∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
Tournage : vendredi 26 février 2016
Présentateur : Laurent Boyer
Réalisatrice : Laurence Gerbi
Productions : La Belle Prod et Electron Libre Productions
Photographe : Manuelle Toussaint
Genre : Documentaire
Présentateur : Laurent Boyer
Réalisatrice : Laurence Gerbi
Productions : La Belle Prod et Electron Libre Productions
Photographe : Manuelle Toussaint
Genre : Documentaire
∞-∞ PARTICIPANTS ∞-∞
Mimie Mathy, Roberte et Marcel Mathy (ses parents), Frédérique Arderighi (sa s½ur), Benoist Gerard (son mari), Antoine Gerard (son beau-fils), Line Renaud, Muriel Robin, Liane Foly, Philippe Bouvard, Patrick Fiori, Cyril Hanouna, Michel Fugain, Michèle Bernier, Stéphanie Fugain, Véronique Colucci (femme de Coluche).
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
À travers des images de sa vie, Mimie Mathy se confie sur son parcours professionnel et privé. Entre images d'enfances inédites et témoignages de ses proches, ce documentaire sur le portrait de Mimie se veut tendre et émouvant.
Diffusion le mercredi 27 avril 2016 à 21h20 sur D8 : 746 000 téléspectateurs

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Mimie Mathy : Je vais découvrir les témoignages
en même temps que les téléspectateurs.
Mimie Mathy, l'héroïne de Joséphine ange gardien, est la première invitée de la nouvelle série de portraits d'artistes de Laurent Boyer, qui fait ainsi son retour à la télé...
Télé 7 jours : Laurent Boyer vous avait consacré deux Fréquenstar sur M6, un Emmenez-moi chez..., sur France 3. Pourquoi ce quatrième portrait, Ma vie en super 8 ?
Mimie Mathy : Ce nouveau format permet de découvrir ma carrière à travers les témoignages de mes parents, de mes amis, connus ou inconnus, grâce aussi à des archives en super 8. Et puis, Laurent est un ami. Il dit qu'avec Laurent Gerra (la deuxième émission lui sera consacrée, ndlr) , nous sommes ses porte bonheur....
Télé 7 jours : L'avez-vous conçu tous les deux ?
Mimie Mathy : Non, pour moi la surprise sera totale. Je vais découvrir les témoignages en même temps que les téléspectateurs.
Télé 7 jours : On vous sent très émue, que ce soit lors de la remise de votre 7 d'Or en 2003 pour Joséphine ange gardien, de la Légion d'Honneur, en 2015, ou au côté de votre statue au musée Grévin, à Paris. De quoi êtes-vous le plus fière ?
Mimie Mathy : De faire le métier que j'aime et que mes parents, ma grand-mère, aujourd'hui disparue, aient pu assister à ma réussite.
Télé 7 jours : Paradoxalement, ce documentaire dévoile assez peu vos passions. Que faites-vous quand vous ne travaillez pas ?
Mimie Mathy : Je pars me relaxer au bout du monde, sur une plage, au soleil. Je nage, je bouquine...
Télé 7 jours : Que lisez-vous ?
Mimie Mathy : J'aime les polars. Des auteurs comme Harlan Coben, Mary Higging Clark, Karin Slaughter...
Télé 7 jours : Vous dites, dans le film, que le one-woman show, c'est fini...
Mimie Mathy : Pour l'instant. En ce moment, j'ai envie de partager une aventure sur scène à plusieurs. J'attends que l'on m'écrive une pièce. Si rien ne vient, je l'écrirai moi-même !
Télé 7 jours : Avec quels partenaires aimeriez-vous travailler ?
Mimie Mathy : Robert De Niro ! Sérieusement, j'aimerais faire un beau duo à la manière de la pièce de Momo, avec François Berléand et Muriel Robin.
Télé 7 jours : A la fin du film, vous envisagez le futur : radio, écriture... Vous avez des projets concrets ?
Mimie Mathy : Pour l'instant, ce sont les Joséphine. J'ai signé jusqu'à la fin 2016, et je continuerai tant qu'il y aura de belles histoires.
Télé 7 jours : Et si vous pouviez réaliser vos rêves en claquant dans vos doigts, que changeriez-vous ?
Mimie Mathy : A ma vie, rien. Pour ma carrière, j'aimerais que Spielberg m'appelle un peu plus. Mais je suis sûre qu'il est en train de chercher mon numéro....
