∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
Épisode n°102 de Joséphine, ange gardien
Titre de l'épisode : S'aimer de toute urgence
Lieux de tournage : Ville de Paris, Ville d'Enghien-Les-Bains, Ville de Montreuil, Théâtre du Casino Barrière d'Enghien-Les-Bains, Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Clinique de Maisons-Laffitte, Eleftheria Restaurant
Dates de tournage : Du jeudi 21 avril au mardi 17 mai 2022
Titre de l'épisode : S'aimer de toute urgence
Lieux de tournage : Ville de Paris, Ville d'Enghien-Les-Bains, Ville de Montreuil, Théâtre du Casino Barrière d'Enghien-Les-Bains, Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Clinique de Maisons-Laffitte, Eleftheria Restaurant
Dates de tournage : Du jeudi 21 avril au mardi 17 mai 2022
Créée par Laurent Chouchan, Michel Lengliney et Philippe Niang
Réalisation : Stephan Kopecky
Producteurs : Sébastien Pavard et Cyril Hauguel
Scénario et dialogues : Rodolphe Moyse
Musique originale : Xavier Berthelot, Roland Romanelli et Didier Vasseur
Réalisation : Stephan Kopecky
Producteurs : Sébastien Pavard et Cyril Hauguel
Scénario et dialogues : Rodolphe Moyse
Musique originale : Xavier Berthelot, Roland Romanelli et Didier Vasseur
Musiques additionnelles : "Milk and cookies", "Money", "It's A célébration" de X-Séries, "We Poppin" de Hype Music, "The Epic Pursuit" composé par Benoit P.Grey, "Superhuman Strength" composé par Oscar Hill, Justin Black, "Beat up the Beat" composé par Eric T.Wincorn, "Hyped Up" composé par Samuel R. Sutton de West One Music Group
Chef opérateur son : Bernard Borel
Régisseur général : Vianney Level
Cheffe décoratrice : Fanny Stauff
Chefs costumière : Valérie Adda et Christel Birot
Chef maquilleuse : Karine Perrin
Chef coiffeur : Anthony Mouix
Chorégraphe : John Degois
Directrice artistique de la fiction de TF1 : Aurélie de Thévenard et Anne Viau
Directeurs de la photographie : Julien Fillon
Cheffe décoratrice : Fanny Stauff
Chefs costumière : Valérie Adda et Christel Birot
Chef maquilleuse : Karine Perrin
Chef coiffeur : Anthony Mouix
Chorégraphe : John Degois
Directrice artistique de la fiction de TF1 : Aurélie de Thévenard et Anne Viau
Directeurs de la photographie : Julien Fillon
Photographe : Aurélien Faidy
∞-∞ PERSONNAGES PRINCIPAUX ∞-∞
Mimie Mathy (Joséphine Delamarre), Linda Hardy (Charlotte), Alicia Popov (Léa), Yann Sundberg (Vincent), Patrick Paroux (Le Directeur), Clémentine Verdier (Docteur Strauss), Noah Déric (Mat), Chrystal Boursin (Chrystal), Aaliya Nadhoine (Enora)
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
Quand Joséphine rencontre Charlotte et sa fille Léa, elles viennent d'apprendre la pire des nouvelles : Léa, 17 ans a reçu son diagnostic - elle est atteinte d'une leucémie. Un combat commence alors dans lequel Charlotte va avoir toute sa place à jouer. Il va falloir qu'elle couve Léa de tout son amour, et qu'elle la pousse à devenir une combattante. Mais Joséphine comprend rapidement toute la gravité de sa mission : Mère et fille s'entendent extrêmement mal depuis un divorce et un déménagement difficile. Pourtant, les deux femmes ne sont pas si différentes : Charlotte est prof de danse moderne. Elle prépare d'ailleurs, avec sa classe le grand Concours de Paris, qui est sensé ouvrir les portes des plus grands opéras. Léa, elle, préfère le Breakdance : elle s'enfuit souvent retrouver son groupe d'amis, sa "Fam", qui danse sur Internet, pour se faire repérer. Pour Joséphine, il est absolument nécessaire que mère et fille se retrouvent : mais pourquoi est-ce qu'elles ne le feraient pas sur scène, dans la danse ?

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Mimie Mathy : "Une telle longévité, c'est inespéré"
La série populaire portée par Mimie Mathy en est à son 102e épisode. L'occasion pour la comédienne d'évoquer ses plus beaux souvenirs.
Télé 7 jours : Le 15 décembre 1997, était diffusé le 1er épisode de Joséphine, ange gardien. Imaginiez vous que la série rencontrerait toujours autant de succès, vingt-cinq ans plus tard ?
Mimie Mathy : Non, je n'ai jamais eu ce rêve ! Une telle longévité, c'est inespéré, et je suis heureuse que cette aventure incroyable continue de séduire toutes les générations.
Télé 7 jours : Martin Lamotte, Corinne Touzet, Eva Darlan, Samuel Labarthe, et bientôt Ingrid Chauvin... La série a vu défiler nombre d'invités. Un souhait de leur part ou du vôtre ?
Mimie Mathy : C'est un choix collectif. Mais nous n'avons pas que des acteurs célèbres au casting. La série sollicite régulièrement des comédiens en herbe. Et parmi ceux qui ont démarré dans la série, bon nombre sont sous le feu des projecteurs. Je pense à Axelle Dodier et Lucien Belves, à l'affiche du feuilleton « Ici tout commence », sur TF1, à Alice Isaaz, que l'on voit souvent au cinéma... Comme Line Renaud avec Johnny Hallyday, je suis fière d'avoir accompagné leurs premiers pas dans le métier.
Télé 7 jours : Il y a toujours beaucoup de tendresse et d'émotion dans votre fiction. Et ce 102e épisode, « S'aimer de toute urgence », vaut encore le détour...
Mimie Mathy : C'est une belle histoire qui se déroule dans l'univers de la danse. Charlotte, incarnée par Linda Hardy, et sa fille, Léa, jouée par Alicia Popov, n'ont plus aucune complicité et sont en conflit permanent. Le ciel leur tombe sur la tête lorsqu'elles apprennent que Léa est atteinte d'une leucémie aigüe. Je vous rassure, comme dans chaque épisode, tout se termine bien. Ce film est un joli message d'espoir pour tous les malades qui se battent...
Télé 7 jours : C'est aussi un premier rôle pour Alicia Popov !
Mimie Mathy : Oui, et j'espère que dans dix ans, on parlera encore de cette jeune actrice. Alicia a une volonté et une énergie incroyables. À la base, elle n'est pas danseuse et les chorégraphies qu'elle réalise sont époustouflantes.
Télé 7 jours : Vous retrouvez Patrick Paroux, alias Christian Parizot de « Camping Paradis », avec qui vous aviez tourné deux épisodes où vos séries respectives se croisaient...
Mimie Mathy : Il est génial, Patrick ! Et ce rôle de directeur d'un conservatoire un peu coincé lui va à merveille.
Télé 7 jours : En vingt-cinq saisons, Joséphine a souvent embarqué son public à travers le temps. Quelles époques avez-vous préférée ?
Mimie Mathy : Il y en a tellement... Si je dois choisir un épisode, ce serait « Joséphine fait de la résistance. » J'ai adoré me retrouver habillée comme dans les années 40, pendant la Seconde Guerre mondiale. Cela me plairait bien de refaire un film qui se déroule à cette époque-là...
Télé 7 jours : Et cette mission au Far West, dans laquelle apparaît votre mari, Benoist Gérard...
Mimie Mathy : Il est venu me rejoindre au fin dont de l'Espagne, où l'on tournait. Plusieurs membres de l'équipe du film ont joué les figurants, et Benoist s'est prêté également au jeu. C'était très rigolo...
