∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
Tournage n°101 du lundi 7 juin au jeudi 1er juillet 2021
Lieux de tournage : Villes de Gometz-Le-Châtel, de Bures-sur-Yvette, La Ferme d'Armenon Les Mollières, le Viaduc des Fauvettes, Le Nautil, Le centre de rééducation de Villiers-sur-Marne
Créée par Laurent Chouchan, Michel Lengliney et Philippe Niang
Producteurs : Sébastien Pavard et Cyril Hauguel
Directeur de production : Vianney Level
Directeurs artistique de la fiction de TF1 : Aurélie de Thévenard et Anne Viau
Réalisateur : Christophe Barraud
Scénario et dialogues : Alexandra Echkenazi et Thomas Perrier
Scénario et dialogues : Alexandra Echkenazi et Thomas Perrier
Musique originale : Xavier Berthelot, Roland Romanelli et Didier Vasseur
Chef décorateur : Alain Paroutaud
Chef opérateur son : Pierre André
Chef costumière : Edwige Morel d'Arleux
Chef maquilleuse : Karine Perrin
Chef coiffeur : Anthony Mouix
Chef machiniste : Bertrand Motte
Chef électricien : Christophe Coic
Régisseur général : Bruno Bazerque
Directeur de la photographie : Jean-Louis Sonzogni
Photographe : Philippe Warrin
Photographe : Philippe Warrin
∞-∞ PERSONNAGES PRINCIPAUX ∞-∞
Mimie Mathy (Joséphine Delamarre), Michèle Bernier (Sophie), Isabelle de Botton (Christine), Maïté Bufala (Emma), Maxime Lélue (Quentin), Pierre Deny (Etienne), Aurélien Chaussade (Julien), Mohamed Brikat (Driss), Lionel Cecilio (Arthur (ASE)), Estelle Piget (Manon), Sylvain Saint-Jalmes (L'agent immobilier)
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
Emma, 15 ans, est confiée contre son gré à ses grands-parents Sophie et Etienne pour les vacances. Depuis le décès de sa mère trois ans plus tôt dans un accident d'escalade, la turbulente ado multiplie les dérapages et mène à son père, complètement dépassé, une vie d'enfer. La mission de Joséphine sera d'aider l'ado à faire le deuil de sa mère, à reconnecter avec son père, et à faire accepter à son entourage sa passion pour l'escalade héritée de sa mère. Mais l'arrivée inattendue de Christine, son autre grand-mère, bien décidée à garder un oeil sur sa petite-fille, va considérablement compliquer les choses pour notre ange gardien. Car Sophie et Christine, autrefois meilleures amies, ne s'entendent plus du tout et leur confrontation va vite virer à la guerre des grands-mères. Il faudra tout le talent de Joséphine pour réconcilier les deux mamies et s'en faire des alliées de poids pour sauver Emma !
1er diffusion le lundi 20 décembre 2021 à 21h05 sur TF1 : 4 152 000 téléspectateurs
2e diffusion le mardi 15 février 2022 à 21h00 sur TF1 Séries Films : 284 000 téléspectateurs
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Quand Mimie Mathy retrouve ses amies de toujours
Pour la centième, les producteurs de Mimie Mathy lui ont fait la surprise de solliciter ses complices Michèle Bernier et Isabelle de Botton, et reformer le légendaire trio des "Filles". L'occasion de commenter l'album de leur presque quarante ans d'amitié !
Télé Star : La rencontre :
Mimie Mathy : Quand je suis arrivée au Théâtre de Bouvard début 1980, Michèle Bernier s'est dit, soit elle joue sur sa taille et ça va être la cata, soit elle passe le cap et ça va être super, ce qui s'est passé. Ce n'est qu'après qu'on a exploité nos différents gabarits. Au début, on était juste trois filles au milieu de plein de mecs, qui riaient d'elles-mêmes et bossaient super bien ensemble. Bouvard était un bourreau de travail, mais il nous a ouvert grand les portes de ce métier !
Télé Star : Premiers gros succès sur scène :
Mimie Mathy : Après avoir joué une compil de nos sketchs mise en scène par Patrick Timist, en 1991, on a eu envie d'une vraie pièce qui est devenue "Le gros n'avion".
