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N°1034 : Fugues à Fugain

N°1034 : Fugues à Fugain

∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
 
Réalisateurs : Basle Hervé et Jean-Claude Martin
Producteurs : Michel Fugain et Claude Le Gac
Photographies : captures d'écran
 
∞-∞ PARTICIPANTS ∞-∞
 
Michel Fugain,
Anne Lorric,
Jean Schultheis,
Maxime Le Forestier,
Mimie Mathy
 
∞-∞ OEUVRES ∞-∞
 
- Michel Fugain chante "Le Grain de sable","Boomboom", "Quand ça balance", "Chanson d'amour", et "On laisse tous un jour" (extraits).
- Anne Lorric chante "En prenant Julien par la main".
- En compagnie de Mimie Mathy, Michel Fugain chante et danse "That's entertainment".
- Michel Fugain interprète des chansons de Maxime Le Forestier : "San Francisco", "Dialogue ", "Sage" et "Blues blanc pour un crayon noir".
- Maxime Le Forestier chante  "Les Cerises de Monsieur Clément", un extrait de la chanson "Troc", "La petite Vieille de Saint Petersbourg" et "Grand Match de blues à Mineville".
- Jean Schultheis chante "Confidence pour confidence"
 
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
 
Cette émission se compose principalement des interprétations de Michel Fugain entrecoupée par quelques séquences thématiques et par des sketchs. Maxime Le Forestier, l'invité de la dernière partie de l'émission, converse de manière détendue avec Michel Fugain entre ses interprétations.
 
1er diffusion le samedi 17 octobre 1981 à 13h50 sur TF1
 
∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞
 
Michel Fugain BoomBoom
Michel Fugain Quand ça balance
Mimie Mathy et Michel Fugain "That's Entertainment"
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Emissions TV et radio
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#Posté le jeudi 24 février 2022 03:24

Modifié le vendredi 04 novembre 2022 04:37

N° 1036 : Fugues à Fugain

N° 1036 : Fugues à Fugain

∞-∞ GÉNÉRIQUE ∞-∞
 
Réalisateurs : Pierre Sisser et Jean-Claude Martin
Producteur : Michel Fugain et Claude le Gac
Photographies : Captures d'écran et Le blog d'Archie
 
∞-∞ PARTICIPANTS ∞-∞
 
Michel Fugain,
Arlette Mirapeu,
Pierre Vassiliu,
Mimie Mathy
 
∞-∞ PROGRAMME ∞-∞
 
- Michel Fugain et les élèves de l'atelier rendent hommage à Bobby Lapointe en chantant quelques chansons.
- Arlette Mirapeu chante "Lape pré", "Léon" et "Eh Toto"
- Michel Fugain chante "Ring et ding", "Make'en laugh", "Le renard et le corbeau".
- Pierre Vassiliu et les élèves de l'atelier chante "Qu'est-ce qu'il fait celui là", "Pary tu es loin d'ici" et "Amour et amitié".
- Mimie Mathy présente deux romans "L'amour nu" de Françoise Prévost et "Ma nuit avec Miss Monde" de Max Genève
 
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
 
Michel Fugain et son équipe nous proposent des chansons et des sketchs dans un décor de café-théâtre pour animer les programmes de l'après-midi. 
 
1er diffusion le samedi 3 octobre 1981 à 15h50 sur TF1
 
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Tags : Emissions TV et radio
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#Posté le jeudi 24 février 2022 04:10

Modifié le vendredi 26 août 2022 03:12

N° 453 : Clip Cerrone

N° 453 : Clip Cerrone
∞-∞ INFOS PRATIQUES ∞-∞
 
Chanteur : Marc Cerrone
Titre album : Panic
Titre chanson : Panic
Auteurs compositeurs : Jean-Marc Cerrone, Alain Wisniak
Année de l'album : 1980
Durée du clip: 5 m 09 s
Label : Malligator
Photographie : Capture d'écran
 
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞
 
En 1980, Marc Cerrone proposa à Mimie Mathy de tourner dans le clip "Panic" de son nouvel album. Le clip fût tourner dans un immeuble en construction.
 
∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞
 
Clip Cerrone

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∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Divers
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#Posté le dimanche 03 janvier 2016 07:24

Modifié le jeudi 21 avril 2022 11:13

N° 6 : L'atelier Fugain

N° 6 : L'atelier Fugain

∞-∞ INFOS PRATIQUES ∞-∞
 
Années : 1979 à 1981
Lieu : studios de la Victorine à Nice
Professeurs : Michel Fugain, Stéphanie Fugain et Johnny Monteilhet
Cours : danse, chant et comédie
 
∞-∞ LES ÉLÈVES ∞-∞
 
Mimie Mathy, Didier Biosca, Gabrielle Bonacini, Valérie Uzan, Sophie Goulinet, Fabiola Govare, Dominique Martinelli, Catherine Lecoq, Chantoux Longueville-Rodriguez, Gaëtan C. Bruno, Karim Seghair, Bernadette Onnis, Didier Luigi...
 