Télé 7 jours : Dans une interview, vous nous aviez déclaré : « Tant qu'il y aura du public et que TF1 aura envie de continuer cette série, je serai là... »
Mimie Mathy : Oui, je le réaffirme. Ce personnage bienveillant et toujours prêt à rendre service, à le pouvoir de faire du bien. Et je suis sûre que l'on rêve tous d'avoir un ange gardien doté de pouvoirs magiques dans sa vie. Moi la première. Ne serait-ce que pour m'épargner le ménage à la maison !
Télé 7 jours : Le 15 décembre 1997, était diffusé le 1er épisode de Joséphine, ange gardien. Imaginiez vous que la série rencontrerait toujours autant de succès, vingt-cinq ans plus tard ?
Mimie Mathy : Non, je n'ai jamais eu ce rêve ! Une telle longévité, c'est inespéré, et je suis heureuse que cette aventure incroyable continue de séduire toutes les générations.
Télé 7 jours : Martin Lamotte, Corinne Touzet, Eva Darlan, Samuel Labarthe, et bientôt Ingrid Chauvin... La série a vu défiler nombre d'invités. Un souhait de leur part ou du vôtre ?
Mimie Mathy : C'est un choix collectif. Mais nous n'avons pas que des acteurs célèbres au casting. La série sollicite régulièrement des comédiens en herbe. Et parmi ceux qui ont démarré dans la série, bon nombre sont sous le feu des projecteurs. Je pense à Axelle Dodier et Lucien Belves, à l'affiche du feuilleton « Ici tout commence », sur TF1, à Alice Isaaz, que l'on voit souvent au cinéma... Comme Line Renaud avec Johnny Hallyday, je suis fière d'avoir accompagné leurs premiers pas dans le métier.
Télé 7 jours : Il y a toujours beaucoup de tendresse et d'émotion dans votre fiction. Et ce 102e épisode, « S'aimer de toute urgence », vaut encore le détour...
Mimie Mathy : C'est une belle histoire qui se déroule dans l'univers de la danse. Charlotte, incarnée par Linda Hardy, et sa fille, Léa, jouée par Alicia Popov, n'ont plus aucune complicité et sont en conflit permanent. Le ciel leur tombe sur la tête lorsqu'elles apprennent que Léa est atteinte d'une leucémie aigüe. Je vous rassure, comme dans chaque épisode, tout se termine bien. Ce film est un joli message d'espoir pour tous les malades qui se battent...
Télé 7 jours : C'est aussi un premier rôle pour Alicia Popov !
Mimie Mathy : Oui, et j'espère que dans dix ans, on parlera encore de cette jeune actrice. Alicia a une volonté et une énergie incroyables. À la base, elle n'est pas danseuse et les chorégraphies qu'elle réalise sont époustouflantes.
Télé 7 jours : Vous retrouvez Patrick Paroux, alias Christian Parizot de « Camping Paradis », avec qui vous aviez tourné deux épisodes où vos séries respectives se croisaient...
Mimie Mathy : Il est génial, Patrick ! Et ce rôle de directeur d'un conservatoire un peu coincé lui va à merveille.
Télé 7 jours : En vingt-cinq saisons, Joséphine a souvent embarqué son public à travers le temps. Quelles époques avez-vous préférée ?
Mimie Mathy : Il y en a tellement... Si je dois choisir un épisode, ce serait « Joséphine fait de la résistance. » J'ai adoré me retrouver habillée comme dans les années 40, pendant la Seconde Guerre mondiale. Cela me plairait bien de refaire un film qui se déroule à cette époque-là...
Télé 7 jours : Et cette mission au Far West, dans laquelle apparaît votre mari, Benoist Gérard...
Mimie Mathy : Il est venu me rejoindre au fin dont de l'Espagne, où l'on tournait. Plusieurs membres de l'équipe du film ont joué les figurants, et Benoist s'est prêté également au jeu. C'était très rigolo...
Télé 7 jours : Dans une interview, vous nous aviez déclaré : « Tant qu'il y aura du public et que TF1 aura envie de continuer cette série, je serai là... »
Mimie Mathy : Oui, je le réaffirme. Ce personnage bienveillant et toujours prêt à rendre service, à le pouvoir de faire du bien. Et je suis sûre que l'on rêve tous d'avoir un ange gardien doté de pouvoirs magiques dans sa vie. Moi la première. Ne serait-ce que pour m'épargner le ménage à la maison !
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
Télé 7 jours du 17 au 23 décembre 2022
Propos recueillis par Caty Dewanckèle
Droit d'auteur de cette interview
Propos recueillis par Caty Dewanckèle
Droit d'auteur de cette interview

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Mimie Mathy : « Les gens ont besoin de positif.
Nous tentons de leur apporter. »
Guide plus que gardienne, Joséphine revient sur terre pour deux nouveaux épisodes émouvants et intenses : « S'aimer de toute urgence » et « À toute épreuve ». C'est le premier que Mimie Mathy a choisi de nous décrire par le menu...
Télé 15 jours : Le nouvel épisode explore les relations mères-filles au travers d'une épreuve douloureuse. Qu'avez-vous ressenti en lisant le scénario pour la première fois ?
Mimie Mathy : Côtoyant le monde de la leucémie et surtout de la lutte contre cette terrible maladie via mon amie Stéphanie Fugain, je me suis doublement engagée dans le projet. J'ai tout de suite passé au crible ce qui pouvait le cas échéant, ne pas être crédible dans la trame. Le moindre détail compte dans cette situation. Il s'agissait d'être exact. Je suis revenue sur un ou deux détails avec les scénaristes. Et ils ont beaucoup travaillé avec le milieu médical dans ce cadre. C'était important d'être proches de la vérité.
Télé 15 jours : Votre engagement justement, fait-il de cet épisode un événement spécial ?
Mimie Mathy : Je ne suis pas à l'origine de l'écriture, mais c'est vrai, je vous le confirme. Je suis particulièrement touchée par le sujet. Que ce soit avec Laurette Fugain, que j'ai bien connue, ou les enfants qui sont souvent venus sur le tournage pour nous rencontrer, tout me ramène à l'urgence de la thématique. C'est quelque chose que, depuis toujours, me sensibilise Et quand je rencontre des gens qui me plaignent en me disant que ça a sans doute été dur et qu'il a fallu me battre pour m'imposer, je relativise. Je leur dis que tout va bien, que je suis en bonne santé et que malgré quelques soucis au dos, je suis encore libre de vivre. J'avance et je ne lutte pas pour ma survie.
Télé 15 jours : Alicia Popov livre une très belle prestation dans cet épisode. Qu'en avez-vous pensé ?
Mimie Mathy : Alicia est absolument extraordinaire dans cet épisode. J'ai découvert une jeune femme pleine de talent. Elle est bluffante de maturité, d'imagination, d'engagement. Elle danse, elle donne, elle partage. J'ai été scotchée par cette môme. Je suis intimement persuadée qu'Alicia est une grande révélation dans ce film. Voyez notamment la manière dont elle retranscrit la souffrance de la maladie au travers des mouvements et de la danse. C'est rare de faire quelque chose comme ça.
Télé 15 jours : La série a passé le cap des 25 saisons et de 100 épisodes. Quel regard portez-vous sur son évolution ? Notamment dans les sujets abordés ?
