Mimie Mathy à Vaison-la-Romaine

N° 1013 : Mimie Mathy à Vaison-la-Romaine

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy à Vaison-la-Romaine
 
Entre deux tournages, Mimie oublie Paris et file dans sa retraite provençale. Elle nous raconte pourquoi et comment elle aime s'y ressourcer.
 
Télé Star : Depuis quand Vaison-la-Romaine est devenue votre lieu d'évasion préféré ?
Mimie Mathy : J'ai commencé à venir lorsque ma s½ur s'y est installée il y a trente-cinq ans. Et puis quand j'ai rencontré Benoist, mon mari, et ses quatre enfants, je me suis dit que ce serait bien d'y avoir une grande maison familiale.
 
Télé Star : Quelle est à vos yeux l'une des grandes caractéristiques de cette Provence-là ?
Mimie Mathy : Outre le ciel bleu et les cigales, ce sont ces incroyables contrastes de température. En février, il y a parfois du gel sur les parebrise à 10 heures... Mais on peut déjeuner à l'extérieur trois heures plus tard ! Et puis Vaison, ce n'est pas la Provence chichi-pompon. Ici, c'est authentique, avec des vraies gens.
 
Télé Star : Qu'avez-vous là-bas que vous n'avez pas ailleurs ?
Mimie Mathy : Il n'y a pas d'embouteillages, par exemple ! Comme on n'a pas Anne Hidalgo dans le coin, on ne prévoit pas une heure pour arriver au centre-ville et trouver une place quand on va au cinéma.
 
Télé Star : Avez-vous un rituel auquel vous ne dérogez pas lorsque vous arrivez ici ?
Mimie Mathy : Un rituel estival, oui. Dès la première quinzaine d'août, on réunit tous nos potes parisiens et la maison grossit d'une quinzaine de personnes. J'ai aussi une autre habitude, celle du mardi matin avec le grand marché forain et d'alimentation de Vaison. On y descend entre filles vers 8 heures, on se prend un café en terrasse, on fait nos achats et on remonte pour 9h30 car après, c'est la foule.
 
Télé Star : Quelle est l'attitude des Vaisonnais lorsqu'ils croisent Joséphine dans les rues de la ville ?
Mimie Mathy : L'avantage de séjourner ici depuis trois décennies est que les gens me connaissent bien, m'ont intégrée à leur paysage. Avec mes copains du coin, Alice Dona et Francis Perrin, on fait nos courses à l'hypermarché sans problème. Parfois, des touristes me demandent un selfie, ce que je ne refuse jamais... contrairement aux rumeurs imbéciles qui ont circulé dernièrement !
 
Télé Star : Quelle est la journée type de Mimie Mathy quand elle devient vaisonnaise ?
Mimie Mathy : C'est se lever pas trop tard, aller acheter le pain frais, jouer au Rummikub, bouquiner, préparer le repas de midi, bref, prendre le temps de vivre.
 
Télé Star : Benoist vous accompagne-t-il dans ces journées de farniente ?
Mimie Mathy : Il est plutôt à s'occuper de ses vignes pour lesquelles il a une véritable passion, de 6 heures à 18 heures ! Notre domaine de vin biodynamique sur deux hectares s'appelle Minoist et il est à la carte de quelques grands chefs étoilés comme Anne-Sophie Pic.
 
Télé Star : Puisqu'on parle de plaisir de bouche, raffolez-vous d'une spécialité locale ?
Mimie Mathy : J'adore les caillettes, mélange de viande cuite et d'herbes préparées en boules. Un régal à déguster tiède ou froid.
 
Les adresses coups de c½ur de Mimie Mathy :
 
La caillette : Une boutique dans la haute ville spécialisée dans les chapeaux, les paniers en osier ainsi que dans les draps ou les serviettes en lin.
Barzarland : Comme son nom l'indique, on trouve de tout, j'adore y fureter. Forcément, tous mes copains se moquent de moi parce que ça frise le fétichisme !
La baguette : Ok, il y a plus provençal mais tout est fait maison et délicieux dans ce resto chinois et vietnamien, tenu par la grand-mère, la mère et son fils.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Télé Star du 14 au 20 août 2021
Propos recueillis par Olivier Petit
Photographie de Mimie Mathy
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le mardi 10 août 2021 04:39

Modifié le vendredi 24 juin 2022 10:19

N° 829 : Les confidences de Mimie Mathy pour ses 40 ans de carrière

N° 829 : Les confidences de Mimie Mathy pour ses 40 ans de carrière

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Les confidences de Mimie Mathy pour ses 40 ans de carrière
 
Figure iconique de TF1 au c½ur de Joséphine, ange gardien dont le 100e épisode est en tournage, l'actrice raconte sa vie, ses souvenirs mais aussi ses débuts niçois. Difficile de placer le curseur sur l'échelle de la postérité mais Mimie Mathy occupe depuis près de vingt-cinq ans une place de choix sur la grille de TF1 et dans le c½ur des gens. Joséphine, ange gardien, dont le centième épisode est en tournage, est un programme iconique de la première chaîne d'Europe. Depuis 1997, Mimie Mathy campe Joséphine Delamarre, une ange gardien dotée de pouvoirs magiques, et l'actrice continue de séduire des générations de téléspectateurs. Un parcours artistique qui a débuté... sur les hauteurs de Nice. Retour sur quarante ans de carrière.

Nice Matin : En décembre, cela fera vingt-quatre ans que Joséphine, ange gardien est sur TF1, qu'est-ce que cela vous inspire ?
Mimie Mathy : J'ai encore du mal à réaliser. Personne ne l'imaginait au départ, on partait un peu dans l'inconnu, d'autant que le paysage audiovisuel est imprévisible. Je mesure la chance que c'est, c'est un cadeau formidable des téléspectateurs.
 
Nice Matin : La série va bientôt connaître un centième épisode, ce n'est pas anodin...
Mimie Mathy : Je fais partie des meubles de certaines familles. Ceux qui m'ont connu, tout jeune, en 1997, sont aujourd'hui parents, par exemple. On s'est invité dans la vie des gens. C'est un honneur.
 
Nice Matin : Comment Joséphine a-t-elle évolué depuis 1997 ?
Mimie Mathy : Elle est devenue plus proche de la vie réelle, c'est une évolution logique que les producteurs ont parfaitement comprise. Il y a aussi une vraie évolution vestimentaire. (Rires) Même si chaque épisode se termine par un sourire, on a abordé de nombreuses thématiques sociétales et d'actualité comme le racisme, l'homosexualité, l'esclavage, etc. On essaie d'être proche des soucis des gens.
 
