
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
La Manche Libre : Mimie Mathy "J'aime la vie"
"Il faut avoir des rêves, - c'est même très important d'en avoir - mais il ne faut pas attendre que ce soit les autres qui les réalisent pour vous," conseille Mimie Mathy... En ces temps de morosité ambiante, rien de tel qu'une rencontre avec Mimie Mathy pour retrouver le moral.
La Manche Libre : Quel a été votre plus grand bonheur ?
Mimie Mathy : "Celui qui va venir. Pour moi, il n'y a pas un bonheur mais une multitude de petits bonheurs. Ma première scène, ma première télé, mon mariage, la naissance de mes neveux et nièces... ont été de grands moments de bonheur. Mais, le plus grand, c'est d'avoir encore mes parents, et les personnes que j'aime".
La Manche Libre : Quel a été votre plus grand bonheur ?
Mimie Mathy : "Celui qui va venir. Pour moi, il n'y a pas un bonheur mais une multitude de petits bonheurs. Ma première scène, ma première télé, mon mariage, la naissance de mes neveux et nièces... ont été de grands moments de bonheur. Mais, le plus grand, c'est d'avoir encore mes parents, et les personnes que j'aime".
La Manche Libre : Comment faites-vous pour prendre toujours la vie du bon côté ?
Mimie Mathy : "Je regarde autour de moi et j'essaye de relativiser. On a tous des "coups de mou", mais il y a plein de choses comme le fait d'être en bonne santé alors que d'autres sont malades ou d'avoir un travail passionnant quand d'autres en n'ont pas qui permettent de relativiser les bobos que l'on peut avoir au corps, au c½ur ou à la tête".
Mimie Mathy : "Je regarde autour de moi et j'essaye de relativiser. On a tous des "coups de mou", mais il y a plein de choses comme le fait d'être en bonne santé alors que d'autres sont malades ou d'avoir un travail passionnant quand d'autres en n'ont pas qui permettent de relativiser les bobos que l'on peut avoir au corps, au c½ur ou à la tête".
La Manche Libre : D'où vous vient cette joie de vivre ?
Mimie Mathy : "Enfant, j'ai dû tomber dans une bassine d'optimisme. J'aime la vie ! Et puis, j'ai eu la chance d'avoir des parents qui m'ont dit : 'D'accord, tu n'es pas comme les autres, mais, bon tu vas faire avec. Fonce, sois belle, sois grande et sois quelqu'un de bien”. Ce sont les parents qui posent les premières fondations d'une vie. Et, si elles ne sont pas bonnes, tout peut s'écrouler très vite. Il ne faut pas qu'ils démissionnent."
La Manche Libre : Qu'est-ce qui donne le blues à Mimie Mathy ?
Mimie Mathy : "Le décès de personnes que j'aime, mais aussi de voir des enfants atteints de maladies graves. Je suis en contact régulier avec des associations comme Rêves, Arc-en-ciel, Petit prince, Docteur Clown... qui s'occupent d'enfants malades. Et, quand je vois tous ces mômes, il m'arrive de rentrer chez moi et de pleurer à chaudes larmes en me disant "Mais, pourquoi eux ?"
Mimie Mathy : "Enfant, j'ai dû tomber dans une bassine d'optimisme. J'aime la vie ! Et puis, j'ai eu la chance d'avoir des parents qui m'ont dit : 'D'accord, tu n'es pas comme les autres, mais, bon tu vas faire avec. Fonce, sois belle, sois grande et sois quelqu'un de bien”. Ce sont les parents qui posent les premières fondations d'une vie. Et, si elles ne sont pas bonnes, tout peut s'écrouler très vite. Il ne faut pas qu'ils démissionnent."
La Manche Libre : Qu'est-ce qui donne le blues à Mimie Mathy ?
Mimie Mathy : "Le décès de personnes que j'aime, mais aussi de voir des enfants atteints de maladies graves. Je suis en contact régulier avec des associations comme Rêves, Arc-en-ciel, Petit prince, Docteur Clown... qui s'occupent d'enfants malades. Et, quand je vois tous ces mômes, il m'arrive de rentrer chez moi et de pleurer à chaudes larmes en me disant "Mais, pourquoi eux ?"