Mimie Mathy : Nous avons eu une très belle évolution. En 25 ans, on a le temps de mûrir et de prendre du recul sur le concept. Mais dès les origines, nous nous sommes engagés sur des thématiques d'actualité. Y compris sur des sujets lourds de sens. Rappelez-vous que dès la première saison, Joséphine prenait fait et cause pour deux jeunes homosexuels qu'elle a soutenus et qu'elle encourageait à vivre leur amour librement. C'était avant-gardiste. Plus largement, nous avons toujours essayé d'apporter du positif, ne serait-ce que dans les conclusions de nos épisodes. À l'heure actuelle, les gens ont encore plus besoin de positif. Nous tentons de leur apporter.
Télé 15 jours : Comment maintenir l'intensité et la cohérence du personnage sur une telle durée ?
Mimie Mathy : Disons que Joséphine a évolué en même temps que moi. Elle s'est modernisée, elle a pris de l'âge. La manière de la filmer a changé aussi au fil des réalisateurs qui sont passés avec nous. Joséphine aurait pu être dans un univers désuet et naït, mais ce n'est pas le cas. Elle est lucide, consciente du monde qui l'entoure. Et elle l'affronte avec toute cette lucidité. Je crois que c'est ce qui fait sa force et c'est clairement ce qui me nourrit depuis les origines du projet.
Télé 15 jours : Quel est l'épisode qui vous aura le plus marquée durant ces années ?
Mimie Mathy : J'adore les épisodes qui ne permettent d'explorer le passé. Je me souviens notamment de celui qui nous a transportés en Martinique durant la période de l'esclavage. Joséphine y découvre un autre monde, met le doigt sur le fait que les esclaves ont su se libérer par eux-mêmes. Mais au –delà, celui que nous venons de finir et génial. Dès que la musique commence, c'est un univers à part que se développe. On est ailleurs. C'est un plus indéniable pour le projet et la trame de l'intrigue.
Télé 15 jours : Quel est le pouvoir magique de Joséphine que vous aimeriez posséder ?
Mimie Mathy : Il y en a plusieurs. J'aimerais pouvoir claquer des doigts et perdre dix kilos (rires). Mais c'est tout de même très futile, je l'avoue. Les pouvoirs, en vérité, sont très gadgets. Elle intervient sur le mental de ses clients. Elle pourrait sauver les gens d'un claquement de doigts, mais elle montre le chemin aux gens pour qu'ils parviennent à se sauver par eux-mêmes. Mais si je devais prendre un pouvoir magique, j'aimerais pouvoir guérir tous les gamins qui souffrent et sont malades.
Télé 15 jours : Quel message aimeriez-vous adresser à Joséphine ?
Mimie Mathy : Je lui dirais de continuer comme ça, qu'il reste tout un tas de très belles missions à accomplir. Je lui dirais également de prendre soin de son dos, parce que ce n'est pas toujours évident quand ces douleurs-là s'installent.
Télé 15 jours : Vous allez également apparaître aux côtés de votre ami Jean-Luc Reichmann dans « Léo Matteï »...
Mimie Mathy : J'en sors tout juste et j'ai adoré l'expérience ! Jean-Luc est un ami très cher et les scénaristes m'ont créé un personnage sur-mesure. J'y incarne une amie d'enfance de Léo Matteï qui redébarque dans sa vie après des années d'absence. L'amie en question est un brin envahissante. Il l'a sortie d'ailleurs plusieurs fois dans le passé. La trame est très riche. On a beaucoup ri durant le tournage.
Télé 15 jours : Quel autre type de personnage aimeriez-vous jouer ?
Mimie Mathy : Une grande méchante dans l'univers de James Bond. Mais une méchante très très méchante (rires). Je sais que je m'éclaterais à le jouer. Quand on a eu la chance d'avoir un personnage extrêmement positif et apprécié, on inspire à explorer plein d'autres choses. La perspective de me retrouver dans la peau de la femme la plus détestée du monde me réjouirait beaucoup. C'est également un très beau défi de comédie. On va conquérir un nouvel aspect du métier. C'est stimulant.
Télé 15 jours : La scène vous manque-t-elle après toute ces années ?
Mimie Mathy : Ça commence à me manquer sérieusement, oui. Mais je n'ai plus envie de jouer seule. Je veux partager l'affiche avec trois ou quatre camarades. Maintenant que les tournages s'espacent, que les épisodes ne s'accumulent plus par groupe de cinq, on s'ait qu'il y a un espace qui s'ouvre pour une telle possibilité. Maintenant, je dois dire que rien n'est encore conclu. Ce n'est encore qu'un souhait et une idée. Mais sait-on jamais.
Télé 15 jours : Au-delà de votre vie artistique, vous restez très engagée...
Mimie Mathy : En plus des Enfoirés que j'adore faire et que je veux continuer de soutenir tant que je le pourrais, je suis toujours l'ambassadrice de « Docteur Clown ». Cela fait vingt ans que je suis modestement à leurs côtés. C'est une belle association qui vient apporter un peu de sourire et de bonheur aux enfants qui sont à l'hôpital Avec nos bêtises, nous essayons de leur faire oublier les lits et les traitements. Je trouve très chouette d'avoir la possibilité de redistribuer le bien qu'on reçoit pour en faire profiter ceux qui traversent de telles épreuves.
Télé 15 jours : Le nouvel épisode explore les relations mères-filles au travers d'une épreuve douloureuse. Qu'avez-vous ressenti en lisant le scénario pour la première fois ?
Mimie Mathy : Côtoyant le monde de la leucémie et surtout de la lutte contre cette terrible maladie via mon amie Stéphanie Fugain, je me suis doublement engagée dans le projet. J'ai tout de suite passé au crible ce qui pouvait le cas échéant, ne pas être crédible dans la trame. Le moindre détail compte dans cette situation. Il s'agissait d'être exact. Je suis revenue sur un ou deux détails avec les scénaristes. Et ils ont beaucoup travaillé avec le milieu médical dans ce cadre. C'était important d'être proches de la vérité.
Télé 15 jours : Votre engagement justement, fait-il de cet épisode un événement spécial ?
Mimie Mathy : Je ne suis pas à l'origine de l'écriture, mais c'est vrai, je vous le confirme. Je suis particulièrement touchée par le sujet. Que ce soit avec Laurette Fugain, que j'ai bien connue, ou les enfants qui sont souvent venus sur le tournage pour nous rencontrer, tout me ramène à l'urgence de la thématique. C'est quelque chose que, depuis toujours, me sensibilise Et quand je rencontre des gens qui me plaignent en me disant que ça a sans doute été dur et qu'il a fallu me battre pour m'imposer, je relativise. Je leur dis que tout va bien, que je suis en bonne santé et que malgré quelques soucis au dos, je suis encore libre de vivre. J'avance et je ne lutte pas pour ma survie.
Télé 15 jours : Alicia Popov livre une très belle prestation dans cet épisode. Qu'en avez-vous pensé ?
Mimie Mathy : Alicia est absolument extraordinaire dans cet épisode. J'ai découvert une jeune femme pleine de talent. Elle est bluffante de maturité, d'imagination, d'engagement. Elle danse, elle donne, elle partage. J'ai été scotchée par cette môme. Je suis intimement persuadée qu'Alicia est une grande révélation dans ce film. Voyez notamment la manière dont elle retranscrit la souffrance de la maladie au travers des mouvements et de la danse. C'est rare de faire quelque chose comme ça.
Télé 15 jours : La série a passé le cap des 25 saisons et de 100 épisodes. Quel regard portez-vous sur son évolution ? Notamment dans les sujets abordés ?