∞-∞ RÉSUMÉ ∞-∞

De 1979 à 1981, Mimie Mathy fût élève à l'atelier Fugain aux studios de la Victorine à Nice, une école où les trois disciplines du spectacle vivant y sont enseignées : le chant, la danse et la comédie.

N° 6 : L'atelier Fugain
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
La formation à l'atelier Fugain
Partie 1 : L'audition
 
Alors que Mimie Mathy était animatrice au VVF des Ménuires pendant la saison d'hiver 1978-1979, elle apprend que Michel Fugain ouvre un atelier de comédie musicale aux studios de la Victorine à Nice. La nuit qui suit, afin de présenter sa candidature, elle écrit la chanson « P'tit bout », paroles et musique. Elle l'enregistre au plus vite grâce à des copains chanteurs qui se produisaient à ce moment-là au VVF et l'envoie à Paris dans les bureaux de Michel Fugain. Dix jours plus tard, Mimie Mathy qui est en pleine animation, est demandée au téléphone par Michel Fugain en personne : « Viens passer l'audition. Je t'avais promis que si l'occasion se présentait, on se reverrait. Voilà, c'est maintenant, je t'attends à Nice. »
 
Direction Nice ! À bord du train de nuit, Mimie Mathy somnolait entre deux arrêts allongés sur une banquette. Elle se maquilla du mieux possible vu les vibrations du train puis s'habilla d'une robe légère prête à commencer une nouvelle aventure. Arriver aux studios de la Victorine, une trentaine de candidats expérimentés s'échauffent tranquillement avant l'audition. Le stress l'envahit, commençant a douté de sa présence. Michel et Stéphanie Fugain arrivent, saluent tout le monde puis se dirigent vers Mimie pour l'embrasser. Les doutes s'envolèrent d'un coup, l'audition peut commencer. Face à Michel et Stéphanie, Mimie pendant une demi-heure, exécute de cours exercices de chant, danse et comédie afin d'évaluer son niveau et sa motivation. Après trois heures d'audition, Michel Fugain, lui annonça la nouvelle tant attendue : « J'en garde quatre et tu en fais partie. »
 
L'audition réussit, une nouvelle aventure commence. De retour à Ménuires, pour finir la saison d'hiver, sa petite s½ur Frédérique, la rejoint pour passer quelques jours avec elle. En présence de sa petite s½ur, Mimie appela ses parents pour leur annoncer la nouvelle. Ses parents, Roberte et Marcel, voulaient qu'elle repasse son concours de sciences économiques, qu'elle avait de peu raté il y a quelques mois, plutôt que de s'inscrire dans une école payante d'un univers professionnelle où elle serait exposée au regard des autres. Jean-Alain Saturnin, son chef animateur du VVF, rassura une fois de plus ses parents : « Mimie, elle du talent ! Elle doit le faire. Un an ou deux ce n'est rien dans une vie. Elle risque de le regretter plus tard de ne pas avoir tenté sa chance... » Ses parents une fois rassurés lui répondent : « D'accord, on t'aide pendant trois mois, le temps que tu t'organises, et après tu te débrouilles. »
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞

Rédaction par Sophie Roussel
Extrait du livre "Aller simple pour le bonheur"
 
∞-∞ CHANSON ∞-∞
 
« P'tit bout »
Mimie Mathy

Un tout p'tit bout de rien du tout
Haut comme trois pommes
Fort comme un homme
Un p'tit atome où c'est tout comme
Et après tout, moi je m'en fous

À l'arriver, il y a eu comme un loupé
Quand il y a 20 ans un jour, j'ai débarqué
Les coups d'éclat, c'est ma spécialité
J'suis désolée mais je n'avais rien demandé

Un tout p'tit bout de rien du tout
Haut comme trois pommes
Fort comme un homme
Un p'tit atome où c'est tout comme
Et après tout, moi je m'en fous

J'aurais pu être, mais je ne suis pas
Je n'ai rien d'autre que mon petit minois
Un sale caractère mais un c½ur gros comme ça
C'est tout ce que j'offre mais moi je crois
Je serai peut-être quelqu'un de bien
Quelqu'un de grand qu'on saluera
Même si pour ça, à l'Olympia
Un tabouret on me prêtera

