
Réalisation : Patrick Malakian
Son : Michel Mellier
Montage : Olivia Lumbroso
Scénario, adaptation et dialogues : Nicolas Cuche et Eric Taraud
Musique : Didier Vasseur, Roland Romanelli et Une Musique
Costumes : Pascale Arrou
Mimie Mathy (Joséphine), Frédéric Van Den Driessche (Rodolphe Klein), Mélisandre Meertens (Noémie), Claudine Wilde (Katia), Victor Wagner (Jean), Raphaël Baudoin (Fabian), Vincent Colombe (Steve), Thierry Heckendom (Michel Soulas), Jean-Jacques Le Vessier (Boris), Viviane Bonelli (Jeune-fille 1), Tiffany Breuvart (Jeune-fille 2), Jean-Marie Fonbonne (Patron Fabian), Geoffroy Guerrier (Ass. Casting), Pascale Louange (Kristina), Florence Mako (Assistante Steve), Daphnée Plantavin (Alisson), Karin Swenson (Mannequin galerie), Angélique Thomas (Autre mannequin), Sabrina Van Tassel (Agneska), Cyrielle Clair (Catherine) et Michèle Garcia.
La nouvelle cliente de Joséphine s'appelle Noémie. C'est une belle jeune fille de 18 ans qui vient de gagner un concours pour entrer dans une grande agence de mannequins. Elle quitte donc ses parents et sa province natale pour monter à Paris. Pour elle, c'est le rêve d'une vie qui se concrétise. Pour Joséphine, qui s'est transformée en photographe de mode pour mieux approcher Noémie, c'est le début des ennuis. Notre ange gardien ne se résout pas à croire qu'elle a été envoyée sur Terre pour aider une jeune fille à devenir top model. Le comportement étrange de celle-ci va la pousser à comprendre qu'un problème plus profond l'attend. Pourquoi Noémie a-t-elle subitement arrêté ses études ? Que cache-t-elle à Joséphine ?

La Dépêche du Midi : Comment vous avait-on proposé de jouer dans « Joséphine » ?
Mimie Mathy : Au départ, on m'avait proposé le rôle d'un ange. J'avais dit d'accord, à condition que ce ne soit pas un ange cucul catho. La chaîne n'y croyait pas trop au milieu des séries policières et des femmes de loi. Mais le succès de la série a été extraordinaire et j'ai même signé pour treize épisodes de plus.
La Dépêche du Midi : Qu'est-ce qui vous séduit dans votre personnage ?
Mimie Mathy : C'est une femme avant tout. Et il n'y a pas de décors récurrents comme dans « Julie Lescaut ». Chaque fois je change d'identité, je fais un peu tous les métiers. Il n'y a pas de routine.
La Dépêche du Midi : Ne craignez-vous pas, comme Roger Hanin avec Navarro, que le personnage de Joséphine vous colle à la peau ?
Mimie Mathy : Non, parce que je faisais d'autres choses avant Joséphine. J'avais fait de la scène, « Le petit théâtre de Bouvard », et les gens me connaissaient par ailleurs. Je poursuis d'ailleurs mon one-man-show, « J'adore papoter avec vous ». Il faut préciser par ailleurs que « Joséphine », ce n'est que quatre épisodes par an. Ce n'est pas comme Véronique Genest qui aura peut-être plus de mal à trouver autre chose.
La Dépêche du Midi : Vous croyez aux anges ?
La Dépêche du Midi : Vous avez d'autres projets ?
Mimie Mathy : Je poursuis mon spectacle pour trois mois jusqu'en décembre avec deux dates à l'Olympia. Je dois aussi tourner un téléfilm avec mes anciennes complices, Michèle Bernier et Isabelle de Botton.
La Dépêche du Midi : On a l'impression que le téléfilm n'est plus un genre méprisé par les comédiens de cinéma ?
Mimie Mathy : Ils y viennent tous, Depardieu, Deneuve, Malkovitch... Cela dit, il n'y a pas de mauvais genre. Et le téléfilm apprend à travailler très vite sur des tournages qui durent entre 20 et 22 jours. Je pense qu'il est plus intéressant de faire 12 millions de spectateurs à la télé que 200 000 au cinéma.
Propos recueillis par Sébastien Marti
Droit auteur de cette interview
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