Télé Star : Les retrouvailles :
Mimie Mathy : Dans les années 90, c'est moi qui ai lâché le trio car j'avais très envie d'écrire un seule-en-scène et que Pierre Palmade me proposait son aide. Il y a eu une petite baisse de régime passagère, puis nous nous sommes retrouvées en 2004 dans "À trois c'est mieux !", un téléfilm pour TF1, et en 2010 dans "Trois filles en cavale".
Télé Star : Toujours là dans les grands moments :
Mimie Mathy : Le jour de mon mariage avec Benoist en 2005. Impossible de ne pas avoir mes "frangines" à mes côtés ! On a vécu tellement de choses ensemble. Avec elles, c'est à la vie à la mort !
Télé Star : Qui de mieux pour fêter la centième de Joséphine !
Mimie Mathy : On a beaucoup travaillé pour cette centième car il fallait être fidèle à l'esprit des "Filles", tout en respectant celui de la série. On a eu des fous rires en pagaille, surtout entre Michèle et moi. En un clin d'½il, si l'une des deux rigole, c'est foutu !
Télé Star : La rencontre :
Mimie Mathy : Quand je suis arrivée au Théâtre de Bouvard début 1980, Michèle Bernier s'est dit, soit elle joue sur sa taille et ça va être la cata, soit elle passe le cap et ça va être super, ce qui s'est passé. Ce n'est qu'après qu'on a exploité nos différents gabarits. Au début, on était juste trois filles au milieu de plein de mecs, qui riaient d'elles-mêmes et bossaient super bien ensemble. Bouvard était un bourreau de travail, mais il nous a ouvert grand les portes de ce métier !
Télé Star : Premiers gros succès sur scène :
Mimie Mathy : Après avoir joué une compil de nos sketchs mise en scène par Patrick Timist, en 1991, on a eu envie d'une vraie pièce qui est devenue "Le gros n'avion".
Télé Star : Les retrouvailles :
Mimie Mathy : Dans les années 90, c'est moi qui ai lâché le trio car j'avais très envie d'écrire un seule-en-scène et que Pierre Palmade me proposait son aide. Il y a eu une petite baisse de régime passagère, puis nous nous sommes retrouvées en 2004 dans "À trois c'est mieux !", un téléfilm pour TF1, et en 2010 dans "Trois filles en cavale".
Télé Star : Toujours là dans les grands moments :
Mimie Mathy : Le jour de mon mariage avec Benoist en 2005. Impossible de ne pas avoir mes "frangines" à mes côtés ! On a vécu tellement de choses ensemble. Avec elles, c'est à la vie à la mort !
Télé Star : Qui de mieux pour fêter la centième de Joséphine !
Mimie Mathy : On a beaucoup travaillé pour cette centième car il fallait être fidèle à l'esprit des "Filles", tout en respectant celui de la série. On a eu des fous rires en pagaille, surtout entre Michèle et moi. En un clin d'½il, si l'une des deux rigole, c'est foutu !
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
Télé Star du 18 au 24 décembre 2021
Propos recueillis par Isabelle Dhombres
Droit d'auteur de cette interview

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Mimie Mathy passe le cap du 100e épisode de « Joséphine, ange gardien » !
« Joséphine, ange gardien » fête ce mardi sur la RTBF son centième épisode dans lequel Mimie Mathy retrouve ses comparses Michèle Bernier et Isabelle de Botton.
Ciné Télé Revue : Lors du tout premier épisode, en 1997, vous pensiez un jour fêter la centième mission de Joséphine ?
Mimie Mathy : Non, jamais. Après, c'est le public qui décide. C'est une aventure incroyable, surtout à notre époque où c'est un peu le règne de la télé kleenex. Une telle longévité, c'était inespéré.
Ciné Télé Revue : Dans ce nouvel épisode, vous devez aider une ado à faire le deuil de sa maman. Mais pour y arriver, vous devez d'abord réconcilier ses deux grands-mères, campées par Michèle Bernier et Isabelle de Botton, avec qui vous formiez dans les années 80 le trio Les filles. C'est vous qui avez eu l'idée de ces retrouvailles ?
Mimie Mathy : Pas du tout. Ce sont les producteurs qui m'en ont fait la surprise. Dans un premier temps, je me suis dit qu'on n'arriverait jamais à concilier nos agendas. Mais on y est arrivées. C'est fabuleux.