Télé 7 jours : Laurent Boyer vous avait consacré deux Fréquenstar sur M6, un Emmenez-moi chez..., sur France 3. Pourquoi ce quatrième portrait, Ma vie en super 8 ?
Mimie Mathy : Ce nouveau format permet de découvrir ma carrière à travers les témoignages de mes parents, de mes amis, connus ou inconnus, grâce aussi à des archives en super 8. Et puis, Laurent est un ami. Il dit qu'avec Laurent Gerra (la deuxième émission lui sera consacrée, ndlr) , nous sommes ses porte bonheur....
Télé 7 jours : L'avez-vous conçu tous les deux ?
Mimie Mathy : Non, pour moi la surprise sera totale. Je vais découvrir les témoignages en même temps que les téléspectateurs.
Télé 7 jours : On vous sent très émue, que ce soit lors de la remise de votre 7 d'Or en 2003 pour Joséphine ange gardien, de la Légion d'Honneur, en 2015, ou au côté de votre statue au musée Grévin, à Paris. De quoi êtes-vous le plus fière ?
Mimie Mathy : De faire le métier que j'aime et que mes parents, ma grand-mère, aujourd'hui disparue, aient pu assister à ma réussite.
Télé 7 jours : Paradoxalement, ce documentaire dévoile assez peu vos passions. Que faites-vous quand vous ne travaillez pas ?
Mimie Mathy : Je pars me relaxer au bout du monde, sur une plage, au soleil. Je nage, je bouquine...
Télé 7 jours : Que lisez-vous ?
Mimie Mathy : J'aime les polars. Des auteurs comme Harlan Coben, Mary Higging Clark, Karin Slaughter...
Télé 7 jours : Vous dites, dans le film, que le one-woman show, c'est fini...
Mimie Mathy : Pour l'instant. En ce moment, j'ai envie de partager une aventure sur scène à plusieurs. J'attends que l'on m'écrive une pièce. Si rien ne vient, je l'écrirai moi-même !
Télé 7 jours : Avec quels partenaires aimeriez-vous travailler ?
Mimie Mathy : Robert De Niro ! Sérieusement, j'aimerais faire un beau duo à la manière de la pièce de Momo, avec François Berléand et Muriel Robin.
Télé 7 jours : A la fin du film, vous envisagez le futur : radio, écriture... Vous avez des projets concrets ?
Mimie Mathy : Pour l'instant, ce sont les Joséphine. J'ai signé jusqu'à la fin 2016, et je continuerai tant qu'il y aura de belles histoires.
Télé 7 jours : Et si vous pouviez réaliser vos rêves en claquant dans vos doigts, que changeriez-vous ?
Mimie Mathy : A ma vie, rien. Pour ma carrière, j'aimerais que Spielberg m'appelle un peu plus. Mais je suis sûre qu'il est en train de chercher mon numéro....
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
Télé 7 jours
Propos recueillis par Marie-Pierre Fromentin
Droit d'auteur de cette interview
Propos recueillis par Marie-Pierre Fromentin
Droit d'auteur de cette interview

∞-∞ INTERVIEW ∞-∞
Mimie Mathy dévoilée comme jamais par ses proches
À l'aube de ses trente-cinq ans de carrière, Mimie Mathy se livre à c½ur ouvert dans cette nouvelle collection signée Laurent Boyer. Un portrait intime, enrichi par le témoignage de ses proches et de son mari, Benoist Gérard que nous avons rencontré en exclusivité.
Télé Poche : Etes-vous déjà amoureux de Mimie quand elle vous a choisi pour monter sur scène lors de son spectacle ?
Benoist Gerard : Pas du tout. Ce soir-là, j'étais à Saint-Brieuc dans un but strictement professionnel : restaurateur, je venais livrer une marmite de coquilles Saint-Jacques pour le dîner d'après-spectacle de Mimie et son équipe. Plutôt grand et timide, j'avais demandé à être placé au fond de la salle pendant le show. Quand elle a prononcé la fameuse phrase : « J'ai besoin de quelqu'un pour monter sur scène.. », j'ai été persuadé que ça allait tomber sur moi ! ça n'a pas loupé, elle m'a choisi sur 1 200 personnes ! Quand on s'est retrouvés l'un face à l'autre sur scène, ça a été comme une évidence. Une évidence, qui dure depuis treize ans.
Télé Poche : Comment la rencontre avec vos enfants s'est-elle passée ?
