∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
Tournage n°35 en avril 2006
Créée par Laurent Chouchan, Michel Lengliney et Philippe Niang
Réalisation : Vincent Monnet
Son : Dominique Warnier
Montage : Catherine Renault
Scénario, adaptation et dialogues : Hélène Woillot
Musique : Didier Vasseur, Roland Romanelli et Une Musique
Costumes : Valérie Adda
Décors : Alain Paroutaud
Directeur de la photographie Jonny Semeco
Créée par Laurent Chouchan, Michel Lengliney et Philippe Niang
Réalisation : Vincent Monnet
Son : Dominique Warnier
Montage : Catherine Renault
Scénario, adaptation et dialogues : Hélène Woillot
Musique : Didier Vasseur, Roland Romanelli et Une Musique
Costumes : Valérie Adda
Décors : Alain Paroutaud
Directeur de la photographie Jonny Semeco
Photographe : Patrick Roncen
∞-∞ PERSONNAGES PRINCIPAUX ∞-∞
Mimie Mathy (Joséphine), Hélène Vincent (Geneviève Beaumont), Caroline Maillard (Lise Barnier), Yann Babilée Keogh (Lucas), Zoé Duthion (Prune Barnier), Jenny Bellay (Amélie), Fabrice Bagni (Chauffeur de taxi), Dodine Herry-Grimaldi (Lorène Bacq), Gabrielle Bonacini (Permanente réinsertion), Benjamin Cohen (Pote agression), Malcolm Conrath (Martin Barnier), Zazie Delem (Véro la collègue), Caroline Frossard (Femme décolletée), Sophie Gourdin (Employée du centre), Frédéric Hulné (Patron boutique), Arsène Jiroyan (Gendarme), Philippe Kerjean (Employé file d'attente), Patrick Mazet (Employé futon), Diane Pierens (Patronne magasin), Louis Salkind (Gamin agression), Philippe Soutan (Homme SAMU social)
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
La dernière des missions de Joséphine : aider Geneviève, ancienne couturière d'une cinquantaine d'années et SDF depuis plusieurs mois, à s'en sortir. Comme à son habitude, c'est d'un simple claquement de doigts que Joséphine débarque sous un pont de la Seine, dans la peau d'une sans-abri. Mal fagotée, avec tout un “barda” en guise de valise, elle incarne à merveille son nouveau personnage. Elle va à la rencontre de sa future protégée, Geneviève, qui, malgré le froid glacial, refuse l'aide du Samu social et choisit de passer la nuit dans la rue plutôt que dans un foyer. C'est sans compter sur la ténacité de Joséphine ! Les deux femmes vont finalement dormir sur un matelas, dans un magasin de literie. Joséphine est désormais prête à tout pour connaître les raisons ayant entraîné Geneviève dans cette situation et lui redonner l'envie de vivre et de se battre.
1e diffusion le lundi 9 octobre 2006 à 20h50 sur TF1 : 8 340 000 téléspectateurs
2e diffusion le lundi 31 décembre 2012 à 15h40 sur TF1
3e diffusion le mercredi 19 mars 2014 à 15h40 sur TF1
4e diffusion le mercredi 2 septembre 2015 à 14h00 sur TF1
5e diffusion le mercredi 5 octobre 2016 à 13h45 sur TF1
6e diffusion le vendredi 24 mars 2017 à 20h55 sur NT1 : 649 000 téléspectateurs
7e diffusion le vendredi 7 avril 2017 à 22h50 sur NT1
8e diffusion le samedi 27 avril 2019 à 21h00 sur TF1 Séries Films : 445 000 téléspectateurs
9e diffusion le samedi 4 mai 2019 à 22h45 sur TF1 Séries Films
10e diffusion le samedi 7 mars 2020 à 21h00 sur TF1 Séries Films : 398 000 téléspectateurs
11e diffusion le samedi 14 mars 2020 à 22h55 sur TF1 Séries Films
12e diffusion le samedi 6 mars 2021 à 21h00 sur TF1 Séries Films : 485 000 téléspectateurs
13e diffusion le samedi 13 mars 2021 à 17h05 sur TF1 Séries Films
14e diffusion le samedi 20 mars 2021 à 22h50 sur TF1 Séries Films
15e diffusion le samedi 27 mars 2021 à 17h05 sur TF1 Séries Films
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
Ce 35e épisode traite un thème cher à Mimie Mathy : la précarité. Émotion, tendresse, humour... La nouvelle aventure de l'ange gardien réserve d'intenses moments.