Ciné Télé Revue : Vous avez retrouvé votre complicité comme si vous ne vous étiez jamais quittées ?
Mimie Mathy : Au moindre regard, on sait ce que pense l'autre. Mais en réalité, on ne s'est jamais quittées. On a toujours continué à se voir et à se parler en dehors du boulot.
Ciné Télé Revue : Comment expliquez-vous les liens qui vous unissent ?
Mimie Mathy : Ça a directement été un coup de foudre amical quand on s'est rencontrées au Petit Théâtre de Bouvard. On s'est tout de suite complétées au niveau du travail, de l'écriture. On a fait deux spectacles ensemble, deux téléfilms. C'est une belle preuve d'amitié qu'elles m'ont donnée en participant à ce centième épisode.
Ciné Télé Revue : Quand, dans un ex-trio, un des membres connaît plus de succès, ça crée des tensions ?
Mimie Mathy : Non, car on a chacune réussi à notre façon notre carrière. Michèle a sa série, « La stagiaire », qui cartonne. Isabelle a été plus discrète car ça s'est fait davantage sur le plan de l'écriture, mais elle est sans arrêt sur scène. Il n'y a jamais eu de jalousie entre nous. On se respecte, on s'apprécie. Je suis admirative d'elles. Ce sont mes deux grandes s½urs de métier.
Ciné Télé Revue : « Joséphine, ange gardien » a traversé les décennies, alors que la télé a changé et les goûts du public aussi. Qu'est-ce qui explique cette longévité ?
Mimie Mathy : La série est ancrée dans son époque et aborde des sujets de société. Et ce, depuis le début. Durant les premières années, on a par exemple parlé de l'homosexualité. C'était révolutionnaire d'aborder ça dans une série il y a 23 ans. On a évoqué le chômage, l'échec scolaire, le handicap, la prostitution, l'adoption... La différence avec la vraie vie, c'est que ça se termine toujours bien.
Ciné Télé Revue : Il y a des thèmes que vous n'avez pas encore évoqués et qui vous tiennent à c½ur ?
Mimie Mathy : Oui, l'inceste et la pédophilie. Mais le problème, c'est qu'on ne peut pas traiter des affaires comme celles-là et dire que ça se termine bien à la fin. Car ça ne se termine jamais bien pour les mômes. Mais je garde cette idée dans un coin de ma tête. Et on essaye en attendant de mettre au moins en garde les enfants contre certains dangers, comme Internet. On a traité aussi du harcèlement scolaire. Après la diffusion de cet épisode, une maman nous a écrit une lettre expliquant que sa fille avait vécu le harcèlement et s'était suicidée. Elle nous disait que si sa fille avait pu voir cet épisode avant, elle serait sans doute toujours là. Si on peut faire passer quelques messages, c'est important.
Ciné Télé Revue : Une des clés du succès, c'est que la série touche toutes les générations...
Mimie Mathy : C'est vrai. Plein de gens me disent qu'ils me regardaient quand ils étaient petits et que c'est désormais leurs enfants qui me suivent.
Ciné Télé Revue : Quand on voit le nombre de séries qui ont disparu ces dernières années, vous n'avez pas peur que ça arrive à « Joséphine » ?
Mimie Mathy : Il y a toujours une fin à tout. Pour l'instant, on continue. On en tourne encore deux l'année prochaine. Même si on ne fait plus les scores d'il y a dix ans, c'est une série qui a encore sa place et je pense que TF 1 y trouve son compte. Tant que le public sera au rendez-vous et qu'on s'amusera à tourner, je suis partante !
Ciné Télé Revue : Il y a quelques années, vous aviez néanmoins dû réduire votre salaire de moitié pour sauver la série...
Mimie Mathy : On vit une autre époque avec les plateformes de streaming. Les cachets que touchaient les acteurs de « Navarro » ou « Julie Lescaut », ça n'existe plus. Donc, il est normal de réduire son salaire. J'ai accepté ça sans problème, ça permet de continuer à faire travailler plein de gens, des techniciens, des comédiens.
Ciné Télé Revue : Vous-même, à côté de « Joséphine », vous avez une autre série, policière cette fois, « Le prix de la vérité », où vous incarnez la capitaine Marie Jourdan...