Benoist Gérard : Dans chaque famille reconstituée, les enfants de la précédente union ont du mal à accepter le nouvel arrivant. Ça demande du temps. Mimie a été patiente, les enfants aussi. Aujourd'hui, ils lui ont fait une place, sa place, celle de belle-maman qui sait donner, avec une intelligence du c½ur et de l'esprit qui fait qu'elle agit toujours dans l'intérêt de la famille.
Télé Poche : En devenant le compagnon de Mimie Mathy, avez-vous aussi épousé sa différence et le regard que l'on peut porter sur elle ?
Benoist Gérard : Forcément. Toutes ses différences, même : physiques, professionnelles, sa notoriété... Je ne sais pas pourquoi, j'en ai fait abstraction tout naturellement. Si j'avais été plus cartésien, je ne sais pas comment les choses auraient évolué.
Télé Poche : Est-ce difficile d'être le prince charmant de Mimie Mathy, surtout quand elle l'a attendu aussi longtemps ?
Benoist Gérard : Pas plus que pour une autre femme. La vie a fait que Mimie et moi, nous nous sommes rencontrés sur le tard. Il a fallu que nous parcourions chacun notre chemin. La vie nous a préparés à cette rencontre. C'est la façon que j'ai d'appréhender philosophiquement l'existence : il n'y a pas de hasard.
Télé Poche : Avez-vous eu le sentiment de devoir montrer « patte blanche » auprès de sa « garde rapprochée » ?
Benoist Gérard : C'est vrai qu'au début, on a été invités chez nous les copains, les proches, la famille -et réciproquement- pour être présentés et rassurer les uns les autres. J'aurais pu être le gigolo de service qui voulait profiter d'elle.
Télé Poche : Avez-vous craint d'être un « mari de » ?
Benoist Gérard : Mimie a une forte personnalité. Il fallait que je trouve ma place. Ce qui s'est produit lorsque j'ai repris le restaurant La Grange Batelière, puis quand je suis devenu vigneron. Tout le monde a vite compris que je n'étais pas là pour vivre à ses crochets.
Télé Poche : Pour qui était-ce le plus important ?
Benoist Gérard : Pour elle, pour moi et, surtout pour mes enfants qui ont entre 21 et 28 ans. Je voulais leur prouver que leur père existe autrement qu'au côté de Mimie Mathy.
Télé Poche : Finalement, l'ange gardien de Mimie Mathy, c'est vous ?
Benoist Gérard : Chacun est l'ange gardien de l'autre !
Télé Poche : Etes-vous déjà amoureux de Mimie quand elle vous a choisi pour monter sur scène lors de son spectacle ?
Benoist Gerard : Pas du tout. Ce soir-là, j'étais à Saint-Brieuc dans un but strictement professionnel : restaurateur, je venais livrer une marmite de coquilles Saint-Jacques pour le dîner d'après-spectacle de Mimie et son équipe. Plutôt grand et timide, j'avais demandé à être placé au fond de la salle pendant le show. Quand elle a prononcé la fameuse phrase : « J'ai besoin de quelqu'un pour monter sur scène.. », j'ai été persuadé que ça allait tomber sur moi ! ça n'a pas loupé, elle m'a choisi sur 1 200 personnes ! Quand on s'est retrouvés l'un face à l'autre sur scène, ça a été comme une évidence. Une évidence, qui dure depuis treize ans.
Télé Poche : Comment la rencontre avec vos enfants s'est-elle passée ?
Benoist Gérard : Dans chaque famille reconstituée, les enfants de la précédente union ont du mal à accepter le nouvel arrivant. Ça demande du temps. Mimie a été patiente, les enfants aussi. Aujourd'hui, ils lui ont fait une place, sa place, celle de belle-maman qui sait donner, avec une intelligence du c½ur et de l'esprit qui fait qu'elle agit toujours dans l'intérêt de la famille.
Télé Poche : En devenant le compagnon de Mimie Mathy, avez-vous aussi épousé sa différence et le regard que l'on peut porter sur elle ?
Benoist Gérard : Forcément. Toutes ses différences, même : physiques, professionnelles, sa notoriété... Je ne sais pas pourquoi, j'en ai fait abstraction tout naturellement. Si j'avais été plus cartésien, je ne sais pas comment les choses auraient évolué.
Télé Poche : Est-ce difficile d'être le prince charmant de Mimie Mathy, surtout quand elle l'a attendu aussi longtemps ?
Benoist Gérard : Pas plus que pour une autre femme. La vie a fait que Mimie et moi, nous nous sommes rencontrés sur le tard. Il a fallu que nous parcourions chacun notre chemin. La vie nous a préparés à cette rencontre. C'est la façon que j'ai d'appréhender philosophiquement l'existence : il n'y a pas de hasard.