Nice Matin : Existe-t-il une thématique que vous n'avez pas encore abordée et qui vous tient à c½ur ?
Mimie Mathy : Elle est terriblement d'actualité mais cela concerne l'inceste et les ravages que cela peut provoquer chez les enfants. C'est délicat de banaliser une telle atrocité et on n'a pas réussi à trouver une manière d'aborder ce sujet pour faire passer le message car chaque épisode se termine par un happy end. Je ne désespère pas de traiter ce sujet fort. Il faut trouver une manière de s'emparer du sujet car on vit dans une époque où c'est difficile de prendre des risques. Ça peut très vite être mal vu, notamment par les réseaux sociaux. Une comédie comme Rabbi Jacob ne pourrait pas avoir le même accueil qu'à sa sortie aujourd'hui, il faut s'adapter...
 
Nice Matin : En dehors de Joséphine, on vous a vu sur France 3 dans la peau d'une flic, Marie Jourdan, c'est important de pouvoir se diversifier ?
Mimie Mathy : TF1 me laisse faire ce que je veux, j'ai soixante-trois ans, c'est le moment où jamais de faire des choses, de s'amuser.

Nice Matin : À soixante-trois ans, pensez-vous déjà au moment où vous n'aurez plus envie ?
Mimie Mathy : Je n'arrêterai que lorsque je ne respirerai plus. (Rires) Je m'inspire de Line Renaud, je veux aller au bout. J'ai un mari, quatre enfants, six petits-enfants, ma famille et mon métier, c'est ça ma vie.
 
Nice Matin : La pandémie a-t-elle changé votre manière de voir votre métier ?
Mimie Mathy : J'ai eu la chance de tourner quatre unitaires en 2020 mais j'ai conscience que tout a changé. Il faut savourer la chance que l'on a au quotidien de pouvoir profiter des petites choses anodines qui sont là. Reviendra-t-on à une vie normale ? Je ne sais pas.
 
Nice Matin : Quand vous avez débuté Joséphine en 1997, imaginiez-vous cent épisodes et un tel succès populaire ?
Mimie Mathy : Je suis l'une des dernières survivantes d'une autre époque de la télévision. Quand j'ai débuté, il y avait deux chaînes, puis six, aujourd'hui vous en avez des centaines, je suis un ovni dans le paysage audiovisuel. Quand je vois les chiffres d'audience de Joséphine, je suis encore étonnée. Il en faut pour tous les goûts, on ramène un peu de douceur dans ce monde.
 
Nice Matin : Un autre engagement au long terme vous concernant nous amène aux Enfoirés. L'édition 2020 a failli ne pas se tenir...
Mimie Mathy : C'était important qu'elle se tienne, même sans public. L'année 2020 a été terrible pour certains bénéficiaires des Restos du c½ur, notamment les étudiants qui ont perdu de nombreux petits boulots dans la restauration, les théâtres, les cinémas. Il fallait le faire ce spectacle. Peu importe la forme. Oui, c'est particulier de chanter et de faire des sketches dans une Halle Tony Garnier à Lyon sans public mais on s'adapte. Les Enfoirés, c'est une aventure humaine et ça sera une édition à part.

Nice Matin : Vous êtes engagée dans de nombreuses associations caritatives depuis plusieurs années...
Mimie Mathy : Quand on a la chance d'avoir réussi comme je l'ai fait, c'est bien de redistribuer aux autres. J'essaie de partager, d'aider. Je n'ai pas trop raté ma vie, si je pars maintenant, je pourrai me dire que je suis restée fidèle à mes valeurs.
 
Nice Matin : Vous avez la Légion d'honneur, une statue de cire au Musée Grévin, que vous inspire votre parcours ?
Mimie Mathy : Je reste la première étonnée. En 1982, je collais mes propres affiches de spectacles... Quand Joséphine est diffusée, je n'ai qu'un souhait : pourvu que les gens m'aiment encore. (Rires) Surtout dans une époque où tout avance très vite. Aujourd'hui, on jette les gens comme des Kleenex, il faut y être préparé.
 
Nice Matin : Vous n'avez plus fait de scène depuis cinq ans, ça vous manque ?
Mimie Mathy : J'ai envie de remonter sur scène, c'est comme ça que j'ai débuté en plus. Mais je ne veux plus faire de spectacle en solo, je pense que j'ai raconté tout ce que j'avais à dire sur moi. En revanche, j'ai envie d'une bonne pièce avec d'autres artistes. Un truc que l'on écrit pour moi ou quelque chose que je crée.
 
Nice Matin : Votre histoire professionnelle a aussi commencé à Nice...
Mimie Mathy : J'étais une Lyonnaise d'un mètre trente-deux, ça faisait très longtemps que j'avais cette taille. (Rires) Et puis Michel Fugain et son Big Bazar ont mis en place un atelier artistique aux studios de la Victorine à Nice. C'était un tremplin, comme une école. On n'avait pas à courir toutes les productions parisiennes, c'était un autre cadre. On devait monter un spectacle... qui ne s'est jamais monté. (Rires) C'était une période de vaches maigres mais on pouvait terminer nos journées à la plage. Mes parents m'avaient même suppliée de revenir vers Lyon pour passer un petit concours administratif car ça ne prenait pas. J'ai dit non et puis on a décroché un contrat sur Paris, en 1981, avec la troupe. Tout a alors commencé, ça va bientôt faire quarante ans de métier. Quel honneur !
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Nice Matin le 12 février 2021
Propos recueillis par Mathieu Faure
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le samedi 13 février 2021 03:18

Modifié le samedi 18 juin 2022 10:27

N° 751 : "J'ai avancé telle que j'étais, sans tricher"

N° 751 : "J'ai avancé telle que j'étais, sans tricher"

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy, 3e femme du Top 50 du JDD :
"J'ai avancé telle que j'étais, sans tricher"
 
Confidence La comédienne évoque les femmes qui l'inspirent, défend les politiques face au Covid et détaille ses projets.
 
JDD : Vous êtes la troisième personnalité féminine préférée des Français. Ça vous fait chaud au coeur ?
Mimie Mathy : Et comment ! On a beau savoir qu'un classement est toujours subjectif et aléatoire, ça fait plaisir... J'ai même déjà figuré sur la première marche. Cette reconnaissance, qui me surprend toujours autant, est magnifique. Regardez d'où je viens. Vu ma taille, ce n'était pas gagné d'avance. Mais j'ai eu la chance d'avoir des parents qui ne la considéraient pas comme un handicap mais comme une différence. Ça change tout dans le regard qu'on porte sur soi. Alors, j'ai avancé telle que j'étais, sans tricher.
 