Mimie Mathy : Oui, le troisième téléfilm est tourné. Je suis à la fois flic et mère de famille dans la série, ce qui me change de « Joséphine ». Ce sont deux rôles différents qui m'apportent beaucoup.
Ciné Télé Revue : En parlant de mère de famille, vous l'êtes finalement devenue par le biais des enfants de votre mari, Benoist Gérard...
Mimie Mathy : C'est génial. C'est arrivé à un moment où je me disais que je ne vivrais jamais ça. Quand j'ai rencontré mon mari au début des années 2000, il se trouve qu'il était divorcé et qu'il avait déjà quatre enfants. Ils avaient entre 7 et 17 ans. Maintenant, ils ont près de 20 ans de plus. Et je suis désormais grand-mère six fois. Je m'entends super-bien avec mes petits-enfants. Quand ils me demandent pourquoi je suis petite, je leur réponds que ce ne serait pas drôle si on se ressemblait tous.
Ciné Télé Revue : On a du mal à croire que vous aurez 65 ans en 2022...
Mimie Mathy : Moi aussi. (Rires.) J'ai encore tellement d'envies et de choses à faire. J'espère avoir la longévité de mon amie Line Renaud, qui a 93 ans et qui continue de tourner. Elle est un modèle.
Ciné Télé Revue : Si, en un claquement de doigts, vous pouviez changer quelque chose dans le monde, ce serait quoi ?
Mimie Mathy : En premier, qu'il n'y ait plus d'enfants malades. Et, à titre plus personnel, encore avoir mes parents, qui sont partis tous les deux cette année.
Ciné Télé Revue : Lors du tout premier épisode, en 1997, vous pensiez un jour fêter la centième mission de Joséphine ?
Mimie Mathy : Non, jamais. Après, c'est le public qui décide. C'est une aventure incroyable, surtout à notre époque où c'est un peu le règne de la télé kleenex. Une telle longévité, c'était inespéré.
Ciné Télé Revue : Dans ce nouvel épisode, vous devez aider une ado à faire le deuil de sa maman. Mais pour y arriver, vous devez d'abord réconcilier ses deux grands-mères, campées par Michèle Bernier et Isabelle de Botton, avec qui vous formiez dans les années 80 le trio Les filles. C'est vous qui avez eu l'idée de ces retrouvailles ?
Mimie Mathy : Pas du tout. Ce sont les producteurs qui m'en ont fait la surprise. Dans un premier temps, je me suis dit qu'on n'arriverait jamais à concilier nos agendas. Mais on y est arrivées. C'est fabuleux.
Ciné Télé Revue : Vous avez retrouvé votre complicité comme si vous ne vous étiez jamais quittées ?
Mimie Mathy : Au moindre regard, on sait ce que pense l'autre. Mais en réalité, on ne s'est jamais quittées. On a toujours continué à se voir et à se parler en dehors du boulot.
Ciné Télé Revue : Comment expliquez-vous les liens qui vous unissent ?
Mimie Mathy : Ça a directement été un coup de foudre amical quand on s'est rencontrées au Petit Théâtre de Bouvard. On s'est tout de suite complétées au niveau du travail, de l'écriture. On a fait deux spectacles ensemble, deux téléfilms. C'est une belle preuve d'amitié qu'elles m'ont donnée en participant à ce centième épisode.
Ciné Télé Revue : Quand, dans un ex-trio, un des membres connaît plus de succès, ça crée des tensions ?
Mimie Mathy : Non, car on a chacune réussi à notre façon notre carrière. Michèle a sa série, « La stagiaire », qui cartonne. Isabelle a été plus discrète car ça s'est fait davantage sur le plan de l'écriture, mais elle est sans arrêt sur scène. Il n'y a jamais eu de jalousie entre nous. On se respecte, on s'apprécie. Je suis admirative d'elles. Ce sont mes deux grandes s½urs de métier.
Ciné Télé Revue : « Joséphine, ange gardien » a traversé les décennies, alors que la télé a changé et les goûts du public aussi. Qu'est-ce qui explique cette longévité ?