Mimie Mathy : Nous avons eu une très belle évolution. En 25 ans, on a le temps de mûrir et de prendre du recul sur le concept. Mais dès les origines, nous nous sommes engagés sur des thématiques d'actualité. Y compris sur des sujets lourds de sens. Rappelez-vous que dès la première saison, Joséphine prenait fait et cause pour deux jeunes homosexuels qu'elle a soutenus et qu'elle encourageait à vivre leur amour librement. C'était avant-gardiste. Plus largement, nous avons toujours essayé d'apporter du positif, ne serait-ce que dans les conclusions de nos épisodes. À l'heure actuelle, les gens ont encore plus besoin de positif. Nous tentons de leur apporter.
Télé 15 jours : Comment maintenir l'intensité et la cohérence du personnage sur une telle durée ?
Mimie Mathy : Disons que Joséphine a évolué en même temps que moi. Elle s'est modernisée, elle a pris de l'âge. La manière de la filmer a changé aussi au fil des réalisateurs qui sont passés avec nous. Joséphine aurait pu être dans un univers désuet et naït, mais ce n'est pas le cas. Elle est lucide, consciente du monde qui l'entoure. Et elle l'affronte avec toute cette lucidité. Je crois que c'est ce qui fait sa force et c'est clairement ce qui me nourrit depuis les origines du projet.
Télé 15 jours : Quel est l'épisode qui vous aura le plus marquée durant ces années ?
Mimie Mathy : J'adore les épisodes qui ne permettent d'explorer le passé. Je me souviens notamment de celui qui nous a transportés en Martinique durant la période de l'esclavage. Joséphine y découvre un autre monde, met le doigt sur le fait que les esclaves ont su se libérer par eux-mêmes. Mais au –delà, celui que nous venons de finir et génial. Dès que la musique commence, c'est un univers à part que se développe. On est ailleurs. C'est un plus indéniable pour le projet et la trame de l'intrigue.
Télé 15 jours : Quel est le pouvoir magique de Joséphine que vous aimeriez posséder ?
Mimie Mathy : Il y en a plusieurs. J'aimerais pouvoir claquer des doigts et perdre dix kilos (rires). Mais c'est tout de même très futile, je l'avoue. Les pouvoirs, en vérité, sont très gadgets. Elle intervient sur le mental de ses clients. Elle pourrait sauver les gens d'un claquement de doigts, mais elle montre le chemin aux gens pour qu'ils parviennent à se sauver par eux-mêmes. Mais si je devais prendre un pouvoir magique, j'aimerais pouvoir guérir tous les gamins qui souffrent et sont malades.
Télé 15 jours : Quel message aimeriez-vous adresser à Joséphine ?
Mimie Mathy : Je lui dirais de continuer comme ça, qu'il reste tout un tas de très belles missions à accomplir. Je lui dirais également de prendre soin de son dos, parce que ce n'est pas toujours évident quand ces douleurs-là s'installent.
Télé 15 jours : Vous allez également apparaître aux côtés de votre ami Jean-Luc Reichmann dans « Léo Matteï »...
Mimie Mathy : J'en sors tout juste et j'ai adoré l'expérience ! Jean-Luc est un ami très cher et les scénaristes m'ont créé un personnage sur-mesure. J'y incarne une amie d'enfance de Léo Matteï qui redébarque dans sa vie après des années d'absence. L'amie en question est un brin envahissante. Il l'a sortie d'ailleurs plusieurs fois dans le passé. La trame est très riche. On a beaucoup ri durant le tournage.
Télé 15 jours : Quel autre type de personnage aimeriez-vous jouer ?
Mimie Mathy : Une grande méchante dans l'univers de James Bond. Mais une méchante très très méchante (rires). Je sais que je m'éclaterais à le jouer. Quand on a eu la chance d'avoir un personnage extrêmement positif et apprécié, on inspire à explorer plein d'autres choses. La perspective de me retrouver dans la peau de la femme la plus détestée du monde me réjouirait beaucoup. C'est également un très beau défi de comédie. On va conquérir un nouvel aspect du métier. C'est stimulant.
Télé 15 jours : La scène vous manque-t-elle après toute ces années ?
Mimie Mathy : Ça commence à me manquer sérieusement, oui. Mais je n'ai plus envie de jouer seule. Je veux partager l'affiche avec trois ou quatre camarades. Maintenant que les tournages s'espacent, que les épisodes ne s'accumulent plus par groupe de cinq, on s'ait qu'il y a un espace qui s'ouvre pour une telle possibilité. Maintenant, je dois dire que rien n'est encore conclu. Ce n'est encore qu'un souhait et une idée. Mais sait-on jamais.
Télé 15 jours : Au-delà de votre vie artistique, vous restez très engagée...
Mimie Mathy : En plus des Enfoirés que j'adore faire et que je veux continuer de soutenir tant que je le pourrais, je suis toujours l'ambassadrice de « Docteur Clown ». Cela fait vingt ans que je suis modestement à leurs côtés. C'est une belle association qui vient apporter un peu de sourire et de bonheur aux enfants qui sont à l'hôpital Avec nos bêtises, nous essayons de leur faire oublier les lits et les traitements. Je trouve très chouette d'avoir la possibilité de redistribuer le bien qu'on reçoit pour en faire profiter ceux qui traversent de telles épreuves.
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
Télé 15 jours du 17 au 30 décembre 2022
Propos recueillis par Jeremy Felkowski
Droit d'auteur de cette interview
Propos recueillis par Jeremy Felkowski
Droit d'auteur de cette interview

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Mimie Mathy : « Joséphine a hérité de mon caractère têtu »
A l'occasion des 25 ans de la série et de la diffusion de deux inédits sur TF1, « 20 Minutes » a rencontré la taulière Mimie Mathy
Le 15 décembre 1997, le public français découvrait sur TF1 « Joséphine, ange gardien », série emmenée par Mimie Mathy. Vingt-cinq ans plus tard, le succès est toujours au rendez-vous. A l'occasion des 25 ans de ce programme feel good et la diffusion les lundis 19 et 26 décembre à 21h10 sur TF1 de deux épisodes inédits : l'un avec Linda Hardy, l'autre avec Ingrid Chauvin, rencontre avec la boss Mimie Mathy. Souvenez-vous ! Le 15 décembre 1997, le public français découvrait sur TF1 Joséphine, ange gardien. Vingt-cinq ans plus tard, le succès est toujours au rendez-vous. Preuve en est avec la diffusion les lundis 19 et 26 décembre à 21h10 sur TF1 de deux épisodes inédits : le premier, intitulé « S'aimer de toute urgence » avec Linda Hardy en guest et le second, intitulé « A toute épreuve » avec Ingrid Chauvin. Un quart de siècle après son premier (et désormais légendaire) claquement de doigts, la pétillante et affable Mimie Mathy évoque avec un enthousiasme intact (et contagieux) cette série familiale et feel good par excellence.
20 minutes : Quel bilan faites-vous de ces vingt-cinq années de « Joséphine, ange gardien » ?
Mimie Mathy : On va dire en premier que j'ai vieilli comme tout le monde (rires) ! Mais, mon public a vieilli aussi. Il s'est aussi rajeuni, ceux qui regardaient enfants la série il y a vingt-cinq ans ont transmis cela à leurs enfants... Les grands-parents regardent avec leurs petits-enfants. Je trouve que c'est un vieillissement très joyeux. C'est génial de rester vingt-cinq ans dans la vie des gens ! On ne fait pas ce métier pour se regarder dans la glace, mais pour être vu. Se dire que vingt-cinq ans après que la série existe encore, qu'on a encore des idées, que des comédiens ont envie de venir partager cette aventure, je trouve que c'est un bilan super joyeux à une époque qui ne l'est pas énormément.
20 minutes : Quel est le secret de longévité de la série, selon vous ?