L'histoire de Geneviève, comme celle de beaucoup de personnes qui se retrouvent dans la rue, résulte d'une suite de malheurs : “J'ai perdu mon boulot, je me suis retrouvée au chômage, et puis le RMI, les dettes... l'engrenage quoi. Je ne pouvais plus payer mon loyer”. Mais elle oublie de raconter à Joséphine qu'elle a eu deux filles. Peu à peu, et face à l'obstination de celle-ci, Geneviève va lui confier sa véritable histoire. Sa fille cadette s'est suicidée. Lise, son aînée, estime que sa maman est responsable de ce drame et l'a donc rayée de sa vie. Quant à leur père, il est mort dans un accident de voiture alors qu'elles étaient encore enfants. Geneviève est elle-même convaincue de sa responsabilité : “J'ai fait exactement le contraire de ce qu'il fallait faire. Ma fille était au bord du gouffre et je l'ai laissée toute seule”. Dès lors, elle sombre, baisse les bras et devient SDF. Heureusement, l'arrivée providentielle de Joséphine va lui donner le courage de remonter la pente. Mais le chemin va être long, parsemé d'embûches, de déceptions, d'humiliations et de rebondissements...
Depuis toujours, Mimie Mathy est très impliquée dans le combat que mènent les Restos du c½ur. L'hiver dernier, plus de 70 millions de repas ont été servis par cette association. C'est d'ailleurs Mimie Mathy qui est à l'origine de cet épisode car ce sujet lui tenait particulièrement à c½ur. Depuis 1998, au rythme de quatre épisodes par an, Joséphine, ange gardien réunit en moyenne chaque fois plus de 8 millions de téléspectateurs. La série a remporté le 7 d'Or de la meilleure série en 2003 et Mimie Mathy a reçu à deux reprises (1997 et 2003) le 7 d'Or de la meilleure actrice de série.
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
Joséphine et les SDF
Grands sentiments et noble cause pour l'ange gardien de TF1
Grands sentiments et noble cause pour l'ange gardien de TF1
Quatre fois par ans, l'ange gardien Joséphine est investie d'une mission. Elle n'a pas sa pareille pour voler au secours de ceux qui traverse une grave crise affective, matérielle ou même professionnelle. Une bienfaitrice qui convainc chaque fois plus de huit millions de téléspectateurs.
Ce soir, le cas choisi par l'ange Joséphine est Geneviève qui réunit tous les critères. Elle arrive à la pire des déchéances, elle est dans la rue.
Geneviève se croit responsable du suicide de sa fille. Elle déprime alors, perd son emploi, n'arrive plus à payer son loyer, ses dettes, le RMI ne suffit plus, c'est la rue. Sa seconde fille ne veut pas l'aider, elle ne lui pardonne pas la mort de sa s½ur...
Un cheminement que la plupart des SDF connaissent. Le téléfilm explore cette descente aux enfers avec pudeur, à condition que l'on oublie un peu les miracles de Joséphine.
A la veille de l'hiver, on imagine bien les longues marches des SDF à travers la ville pour trouver un asile pour la nuit, l'engrenage infernal de la rue où l'on n'a plus ni domicile, ni identité donc peu de moyens de retrouver un emploi, si minime soit-il. Si la première partie du téléfilm donne cette version noire de la précarité, Joséphine reprend ses droits ensuite.
Elle remet du baume au c½ur de tout le monde, rafistole les familles, attendrit le caractère de vieilles dames peureuses, console les petites filles, raisonne les entremetteuses pour que Geneviève finisse de retrouver toute sa dignité d'être humain. Le sujet de la précarité concerne tout particulièrement Mimie Mathy qui est impliquée depuis longtemps dans les Restos du c½ur par exemple. L'hiver dernier plus de 70 millions de repas ont été servis par cette association. Car 6,3 % de la population française, soit 3,7 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Depuis des années Mimie Mathy participe activement aux concerts des Restos et c'est elle qui a tenu tout spécialement à la réalisation de cet épisode.
