∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Mimie Mathy : "J'ai la chance de pouvoir
mener ma carrière comme j'en ai envie."
Il y a quelques années, vous aviez confié, que vous n'envisagiez pas de mettre au monde un enfant « comme vous ». Pourquoi ?
Mimie Mathy : Oui, j'ai une forte personnalité, une famille et des parents géniaux qui ne m'ont jamais reproché ma différence. Un enfant différant aurait-il cette force-là pour assumer ? Je ne me sens pas de prendre le risque d'avoir en face de moi un gamin malheureux, qui pourrait un jour me le reprocher.
Vous devez être proche avec vos neveux et nièces. Comment s'entend t'on avec des enfants quand on est à leur taille ?
Mimie Mathy : Je suis très proche de certains adultes aussi. En fait, ce sont les enfants qui se sentent plus proches de moi. Cela dit, je suis entourée de têtes blondes dans ma vie : je suis marraine sept fois. J'adore quand mes filleules me disent : « Tu es une petite grande. »
Leur regard est-il le même que celui des adultes ?
Mimie Mathy : On n'empêchera jamais certains adultes d'être cons et d'autres intelligents. Chacun réagit à sa façon. Il y a les crétins et ceux qui ont accepté le fait qu'on puisse être différent. Dans cette profession, quand on mesure 1,32m, il faut avoir du caractère et savoir refuser dès le départ les rôles ridicules. J'ai la chance de pouvoir mener ma carrière comme j'en ai envie. J'ai été suffisamment claire pour qu'on ait compris que je n'ai pas envie de faire n'importe quoi. J'ai toujours pensé qu'il fallait être à l'écran comme dans la vie. Je suis perçue normalement par mon entourage au sein duquel je suis parfaitement intégrée. Alors, pourquoi donner une image négative des personnes de petite taille en faisant des cas d'exception ? Ne créons pas des ghettos.
Vous seriez tentée par l'adoption ?
Mimie Mathy : Oui, à condition d'avoir le bon papa à mes côtés...
Comme Bruno Wolkovitch...
Mimie Mathy : Si j'ai tourné deux histoires d'amour avec Bruno, c'est un pur hasard. (Rires.) C'e n'est pas du tout l'homme de ma vie. Il n'est pas mon type, il le sait, on en a parié ! C'est rigolo. J'aime plutôt les grands blonds aux yeux bleus... Et puis, j'adore bénéficier d'un petit côté protecteur, et ce n'est pas ce qu'apporte Wolkovitch. Il ressemble plus ç un grand enfant qui n'a pas encore grandi. Mais ce fut très agréable, car, c'est vrai qu'on s'entend bien.
Qui vous fait chavirer parmi les stars masculines ?
Mimie Mathy : Je suis plus attirée par Harrison Ford que par Brad Pitt, mais si ce dernier venait à moi, je ne dirais toutefois pas non. Harrison Ford, je le trouve parfait, avec ses cheveux grisonnants, sa maturité, ses cicatrices de la vie.
Y a-t-il des charmes qui son dérangeants ?
Mimie Mathy : Non, c'est la beauté qui peut l'être.
Savourez-vous votre succès ?
Mimie Mathy : Ce n'est jamais normal. Nous sommes dans un monde de stars « kleenex ». On prend les gens, on les hisse au sommet, et on les jette. Moi, j'ai la chance que ma carrière se soit construite en douceur, avec stabilité, mais il faut toujours être consciente d'un point important : le goût du public peut changer. Cela étant, je savoure les choses goulûment. Je ne suis pas du tout blasée et ne pète pas les plombs. Mon métier, c'est un cadeau magique.
Aujourd'hui, vous semblez tout investir dans le travail. Cette détermination ne cache-t-elle pas un manque ?
Mimie Mathy : Je n'investis pas tout dans le travail, vous ne connaissez pas ma vie. (Rires.) Mais c'est vrai, je travaille beaucoup, et si j'avais un enfant et un mari à la maison, je me serais calmée depuis longtemps.
Avez-vous parfois rêvé d'avoir des pouvoirs surnaturels comme ceux de votre personnage récurrent, Joséphine, ange gardien ?
Mimie Mathy : Je crois qu'on en rêve tous, surtout quand ça ne va pas très bien, mais au lieu d'être « Ma sorcière bien-aimée », on se contente d'être MacGyver, bricolant comme on peut notre bonheur avec ce que l'on a.
Vous avez, paraît-il, un certain don pour aider vos amies à régler leurs problèmes sentimentaux, vrai ?
Mimie Mathy : Oui, d'autant qu'on est meilleure conseillère pour les autres que pour soi. Le regard que l'on peut porter sur les histoires d'amour des copines est beaucoup plus juste que lorsqu'on s'occupe de sa propre histoire et vice versa.
Vous ne vous êtes jamais prise pour un ange gardien pour autant ?
Mimie Mathy : Oh non, surtout pas. Au secours ! Qu'on ne me prenne pas pour tel. De toute façon, mon entourage m'affirme et me soutient que c'est un rôle de composition ! (Rires.) Je suis assez pétocharde vis-à-vis de ce que je ne comprends pas. J'aime bien les choses concrètes, je suis très terrienne.
