
∞-∞ INFOS PRATIQUES ∞-∞
Paru le : 12/11/2009
Éditeur : Plon
Collection : Mimie raconte-moi
ISBN : 978-2-259-20993-9
EAN : 9782259209939
Nombre de pages : 60
Poids : 565 g
Éditeur : Plon
Collection : Mimie raconte-moi
ISBN : 978-2-259-20993-9
EAN : 9782259209939
Nombre de pages : 60
Poids : 565 g
Comprends : 1 CD rom + poster dédicacé
Dimensions : 22cm x 26cm x 1,5cm
Dimensions : 22cm x 26cm x 1,5cm
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
Il était une fois un prince qui habitait....22,rue Princesse,bien sûr. Pierrot a 7 ans et son royaume est une loge de gardiens de ses parents, située au rez-de-chaussée de son immeuble. Un jour, juste avant Noël Marguerite, une petite fille de son âge, pousse la porte du château. C'est la princesse qu'il attendait ! Elle se déplace dans un vrai carrosse avec deux roues. Quand Noel arrive, les deux enfants décident d'organiser un réveillon magique pour tous les habitants de leur royaume. Tous les deux, ils vont repeindre leur château imaginaire aux couleurs de l'amour de l'amitié,du rire et du partage.
∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Mimie Mathy se dévoile
C'est dans l'intimité de son appartement parisien que Mimie Mathy nous reçoit. Radieuse, elle nous présente son nouveau livre pour enfants Le Noël magique de Pierrot et Marguerite. Elle se confie également sur son rôle d'ambassadrice France pour l'UNICEF et nous parle de son enfance en toute simplicité.
PsychoEnfants : Vous êtes de nouveau en librairie. Qu'est-ce qui vous a donné envie d'écrire pour les enfants ?
Mimie Mathy : J'avais publié avec mon mari [le cuisinier Benoist Gérard, NDLR] un livre chez Plon. Il a plu à l'éditeur et on m'a proposé d'écrire une collection pour les enfants. J'ai toujours eu l'habitude de construire des histoires et puis j'ai une grosse cote d'amour auprès des enfants. C'est peut-être dû à ma petite taille : ils se sentent proches de moi. Une partie de l'argent perçu est reversée à chaque fois à une association. La première fois, c'était pour Action Innocence. Cette fois, c'est pour l'UNICEF et la prochaine, pour l'association Laurette Fugain.
PsychoEnfants : De quoi parle "Le Noël magique de Pierrot et Marguerite" ?
Mimie Mathy : D'un petit garçon qui est le fils des concierges et qui se plaît à croire qu'il est le prince de l'immeuble. Un jour, il rencontre sa princesse, une petite fille en fauteuil roulant. Bien qu'elle soit malade, elle n'a rien d'une pauvre fillette. C'est un récit très optimiste, dans lequel j'avais envie de montrer que tout n'est pas gagné ou perdu d'avance dans la vie. Sur le tournage de « Joséphine, ange gardien », on reçoit beaucoup d'enfants malades. J'admire leurs mères dont beaucoup sont seules. Les maris, eux, ont souvent démissionné.
PsychoEnfants : Et vos parents, comment étaient-ils avec vous ?
Mimie Mathy : Sévères et pleins d'amour. Ils m'ont transmis la rigueur, l'envie de ne pas faire pitié. Ils m'ont donné les moyens d'être fière de moi, d'être quelqu'un de bien. Les parents sont la base de tout. Ils doivent transmettre les bases indispensables comme le respect, la politesse, l'envie de réussir sa vie. Le but des miens était de pousser leurs enfants à faire toujours mieux, quelles que soient leurs différences. Mon optimisme, je le tiens d'eux. Ils m'ont toujours dit que les autres aussi étaient différents à leur façon.
PsychoEnfants : Ils vous ont appris à relativiser...
Mimie Mathy : Tout à fait. Il est toujours difficile de se plaindre avec moi... ce qui a d'ailleurs parfois tendance à énerver mon entourage. Je trouve un côté positif à chaque chose.
PsychoEnfants : Les enfants ne sont pas toujours tendres entre eux. Quel souvenir gardez-vous de vos premières années ?
Mimie Mathy : À l'école, j'avais la chance d'avoir une grande gueule. Je répondais du tac au tac à ceux qui se moquaient de moi. J'avais compris que, soit on était le chef de la classe soit on s'écrasait. On m'avait mise au premier rang pensant que je serais calme... mais je me suis très vite retrouvée derrière !
PsychoEnfants : Les Français adorent votre joie de vivre. C'est une façade liée à votre métier de comédienne ?
Mimie Mathy : Non, j'aime vraiment la vie, je la trouve trop courte. Alors, c'est vrai que les comiques sont souvent tristes dans la vie. Mais moi, je trouve que le rire sauve de la détresse. Il empêche les coups de mou.
