∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
Présentateur : Laurent Boyer
Genre : Divertissement
Genre : Divertissement
Participante : Mimie Mathy
Photographie : Frédéric Piau
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
Mimie Mathy a choisi la ville de New York pour son "Fréquenstar". Elle nous parle du téléfilm "Une nana pas comme les autres", de son spectacle... Retour sur sa carrière, sur son enfance dans un décor magique.
Diffusion le mardi 4 octobre 1994 sur M6

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Mimie Mathy à New York
Une grande dame du rire fait visiter New York à Laurent Boyer. Mimie Mathy a de l'énergie à revendre.
Des tours de Manhattan aux pelouses de Central Park, Mimie Mathy connaît New York sur le bout des doigts. Et fait découvrir la « grosse pomme » à Laurent Boyer. Une pause dans l'agenda chargé de la comédienne : en plus de son « one-woman show », à Paris, elle retrouve un rôle en or en tournant, en ce moment, la suite d'"Une nounou pas comme les autres". Un beau record d'audience en perspective pour janvier.
Connaissez-vous New York depuis longtemps ?
Mimie Mathy : J'ai découvert cette ville récemment et cela ne fait qu'un an que je m'y rends régulièrement, mais j'ai totalement craqué. Chacun d'entre nous à une cité dans le monde où il se sent bien et, moi, c'est New York.
Vous dites qu'ici l'indifférence est une forme de respect pour la différence...
Mimie Mathy : A New York, personne ne se retourne quand je passe et je n'ai jamais entendu « Ah , tu as vu la petite ! », comme en France lorsque que je n'étais pas connue.
Pour vous, New York, est-ce d'abord le haut lieu des comédies musicales ?
Mimie Mathy : J'ai vu un nombre incalculable de fois "New York, New York" ou "Chantons sous la pluie" et, quand j'ai débarqué là-bas, je n'ai pas été surprise. Sauf face à Manhattan et à ses buildings : un vrai décor de film !
Dans ce Fréquenstar, on vous voit avec le cinéaste Jerry Schartzberg, réalisateur, entre autres, de l'Epouvantail, amitié ou travail ?
Mimie Mathy : Ma rencontre avec Jerry Schartzberg prouve que la vie peut être magique ! Je n'ai jamais vu aucun de ses longs métrages et je l'ai croisé pour la première fois l'hiver dernier. Ni l'un ni l'autre ne savions qui nous étions. Ensuite, nous avons passé une semaine ensemble chez moi, à Paris. Il m'a vu vivre et, avant de retourner chez lui, à New York, il m'a proposé de jouer dans son prochain film au côté d'Andy Garcia. Il m'a écrit un nouveau rôle pour moi : celui d'une directrice de restaurant. Le tournage devrait avoir lieu l'été prochain.
Votre philosophie de la vie est-elle uniquement basée sur l'optimisme ?
Mimie Mathy : Je suis bien obligée, sinon c'est le suicide ! Ne pas atteindre le beurre au supermarché n'est pas un problème, sauf dans le regard des autres. Les vrais problèmes concernent ceux qui ne peuvent pas se défendre, comme des enfants, et c'est pour cela que j'aide des associations comme "Enfance et Partage". J'ai fait des galas pour un hôpital qui accueille les grands accidentés de la route. Après avoir parlé avec un garçon de 20 ans allongé sur un lit pour le restant de ses jours, comment peut-on encore avoir le droit de se plaindre ? En général, nous n'avons pas de grandes blessures, mais simplement des bobos, notamment dans la tête...
Votre seul souci est-ce donc de n'avoir pas encore rencontré l'homme de votre vie avec qui vous aurez-un enfant ?
Mimie Mathy : Je crois que tout arrive à temps et si j'avais rencontré l'homme de ma vie plus tôt, je n'aurais jamais fait ce parcours sans horaires ni contraintes. Ma sérénité est venue avec le temps passé à regarder les autres et à discuter avec eux.
C'est Fugain, avec son Big Bazar, qui vous a lancée et vous lui renvoyer superbement l'ascenseur dans ce Fréquenstar...