Mimie Mathy : La série est ancrée dans son époque et aborde des sujets de société. Et ce, depuis le début. Durant les premières années, on a par exemple parlé de l'homosexualité. C'était révolutionnaire d'aborder ça dans une série il y a 23 ans. On a évoqué le chômage, l'échec scolaire, le handicap, la prostitution, l'adoption... La différence avec la vraie vie, c'est que ça se termine toujours bien.
Ciné Télé Revue : Il y a des thèmes que vous n'avez pas encore évoqués et qui vous tiennent à c½ur ?
Mimie Mathy : Oui, l'inceste et la pédophilie. Mais le problème, c'est qu'on ne peut pas traiter des affaires comme celles-là et dire que ça se termine bien à la fin. Car ça ne se termine jamais bien pour les mômes. Mais je garde cette idée dans un coin de ma tête. Et on essaye en attendant de mettre au moins en garde les enfants contre certains dangers, comme Internet. On a traité aussi du harcèlement scolaire. Après la diffusion de cet épisode, une maman nous a écrit une lettre expliquant que sa fille avait vécu le harcèlement et s'était suicidée. Elle nous disait que si sa fille avait pu voir cet épisode avant, elle serait sans doute toujours là. Si on peut faire passer quelques messages, c'est important.
Ciné Télé Revue : Une des clés du succès, c'est que la série touche toutes les générations...
Mimie Mathy : C'est vrai. Plein de gens me disent qu'ils me regardaient quand ils étaient petits et que c'est désormais leurs enfants qui me suivent.
Ciné Télé Revue : Quand on voit le nombre de séries qui ont disparu ces dernières années, vous n'avez pas peur que ça arrive à « Joséphine » ?
Mimie Mathy : Il y a toujours une fin à tout. Pour l'instant, on continue. On en tourne encore deux l'année prochaine. Même si on ne fait plus les scores d'il y a dix ans, c'est une série qui a encore sa place et je pense que TF 1 y trouve son compte. Tant que le public sera au rendez-vous et qu'on s'amusera à tourner, je suis partante !
Ciné Télé Revue : Il y a quelques années, vous aviez néanmoins dû réduire votre salaire de moitié pour sauver la série...
Mimie Mathy : On vit une autre époque avec les plateformes de streaming. Les cachets que touchaient les acteurs de « Navarro » ou « Julie Lescaut », ça n'existe plus. Donc, il est normal de réduire son salaire. J'ai accepté ça sans problème, ça permet de continuer à faire travailler plein de gens, des techniciens, des comédiens.
Ciné Télé Revue : Vous-même, à côté de « Joséphine », vous avez une autre série, policière cette fois, « Le prix de la vérité », où vous incarnez la capitaine Marie Jourdan...
Mimie Mathy : Oui, le troisième téléfilm est tourné. Je suis à la fois flic et mère de famille dans la série, ce qui me change de « Joséphine ». Ce sont deux rôles différents qui m'apportent beaucoup.
Ciné Télé Revue : En parlant de mère de famille, vous l'êtes finalement devenue par le biais des enfants de votre mari, Benoist Gérard...
Mimie Mathy : C'est génial. C'est arrivé à un moment où je me disais que je ne vivrais jamais ça. Quand j'ai rencontré mon mari au début des années 2000, il se trouve qu'il était divorcé et qu'il avait déjà quatre enfants. Ils avaient entre 7 et 17 ans. Maintenant, ils ont près de 20 ans de plus. Et je suis désormais grand-mère six fois. Je m'entends super-bien avec mes petits-enfants. Quand ils me demandent pourquoi je suis petite, je leur réponds que ce ne serait pas drôle si on se ressemblait tous.
Ciné Télé Revue : On a du mal à croire que vous aurez 65 ans en 2022...
Mimie Mathy : Moi aussi. (Rires.) J'ai encore tellement d'envies et de choses à faire. J'espère avoir la longévité de mon amie Line Renaud, qui a 93 ans et qui continue de tourner. Elle est un modèle.
Ciné Télé Revue : Si, en un claquement de doigts, vous pouviez changer quelque chose dans le monde, ce serait quoi ?
Mimie Mathy : En premier, qu'il n'y ait plus d'enfants malades. Et, à titre plus personnel, encore avoir mes parents, qui sont partis tous les deux cette année.
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞

∞-∞ RÉCIT ∞-∞
« Ma petite fille, ma bataille » : le 100e épisode de la série Joséphine, ange gardien !