Mimie Mathy : C'est assez étonnant parce que les enfants découvrent sur les chaînes du câble de vieux épisodes. Pourtant à l'époque, il n'y avait pas de portable, Joséphine recevait sa mission enrubannée dans un papier, donc les mômes découvrent une époque qu'ils ne connaissent pas. Et ça marche terriblement bien. TF1 est tout sauf kamikaze et ne rediffuserait pas des vieux épisodes si ça ne remarchait pas. Et en même temps, les nouveaux épisodes, on les découvre chaque année avec plaisir et le public est là. C'est une grande fierté. Je ne me l'explique pas. Je crois que j'ai surtout la chance d'avoir une équipe de production et de scénaristes qui essayent de renouveler. La force de Joséphine, ange gardien est de traiter de sujets de la vie de tous les jours, qui peuvent toucher tout le monde, la seule différence avec une série, je dirais, normale, c'est qu'on essaye que cela se termine bien. C'est le cas dans l'épisode du 19 décembre même s'il traite de leucémie. Plein de mômes s'en sortent même s'il y en a encore trop qui ne s'en sortent pas. On essaye de traiter des sujets de la vie contemporaine et quotidienne avec un fond de réalité et surtout un regain d'optimisme à la fin.
20 minutes : Homosexualité, handicap, prostitution, etc. La série a couvert de nombreux sujets de société. Quel thème inédit souhaiteriez-vous aborder ?
Mimie Mathy : Il y a un thème qui me tient particulièrement à c½ur, c'est la maltraitance des enfants, que ce soit la maltraitance physique ou celle de l'inceste. J'aimerais alerter tous les gamins qui regardent Joséphine, ange gardien et qui prennent les messages qu'on envoie : « Si cela vous arrive, dites-le ! parlez-en ! C'est quelque chose qui n'est absolument pas normal et il ne fait pas en avoir honte ». Il faut libérer la parole. C'est un sujet très délicat, on cherche une façon de l'aborder. Mais c'est vrai qu'avec un môme qui a été violé dans son enfance, que l'on a abusé, c'est difficile de dire à la fin de l'épisode : « Youpi ! Tralala ! Tu oublies tout et tout va bien ». On n'a pas encore trouvé la manière d'aborder ce sujet, mais avant d'arrêter cette série, d'ici une vingtaine d'années (rires), j'espère qu'on réussira à le faire, juste pour sensibiliser les gamins sur ce danger et sur ce fait qu'ils n'y sont pour rien, qu'il faut parler et punir les assassins qui osent des gestes déplacés avec des mômes. Ça me tient vraiment à c½ur.
20 minutes : Quand on joue un personnage aussi longtemps, il déteint parfois un peu sur son interprète...
Mimie Mathy : Pas vraiment. Joséphine a beaucoup hérité de mon caractère têtu, ça mon mari pourra confirmer (rires) ! Elle va au bout de ses missions, elle essaye jusqu'au bout, et si on la vire par la porte, elle rentre par la fenêtre. Je suis quelqu'un d'assez tenace et j'aime bien aller au bout des choses. C'est peut-être Mimie qui a déteint sur Joséphine plutôt que Joséphine qui a déteint sur Mimie ? Joséphine a des pouvoirs magiques, mais ils sont un peu gadgets. Joséphine règle les problèmes chez ses clients grâce à la parole. Je suis quelqu'un qui parle beaucoup aussi. Je n'aime pas les non-dits. Entre Joséphine et Mimie, c'est un peu comme des vases communicants... J'ai l'impression de parler comme Alain Delon, à la 3e personne (rires) Dans la vie, j'aime bien que tout aille bien, s'il y a un problème, j'en parle comme Joséphine. C'est important de dire les choses et de ne pas enfouir quelque chose qui peut pourrir si on le laisse à l'intérieur.
20 minutes : Ces deux inédits avec Linda Hardy et Ingrid Chauvin, c'est presque un crossover avec Demain nous appartient...
Mimie Mathy : Ah oui, mais c'est le hasard !
20 minutes : Comment s'est passée la collaboration avec Linda Hardy ?
Mimie Mathy : Elle avait fait un petit rôle de quelques jours dans un épisode il y a une dizaine d'années. C'est la première fois qu'elle est l'invitée principale. Cela s'est très bien passé. Elle vient d'être un autre milieu, puisqu'elle a été Miss France et personne ne peut l'oublier, mais elle s'est bien adaptée au monde du cinéma. C'est une personne rayonnante !
20 minutes : Et vos retrouvailles pour le second épisode avec Ingrid Chauvin ?
Mimie Mathy : On ne s'est jamais vraiment quittées ! J'ai fait une petite incursion dans Demain nous appartient il y a quelques années. J'aime beaucoup cette série, pleine d'acteurs qui sont des amis, que ce soit Alexandre Brasseur ou Ingrid Chauvin. Avec Ingrid, on se parle régulièrement. Nous ne sommes pas des amies proches, mais quand on apprend que l'une a un problème par la presse ou d'autres, on se laisse des textos. On suit nos parcours respectifs. C'est une comédienne qui a énormément de talent, belle comme un c½ur et qui mérite de faire plein de choses. Elle donne, elle est sincère, profonde et professionnelle, je l'admire énormément.
20 minutes : Quand un invité arrive, vous êtes un peu la taulière...
Mimie Mathy : Complètement ! Même si je ne veux pas me comparer à Johnny, mais je suis un peu la taulière depuis vingt-cinq ans (rires).
20 minutes : Quels sont vos secrets pour mettre à l'aise les guests et notamment ceux qui ne sont pas acteurs, comme Thierry Marx ou Fabien Galthié ?
Mimie Mathy : On répète beaucoup, notamment pendant le HMC [habillage, maquillage et coiffure]. J'essaye de leur dire que tout va bien, de leur donner confiance. Joséphine, ange gardien, j'ai la chance que ce soit la même famille depuis des années : la production, le maquillage, la coiffure, l'habillage et les techniciens. On est grand ouvert pour les nouveaux qui arrivent, comme les petits jeunes comme Alicia Popov, qui joue dans « S'aimer de toute urgence » avec Linda Hardy et qui est extraordinaire. J'essaye d'être la taulière sympathique, ce que je n'ai pas de mal à faire parce que je suis un peu comme cela dans la vie quand on reçoit. J'aime que les gens soient heureux. Je leur répète toujours : « Notre métier, ça s'appelle jouer, pas souffrir. » C'est quand même magnifique d'être payé pour s'amuser à jouer !
20 minutes : Dans les deux inédits, on retrouve deux mères face à des difficultés avec leur enfant, ado, et dans ces deux épisodes, les jeunes héros parviennent à régler leurs problèmes grâce à leur passion, la danse, dans l'un, le sport, dans le second. Est-ce que faire de la comédie a été pour vous une forme de catharsis ?
Mimie Mathy : Je crois que c'est un peu en moi, même si personne dans ma famille n'est dans ce métier, même si on chante et qu'on joue de la musique depuis que je suis petite. Quand j'étais gamine, je voulais être institutrice, c'est déjà un truc où tu es sur une estrade, face à une bande de mômes pas forcément très bienveillants. C'était peut-être une façon de me dire, tant qu'à faire, si on se retourne sur moi, peut-être que c'est parce qu'on m'a reconnue ? C'était peut-être un moyen d'oublier ce que je suis, je ne sais pas, un psy serait sans doute plus à l'aise pour parler de ça. C'est un peut-être une façon de dire, voyez, je suis comme ça et autant ne pas me cacher. Ma maman me rêvait dans des bureaux administratifs à l'abri des regards. Moi, j'ai choisi exactement l'inverse. C'est peut-être effectivement une façon de dire : je suis comme cela, vous avez quelque chose à dire ? C'est marrant, parce qu'avec le temps, cela s'est retourné. Une maman m'a dit un jour un truc extraordinaire : « Ma fille adore Joséphine et m'a dit : “quand je serai grande, je veux être comme Mimie Mathy”. » C'est quand même un truc qu'on n'aurait pas imaginé au départ. A ma façon, je me dis que je fais du bien à la ménagère moyenne qui a des kilos en trop, ne s'aime pas, et se dit : « Si elle, elle assume, et bien, on va sûrement y arriver. » Je pense que je fais plus de bien qu'un mannequin en couverture de Elle. Parce qu'on peut, peut-être, plus s'identifier à moi qu'à une nana parfaitement gaulée à qui peu de gens ressemblent.