Mimie Mathy : Il est très rare de rencontrer quelqu'un qui arrive à vous persuader que vous pouvez être belle et qui vous encourage à vous exprimer pleinement. Michel Fugain m'a aidée à faire tomber des barrières dans ma tête. Hormis mes parents, c'est la personne la plus généreuse que j'ai jamais rencontrée. Et surtout dans ce métier.
Vous tournez actuellement "Une nana pas comme les autres", la suite d'"une nounou pas comme les autres" : Est-ce un bon filon ?
Mimie Mathy : C'est la deuxième et dernier épisode de cette série. C'est vrai que nous pourrions réaliser Une doudou pas comme les autres ou Une vahiné pas comme les autres, mais il ne faut pas tomber dans l'erreur d'en faire trop. Je fais une suite parce que j'avais encore quelque chose à dire : les difficultés de la vie à deux n'avaient pas encore été évoquées.
Etes-vous à nouveau beaucoup intervenue sur l'écriture ?
Mimie Mathy : Beaucoup moins que dans le premier et uniquement lorsque l'auteur et le réalisateur hésitaient sur les réactions que je pourrais avoir face à certaines situations. Pour ce scénario, ils me connaissent mieux et ils ont eu plus de facilité à écrire.
Si, d'un coup de baguette magique, vous pouviez subitement avec une taille « normale », accepteriez-vous cette transformation ?
Mimie Mathy : Enfant ou adolescente, j'aurai sans doute dit oui, mais aujourd'hui, je refuserai car je me sens bien dans ma peau. En revanche, j'accepterais bien quelques kilos de moins !
Des tours de Manhattan aux pelouses de Central Park, Mimie Mathy connaît New York sur le bout des doigts. Et fait découvrir la « grosse pomme » à Laurent Boyer. Une pause dans l'agenda chargé de la comédienne : en plus de son « one-woman show », à Paris, elle retrouve un rôle en or en tournant, en ce moment, la suite d'"Une nounou pas comme les autres". Un beau record d'audience en perspective pour janvier.
Connaissez-vous New York depuis longtemps ?
Mimie Mathy : J'ai découvert cette ville récemment et cela ne fait qu'un an que je m'y rends régulièrement, mais j'ai totalement craqué. Chacun d'entre nous à une cité dans le monde où il se sent bien et, moi, c'est New York.
Vous dites qu'ici l'indifférence est une forme de respect pour la différence...
Mimie Mathy : A New York, personne ne se retourne quand je passe et je n'ai jamais entendu « Ah , tu as vu la petite ! », comme en France lorsque que je n'étais pas connue.
Pour vous, New York, est-ce d'abord le haut lieu des comédies musicales ?
Mimie Mathy : J'ai vu un nombre incalculable de fois "New York, New York" ou "Chantons sous la pluie" et, quand j'ai débarqué là-bas, je n'ai pas été surprise. Sauf face à Manhattan et à ses buildings : un vrai décor de film !
Dans ce Fréquenstar, on vous voit avec le cinéaste Jerry Schartzberg, réalisateur, entre autres, de l'Epouvantail, amitié ou travail ?
Mimie Mathy : Ma rencontre avec Jerry Schartzberg prouve que la vie peut être magique ! Je n'ai jamais vu aucun de ses longs métrages et je l'ai croisé pour la première fois l'hiver dernier. Ni l'un ni l'autre ne savions qui nous étions. Ensuite, nous avons passé une semaine ensemble chez moi, à Paris. Il m'a vu vivre et, avant de retourner chez lui, à New York, il m'a proposé de jouer dans son prochain film au côté d'Andy Garcia. Il m'a écrit un nouveau rôle pour moi : celui d'une directrice de restaurant. Le tournage devrait avoir lieu l'été prochain.
Votre philosophie de la vie est-elle uniquement basée sur l'optimisme ?
Mimie Mathy : Je suis bien obligée, sinon c'est le suicide ! Ne pas atteindre le beurre au supermarché n'est pas un problème, sauf dans le regard des autres. Les vrais problèmes concernent ceux qui ne peuvent pas se défendre, comme des enfants, et c'est pour cela que j'aide des associations comme "Enfance et Partage". J'ai fait des galas pour un hôpital qui accueille les grands accidentés de la route. Après avoir parlé avec un garçon de 20 ans allongé sur un lit pour le restant de ses jours, comment peut-on encore avoir le droit de se plaindre ? En général, nous n'avons pas de grandes blessures, mais simplement des bobos, notamment dans la tête...