Le 15 décembre 1997, les téléspectateurs découvraient pour la première fois l'ange gardien Joséphine Delamarre, interprétée par la comédienne Mimie Mathy. Joséphine est un ange gardien qui descend sur terre pour accomplir une mission : aider les êtres humains à régler les problèmes de leur vie. 24 ans plus tard, la série Joséphine, ange gardien fête le 100e épisode !
Pour cet épisode anniversaire, la production a décidé de réunir le trio des filles : Mimie Mathy, Michèle Bernier et Isabelle de Botton, dans un épisode qui réunit à la fois la tendresse et la joie. Dans cet épisode « Ma petite fille, ma bataille », Joséphine arrive sur terre pour aider Emma, une ado de 15 ans, qui depuis le décès de sa maman 3 ans plus tôt dans un accident d'escalade, multiplie les dérapages dans sa vie scolaire et familiale. Joséphine doit réconcilier Emma avec son entourage et l'aider à faire accepter sa passion pour l'escalade. Cet épisode traite des sujets du quotidien malheureusement classique : les difficultés de la vie de famille, de l'adolescence et la perte d'un proche. Pour égayer l'épisode, la production mise sur les scènes amusantes du trio des filles. Michèle Bernier et Isabelle de Botton interprètent les grands-mères d'Emma qui ne s'entendent plus du tout. Les scènes de disputent des mamies sont drôles et leur amitié qui va renaitre émouvante. Elles vont se lier d'amitié avec Joséphine, et toutes les trois seront unies pour Emma.
Pour le décor : « La Ferme d'Armenon » dans la commune Les Mollières est devenue le temps du tournage une ferme familiale bio. Dans le jardin fleuri, une roulotte colorée se situe non loin de la bâtisse prête à y loger des personnages. Le Viaduc des Fauvettes apporte un décor également important pour une jolie épreuve d'escalade. Les couleurs du printemps et la chaleur de l'été apportent une fraicheur très agréable à l'épisode. Le pick-up et la 2CV utilisés par les personnages ravient le c½ur des collectionneurs de voitures anciennes. Pour les comédiens, on y découvre des nouveaux talents : la jeune Maïté Bufala qui interprète Emma ou encore Maxime Lélue qui joue le rôle de Quentin, un jeune étudiant qui travaille à l'épicerie de la ferme. On y retrouve avec bonheur Michèle Bernier et Isabelle de Botton qui forment avec Mimie Mathy un trio magnifique. Leurs complicités et leurs amitiés intactes se retrouvent au travers de leurs personnages. Le comédien Pierre Deny, qui joue le rôle d'Etienne le mari de Sophie (Michèle Bernier), se joint également aux castings.
Ce 100e est à l'image de la série, émouvant, drôle, prenant et surtout magique ! Joséphine avec son célèbre claquement de doigt nous apporte des moments magiques très sympathiques. Les objets volent, les cagots se rangent tous seuls et les chippendales apparaissent ! De quoi émerveiller les regards des enfants et de leurs parents car Joséphine est avant tout une série familiale. Et si la série est encore-là après 24 ans, c'est également grâce aux équipes du tournage. « Ma petite fille, ma bataille », est un épisode produit par Sebastien Pavard et Cyril Hauguel, réalisé par Christophe Barraud, écrit par Alexandra Echkenazi et Thomas Perrier. Leur travail et leurs talents font parties du succès de l'épisode. Nous pouvons également féliciter la chef costumière Edwige Morel d'Arleux et son équipe pour les tenues des comédiens qui sont également hauts en couleur ! La chef maquilleuse Karine Perrin et le chef coiffeur Anthony Mouix pour la mise en valeur des comédiens à l'écran ainsi que le directeur de la photographie Jean-Louis Sonzogni et le photographe Philippe Warrin pour leurs magnifiques photographies. Sans oublier la direction artistique, les décorateurs, les opérateurs son, électriciens, régisseurs... Une équipe formidable créer un épisode agréable. Et c'est le cas pour ce 100e épisode tout comme pour les 99 précédents ! Maintenant place à la 101e mission de notre ange gardien que nous aurons le plaisir de découvrir très prochainement.
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
Le 18 décembre 2021
Rédaction par Sophie Roussel
Rédaction par Sophie Roussel
∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