20 minutes : En cette période de fêtes, si Mimie Mathy avait les pouvoirs de Joséphine Delamarre, que ferait-elle ?
Mimie Mathy : Un paquet de choses ! Je ferai revenir mes parents, partis l'année dernière. Ça, c'est très personnel. Je perdrais 20 kg, c'est très personnel aussi ! J'éviterai toutes les maladies, maltraitances et toutes les injustices qui touchent le monde de l'enfance. Je zigouillerais Poutine ou alors, je l'enverrai au fin fond d'un goulag où il ne retrouverait pas son chemin. Il y a un paquet de choses à faire !
20 minutes : Quel avenir pour Joséphine, ange gardien ? Après Camping Paradis, d'autres crossovers en vue ?
Mimie Mathy : Il y a déjà deux ou trois épisodes de Joséphine prévus en 2023. Il n'y a pas de crossover prévu pour le moment, mais pourquoi pas ? On va voir les nouvelles séries qui débarquent. Je sais qu'ils reprennent Section de recherches et Alice Nevers. Pourquoi pas se mélanger ?
20 minutes : D'autres projets en préparation ?
Mimie Mathy : Je vais participer et coproduire un court métrage avec Véronique Mériadec qui m'a proposé une idée que j'aime beaucoup, on va faire cela au printemps. J'ai aussi fait une grosse participation dans Leo Mattei que j'ai tournée il y a une quinzaine de jours. Cette participation m'a donné envie de jouer les guests dans d'autres séries. J'aime bien être la taulière, mais j'aime bien être invitée aussi. J'ai envie de remonter sur scène aussi, mais il faut un beau projet. Pas un one-woman-show, mais j'aimerais une belle pièce à trois ou quatre beaux personnages. Il y a encore des idées, des envies et les Enfoirés en janvier qui me tiennent à c½ur. Je n'avais pas pu participer l'an dernier et je vais retrouver la scène de la scène de Halle Tony Garnier à Lyon et tous mes copains avec grand plaisir !
Le 15 décembre 1997, le public français découvrait sur TF1 « Joséphine, ange gardien », série emmenée par Mimie Mathy. Vingt-cinq ans plus tard, le succès est toujours au rendez-vous. A l'occasion des 25 ans de ce programme feel good et la diffusion les lundis 19 et 26 décembre à 21h10 sur TF1 de deux épisodes inédits : l'un avec Linda Hardy, l'autre avec Ingrid Chauvin, rencontre avec la boss Mimie Mathy. Souvenez-vous ! Le 15 décembre 1997, le public français découvrait sur TF1 Joséphine, ange gardien. Vingt-cinq ans plus tard, le succès est toujours au rendez-vous. Preuve en est avec la diffusion les lundis 19 et 26 décembre à 21h10 sur TF1 de deux épisodes inédits : le premier, intitulé « S'aimer de toute urgence » avec Linda Hardy en guest et le second, intitulé « A toute épreuve » avec Ingrid Chauvin. Un quart de siècle après son premier (et désormais légendaire) claquement de doigts, la pétillante et affable Mimie Mathy évoque avec un enthousiasme intact (et contagieux) cette série familiale et feel good par excellence.
20 minutes : Quel bilan faites-vous de ces vingt-cinq années de « Joséphine, ange gardien » ?
Mimie Mathy : On va dire en premier que j'ai vieilli comme tout le monde (rires) ! Mais, mon public a vieilli aussi. Il s'est aussi rajeuni, ceux qui regardaient enfants la série il y a vingt-cinq ans ont transmis cela à leurs enfants... Les grands-parents regardent avec leurs petits-enfants. Je trouve que c'est un vieillissement très joyeux. C'est génial de rester vingt-cinq ans dans la vie des gens ! On ne fait pas ce métier pour se regarder dans la glace, mais pour être vu. Se dire que vingt-cinq ans après que la série existe encore, qu'on a encore des idées, que des comédiens ont envie de venir partager cette aventure, je trouve que c'est un bilan super joyeux à une époque qui ne l'est pas énormément.
20 minutes : Quel est le secret de longévité de la série, selon vous ?
Mimie Mathy : C'est assez étonnant parce que les enfants découvrent sur les chaînes du câble de vieux épisodes. Pourtant à l'époque, il n'y avait pas de portable, Joséphine recevait sa mission enrubannée dans un papier, donc les mômes découvrent une époque qu'ils ne connaissent pas. Et ça marche terriblement bien. TF1 est tout sauf kamikaze et ne rediffuserait pas des vieux épisodes si ça ne remarchait pas. Et en même temps, les nouveaux épisodes, on les découvre chaque année avec plaisir et le public est là. C'est une grande fierté. Je ne me l'explique pas. Je crois que j'ai surtout la chance d'avoir une équipe de production et de scénaristes qui essayent de renouveler. La force de Joséphine, ange gardien est de traiter de sujets de la vie de tous les jours, qui peuvent toucher tout le monde, la seule différence avec une série, je dirais, normale, c'est qu'on essaye que cela se termine bien. C'est le cas dans l'épisode du 19 décembre même s'il traite de leucémie. Plein de mômes s'en sortent même s'il y en a encore trop qui ne s'en sortent pas. On essaye de traiter des sujets de la vie contemporaine et quotidienne avec un fond de réalité et surtout un regain d'optimisme à la fin.
20 minutes : Homosexualité, handicap, prostitution, etc. La série a couvert de nombreux sujets de société. Quel thème inédit souhaiteriez-vous aborder ?
Mimie Mathy : Il y a un thème qui me tient particulièrement à c½ur, c'est la maltraitance des enfants, que ce soit la maltraitance physique ou celle de l'inceste. J'aimerais alerter tous les gamins qui regardent Joséphine, ange gardien et qui prennent les messages qu'on envoie : « Si cela vous arrive, dites-le ! parlez-en ! C'est quelque chose qui n'est absolument pas normal et il ne fait pas en avoir honte ». Il faut libérer la parole. C'est un sujet très délicat, on cherche une façon de l'aborder. Mais c'est vrai qu'avec un môme qui a été violé dans son enfance, que l'on a abusé, c'est difficile de dire à la fin de l'épisode : « Youpi ! Tralala ! Tu oublies tout et tout va bien ». On n'a pas encore trouvé la manière d'aborder ce sujet, mais avant d'arrêter cette série, d'ici une vingtaine d'années (rires), j'espère qu'on réussira à le faire, juste pour sensibiliser les gamins sur ce danger et sur ce fait qu'ils n'y sont pour rien, qu'il faut parler et punir les assassins qui osent des gestes déplacés avec des mômes. Ça me tient vraiment à c½ur.
20 minutes : Quand on joue un personnage aussi longtemps, il déteint parfois un peu sur son interprète...