JDD : Vous suivez Sophie Marceau et Alexandra Lamy... Les connaissez-vous ?
Mimie Mathy : Oui, même si on n'est pas intimes, on s'est déjà croisées. J'aime beaucoup cette photo de femmes assez diverses. L'une fait rêver dans le monde entier, la deuxième a réussi à percer au cinéma en partant d'une pastille de divertissement télé. Quant à la troisième, elle fait peut-être rêver aussi à sa manière : si elle y est arrivée, pourquoi pas les autres ? Je parle de moi, là !
 
JDD : Quelles autres femmes admirez-vous ?
Mimie Mathy : Meryl Streep, Susan Sarandon, sans omettre Catherine Deneuve qui représente la France haut la main. J'admirerai toujours Simone Veil. Ce sont des femmes qui donnent un sens à la vie, comme toutes ces infirmières qui, pour un modeste salaire, s'occupent des autres jour et nuit. J'ai eu la malchance de passer par la case hôpital pour une délicate opération du dos. Et je les ai vues à l'½uvre dans mon entière intimité, dévouées.
 
JDD : Et vous, héroïne de la série Joséphine, ange gardien, que feriez-vous si vous aviez une vraie baguette magique ?
Mimie Mathy : Je ne saurais par où commencer, il y a tant à faire... Comme tout le monde, je voudrais qu'il n'y ait plus d'enfants malades, plus de guerre, plus de Restos du coeur. Il suffit de passer près du périphérique parisien pour ressentir ce sentiment d'impuissance et d'injustice qui nous saisit en voyant ces gens, ces mômes qui vivent dans la merde, au milieu des rats et de la pollution.
 
JDD : Que diriez-vous alors au président de la République si vous le croisiez ?
Mimie Mathy : Bon courage. Concernant cette pandémie, on ne peut en vouloir à quiconque. Ça nous est tombé dessus, c'est la faute de personne. Les politiques doivent se démener avec ça. J'aime mieux être à ma place qu'à la leur.
 
JDD : En tant que membre fidèle des Enfoirés, pensez-vous que les solutions viennent aussi du tissu associatif ?
Mimie Mathy : Oui, les politiques ne peuvent pas entendre tous les messages. Comment mettre l'accent sur tous en même temps ? En attendant, nous sommes là pour prendre la relève à différents niveaux. Ça ne sert à rien d'attendre les bras croisés ! C'est ce qu'a fait Coluche en créant les Restos.
 
JDD : Quels sont vos projets ?
Mimie Mathy : Je viens de terminer le troisième volet des aventures du capitaine Marie Jourdan pour France 3. On a tourné pendant un mois à Angoulême. Nous étions une cinquantaine sur le plateau et personne n'a été touché par le virus. C'est miraculeux, mais on a pris toutes nos précautions. L'an prochain, j'aimerais refaire trois Joséphine et puis remonter sur scène en 2022 ou 2023 avec une belle idée. Les projets, c'est ce qui nous tient. Après plus de trente cinq ans de carrière, je me souhaite la même que Line Renaud. C'est pas peu dire !
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Le JDD dimanche 27 décembre 2020
Propos recueillis par Ludovic Perrin
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le dimanche 27 décembre 2020 07:54

Modifié le vendredi 06 mai 2022 02:50

N° 670 : J'espère vieillir comme Line Renaud

N° 670 : J'espère vieillir comme Line Renaud
 
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : « J'espère vieillir comme Line Renaud »
 
Vingt-trois ans après le début de la série, Mimie Mathy aime toujours autant son personnage ! L'actrice de 63 ans s'est confiée à « Nous Deux » sur le tournage d'un épisode de Joséphine, ange gardien.
 
Nous Deux : Comment Joséphine a-t-elle évolué depuis vingt-trois ans ?
Mimie Mathy : Elle est beaucoup plus têtue, beaucoup plus tenace, beaucoup plus féminine et coquette. Avant, elle avait une tenue et c'était tout. Maintenant, elle s'adapte vraiment à la mode. Cela a été une envie de ma part, pensée avec la production et les costumiers. Si, depuis tout ce temps, j'étais restée en bleu avec une salopette comme celle que j'avais au départ, je pense que je m'en serais lassée, et le public aussi.
 
Nous Deux : Avez-vous toujours la même fraîcheur face aux intrigues ?
Mimie Mathy : J'ai une chance extrême, c'est que l'on change de lieu, de décors, de comédiens, d'univers à chaque épisode. Je m'amuse autant à jouer une femme pompier ou une prof, qu'une assistante sociale ou un chauffeur de taxi..
 
Nous Deux : Y a-t-il des sujets de société que vous aimeriez voir abordés ?
Mimie Mathy : J'aimerais bien traiter des problèmes liés à l'enfance, comme la pédophilie ou l'inceste, mais c'est très difficile à faire dans une série populaire qui est censée bien se terminer. On cherche tout de même un biais pour mettre en garde les mômes, comme lorsqu'on avait abordé le harcèlement scolaire à l'école dans l'épisode « Les boloss ».
 
Nous Deux : Les téléspectateurs vont font-ils beaucoup de commentaires sur les épisodes ?
Mimie Mathy : La production en a énormément et m'en fait part. Je ne suis pas très portée sur les réseaux sociaux pour discuter avec les gens, donc je leur parle plus dans la rue ou au travers de rencontres fortuites.
 
Nous Deux : Justement, pourquoi n'êtes-vous pas sur les réseaux sociaux ?
Mimie Mathy : Parce que j'ai un mari, quatre enfants, cinq petits-enfants, des parents, des s½urs, et que je préfère les contacts humains aux contacts factices. Je réponds aux courriers, mais j'ai quelqu'un qui gère avec moi parce que je n'ai pas le temps de tout faire.
 
Nous Deux : Vous aviez fait une apparition remarquée et appréciée dans la série « Demain nous appartient » (TF1). Seriez-vous prête à y retourner ?
Mimie Mathy :  S'il y avait une belle intrigue, oui. J'adore cette série, j'en suis une fan absolue et je l'assume totalement. Mais je n'ai pas beaucoup de temps cette année. Je tourne des épisodes de Joséphine tout le mois d'août pour rattraper le retard lié au confinement. Il n'y aura d'ailleurs que quatre épisodes inédits au lieu de cinq. Le troisième volet dans la peau de Marie Jourdan, sur France 3, a été repoussé à l'année prochaine. Je travaille également sur un projet de minisérie, pour l'instant confidentiel, diffusé si tout va bien en 2022. Mais j'apparaîtrai dans la série « Dix pour cent », sur France 2, à la rentrée !
 