Votre seul souci est-ce donc de n'avoir pas encore rencontré l'homme de votre vie avec qui vous aurez-un enfant ?
Mimie Mathy : Je crois que tout arrive à temps et si j'avais rencontré l'homme de ma vie plus tôt, je n'aurais jamais fait ce parcours sans horaires ni contraintes. Ma sérénité est venue avec le temps passé à regarder les autres et à discuter avec eux.
C'est Fugain, avec son Big Bazar, qui vous a lancée et vous lui renvoyer superbement l'ascenseur dans ce Fréquenstar...
Mimie Mathy : Il est très rare de rencontrer quelqu'un qui arrive à vous persuader que vous pouvez être belle et qui vous encourage à vous exprimer pleinement. Michel Fugain m'a aidée à faire tomber des barrières dans ma tête. Hormis mes parents, c'est la personne la plus généreuse que j'ai jamais rencontrée. Et surtout dans ce métier.
Vous tournez actuellement "Une nana pas comme les autres", la suite d'"une nounou pas comme les autres" : Est-ce un bon filon ?
Mimie Mathy : C'est la deuxième et dernier épisode de cette série. C'est vrai que nous pourrions réaliser Une doudou pas comme les autres ou Une vahiné pas comme les autres, mais il ne faut pas tomber dans l'erreur d'en faire trop. Je fais une suite parce que j'avais encore quelque chose à dire : les difficultés de la vie à deux n'avaient pas encore été évoquées.
Etes-vous à nouveau beaucoup intervenue sur l'écriture ?
Mimie Mathy : Beaucoup moins que dans le premier et uniquement lorsque l'auteur et le réalisateur hésitaient sur les réactions que je pourrais avoir face à certaines situations. Pour ce scénario, ils me connaissent mieux et ils ont eu plus de facilité à écrire.
Si, d'un coup de baguette magique, vous pouviez subitement avec une taille « normale », accepteriez-vous cette transformation ?
Mimie Mathy : Enfant ou adolescente, j'aurai sans doute dit oui, mais aujourd'hui, je refuserai car je me sens bien dans ma peau. En revanche, j'accepterais bien quelques kilos de moins !
Laurent Boyer : « Mon amie Mimie »
Laurent et Mimie parlaient depuis plus d'un an de faire ensemble un numéro de Fréquenstar à New York en se laissant balader dans le lieu préféré de l'invitée. Après Higelin en Corse, Boyer et son équipe doivent, du 10 au 15 octobre, se faire guider par Bernard Lavilliers dans les rues de Salvador de Bahia, au Brésil. Souvenir : Higelin, c'était formidable. C'est un Trenet revival, un fou du roi, raconte Laurent. Il a une énergie extraordinaire et envie de tout faire partager. Chez son copain Tao, En corse, il s'est mis au piano et a chanté pendant quatre heures d'affilée en demandant aux trois cents personnes qui étaient là ce qu'elle voulait entendre. Nous avions une caméra et j'ai vécu un truc incroyable. J'étais scotché ! Laurent Boyer ne parle pas le jeune, il parle le musicien...En attendant l'émission spéciale imaginée par Thierry Ardisson pour son nouveau poulain, Laurent Boyer s'installe le vendredi, à 20h sur m6, avec vu par Laurent Boyer, qui nous entraine dans les coulisses des vedettes en six minutes chrono le dimanche matin, il reçoit également à t'antenne d'Europe 2 dans le brunch.
Palmade, L'alter ego
Le 8 novembre, Mimie Mathy sera en solo sur la scène du Splendide, a Paris. Un spectacle écrit en collaboration avec Pierre Palmade. Pierre explique : Jusqu'ici, j'ai eu l'habitude de travailler autour de rire névrosé. Celui de Mimie est optimiste et incroyablement rassurant. De son côté, Mimie renchérit : Pierre a une générosité énorme et une facilité incroyable à se couler dans l'univers des autres en y faisant passer ses propres blessures. Son talent de comique est fondé sur la compréhension des autres plutôt que sur l'agression. Je trouve cela plus tendre et aussi plus fort. Voire même éternel.
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
Propos recueillis par Michael Perrot
Droit d'auteur de cette interview
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Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
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