Mimie Mathy : Pas vraiment. Joséphine a beaucoup hérité de mon caractère têtu, ça mon mari pourra confirmer (rires) ! Elle va au bout de ses missions, elle essaye jusqu'au bout, et si on la vire par la porte, elle rentre par la fenêtre. Je suis quelqu'un d'assez tenace et j'aime bien aller au bout des choses. C'est peut-être Mimie qui a déteint sur Joséphine plutôt que Joséphine qui a déteint sur Mimie ? Joséphine a des pouvoirs magiques, mais ils sont un peu gadgets. Joséphine règle les problèmes chez ses clients grâce à la parole. Je suis quelqu'un qui parle beaucoup aussi. Je n'aime pas les non-dits. Entre Joséphine et Mimie, c'est un peu comme des vases communicants... J'ai l'impression de parler comme Alain Delon, à la 3e personne (rires) Dans la vie, j'aime bien que tout aille bien, s'il y a un problème, j'en parle comme Joséphine. C'est important de dire les choses et de ne pas enfouir quelque chose qui peut pourrir si on le laisse à l'intérieur.
20 minutes : Ces deux inédits avec Linda Hardy et Ingrid Chauvin, c'est presque un crossover avec Demain nous appartient...
Mimie Mathy : Ah oui, mais c'est le hasard !
20 minutes : Comment s'est passée la collaboration avec Linda Hardy ?
Mimie Mathy : Elle avait fait un petit rôle de quelques jours dans un épisode il y a une dizaine d'années. C'est la première fois qu'elle est l'invitée principale. Cela s'est très bien passé. Elle vient d'être un autre milieu, puisqu'elle a été Miss France et personne ne peut l'oublier, mais elle s'est bien adaptée au monde du cinéma. C'est une personne rayonnante !
20 minutes : Et vos retrouvailles pour le second épisode avec Ingrid Chauvin ?
Mimie Mathy : On ne s'est jamais vraiment quittées ! J'ai fait une petite incursion dans Demain nous appartient il y a quelques années. J'aime beaucoup cette série, pleine d'acteurs qui sont des amis, que ce soit Alexandre Brasseur ou Ingrid Chauvin. Avec Ingrid, on se parle régulièrement. Nous ne sommes pas des amies proches, mais quand on apprend que l'une a un problème par la presse ou d'autres, on se laisse des textos. On suit nos parcours respectifs. C'est une comédienne qui a énormément de talent, belle comme un c½ur et qui mérite de faire plein de choses. Elle donne, elle est sincère, profonde et professionnelle, je l'admire énormément.
20 minutes : Quand un invité arrive, vous êtes un peu la taulière...
Mimie Mathy : Complètement ! Même si je ne veux pas me comparer à Johnny, mais je suis un peu la taulière depuis vingt-cinq ans (rires).
20 minutes : Quels sont vos secrets pour mettre à l'aise les guests et notamment ceux qui ne sont pas acteurs, comme Thierry Marx ou Fabien Galthié ?
Mimie Mathy : On répète beaucoup, notamment pendant le HMC [habillage, maquillage et coiffure]. J'essaye de leur dire que tout va bien, de leur donner confiance. Joséphine, ange gardien, j'ai la chance que ce soit la même famille depuis des années : la production, le maquillage, la coiffure, l'habillage et les techniciens. On est grand ouvert pour les nouveaux qui arrivent, comme les petits jeunes comme Alicia Popov, qui joue dans « S'aimer de toute urgence » avec Linda Hardy et qui est extraordinaire. J'essaye d'être la taulière sympathique, ce que je n'ai pas de mal à faire parce que je suis un peu comme cela dans la vie quand on reçoit. J'aime que les gens soient heureux. Je leur répète toujours : « Notre métier, ça s'appelle jouer, pas souffrir. » C'est quand même magnifique d'être payé pour s'amuser à jouer !
20 minutes : Dans les deux inédits, on retrouve deux mères face à des difficultés avec leur enfant, ado, et dans ces deux épisodes, les jeunes héros parviennent à régler leurs problèmes grâce à leur passion, la danse, dans l'un, le sport, dans le second. Est-ce que faire de la comédie a été pour vous une forme de catharsis ?
Mimie Mathy : Je crois que c'est un peu en moi, même si personne dans ma famille n'est dans ce métier, même si on chante et qu'on joue de la musique depuis que je suis petite. Quand j'étais gamine, je voulais être institutrice, c'est déjà un truc où tu es sur une estrade, face à une bande de mômes pas forcément très bienveillants. C'était peut-être une façon de me dire, tant qu'à faire, si on se retourne sur moi, peut-être que c'est parce qu'on m'a reconnue ? C'était peut-être un moyen d'oublier ce que je suis, je ne sais pas, un psy serait sans doute plus à l'aise pour parler de ça. C'est un peut-être une façon de dire, voyez, je suis comme ça et autant ne pas me cacher. Ma maman me rêvait dans des bureaux administratifs à l'abri des regards. Moi, j'ai choisi exactement l'inverse. C'est peut-être effectivement une façon de dire : je suis comme cela, vous avez quelque chose à dire ? C'est marrant, parce qu'avec le temps, cela s'est retourné. Une maman m'a dit un jour un truc extraordinaire : « Ma fille adore Joséphine et m'a dit : “quand je serai grande, je veux être comme Mimie Mathy”. » C'est quand même un truc qu'on n'aurait pas imaginé au départ. A ma façon, je me dis que je fais du bien à la ménagère moyenne qui a des kilos en trop, ne s'aime pas, et se dit : « Si elle, elle assume, et bien, on va sûrement y arriver. » Je pense que je fais plus de bien qu'un mannequin en couverture de Elle. Parce qu'on peut, peut-être, plus s'identifier à moi qu'à une nana parfaitement gaulée à qui peu de gens ressemblent.
20 minutes : En cette période de fêtes, si Mimie Mathy avait les pouvoirs de Joséphine Delamarre, que ferait-elle ?
Mimie Mathy : Un paquet de choses ! Je ferai revenir mes parents, partis l'année dernière. Ça, c'est très personnel. Je perdrais 20 kg, c'est très personnel aussi ! J'éviterai toutes les maladies, maltraitances et toutes les injustices qui touchent le monde de l'enfance. Je zigouillerais Poutine ou alors, je l'enverrai au fin fond d'un goulag où il ne retrouverait pas son chemin. Il y a un paquet de choses à faire !
20 minutes : Quel avenir pour Joséphine, ange gardien ? Après Camping Paradis, d'autres crossovers en vue ?
Mimie Mathy : Il y a déjà deux ou trois épisodes de Joséphine prévus en 2023. Il n'y a pas de crossover prévu pour le moment, mais pourquoi pas ? On va voir les nouvelles séries qui débarquent. Je sais qu'ils reprennent Section de recherches et Alice Nevers. Pourquoi pas se mélanger ?
20 minutes : D'autres projets en préparation ?
Mimie Mathy : Je vais participer et coproduire un court métrage avec Véronique Mériadec qui m'a proposé une idée que j'aime beaucoup, on va faire cela au printemps. J'ai aussi fait une grosse participation dans Leo Mattei que j'ai tournée il y a une quinzaine de jours. Cette participation m'a donné envie de jouer les guests dans d'autres séries. J'aime bien être la taulière, mais j'aime bien être invitée aussi. J'ai envie de remonter sur scène aussi, mais il faut un beau projet. Pas un one-woman-show, mais j'aimerais une belle pièce à trois ou quatre beaux personnages. Il y a encore des idées, des envies et les Enfoirés en janvier qui me tiennent à c½ur. Je n'avais pas pu participer l'an dernier et je vais retrouver la scène de la scène de Halle Tony Garnier à Lyon et tous mes copains avec grand plaisir !
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Mimie Mathy : « J'ai eu la chance que tout s'enchaîne
depuis Philippe Bouvard »
Joséphine, ange gardien, le personnage joué par Mimie Mathy vient en aide une maman inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa fille, dans l'épisode inédit proposé ce lundi 19 décembre. Rencontre avec la comédienne qui évoque sa famille.
