
Créée par Laurent Chouchan, Michel Lengliney et Philippe Niang
Réalisation : Jean-Marc Seban
Son : Pierre Donnadieu
Montage : Catherine Renault
Scénario, adaptation et dialogues : David Lang et Lionel Cherki
Musique : Didier Vasseur, Roland Romanelli et Une Musique
Costumes : Sylvie Laskar
Décors : Alain Paroutaud
Directeur de la photographie Ervin Sanders
Mimie Mathy (Joséphine), Samuel Theis (Antoine Duroc), Marie Piot (Régina), Patrick Raynal (François Valmont), Juliette Chêne (Jeanne / Virginie), Jean-Pierre Moulin (Antoine Duroc 2009), Martin Douaire (Louis Valmont), Mathieu Vervisch (Jacques Duval), Nicolas Bridet (Stadler), Jemima West (Pauline), Fabrice Deville (Guillaume Servier), Pierre Peyrichout (Animateur), Virgile Predhomme (Cameraman), Jakub Kohl (Friedrich), Ladislav Zupanic (Otto Schenck), Vlasta Zehrova (Madeleine), Kveta Fialova (Régina 82 ans), Karel Dobry (Lieutenant), Patrik Pleschinger (Officier de Berlin), Michal Gulyas (Intendant), Martin Pachovsky (Ministre du Reich), Tomas Pavlacky (Agent 1), Dusan Vodak (Agent 2), Zdena Zadnikova-Volencova (Urgentiste), Vladan Blaha (Agent Gestapo 1), Jan Zavadil (Agent Gestapo 2), Vaclav Legner (Inspecteur), Martin Hub (Homme du canal), Zdenek Havlicek (Homme Petainiste), Jiri Kocman (Soldat 1), Karel Dolezal (Soldat 2), Tomas Docekal (Soldat de garde), Ilona Honzova (Secrétaire)
Joséphine arrive dans un studio de télévision en pleine effervescence. Une bagarre oppose deux hommes venus pour débattre de la Seconde Guerre mondiale. Elle lit le nom de son client sur son ordre de mission : Antoine Duroc. Or, un journaliste l'accuse justement d'avoir trahi son réseau de résistants et fait arrêter le chef de celui-ci, Guillaume Servier, en 1942. Il a des preuves de ce qu'il avance et s'apprête à les publier. Furieux que l'on remette en cause son honneur, Antoine Duroc est victime d'une attaque et s'évanouit... Les médecins rassurent sa fille. Mais Antoine Duroc se sent profondément blessé. Il a été accusé devant des millions de téléspectateurs... S'en remettra-t-il un jour ? Pour le sauver, Joséphine n'a d'autre choix que de retourner en 1942 et d'infiltrer le réseau de résistants de Guillaume Servier. Pour ce faire, elle retrouve Antoine Duroc, alors jeune plombier âgé d'une vingtaine d'années. Elle se fait engager par lui et l'accompagne à la kommandantur où il effectue des travaux. Puis, en le suivant, elle réussit à intégrer son réseau de Résistance. Elle rencontre ainsi le fameux Guillaume Servier... Elle peut maintenant mener son enquête pour identifier le traître qui s'apprête à tous les dénoncer aux Allemands....


L'occasion de revenir sur l'histoire et le succès de la série devenue culte qui rassemble en moyenne plus de 8,3 millions de téléspectateurs lors de chaque diffusion inédite ! Des records d'audience Initiée il y a 13 ans, la série Joséphine, ange gardien est un véritable succès d'audience et sur les 49 épisodes déjà diffusés, «nous avons dépassé les 675 millions de téléspectateurs cumulés !», précise Patrick Meunier, le producteur de la série chez DEMD. Un rendez-vous devenu tellement incontournable qu'il a réussi à rassembler plus de 11 millions de téléspectateurs, le 5 mars 2007 avec l'épisode "L'ange des casernes". Une réussite qui touche petits et grands puisque la série rassemble en moyenne 34,1% de PDA sur les individus 4 ans et +, 38,5 % de PDA sur les Femmes de moins de 50 ans et... 53,4% de PDA sur les 4 à 14 ans !
43,2% de PDA sur les 4 ans et + et 47,8% de PDA sur les femmes de moins de 50 ans.