PsychoEnfants : Vous œuvrez à présent pour l'UNICEF en tant qu'ambassadrice France. Qu'est-ce qui vous a motivée à le faire ?
Mimie Mathy : Emmanuelle Béart, qui était l'ambassadrice depuis des années, a demandé à faire une pause. On m'a demandé de la remplacer et j'ai accepté avec plaisir. Il ne m'a fallu que 5 minutes pour prendre ma décision. Mon mari m'a dit qu'il me soutiendrait. Ma première mission sur le terrain est au Burkina Faso. Je vais voir le travail éducatif et sanitaire qui est mené sur place. Je ne veux pas choisir une mission en particulier, toutes sont très importantes à mes yeux. Même si le tourisme sexuel sur les enfants m'horrifie spécialement. Je n'admets pas que l'on fasse du mal aux enfants. Je ne peux pas rester indifférente.
PsychoEnfants : Ne pas avoir d'enfants, est-ce un regret pour vous ?
Mimie Mathy : C'est la vie qui en a décidé ainsi... Une grossesse aurait présenté d'importants risques physiques. Et puis, j'avais 45 ans quand j'ai rencontré mon mari. Par contre, si je n'ai pas eu la chance d'avoir des enfants à moi, en me mariant mon conjoint m'a fait cadeau de ses quatre enfants... On aurait pu adopter, mais mon métier prend du temps et je veux en accorder aussi à mon mari et à ses enfants.
PsychoEnfants : Et comment ça se passe avec eux ?
Mimie Mathy : Vous savez ce qu'on dit : « petits enfants, petits soucis, grands enfants, grands soucis ». Trois sont étudiants et le dernier traverse l'adolescence. Les ados ne respectent pas toujours ce qu'on souhaite leur transmettre et leur apporter. Mais leur maman leur a de toute façon donné de bonnes bases.
PsychoEnfants : Un message à nos lecteurs ?
Mimie Mathy : Il est important de bien garder son rôle de parent. Il est souvent plus facile pour un parent de laisser ses enfants regarder la télé et ses 5000 chaînes. Mais il ne faut pas baisser les bras. C'est à travers la présence, l'autorité et la bienveillance parentale qu'un enfant apprend à s'en sortir.
PsychoEnfants : Vous êtes de nouveau en librairie. Qu'est-ce qui vous a donné envie d'écrire pour les enfants ?
Mimie Mathy : J'avais publié avec mon mari [le cuisinier Benoist Gérard, NDLR] un livre chez Plon. Il a plu à l'éditeur et on m'a proposé d'écrire une collection pour les enfants. J'ai toujours eu l'habitude de construire des histoires et puis j'ai une grosse cote d'amour auprès des enfants. C'est peut-être dû à ma petite taille : ils se sentent proches de moi. Une partie de l'argent perçu est reversée à chaque fois à une association. La première fois, c'était pour Action Innocence. Cette fois, c'est pour l'UNICEF et la prochaine, pour l'association Laurette Fugain.
PsychoEnfants : De quoi parle "Le Noël magique de Pierrot et Marguerite" ?
Mimie Mathy : D'un petit garçon qui est le fils des concierges et qui se plaît à croire qu'il est le prince de l'immeuble. Un jour, il rencontre sa princesse, une petite fille en fauteuil roulant. Bien qu'elle soit malade, elle n'a rien d'une pauvre fillette. C'est un récit très optimiste, dans lequel j'avais envie de montrer que tout n'est pas gagné ou perdu d'avance dans la vie. Sur le tournage de « Joséphine, ange gardien », on reçoit beaucoup d'enfants malades. J'admire leurs mères dont beaucoup sont seules. Les maris, eux, ont souvent démissionné.
PsychoEnfants : Et vos parents, comment étaient-ils avec vous ?
Mimie Mathy : Sévères et pleins d'amour. Ils m'ont transmis la rigueur, l'envie de ne pas faire pitié. Ils m'ont donné les moyens d'être fière de moi, d'être quelqu'un de bien. Les parents sont la base de tout. Ils doivent transmettre les bases indispensables comme le respect, la politesse, l'envie de réussir sa vie. Le but des miens était de pousser leurs enfants à faire toujours mieux, quelles que soient leurs différences. Mon optimisme, je le tiens d'eux. Ils m'ont toujours dit que les autres aussi étaient différents à leur façon.
PsychoEnfants : Ils vous ont appris à relativiser...
Mimie Mathy : Tout à fait. Il est toujours difficile de se plaindre avec moi... ce qui a d'ailleurs parfois tendance à énerver mon entourage. Je trouve un côté positif à chaque chose.
PsychoEnfants : Les enfants ne sont pas toujours tendres entre eux. Quel souvenir gardez-vous de vos premières années ?
Mimie Mathy : À l'école, j'avais la chance d'avoir une grande gueule. Je répondais du tac au tac à ceux qui se moquaient de moi. J'avais compris que, soit on était le chef de la classe soit on s'écrasait. On m'avait mise au premier rang pensant que je serais calme... mais je me suis très vite retrouvée derrière !