Télé Poche : Avez-vous eu le sentiment de devoir montrer « patte blanche » auprès de sa « garde rapprochée » ?
Benoist Gérard : C'est vrai qu'au début, on a été invités chez nous les copains, les proches, la famille -et réciproquement- pour être présentés et rassurer les uns les autres. J'aurais pu être le gigolo de service qui voulait profiter d'elle.
Télé Poche : Avez-vous craint d'être un « mari de » ?
Benoist Gérard : Mimie a une forte personnalité. Il fallait que je trouve ma place. Ce qui s'est produit lorsque j'ai repris le restaurant La Grange Batelière, puis quand je suis devenu vigneron. Tout le monde a vite compris que je n'étais pas là pour vivre à ses crochets.
Télé Poche : Pour qui était-ce le plus important ?
Benoist Gérard : Pour elle, pour moi et, surtout pour mes enfants qui ont entre 21 et 28 ans. Je voulais leur prouver que leur père existe autrement qu'au côté de Mimie Mathy.
Télé Poche : Finalement, l'ange gardien de Mimie Mathy, c'est vous ?
Benoist Gérard : Chacun est l'ange gardien de l'autre !
Roberte, sa maman
« Jamais personne ne s'était rendu compte de rien. Mimie allait avoir 1 an, ma belle-mère l'avait emmenée chez un spécialiste : « Je suis stupide, je vous amène une petite-fille qui est en pleine santé, mais, pour moi, il y a quelque chose. » Le docteur a pris la main de Mimie : « Mais, madame, votre petite-fille est atteinte d'achondroplasie, elle ne grandira pas beaucoup. Sa tête grossira mais ses membres pas beaucoup. C'était notre fille, on l'adorait. On est allés voir un professeur qui nous a dit : « Votre fille, elle sera comme ça. La science n'y peut rien ». C'est là que je l'ai attrapé par son veston : « Puisque la science n'y peut rien, notre fille, on va l'emmener à Lourdes ! ».
Marcel, son père
« Lors de sa première rentrée scolaire, on se faisait du souci avec mon épouse. J'ai emmené Mimie à l'école, elle m'a lâché la main sans me dire au revoir et, quand on est allées la chercher, l'institutrice m'a rassuré : « Aucun problème : au bout de cinq minutes, c'était la chef de bande, celle qui organisait tout dans la cour. »
Ça, c'est Mimie ! (...) Il n'était pas question de lui fabriquer son monde à elle, par exemple, en changeant la position des interrupteurs ou en plaçant les objets à sa hauteur. Tu te débrouilles, tu montes sur une chaise ! Tu vas t'adapter à ce monde et ce monde s'adaptera à toi, c'est tout. »
Ça, c'est Mimie ! (...) Il n'était pas question de lui fabriquer son monde à elle, par exemple, en changeant la position des interrupteurs ou en plaçant les objets à sa hauteur. Tu te débrouilles, tu montes sur une chaise ! Tu vas t'adapter à ce monde et ce monde s'adaptera à toi, c'est tout. »
Mariette, sa grand-mère paternelle
« Je suis allée chez le pédiatre et, dès le moment où il m'a vue, il a dit : « Madame vous avez un petit nain. Le choc ! »
Frédérique, sa plus jeune s½ur
« Mimie a été très entourée. Ça a toujours été une meneuse. Ado, ça n'a pas dû être une période facile. Pendant les boums, elle restait souvent assise à attendre que quelqu'un vienne l'inviter pour un slow. Elle tombait amoureuse de grands baraqués, genre « rugbymen ». Elle ne ramenait jamais de petit copain à la maison, mais des bandes de copains, oui. »
Antoine, fils de Benoist l'un de ses beaux-fils
« Dans son rôle (de belle-mère ndlr), Mimie a été très ouverte et franche. Quand elle avait quelque chose à dire, elle nous le disait. Il y a une chanson dans son album qui nous est dédiée : « Je les aime à en crever tes gosses. » C'est quelqu'un qui ne nous envahit pas, nous laisse libres, nous donne parfois des conseils. Elle a aujourd'hui sa place dans la famille et je suis super content de l'avoir comme belle-maman, avec ses qualités et ses défauts. »
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
Télé poche
Propos recueillis par Isabelle Dhombres
Propos recueillis à partir du document « Ma vie en super 8 »
Droit d'auteur de cette interview
Propos recueillis à partir du document « Ma vie en super 8 »
Droit d'auteur de cette interview
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