TV MAG : Mimie Mathy, Joséphine a permis d'aborder plusieurs thèmes de société, comme l'homosexualité ou l'immigration. Désormais elle s'attaque donc à l'Histoire ?
Mimie Mathy : Même si le ton de cet épisode reste léger, nous abordons de plus en plus des thèmes graves. Celui-ci m'a vraiment plu. Cela faisait très longtemps que j'avais envie de faire un film sur le sujet. J'ai beaucoup pensé à mon grand-père qui était résistant pendant la deuxième Guerre mondiale. Je regrette qu'il ne soit plus là pour le voir.
TV MAG : Votre grand-père vous a-t-il raconté cet épisode de sa vie ?
Mimie Mathy : Non, il a toujours refusé. C'est grâce à mon papa que j'ai su ce qu'il avait fait. Quand il est rentré, à la fin de la guerre, il n'a pas voulu en parler. Mes parents l'ayant également vécue durant leur enfance, cette période me fascine.
TV MAG : Avez-vous eu l'impression d'avoir fait un voyage dans le passé en tournant cet épisode ?
Mimie Mathy : Il y a eu des moments forts sur le tournage, notamment au début, quand les Allemands défilent. On a beau se dire que c'est du cinéma, que ce ne sont que des figurants, c'était très impressionnant.
TV MAG : Auriez-vous pu devenir résistante ?
Mimie Mathy : J'aurais été facilement repérable ! Mais je pense que je me serais engagée d'une manière ou d'une autre.
TV MAG : Pour vous, quelle est la figure marquante de la deuxième Guerre mondiale ?
Mimie Mathy : Les femmes et les hommes de la Résistance, qui ont contribué à éviter des centaines de morts et la déportation de milliers d'enfants. Avec de Gaulle, ce sont les figures à retenir de cette période pas très rose.
TV MAG : Tournerez-vous un autre Joséphine en costume ?
Mimie Mathy : Pour le prochain épisode, au siècle de Marie-Antoinette, la costumière m'a réalisé une robe extraordinaire avec un panier et une perruque. De plus, le rôle principal est tenu par Liane Foly : je vais donc passer un mois avec mon amie pendant le tournage, j'en suis très heureuse !
A savoir
Mimie Mathy a signé un contrat avec la production de Joséphine jusqu'en 2012. « Tant qu'on s'amuse, nous allons continuer, confie-t-elle, mais il ne faut pas tomber dans la routine. » La comédienne pourrait également revenir sur les planches en 2013 avec un one woman show.

Le Parisien : Pourquoi ce nouveau saut dans le temps ?
Mimie Mathy : Nous sommes dans la treizième année de « Joséphine ». Alors, même s'il y a encore des centaines de sujets de société à traiter, il faut savoir se renouveler. J'ai toujours rêvé de tourner un truc à cette époque-là : j'ai eu un grand-père résistant, j'adore « l'Armée des ombres »... Bon, ça reste « Joséphine ». Mais il y a eu un vrai travail de reconstitution. On a tourné à Prague, parce que c'est moins cher et qu'il y a là-bas les structures pour. Quand j'ai vu les soldats allemands défiler, ma gorge s'est serrée.
Le Parisien : On finit par vous confondre avec votre personnage. Qu'est-ce que Joséphine a de commun avec vous ?
Mimie Mathy : Elle a ma joie de vivre, et ma gourmandise. Mon côté bougon, aussi, et mon côté têtu qui est à la fois un défaut et une qualité. Elle est heureuse de vivre. Et mon humour aussi : sans lui, je n'aurais pas surmonté aussi bien ce qui est, au départ, un handicap.
Le Parisien : Comment expliquez-vous l'amour qui lui est porté ?
Mimie Mathy : Je crois qu'on rêve tous de voir quelqu'un débarquer dans notre vie pour nous aider. Peut-être qu'on a tous des anges gardiens et qu'il faut seulement savoir les attraper ?
Le Parisien : C'est du boulot d'entretenir une popularité comme la vôtre ?
Mimie Mathy : Non, parce que je suis sincère. La première fois que j'ai été élue femme préférée des Français, c'était extraordinaire. J'étais surtout contente pour mes parents parce que, quand je me suis lancée dans ce métier, ils avaient peur qu'on me fasse du mal. Ce n'était pas gagné, pour moi, au départ. Il y a des gens qui ont des bobos physiques moindres que les miens et qui ne s'aiment pas, mais moi, je les ai assumés. Ma chance, c'est d'avoir eu des parents qui m'ont appris qu'on est tous différents. Ils m'ont plongée dans une bassine d'optimisme. Alors, je dis aux parents : répétez à vos enfants qu'ils sont les plus beaux et que personne ne leur ressemble.
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