Au-delà des grands sentiments, ce téléfilm vaut surtout pour l'interprétation d'Hélène Vincent, formidable dans ce rôle de femme meurtrie par la vie.
Un affreux bonnet de laine, un vieux sac qu'elle traîne suffisent pour qu'Hélène Vincent soit cette SDF. Mais elle est très bien aussi dans cette même Geneviève qui renaît à la vie avec une promesse de bonheur. C'est cela les grandes comédiennes.
Ce soir, le cas choisi par l'ange Joséphine est Geneviève qui réunit tous les critères. Elle arrive à la pire des déchéances, elle est dans la rue.
Geneviève se croit responsable du suicide de sa fille. Elle déprime alors, perd son emploi, n'arrive plus à payer son loyer, ses dettes, le RMI ne suffit plus, c'est la rue. Sa seconde fille ne veut pas l'aider, elle ne lui pardonne pas la mort de sa s½ur...
Un cheminement que la plupart des SDF connaissent. Le téléfilm explore cette descente aux enfers avec pudeur, à condition que l'on oublie un peu les miracles de Joséphine.
A la veille de l'hiver, on imagine bien les longues marches des SDF à travers la ville pour trouver un asile pour la nuit, l'engrenage infernal de la rue où l'on n'a plus ni domicile, ni identité donc peu de moyens de retrouver un emploi, si minime soit-il. Si la première partie du téléfilm donne cette version noire de la précarité, Joséphine reprend ses droits ensuite.
Elle remet du baume au c½ur de tout le monde, rafistole les familles, attendrit le caractère de vieilles dames peureuses, console les petites filles, raisonne les entremetteuses pour que Geneviève finisse de retrouver toute sa dignité d'être humain. Le sujet de la précarité concerne tout particulièrement Mimie Mathy qui est impliquée depuis longtemps dans les Restos du c½ur par exemple. L'hiver dernier plus de 70 millions de repas ont été servis par cette association. Car 6,3 % de la population française, soit 3,7 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Depuis des années Mimie Mathy participe activement aux concerts des Restos et c'est elle qui a tenu tout spécialement à la réalisation de cet épisode.
Au-delà des grands sentiments, ce téléfilm vaut surtout pour l'interprétation d'Hélène Vincent, formidable dans ce rôle de femme meurtrie par la vie.
Un affreux bonnet de laine, un vieux sac qu'elle traîne suffisent pour qu'Hélène Vincent soit cette SDF. Mais elle est très bien aussi dans cette même Geneviève qui renaît à la vie avec une promesse de bonheur. C'est cela les grandes comédiennes.
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
L'Est Républicain n°632
Propos recueillis par Nicole Collet
Droit d'auteur de cet article
Propos recueillis par Nicole Collet
Droit d'auteur de cet article
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Mimie Mathy : « On peut aider le SDF en bas de chez soi »
Cet épisode sur une femme SDF, plus très jeune, complètement paumée mais encore entièrement passée de l'autre côté, celui des sans espoir, elle y tenait beaucoup. Et pas seulement à cause de son engagement auprès des Restos du c½ur. Mimie Mathy, 49 ans depuis hier, tourne actuellement son 37e épisode de « Joséphine, ange gardien », dont le succès ne connaît aucune chute de tension depuis 1997. Elle nous explique son implication dans le téléfilm de ce soir.
Le Parisien : « Coupée du monde » est un épisode dont vous avez eu personnellement l'idée ?
Mimie Mathy : J'avais très envie que l'on traite ce sujet pour deux raisons. La situation des SDF, et particulièrement des femmes dont on parle moins, je la côtoie aux Restos du c½ur. Je voulais montrer que ça n'arrive pas qu'aux autres. Et je souhaitais absolument retravailler avec Hélène Vincent, avec laquelle je forme une sorte de couple ce soir, et qui a joué ma maman dans le seul film de cinéma que j'ai tourné, « Que faisaient les femmes pendant que l'homme marchait sur la Lune ? », en 1999.