La Manche Libre : Vous êtes quelqu'un de très sensible...
Mimie Mathy : "Je suis une grande pleureuse devant l'éternel. Mais, je pense qu'en évacuant des trop-pleins de tensions, on fait de la place pour le bonheur".
Mimie Mathy : "Je suis une grande pleureuse devant l'éternel. Mais, je pense qu'en évacuant des trop-pleins de tensions, on fait de la place pour le bonheur".
La Manche Libre : N'avez-vous pas eu du mal à vous accepter tel que vous êtes ?
Mimie Mathy : "J'ai appris à me dire : " Après tout, on a tous des défauts, des parties de son corps que l'on n'aime pas. J'ai donc fait avec". Quand on se retournait sur moi dans la rue, je disais "C'est quoi le problème ? Je suis plus petite. C'est vrai, je suis comme cela mais il y en a qui sont grands, gros, minces, noirs, jaunes. Il faut faire avec et s'accepter tel que l'on est."
La Manche Libre : Avez-vous le sentiment d'avoir dû cravacher davantage que les autres pour arriver là où vous êtes ?
Mimie Mathy : "J'ai cravaché comme on cravache tous dans ce métier. Rien ne tombe tout "cuit". On est dans un monde où il faut travailler dur, c'est ce que j'essaye d'enseigner aux enfants de mon mari, et à mes neveux. Je leur dis "Vous n'aurez rien sans rien".
Mimie Mathy : "J'ai appris à me dire : " Après tout, on a tous des défauts, des parties de son corps que l'on n'aime pas. J'ai donc fait avec". Quand on se retournait sur moi dans la rue, je disais "C'est quoi le problème ? Je suis plus petite. C'est vrai, je suis comme cela mais il y en a qui sont grands, gros, minces, noirs, jaunes. Il faut faire avec et s'accepter tel que l'on est."
La Manche Libre : Avez-vous le sentiment d'avoir dû cravacher davantage que les autres pour arriver là où vous êtes ?
Mimie Mathy : "J'ai cravaché comme on cravache tous dans ce métier. Rien ne tombe tout "cuit". On est dans un monde où il faut travailler dur, c'est ce que j'essaye d'enseigner aux enfants de mon mari, et à mes neveux. Je leur dis "Vous n'aurez rien sans rien".
La Manche Libre : Vous avez toujours voulu être comédienne ?
Mimie Mathy : "Au grand dam des mes parents, je crois que j'avais cela dans le sang. Après, c'est beaucoup de travail, des remises en question permanentes et surtout y croire très fort parce que personne n'y croira à votre place. Il faut avoir des rêves, - c'est même très important d'en avoir - mais il ne faut pas attendre que ce soit les autres qui les réalisent pour vous."
La Manche Libre : Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui renoncent parce qu'elles ont du mal à s'accepter telles qu'elles sont ?
Mimie Mathy : "Surtout de ne pas en vouloir aux autres. Il y a des périodes où c'est dur, mais je crois qu'à partir du moment où on a un but, il faut y aller et arrêter de se dire "c'est injuste".
Mimie Mathy : "Au grand dam des mes parents, je crois que j'avais cela dans le sang. Après, c'est beaucoup de travail, des remises en question permanentes et surtout y croire très fort parce que personne n'y croira à votre place. Il faut avoir des rêves, - c'est même très important d'en avoir - mais il ne faut pas attendre que ce soit les autres qui les réalisent pour vous."
La Manche Libre : Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui renoncent parce qu'elles ont du mal à s'accepter telles qu'elles sont ?
Mimie Mathy : "Surtout de ne pas en vouloir aux autres. Il y a des périodes où c'est dur, mais je crois qu'à partir du moment où on a un but, il faut y aller et arrêter de se dire "c'est injuste".
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
La Manche Libre le 23 août 2008
Propos recueillis par Benoît de Villeneuve
Droit d'auteur de cette interview
Propos recueillis par Benoît de Villeneuve
Droit d'auteur de cette interview
Blog Fans de Mimie Mathy
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