Nous Deux : Vous avez 63 ans. Commencez-vous à envisager la retraite ?
Mimie Mathy : Je pourrais en bénéficier, mais ça n'est pas du tout mon truc, j'aime trop ce que je fais. J'espère vieillir comme Line Renaud. Son secret, c''est d'être heureuse de vivre !
 
Nous Deux : Comment avez-vous vécu la période du confinement ?
Mimie Mathy : J'ai la chance d'avoir une maison en Provence où mon mari et moi sommes descendus dès l'annonce du confinement. Nous avons passé trois mois très agréables. On a commencé par des feux de cheminée et on a terminé par des longueurs dans la piscine. C'était vraiment bien. Au déconfinement, on a rapatrié les copains qui vivaient dans de petits appartements à Paris pour qu'ils puissent souffler.
 
Nous Deux : Vous êtes bien entourée...
Mimie Mathy : J'ai la même bande d'amis depuis très longtemps. Je suis très fidèle aux gens que j'aime et réciproquement : l'amitié, c'est à double sens, c'est du partage. Tous les étés, dans notre maison, nous nous retrouvons à six ou huit couples pour partager une semaine, parce que nous arrivons à un âge où il faut profiter de tous les bons moments et dire aux gens qu'on aime combien on les aime. C'est un échange. Ils ont été là quand j'en avais besoin, comme je pense l'avoir été pour eux J'espère que ce sera ainsi jusqu'à la fin de nos vies.
 
Nous Deux : Le fait d'être maman ne vous a-t-il pas manqué ?
Mimie Mathy : Pas du tout ! J'ai vécu une vie tout à fait agréable jusqu'à ce que je rencontre mon mari. Ça ne s'est pas trouvé, mais c'est vrai que j'ai eu de la chance d'avoir une vie bien remplie, de pouvoir voyager, de faire un métier que j'aime, de bien gagner ma vie. Et j'ai quatre enfants qui sont arrivés dans la corbeille de mariage, c'est génial !
 
Nous Deux : Comment faites-vous pour entretenir l'amour avec Benoist après quinze ans de mariage ?
Mimie Mathy :  On s'engueule, ce qui permet de se réconcilier, et, surtout on essaie d'avoir une totale confiance l'un envers l'autre et de partager le plus de choses possible, tout en ayant chacun nos passions. Mon mari est fou de cuisine, il est désormais vignerons en biodynamie, les jours fleurs, les jours lune, le calendrier lunaire, mais je n'adhère pas du tout ! Par exemple, lui, s'il y a un n½ud lunaire, il ne travaille pas dans ses vignes. Moi, si je dis sur le tournage que c'est un n½ud lunaire, je ne suis pas sûre que ça passe !
 
Nous Deux : Vous faites partie des piliers des Enfoirés, quelle place prennent-ils dans votre vie ?
Mimie Mathy : Les Enfoirés, c'est à vie. Tant qu'ils seront utiles, j'en ferai partie. Ce qui est formidable, c'est qu'après le départ de Jean-Jacques Goldman, nous avons réussi à ressouder une équipe et à répartir les rôles. C'est tout, sauf une émission improvisée. Le premier concert est toujours un peu bancal parce qu'on débarque tous de nos tournées ou nos tournages. Mais tout se met en place très vite, car nous sommes tous des pros. Et puis, il y a une ambiance incroyable... Chacun oublie son ego, on se retrouve déguisés, c'est drôle. En ce qui concerne la saison 2021, pour l'instant on fait comme si tout allait bien, comme si on allait tout faire normalement. Il est difficile de prévoir quoi que ce soit avec le coronavirus.
 
Nous Deux : Etes-vous investie auprès d'autres associations ?
Mimie Mathy : Je m'occupe de Docteur Clown, des Petits Princes, de Rêves... J'essaie de m'impliquer au maximum pour les enfants malades, nous en recevons tout le temps sur les tournages pour leur apporter un moment de détente. Je réponds à leurs demandes, je suis présente le plus possible. J'aide aussi financièrement les associations.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Nous Deux n° 3816 du 18 au 24 août 2020
Propos recueillis par Claire Barrois
Photographe : Benjamin Decoin
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le mardi 18 août 2020 08:25

Modifié le jeudi 24 février 2022 10:19

N° 664 : Les confessions d'un ange !

 N° 664 : Les confessions d'un ange !

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞

Mimie Mathy : Les confessions d'un ange !
 
Elle a été « Une nounou pas comme les autres », un immense succès de la télévision française (téléfilm aux 13 millions de téléspectateurs), avant d'être « Une nana pas comme les autres » à l'audience presque similaire Puis, elle est devenue un ange. Mimie Mathy continue les tournages de Joséphine, des téléfilms dont elle est on ne peut plus fière et qui font d'elle, entre autres rôles, l'une des personnalités préférées des Français. La soixantaine passée, presque une quarantaine sur les planches et à l'écran, l'actrice décrypte son parcours, et sa place, singulière malgré elle, dans le paysage artistique national.

Télé 15 jours : Comment avez-vous vécu les derniers mois ?
Mimie Mathy : J'étais confiné dans le Sud avec mon mari, donc tout allait bien. On a pris la décision de partir de Paris la veille du confinement. J'ai la chance d'avoir un jardin. On a moins ressenti le confinement en Provence qu'à Paris. J'ai lu, je me suis occupée de mon mari et je me suis reposée, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps. C'est rare d'avoir autant de temps ! Il fallait prendre la vie du bon côté, c'est ce que j'ai fait et dans des bonnes conditions.

Télé 15 jours : Comment allez-vous aujourd'hui ?
Mimie Mathy : Super, c'est les vacances ! Je viens de terminer le tournage de l'épisode 110-111 de « Joséphine, ange gardien ». On a tourné huit jours en mars et il nous en restait douze, qu'on vient de tourner en juillet. Avec les mêmes costumes donc on a eu bien chaud ! C'était incroyable de tous se retrouver. On en était très heureux et on a repris ensemble comme si nous nous étions quittés la veille. On n'a pas pu faire de pot de fin de tournage comme d'habitude, quelques changements ont été imposés, évidemment, sur le plateau et on nous prenait la température tous les matins mais l'ambiance est toujours merveilleuse.

Télé 15 jours : Joséphine... Quelle longévité !
Mimie Mathy : Ça a commencé il y a 23 ans. Je suis fière ! Ça continue d'avoir du succès. J'ai hâte de voir les inédits diffusés. Il y en a de qui arrivent. Je m'amuse toujours autant. L'équipe autour est formidable et inventive. J'en suis, encore une fois, extrêmement fière.