Dans l'épisode de Joséphine, ange gardien intitulé S'aimer de toute urgence est diffusé ce lundi 19 décembre, Joséphine vient en aide à Charlotte Delmas, une ancienne danseuse professionnelle séparée de son mari Vincent. Elle est sans nouvelles de sa fille Léa depuis 24 heures... À cette occasion, Mimie Mathy (que l'on retrouvera prochainement dans Léo Mattéï avec son ami Jean-Luc Reichmann) s'est confiée à Télé-Loisirs sur ce nouvel épisode, et a fait quelques confidences sur ses parents décédés en juin et août 2021...
Télé-Loisirs.fr : Ce nouvel épisode de Joséphine ange gardien est particulièrement touchant, puisqu'il traite des relations mère/fille. Quelle était la vôtre avec votre mère ?
Mimie Mathy : C'était une mère au foyer très présente. Elle était très maternelle. Elle a été une maman super jusqu'au bout.
Télé-Loisirs.fr : Avez-vous gardé des objets lui appartenant ?
Mimie Mathy : J'ai récupéré le livre de recettes de ma petite maman qui est disparue l'année dernière. Elle cuisinait le poulet à la crème ou le saucisson brioché parce que je suis Lyonnaise et qu'on ne se renie pas. J'avoue que c'est très touchant de lire les recettes. La cuisine a un peu évolué depuis. On n'était pas très épices et tout ça chez nous. Je suis très heureuse d'avoir ce petit carnet qui ne me quitte pas.
Télé-Loisirs.fr : Qu'aimez-vous cuisiner ?
Mimie Mathy : Je cuisine quand mon mari me laisse la cuisine ! (Elle rit.) Avoir épousé un chef, c'est un peu compliqué. Mais de temps en temps, j'ai le droit. Dans ces cas-là, il va toujours arriver vers ma casserole pour faire des commentaires ou me donner des conseils. Je lui réponds "ou c'est toi ou c'est moi qui cuisine mais quand c'est moi c'est moi !". J'ai d'ailleurs mes spécialités : le b½uf Thai, le tajine...
Télé-Loisirs.fr : Quelle mamie êtes-vous avec les petits-enfants de Benoist, votre mari ?
Mimie Mathy : Je les considère comme les miens. J'ai la chance de les avoir vus tous naître. Il y en a qui sont dans le sud. J'en profite vraiment à fond. Je suis une mamie gâteau. Je peux être sévère sur la tenue à table. J'essaie d'être intransigeance sur les règles mais on est beaucoup plus cools que les parents !
Télé-Loisirs.fr : Vous avez rencontré le succès dans les années 80. Et s'il ne se dément pas depuis, avez-vous déjà songé à tout abandonner ?
Mimie Mathy : Jamais. J'ai eu la chance que tout s'enchaîne depuis Philippe Bouvard et son petit théâtre. Mes parents étaient beaucoup plus inquiets que moi. Ils auraient aimé que je reprenne mes études de sciences économiques à Lyon. Mais j'étais sûre de moi, et j'ai bien fait finalement !
Télé-Loisirs.fr : Comment allez-vous passer les fêtes de Noël ?
Mimie Mathy : C'est un peu compliqué cette année car on a quatre enfants qui ont chacun leurs conjoints ou conjointes et des petits enfants. On va faire par petit bout car on n'arrive pas à faire Noël tous ensemble cette année, contrairement à l'année dernière. Benoit a déjà le menu de la tête.
Télé-Loisirs.fr : Avez-vous un message à adresser aux internautes avant les fêtes ?
Mimie Mathy : Profitez de la vie et des gens que vous aimez et essayez de vous en sortir dans ce monde de brut avec de la bienveillance.
Dans l'épisode de Joséphine, ange gardien intitulé S'aimer de toute urgence est diffusé ce lundi 19 décembre, Joséphine vient en aide à Charlotte Delmas, une ancienne danseuse professionnelle séparée de son mari Vincent. Elle est sans nouvelles de sa fille Léa depuis 24 heures... À cette occasion, Mimie Mathy (que l'on retrouvera prochainement dans Léo Mattéï avec son ami Jean-Luc Reichmann) s'est confiée à Télé-Loisirs sur ce nouvel épisode, et a fait quelques confidences sur ses parents décédés en juin et août 2021...
Télé-Loisirs.fr : Ce nouvel épisode de Joséphine ange gardien est particulièrement touchant, puisqu'il traite des relations mère/fille. Quelle était la vôtre avec votre mère ?
Mimie Mathy : C'était une mère au foyer très présente. Elle était très maternelle. Elle a été une maman super jusqu'au bout.
Télé-Loisirs.fr : Avez-vous gardé des objets lui appartenant ?
Mimie Mathy : J'ai récupéré le livre de recettes de ma petite maman qui est disparue l'année dernière. Elle cuisinait le poulet à la crème ou le saucisson brioché parce que je suis Lyonnaise et qu'on ne se renie pas. J'avoue que c'est très touchant de lire les recettes. La cuisine a un peu évolué depuis. On n'était pas très épices et tout ça chez nous. Je suis très heureuse d'avoir ce petit carnet qui ne me quitte pas.
Télé-Loisirs.fr : Qu'aimez-vous cuisiner ?
Mimie Mathy : Je cuisine quand mon mari me laisse la cuisine ! (Elle rit.) Avoir épousé un chef, c'est un peu compliqué. Mais de temps en temps, j'ai le droit. Dans ces cas-là, il va toujours arriver vers ma casserole pour faire des commentaires ou me donner des conseils. Je lui réponds "ou c'est toi ou c'est moi qui cuisine mais quand c'est moi c'est moi !". J'ai d'ailleurs mes spécialités : le b½uf Thai, le tajine...
Télé-Loisirs.fr : Quelle mamie êtes-vous avec les petits-enfants de Benoist, votre mari ?
Mimie Mathy : Je les considère comme les miens. J'ai la chance de les avoir vus tous naître. Il y en a qui sont dans le sud. J'en profite vraiment à fond. Je suis une mamie gâteau. Je peux être sévère sur la tenue à table. J'essaie d'être intransigeance sur les règles mais on est beaucoup plus cools que les parents !
Télé-Loisirs.fr : Vous avez rencontré le succès dans les années 80. Et s'il ne se dément pas depuis, avez-vous déjà songé à tout abandonner ?
Mimie Mathy : Jamais. J'ai eu la chance que tout s'enchaîne depuis Philippe Bouvard et son petit théâtre. Mes parents étaient beaucoup plus inquiets que moi. Ils auraient aimé que je reprenne mes études de sciences économiques à Lyon. Mais j'étais sûre de moi, et j'ai bien fait finalement !
Télé-Loisirs.fr : Comment allez-vous passer les fêtes de Noël ?
Mimie Mathy : C'est un peu compliqué cette année car on a quatre enfants qui ont chacun leurs conjoints ou conjointes et des petits enfants. On va faire par petit bout car on n'arrive pas à faire Noël tous ensemble cette année, contrairement à l'année dernière. Benoit a déjà le menu de la tête.
Télé-Loisirs.fr : Avez-vous un message à adresser aux internautes avant les fêtes ?
Mimie Mathy : Profitez de la vie et des gens que vous aimez et essayez de vous en sortir dans ce monde de brut avec de la bienveillance.
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
Télé-Loisirs.fr le 19 décembre 2022
Propos recueillis par Thomas Robert
Droit d'auteur de cette interview
Propos recueillis par Thomas Robert
Droit d'auteur de cette interview
∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞
Blog Fans de Mimie Mathy
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