PsychoEnfants : Les Français adorent votre joie de vivre. C'est une façade liée à votre métier de comédienne ?
Mimie Mathy : Non, j'aime vraiment la vie, je la trouve trop courte. Alors, c'est vrai que les comiques sont souvent tristes dans la vie. Mais moi, je trouve que le rire sauve de la détresse. Il empêche les coups de mou.
PsychoEnfants : Vous œuvrez à présent pour l'UNICEF en tant qu'ambassadrice France. Qu'est-ce qui vous a motivée à le faire ?
Mimie Mathy : Emmanuelle Béart, qui était l'ambassadrice depuis des années, a demandé à faire une pause. On m'a demandé de la remplacer et j'ai accepté avec plaisir. Il ne m'a fallu que 5 minutes pour prendre ma décision. Mon mari m'a dit qu'il me soutiendrait. Ma première mission sur le terrain est au Burkina Faso. Je vais voir le travail éducatif et sanitaire qui est mené sur place. Je ne veux pas choisir une mission en particulier, toutes sont très importantes à mes yeux. Même si le tourisme sexuel sur les enfants m'horrifie spécialement. Je n'admets pas que l'on fasse du mal aux enfants. Je ne peux pas rester indifférente.
PsychoEnfants : Ne pas avoir d'enfants, est-ce un regret pour vous ?
Mimie Mathy : C'est la vie qui en a décidé ainsi... Une grossesse aurait présenté d'importants risques physiques. Et puis, j'avais 45 ans quand j'ai rencontré mon mari. Par contre, si je n'ai pas eu la chance d'avoir des enfants à moi, en me mariant mon conjoint m'a fait cadeau de ses quatre enfants... On aurait pu adopter, mais mon métier prend du temps et je veux en accorder aussi à mon mari et à ses enfants.
PsychoEnfants : Et comment ça se passe avec eux ?
Mimie Mathy : Vous savez ce qu'on dit : « petits enfants, petits soucis, grands enfants, grands soucis ». Trois sont étudiants et le dernier traverse l'adolescence. Les ados ne respectent pas toujours ce qu'on souhaite leur transmettre et leur apporter. Mais leur maman leur a de toute façon donné de bonnes bases.
PsychoEnfants : Un message à nos lecteurs ?
Mimie Mathy : Il est important de bien garder son rôle de parent. Il est souvent plus facile pour un parent de laisser ses enfants regarder la télé et ses 5000 chaînes. Mais il ne faut pas baisser les bras. C'est à travers la présence, l'autorité et la bienveillance parentale qu'un enfant apprend à s'en sortir.
Les 3 grands moments de ma carrière
- Mon premier spectacle « Elle voit des géants partout ». Avoir des gens qui payent pour vous voir jouer, c'est une étape importante.
- « Une nounou pas comme les autres » en 1993 qui a obtenu un fort succès
- Mon prochain spectacle qui est encore dans l'ordinateur. Et puis, il y a aussi Joséphine, dont je vais tourner le 52e épisode.
- « Une nounou pas comme les autres » en 1993 qui a obtenu un fort succès
- Mon prochain spectacle qui est encore dans l'ordinateur. Et puis, il y a aussi Joséphine, dont je vais tourner le 52e épisode.
Les 3 grands moments de ma vie personnelle
- Mon mariage. C'était un grand moment qui est passé trop vite. Quand on a la chance de trouver la bonne personne, c'est un rêve qui se réalise.
- La naissance de mon premier filleul qui a maintenant 25 ans.
- La naissance de la fille de ce filleul. Elle est née le même jour que moi. Je la vois souvent. Elle attire le bonheur, le rire.
- La naissance de mon premier filleul qui a maintenant 25 ans.
- La naissance de la fille de ce filleul. Elle est née le même jour que moi. Je la vois souvent. Elle attire le bonheur, le rire.
Mimie Mathy : Une sacrée personnalité qui sait ce qu'elle veut et où elle va. Le questionnaire n'en est que la magnifique illustration de ce caractère bien trempé et déterminé !
Le principal trait de mon caractère : Têtue
La qualité que je désire chez un homme : La galanterie
La qualité que je désire chez une femme : La féminité
Ma principale qualité : La tolérance
Mon principal défaut : L'obstination
Mon occupation préférée : Lire
Ce que je voudrais être : Shirley MacLaine. J'aime ce qu'elle dégage. Elle m'a donné envie de faire ce métier
Mon chanteur préféré : Jean-Jacques Goldman. On parle beaucoup ensemble
Mon héros dans la vie réelle : Mon mari
Ma devise préférée : Quand on veut, on peut
Ce que je déteste par-dessus tout : Le racisme, l'intolérance
Mon idée du bonheur : Ce que je vis en ce moment
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
PsychoEnfants n°27
Droit d'auteur de cette interview
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Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