Télé 15 jours : Comment expliquer un tel succès ?
Mimie Mathy : Je pense qu'on colle vraiment à la réalité. On aborde tous les sujets, que ce soit l'homosexualité, le chômage, la différence... On est très près de sujet de société qui peuvent toucher à la réalité, chez nous, ça se termine plutôt bien. Ça fait du bien contrairement aux infos. Il y a de l'humour, c'est bien écrit, bien réalisé. L'équipe de production met les moyens pour que ce soit bien. Mes partenaires sont exceptionnels. Je viens de tourner un épisode avec Corinne Touzet.

Télé 15 jours : C'est la magie de l'ange Joséphine...
Mimie Mathy : Pourtant, elle ne claque pas des doigts pour que tout aille mieux. Elle essaye simplement d'emmener les personnes qu'elle rencontre vers un chemin meilleur, vers le bonheur. Elle se contente d'alerter sur les risques et les obstacles. C'était assez inédit à l'époque. Quand je vois le succès qu'on a en Italie et en Espagne, ça me réchauffe de savoir que cette série s'exporte et fait du bien à plein de monde.

Télé 15 jours : Y êtes-vous désormais reconnue ?
Mimie Mathy : C'est incroyable ! J'ai voyagé dans d'autres pays et croisé des gamins qui me regardaient intensément. Ils étaient Italiens, ils m'ont reconnue. L'année dernière, on a tourné en Martinique et on a croisé tout un équipage dans l'hôtel qui connaissait Joséphine. Je suis une nouvelle fois très fière, pour moi, bien sûr, mais aussi pour mes producteurs et tout le reste de l'équipe.

Télé 15 jours : Combien tournez-vous d'épisodes pas an ?
Mimie Mathy : Cinq, habituellement. Quatre, cette année. À raison donc de vingt jours de tournage par épisode. Ça me laisse le temps d'avoir une vie à côté.

Télé 15 jours : Vous savez donc ce vous n'êtes pas réellement qu'un ange !
Mimie Mathy : Oui ! J'ai la chance de faire d'autres choses. Il y a cette collection que l'on fait avec France 3 où je suis flic, le capitaine Marie Jourdan. On en tourne un troisième l'année prochaine. C'est complètement différent. C'est nécessaire d'avoir différents projets, différents rôles...

Télé 15 jours : Comment avez-vous abordé ce nouveau rôle ?
Mimie Mathy : Ça m'a beaucoup amusée. Il faut supprimer toutes les mimiques de Joséphine, ses tics. C'est un vrai rôle de femme qui doit assumer ce qu'elle est, c'est-à-dire mes 1,32m, dont on ne parle jamais dans Joséphine. On joue ce qui se passe dans la vie : quelqu'un qui me voit et ne me connaît pas va se demander comment j'en suis arrivée à être flic. On n'a éludé aucunes des questions, réflexions, problèmes que je peux avoir dans mon quotidien. Que je pouvais avoir. Maintenant, on se retourne sur moi parce qu'on me reconnaît, plutôt qu'à cause de ma différence.

Télé 15 jours : C'est important pour vous, imagine-t-on...
Mimie Mathy : Bien sûr ! Il faut le dire : « Je suis consciente, tout va bien, ne vous inquiétez pas. » Faire comme j'ai fait dans ma vie propre à moi, répondre du tac au tac à qui me ferait une remarque. Je trouve que ça ouvre des portes à ceux qui ont une différence quelle qu'elle soit en disant : « Toi, t'es différent, mais toi aussi, tu l'es ! ». Ça peut aider certains à assumer leur propre différence. On en a tous une, c'est ce que j'explique à mes petits enfants qui prennent conscience que je suis une mamie un peu petite. Mais ce ne serait pas drôle si on ressemblait tous !

Télé 15 jours : Devez-vous encore vous battre vous-même ?
Mimie Mathy : Moins. Mais j'aurais vraiment gagné le jour où l'on me proposera un rôle qui a été refusé par une comédienne qui ne mesurait pas 1 mètre 32. Qu'est-ce qui empêche que je joue un rôle qui n'est pas été écrit pour moi, où l'on ne fait pas allusion à ma taille ? Ça commence à peine à arriver, il y a quelques projets qui pourraient se faire...

Télé 15 jours : À peine, après 40 ans de carrière...
Mimie Mathy : Oui... De la même façon qu'il y a le problème avec les gens de couleurs. Dans la vie, on fait des melting-pots de gens sans tenir compte de quotas ! Mes amis sont gros, grands, petits, noirs... C'est naturel. C'est plus dur à l'écran.

Télé 15 jours : La discrimination, l'exclusion... Où en êtes-vous avec Les Enfoirés ?
Mimie Mathy : C'est une cause intemporelle, universelle. Il y a toujours beaucoup trop de gens qui n'ont pas de quoi vivre, pas de quoi manger. C'est une exclusion grave. Je serai impliquée dans Les Enfoirés tant qu'il y en aura besoin. On sera en janvier à Lyon. Comme chaque année, on fera une semaine de spectacles.

Télé 15 jours : Votre avenir proche, c'est aussi la prochaine saison de la série « Dix pour cent », où vous jouez, comme beaucoup d'autres célébrités, votre propre rôle. Comment avez-vous vécu cela ?
Mimie Mathy : J'en suis super contente ! Le rôle est court mais très percutant. C'est plein d'autodérision. La première version n'allait pas assez loin à mon goût ! Alors on a travaillé ensemble et ils ont accepté ma proposition. C'était très chouette et c'était un grand plaisir.

Télé 15 jours : Jouer son propre rôle, c'est la preuve d'avoir une certaine aura...
Mimie Mathy : C'est du moins ce que d'autres croient ! L'épisode sera projeté au festival d'Angoulême, celui du producteur, ancien agent artistique, Dominique Besnehard. Il va faire une apparition dans le prochain Joséphine qu'on tourne en août. Je l'adore !

Télé 15 jours : Vous reprenez donc les tournages dès août...
Mimie Mathy : Oui, avec Dominique Besnehard et Victoria Abril. C'est un très beau casting ! Il me tarde !