Mimie Mathy : Oui, j'ai une forte personnalité, une famille et des parents géniaux qui ne m'ont jamais reproché ma différence. Un enfant différant aurait-il cette force-là pour assumer ? Je ne me sens pas de prendre le risque d'avoir en face de moi un gamin malheureux, qui pourrait un jour me le reprocher.
Vous devez être proche avec vos neveux et nièces. Comment s'entend t'on avec des enfants quand on est à leur taille ?
Mimie Mathy : Je suis très proche de certains adultes aussi. En fait, ce sont les enfants qui se sentent plus proches de moi. Cela dit, je suis entourée de têtes blondes dans ma vie : je suis marraine sept fois. J'adore quand mes filleules me disent : « Tu es une petite grande. »
Leur regard est-il le même que celui des adultes ?
Mimie Mathy : On n'empêchera jamais certains adultes d'être cons et d'autres intelligents. Chacun réagit à sa façon. Il y a les crétins et ceux qui ont accepté le fait qu'on puisse être différent. Dans cette profession, quand on mesure 1,32m, il faut avoir du caractère et savoir refuser dès le départ les rôles ridicules. J'ai la chance de pouvoir mener ma carrière comme j'en ai envie. J'ai été suffisamment claire pour qu'on ait compris que je n'ai pas envie de faire n'importe quoi. J'ai toujours pensé qu'il fallait être à l'écran comme dans la vie. Je suis perçue normalement par mon entourage au sein duquel je suis parfaitement intégrée. Alors, pourquoi donner une image négative des personnes de petite taille en faisant des cas d'exception ? Ne créons pas des ghettos.
Vous seriez tentée par l'adoption ?
Mimie Mathy : Oui, à condition d'avoir le bon papa à mes côtés...
Comme Bruno Wolkovitch...
Mimie Mathy : Si j'ai tourné deux histoires d'amour avec Bruno, c'est un pur hasard. (Rires.) C'e n'est pas du tout l'homme de ma vie. Il n'est pas mon type, il le sait, on en a parié ! C'est rigolo. J'aime plutôt les grands blonds aux yeux bleus... Et puis, j'adore bénéficier d'un petit côté protecteur, et ce n'est pas ce qu'apporte Wolkovitch. Il ressemble plus ç un grand enfant qui n'a pas encore grandi. Mais ce fut très agréable, car, c'est vrai qu'on s'entend bien.
Qui vous fait chavirer parmi les stars masculines ?
Mimie Mathy : Je suis plus attirée par Harrison Ford que par Brad Pitt, mais si ce dernier venait à moi, je ne dirais toutefois pas non. Harrison Ford, je le trouve parfait, avec ses cheveux grisonnants, sa maturité, ses cicatrices de la vie.
Y a-t-il des charmes qui son dérangeants ?
Mimie Mathy : Non, c'est la beauté qui peut l'être.
Savourez-vous votre succès ?
Mimie Mathy : Ce n'est jamais normal. Nous sommes dans un monde de stars « kleenex ». On prend les gens, on les hisse au sommet, et on les jette. Moi, j'ai la chance que ma carrière se soit construite en douceur, avec stabilité, mais il faut toujours être consciente d'un point important : le goût du public peut changer. Cela étant, je savoure les choses goulûment. Je ne suis pas du tout blasée et ne pète pas les plombs. Mon métier, c'est un cadeau magique.
Aujourd'hui, vous semblez tout investir dans le travail. Cette détermination ne cache-t-elle pas un manque ?
Mimie Mathy : Je n'investis pas tout dans le travail, vous ne connaissez pas ma vie. (Rires.) Mais c'est vrai, je travaille beaucoup, et si j'avais un enfant et un mari à la maison, je me serais calmée depuis longtemps.
Avez-vous parfois rêvé d'avoir des pouvoirs surnaturels comme ceux de votre personnage récurrent, Joséphine, ange gardien ?
Mimie Mathy : Je crois qu'on en rêve tous, surtout quand ça ne va pas très bien, mais au lieu d'être « Ma sorcière bien-aimée », on se contente d'être MacGyver, bricolant comme on peut notre bonheur avec ce que l'on a.
Vous avez, paraît-il, un certain don pour aider vos amies à régler leurs problèmes sentimentaux, vrai ?
Mimie Mathy : Oui, d'autant qu'on est meilleure conseillère pour les autres que pour soi. Le regard que l'on peut porter sur les histoires d'amour des copines est beaucoup plus juste que lorsqu'on s'occupe de sa propre histoire et vice versa.
Vous ne vous êtes jamais prise pour un ange gardien pour autant ?
Mimie Mathy : Oh non, surtout pas. Au secours ! Qu'on ne me prenne pas pour tel. De toute façon, mon entourage m'affirme et me soutient que c'est un rôle de composition ! (Rires.) Je suis assez pétocharde vis-à-vis de ce que je ne comprends pas. J'aime bien les choses concrètes, je suis très terrienne.
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
Propos recueillis par Bernard Alès
Photographe : Manuelle Toussaint
Droit d'auteur de cette interview
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