Le Parisien : L'histoire n'est-elle pas un peu naïve : dans la réalité, vous connaissez beaucoup de SDF qui finissent par s'en sortir ?
Mimie Mathy : J'en ai rencontré parmi les bénévoles des Restos du c½ur. Certains viennent de la rue. Tout le travail de cette organisation consiste à réapprendre à ceux qui sont tombés bas comment y croire à nouveau.
Le Parisien : Mais ils n'ont jamais rencontré d'ange gardien...
Mimie Mathy : Hélas ! C'est un métier très rare. Il n'y a pas beaucoup de diplômés (rires). Au départ « Joséphine » n'était qu'une gentille bluette. Mais si elle cartonne depuis dix ans, c'est parce qu'on traite de vrais faits de sociétés. On s'inspire de l'actualité. L'un des prochains épisodes part d'une histoire vraie. Un gagnant du loto qui a tout perdu. Les Restos du c½ur ont servi 52 millions de repas l'année dernière, c'est énorme. Alors, comme disait Muriel Robin, on ne peut pas envoyer le reste de notre gratin de pâtes au Biafra, mais on peut essayer d'aider celui qui a faim en bas de chez nous. Même pour le tournage de cet épisode, rendez-vous compte, on a dû déloger involontairement de vrais SDF, dont les tentes étaient juste à côté.
Le Parisien : Certains voudraient voir ces tentes disparaître à Paris, sous prétexte qu'elles gênent la vie des riverains. Que pensez-vous de la polémique qui a éclaté à ce sujet ?
Mimie Mathy : Franchement, ces abris précaires, c'est quand même mieux que rien, non ?
Le Parisien : « Coupée du monde » est un épisode dont vous avez eu personnellement l'idée ?
Mimie Mathy : J'avais très envie que l'on traite ce sujet pour deux raisons. La situation des SDF, et particulièrement des femmes dont on parle moins, je la côtoie aux Restos du c½ur. Je voulais montrer que ça n'arrive pas qu'aux autres. Et je souhaitais absolument retravailler avec Hélène Vincent, avec laquelle je forme une sorte de couple ce soir, et qui a joué ma maman dans le seul film de cinéma que j'ai tourné, « Que faisaient les femmes pendant que l'homme marchait sur la Lune ? », en 1999.
Le Parisien : L'histoire n'est-elle pas un peu naïve : dans la réalité, vous connaissez beaucoup de SDF qui finissent par s'en sortir ?
Mimie Mathy : J'en ai rencontré parmi les bénévoles des Restos du c½ur. Certains viennent de la rue. Tout le travail de cette organisation consiste à réapprendre à ceux qui sont tombés bas comment y croire à nouveau.
Le Parisien : Mais ils n'ont jamais rencontré d'ange gardien...
Mimie Mathy : Hélas ! C'est un métier très rare. Il n'y a pas beaucoup de diplômés (rires). Au départ « Joséphine » n'était qu'une gentille bluette. Mais si elle cartonne depuis dix ans, c'est parce qu'on traite de vrais faits de sociétés. On s'inspire de l'actualité. L'un des prochains épisodes part d'une histoire vraie. Un gagnant du loto qui a tout perdu. Les Restos du c½ur ont servi 52 millions de repas l'année dernière, c'est énorme. Alors, comme disait Muriel Robin, on ne peut pas envoyer le reste de notre gratin de pâtes au Biafra, mais on peut essayer d'aider celui qui a faim en bas de chez nous. Même pour le tournage de cet épisode, rendez-vous compte, on a dû déloger involontairement de vrais SDF, dont les tentes étaient juste à côté.
Le Parisien : Certains voudraient voir ces tentes disparaître à Paris, sous prétexte qu'elles gênent la vie des riverains. Que pensez-vous de la polémique qui a éclaté à ce sujet ?
Mimie Mathy : Franchement, ces abris précaires, c'est quand même mieux que rien, non ?
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
Le Parisien n°19311
Propos recueillis par Yves Jaeglé
Droit d'auteur de cette interview
Propos recueillis par Yves Jaeglé
Droit d'auteur de cette interview
∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Joséphine ange gardien