Télé 15 jours : Vous avez fait beaucoup de scène dans votre carrière. Ça vous manque ?
Mimie Mathy : C'est une envie, j'y pense. C'est un peu compliqué avec les tournages. Je ne suis plus toute jeune mais j'ai très envie de remonter sur les planches. Ce ne sera pas avant 2022 mais on recherche avec des camarades une pièce à jouer. Quitte à écrire moi-même. Rien de précis encore, mais on cogite !
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Télé 15 jours du 1e au 14 août 2020
Propos recueillis par Thomas Laborde
Photographie : Manuelle Toussaint
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le mercredi 29 juillet 2020 04:21

Modifié le lundi 21 mars 2022 11:18

N° 650 : Il y aura un avant et un après confinement j'en suis convaincue

N° 650 : Il y aura un avant et un après confinement j'en suis convaincue

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : "Il y aura un avant et un après confinement
j'en suis convaincue."
 
La comédienne est actuellement confinée à Vaison-la-Romaine, dans le Vaucluse.

La Provence : Mimie, depuis près de trois semaines, vous êtes confinée à Vaison...
Mimie Mathy : Début mars, j'étais à Paris sur un tournage de Joséphine ange gardien mais après la première déclaration d'Edouard Philippe, l'équipe a décidé d'arrêter le tournage. J'ai alors fait le choix de descendre chez moi à Vaison-la-Romaine, auprès de mon mari et de ma famille (sa soeur Marie vit et travaille à Vaison Ndlr)

La Provence : À quoi ressemble une journée confinée chez Mimie Mathy ?
Mimie Mathy : Je travaille beaucoup, j'essaie de me mettre à écrire, notamment sur un projet de la semaine prochaine avec les collègues des "Enfoirés"...Il y a quelque chose de très chouette qui se prépare... Une façon collégiale et collective d'apporter notre soutien au personnel soignant et à tous ceux qui sont au service du public, au sens noble du terme. Sinon j'ai la chance de me tourner vers le soleil et de prendre toute son énergie positive. Je pense à toutes ces familles dans leur appartement de parfois 20 mètres carrés, à Paris ou ailleurs. Nous sommes vraiment privilégiés ici.
 
La Provence : Vous êtes la marraine des nouveaux locaux des "Restos du coeur" de Vaison-la-Romaine, où les bénévoles continuent la distribution pour environ 100 familles. Un petit mot à leur transmettre ?
Mimie Mathy : Je veux leur dire que c'est super courageux de leur part, qu'ils sont vraiment formidables, ce sont eux les vrais héros, et que s'ils ont besoin de moi pour quoi que ce soit, je suis là.
 
La Provence : Vous côtoyez beaucoup d'intermittents du spectacle. Ils sont également dans une situation professionnelle très préoccupante en ce moment...
Mimie Mathy : Évidemment, beaucoup de collègues sur les plateaux le sont, mais j'ai une pensée et un soutien pour tous les corps de métiers qui se trouve en ce moment dans la difficulté, les artisans et les commerçants, les employés de PME... Le monde est en train de changer, et j'espère sincèrement qu'il ne redeviendra pas pareil lorsqu'on sortira de ce fléau, et qu'il y aura une réelle prise de conscience pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.. Il y aura un avant et un après confinement j'en suis convaincue. Pour les spectacles, les tournées se feront sans doute, cet été peut-être. Mais l'urgence n'est pas là aujourd'hui, elle est de contrer ce virus et stopper l'hémorragie qu'il provoque au niveau mondial.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
La Provence 5 avril 2020
Photographe : Benjamin Decoin / TF1
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le dimanche 05 avril 2020 04:16

Modifié le mardi 21 juin 2022 03:07

N° 571 : Un dimanche avec Mimie Mathy

N° 571 : Un dimanche avec Mimie Mathy

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞

Un dimanche avec Mimie Mathy
 
Pour les fêtes, la très populaire Joséphine, ange gardien revient dans « Un Noël recomposé » le 18 décembre, à 21h00 sur TF1. Et en février, l'actrice rejoindra les Enfoirés pour leur grand concert à Bordeaux.
 
Version Femina : Grasse matinée ou lever tôt ?
Mimie Mathy : C'est un dimanche de femme mariée qui veut profiter de son mari. Donc, cocooning. On ne se lève par forcément tard, mais on traîne au lit en prenant notre petit déjeuner. Parfois, on regarde un film.
 
Version Femina : Déjeuner en tête à tête ou brunch avec des copains ?
Mimie Mathy : On a tendance à organiser un dîner avec nos amis le samedi soir pour justement garder notre dimanche pour nous deux. Comme nos familles sont loin, on se repose sans culpabiliser. C'est un bonheur absolu !
 
Version Femina : Marché ou sport ?
Mimie Mathy : Nous sommes très rue des Martyrs, à Paris. On y fait nos courses et on revient avec de bonnes choses. Ainsi, mon homme me prépare de bons petits plats. Je suis gâtée !
 
Version Femina : Lecture ou balade ?
Mimie Mathy : Lorsque je suis en tournage, j'apprends mes textes. Sinon nous jouons au Scrabble, on fait notre paperasse, on rattrape notre retard en films ou en séries grâce à la VOD, on bouquine. On vit à notre rythme.
 
Version Femina : Tea time ou apéro dinatoire ?
Mimie Mathy : Pas le dimanche. C'est vraiment la journée où l'on recharge les batteries. Quand je tourne loin, soit il me rejoint, soit je le retrouve. Hors de question de passer un week-end loin de l'autre.
 
Version Femina : Blues du dimanche soir ou non ?
Mimie Mathy : Je l'avais gamine parce qu'il fallait retourner à l'école. Aujourd'hui, j'ai la chance d'exercer le métier que j'aime et je suis contente le lundi matin de retourner à mes projets sur les plateaux de tournage.

∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Version Femina N° 872 du 17 au 23 décembre 2018
Photographe : Manuelle Toussaint
Droit d'auteur de cette interview
 
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#Posté le mercredi 19 décembre 2018 11:20

Modifié le dimanche 31 mai 2020 02:52

N° 569 : "Il faut se construire son propre chemin, s'allumer des lumières"

N° 569 : "Il faut se construire son propre chemin, s'allumer des lumières"
 
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : "Il faut se construire son propre chemin,
s'allumer des lumières"

Éternelle optimiste, Mimie Mathy s'est confiée à Tendance Confidences sur ses philosophies de vie.
 
La Manche Libre : Mimie Mathy, si vous écriviez la partition de votre vie, quels en seraient les modes majeurs ou mineurs ?
Mimie Mathy : Beaucoup de modes majeurs j'espère ! C'est le partage, l'amour, l'amitié, la famille, tout ce par quoi nous sommes bercés dès qu'on vient au monde. Je mettrais la famille en premier car toute clé de vie démarre avec ça. On a besoin de cette base-là pour avoir une belle partition.
 
La Manche Libre : Et quels sont les bémols de la vie que vous pouvez souligner ?
Mimie Mathy : On a des bémols mais ils redeviennent très vite allegro forte dès qu'on se reprend en main et qu'on tombe sur les bonnes personnes. La clé c'est l'amour, tout ce qui fait qu'on peut construire une vie en ayant la volonté qu'elle soit belle. C'est aussi une force de volonté de se peindre une belle vie.
 
La Manche Libre : Est-ce que vous distinguez réussir sa vie et réussir dans la vie ?
Mimie Mathy : Je ne dirai pas comme Jacques Séguéla qu'on l'a raté à 50 ans si on n'a pas de Rolex, ça c'est une bêtise, mais déjà avoir un but et des rêves c'est important. Essayer de rêver d'une belle vie, c'est aussi avoir un peu d'ambition au sens noble du terme. Pas une ambition matérielle mais une ambition d'être le meilleur dans ce que l'on fait, d'être reconnu et respecté.
 
La Manche Libre : "Aime et fais ce que tu veux" disait Saint-Augustin. Vous partagez cette citation ?
Mimie Mathy : On ne peut pas faire que ce que l'on veut. Il y a beaucoup de bornes qui jalonnent un parcours et on ne les a pas forcément choisies et on ne peut pas détruire tout ce qu'il y a autour de soi. Je crois qu'on peut aimer mais essayer de faire passer des messages et construire une vie d'amour sans faire de mal autour de soi.
 
La Manche Libre : L'une de vos devises Mimie Mathy c'est "quand on veut on peut". Quel est le secret de votre optimisme ?
Mimie Mathy : La vie est belle, mais c'est vrai que j'ai eu la chance d'avoir des parents comme les miens. Mes parents m'ont appris l'optimisme. Dès le départ ils m'ont dit : « tu n'es pas comme les autres, mais ceux qui sont à côté de toi, ils sont tous différents aussi ». Il ne faut pas dire à un enfant qu'il est le plus beau, le plus fort, le plus merveilleux, mais lui donner tout pour qu'il se sente beau et qu'il fasse avec ce qu'il est et non pas en essayant d'imiter des images de papier glacé ou des starlettes anorexique.
 
La Manche Libre : Ne pensez-vous pas que le principal problème de notre société, c'est le cancer de la médisance ?
Mimie Mathy : Ce n'est pas le seul. Il y a le cancer de l'intolérance, du racisme... La médisance, c'est vrai que si je commence à lire chaque matin, après la diffusion de Joséphine, les commentaires débiles de certains internautes, ça me fait mal. Cela n'empêche pas d'écouter les vraies remarques et réflexions des gens importants, amicalement et amoureusement. La plus belle critique c'est celle du public.
 
La Manche Libre : Vos parents vous ont donné la joie de vivre, le goût de rire mais comment avez-vous concilié réussite et différence ?
Mimie Mathy : En fait, je ne m'occupe pas de ma différence. Je vais vous dire un truc très drôle. Quand on a inauguré ma statue de cire au musée Grévin, le rideau s'est ouvert et je me suis dit « Mais c'est vrai que je ne suis pas grande ! ». Avec mon bien-être, j'ai très vite oublié ma taille. Les gens sont obligés de me voir et de me prendre telle que je suis, en acceptant mon physique. SI on m'avait demandé, je n'aurais pas forcément choisi celui-là, mais maintenant, je ne le changerais pas. Souvent les gens m'arrêtent et me disent : « Quel courage ! », j'ai envie de leur dire :  « Mais attendez, je fais le métier que j'aime, je gagne divinement bien ma vie ! 
 
La Manche Libre : Qu'avez-vous envie de dire aux personnes qui peuvent être blessés par le regard de certains ?
Mimie Mathy : Il n'y a pas de recette. Quand on m'écrit, que je croise des gens, je leur dis de relativiser. Si on relativise, qu'on regarde autour de soir, on arrive à passer au-dessus de plein de bobos moraux et physiques. On a tous des problèmes à un moment ou un autre. La vie n'est pas que rose ou noire, donc à un moment il faut trouver un juste milieu. On a tous des clés, quand on rate sa vie ce n'est pas forcément de la faute des autres. Il faut se remettre en question, on ne peut pas s'en vouloir et en vouloir à la terre entière toute une vie.
 
La Manche Libre : Ecrire ce que l'on ressent, selon vous, est-ce enfermer cette émotion ou au contraire lui donner une nouvelle forme de liberté ?
Mimie Mathy : J'ai la chance d'être quelqu'un qui dit, même si parfois ça sort trop vite. Les mots des autres aident souvent des personnes plus timides à faire passer ce qu'elles veulent faire passer. Ecrire, c'est un pouvoir magique, que ce soit pour faire rire ou pleurer.
 
La Manche Libre : Comment trouvez-vous l'équilibre entre le corps et l'esprit ?
Mimie Mathy : Je n'ai pas encore cet équilibre parce que je suis une gourmande de la vie, de ses plaisirs. Notamment la nourriture qui est un partage, donc l'équilibre du corps, il faut que je le retrouve. La vie est un partage, et à partir du moment où l'on partage ce qu'on pense, ses dires, ses envies, un repas, un bon vin, un fou-rire... cela s'équilibre automatiquement.
 
La Manche Libre : Pourriez-vous partager la devise  « Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité ».
Mimie Mathy : Tout à fait. Et puis même quand un rêve s'écroule, il faut en faire un autre. On ne peut pas vivre sans rêves, ça nous nourrit. Il faut se construire son chemin, s'allumer des lumières tout au long. Quand l'un s'éteint on en allume d'autres et tout s'éclaire.
 
La Manche Libre : La philosophie de votre vie ?
Mimie Mathy : Si tu veux, tu peux. Et partage.
 
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La Manche Libre 24 novembre 2018
Propos recueillis par Jean-Luc Lefrançois
Photographe : Benjamin Decoin
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#Posté le vendredi 30 novembre 2018 05:21

Modifié le mardi 21 avril 2020 03:40

N° 566 : « Joséphine, c'est la rencontre de ma vie »

N° 566 : « Joséphine, c’est la rencontre de ma vie »
 
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
 
Mimie Mathy : « Joséphine, c'est la rencontre de ma vie »
 
A chaque diffusion, elle réunit près de 6 millions de téléspectateurs : Joséphine fait partie de la famille. Depuis presque vingt et un ans, Mimie Mathy incarne l'ange gardien préféré des Français. Rencontre avec une comédienne apaisée et avide de liberté.
 
Télé 7 jours : La série a plus de 20 ans. Cette longévité vous surprend-elle ?
Mimie Mathy : Bien sûr ! C'est si rare de nos jours ! Nous sommes face à une télé qui prend des idées, les développe et les jette Je suis l'un des personnages les plus anciens de TF1. Nous avons navigué dans tous les univers. J'ai été chauffeur de taxi, ambulancière, prof, infirmière... J'ai tout vécu !
 
Télé 7 jours : Joséphine a-t-elle détient sur vous ?
Mimie Mathy : C'est la rencontre de ma vie. Mais j'ai plus tendance à lui offrir mon mauvais caractère qu'elle n'a de facilité à me donner son claquement de doigts.
 
Télé 7 jours : La série a abordé moult thématique. Qu'elles sont celles qui vous ont le plus touchée ?
Mimie Mathy :  Nous avons été les premiers à parler de l'homosexualité dans une série. C'était il y a dix-huit ans...
 
Télé 7 jours : Le thème du harcèlement sexuel a aussi été évoqué...
Joséphine est une féministe. A l'époque de l'affaire Weinstein, j'avais déclaré que si on me mettait la main aux fesses, je mettrais la main aux couilles ! (Rires). Plus sérieusement, je pense qu'il faut faire la différence entre la petite employée harcelée par son patron, qui n'a aucun moyen de se défendre, et la comédienne qui accepte un rendez-vous dans une chambre d'hôtel... Pour ma part, je n'ai pas un physique à me faire harceler ! (Rires)
 
Télé 7 jours : Vous aimez-vous devant le miroir ?
Mimie Mathy : Ah, non ! Je ne me déteste pas, mais il y a des moments où je me préfère. Je ne pense pas que j'aurais avancé dans la vie si je me détestais. Je ne dis pas que je m'aime. J'essaie de rendre l'enveloppe le plus jolie possible.
 
Télé 7 jours : Vous vous acceptez mieux avec les années ?
Mimie Mathy : Oui, c'est ce que je dis aux femmes qui me demandent comment je fais pour me mettre en maillot de bains. J'ai envie de vivre normalement. Donc, essayons d'avoir un joli maillot qui fera oublier qu'en dessous, c'est moins beau. Si je commence la chirurgie esthétique vous ne me reverrez plus ! (Rires)
 
Télé 7 jours : Vous allez bientôt tourner la suite du « Prix de la vérité » (France 3). Vous campez un personnage, qui comme vous, a dû se battre pour se faire accepter.
Mimie Mathy : Ce que l'on occulte dans Joséphine, c'est-à-dire ma taille, ma différence, nous l'avons travaillé pour « Le prix de la vérité », et sa suite, « Le prix de la loyauté ». Dans le premier épisode, le personnage de Philippe Caroit disait : « Qu'est-ce que vous faites là ? Il y a des restrictions de budget ? ». J'ai souvent entendu ce genre de réflexion avant d'être connue !
 
Télé 7 jours : Femme, flic et de petite taille : on se dit que c'est le combat absolu...
Mimie Mathy : Nous nous sommes renseignés, c'est crédible : la police est censée respecter un quota de personnes différentes.
 
Télé 7 jours : Joséphine a-t-elle permis de faire évoluer les mentalités ?
Mimie Mathy : Je le vois au quotidien. Pour les enfants, je ne suis pas une naine, je suis Joséphine. Quand j'ai tourné l'un des épisodes en Espagne, j'ai senti la différence. Là-bas, les gens ne me connaissent pas. Quand je croisais des enfants, ils me regardaient comme on me regardait avant. Ça fait drôle...
 
Télé 7 jours : Il paraît qu'à la naissance, vous avez mis vingt minutes à pousser votre premier cri. Et votre maman a dit que vous auriez un destin hors norme. Elle ne s'était donc pas trompée...
Mimie Mathy : Ma maman est une optimiste forcenée. Je ne sais pas si elle a guidé mon destin, mais, en tout cas, elle a eu une prémonition.
 
Télé 7 jours : Persévérance, c'est votre deuxième prénom ?
Mimie Mathy : Oui, au grand désespoir de mon mari ! Vouloir y arriver, jusqu'au bout, c'est tout moi. D'ailleurs, je l'ai déjà prévenu que je mourrai sur scène.
 
Télé 7 jours : Il vous arrive de flancher ?
Mimie Mathy : Bien sûr. J'ai eu pas mal de déboires physiques l'année dernière. Je me suis demandé si j'allais remarcher. Mais le positif prend le dessus : j'ai foncé et je m'en suis sortie.
 
Télé 7 jours : Votre contrat avec TF1 doit se terminer fin 2019. Après tant d'années dans la peau de Joséphine, il est temps de prendre son envol ?
Mimie Mathy : Tant qu'il y aura du public, et tant que TF1 aura envie de continuer cette série, je serai là Pour l'envol, je remonterai sur scène, je ferai d'autres séries J'ai déjà deux projets : un téléfilm avec les Filles (Michèle Bernier et Isabelle de Botton) et un avec Philippe Caroit, où nous serons frère et s½ur. Si, un jour, TF1 veut me débarquer, je débarquerai avec mes remerciements pour cette belle aventure. Moi, je suis prête à continuer Joséphine jusqu'à mon dernier souffle.
 
Télé 7 jours : Vous restez également fidèle aux Enfoirés. Vous êtes un roc ?
Mimie Mathy : Un roc un peu branlant, avec des béquilles l'an dernier, mais un roc quand même ! (Rires) Nous prenons tous une semaine dans notre emploi du temps pour travailler dur et faire un beau spectacle. J'en ai marre de lire que nous nous détestons, que nous sommes payés : c'est faux ! Cette année, Patrick Bruel sera en tournage en Chine et il faut tout pour se libérer. Nous sommes heureux de nous retrouver. C'est pour la bonne cause.
 
Télé 7 jours : Vous rêviez d'être  Liza Minnelli. Mais être Mimie Mathy, c'est bien aussi, non ?
Mimie Mathy : Oui, je ne m'en sors pas trop mal. J'aurai toujours le regret de n'avoir pas pu danser mais ma vie me plaît comme elle est.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Télé 7 jours du 17 au 23 novembre 2018
Propos recueillis par Amandine Scherer
Photographe : Benjamin Decoin / TF1
Droit d'auteur de cette interview
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le lundi 12 novembre 2018 04:52

Modifié le dimanche 17 avril 2022 10:18

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Création : 11/01/2009 à 05:56 Mise à jour : 30/06/2022 à 09:57

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