Un tout p'tit bout de rien du tout
Haut comme trois pommes
Fort comme un homme
Un p'tit atome où c'est tout comme
Et après tout, moi je m'en fous
Un p'tit atome où c'est tout comme
Et après tout, moi je m'en fous

N° 6 : L'atelier Fugain
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
La formation à l'atelier Fugain
Partie 2 : Les cours
 
La saison d'hiver à Ménuires est terminée. Les cours de Fugain commençant à la rentrée, Mimie s'organisa pour trouver un logement, un boulot pour payer les 600 francs mensuels, le loyer et la nourriture. Tout d'abord, avant la rentrée, Mimie fit une nouvelle saison au VVF de Seignosse l'été. En septembre 1979, direction Nice. Les premiers jours étaient difficiles, seule dans une ville qu'elle ne connaissait pas avec un rythme de cours intense, Mimie envisageait de renoncer. Soutenue par ses parents, qui lui remontèrent le moral, elle s'accrocha et prit ses marques dans cette nouvelle vie. Elle logeait chez une vieille dame, qui l'autorisait à utiliser la cuisine et avait la possibilité de prendre deux douches par semaine. La propriétaire étant absente, son fils avait fermé à clé la pièce dans laquelle se trouvaient le téléphone et la télévision. Avec le temps, Mimie s'est fait des ami(e)s. L'une d'entre elles, lui proposa de partager son appartement, ce que Mimie accepta de suite.
 
Les cours à atelier Fugain avaient lieu de midi à 20 heures pour permettre à chacun de s'organiser et de faire des petits boulots. Il y avait entre autres deux heures de barre et de danse classique par jour, avec Stéphanie Fugain et Johnny Monteilhet. Michel Fugain essayait de mettre en valeur les qualités de chacun. Pour Mimie, il a particulièrement insisté sur le fait qu'elle n'était pas comme les autres, mais que c'était ça plus grande force : « Tu te prends telle que tu es, tu ne vas pas me faire ton cinéma. Tu vas devenir une grande, mais pas en jouant à la petite. De toute façon tu seras star ou rien, tu n'as pas le choix. » Michel la pousser au bout de ses limites : « Reste comme tu es dans la vie, ne fais pas passer que ça. Ne rajoute pas des trucs qui ne servent à rien. Le paquet cadeau je m'en fous, je veux le cadeau. Soi sincère du début à la fin... » Il a essayé de l'apprendre à devenir irremplaçable en étant elle-même. Le plus dur pour Mimie était de se regarder dans la glace entrain de danser parmi toutes ces copines qui avaient des années d'expérience dans la danse. L'atelier était en train de former une nouvelle génération de comédiens, chanteurs et danseurs. Avec le temps, sur les quarante qui avaient été sélectionnés pendant les différentes auditions, quelques-uns ont abandonné en route, se rendant compte qu'ils n'étaient pas faits pour ce métier.
 
L'atelier fermant ses portes pendant les vacances, en été 1980 Mimie était animatrice au VVF de Menton. Ils l'ont embauché pour deux mois comme « lingère-animatrice ». Les journées commençaient de 7 heures du matin et se terminaient après la dernière animation à deux heures du matin. Là encore, elle a pu monter sur scène puisque plusieurs spectacles étaient organisés chaque semaine. L'occasion de mettre en pratique ce qu'elle avait appris à l'atelier. En septembre 1980, les cours reprirent et Mimie continua de faire les allers-retours à Menton le week-end où elle continuait ses animations. Ça lui permettait de s'expérimenter, et d'apporter un peu plus de confort dans sa vie avec ce nouveau salaire. Elle partagea de bons moments d'amitié avec ses amis de l'atelier, en allant se balader dans les rues de Nice. Au bout de deux ans, la formation était finie. Michel Fugain avait un nouveau projet, animer des émissions du samedi après-midi sur TF1 : « Les Fugues à Fugain ». Pour cela, il avait engagé certains élèves de l'atelier, dont Mimie Mathy. La première expérience télévisuelle de Mimie allait voir le jour.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
Extrait du livre "Aller simple pour le bonheur"
 
∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞
 
L'atelier Fugain
 
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Tags : Divers
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#Posté le mercredi 14 janvier 2009 12:07

Modifié le dimanche 12 septembre 2021 04:24

N° 5 : De l'adolescence à la vie d'adulte

N° 5 : De l'adolescence à la vie d'adulte
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1975 : Enfin majeur !
 
Après de joyeuses fêtes de fin d'années passées en compagnie de sa famille, l'année 1975 commença. La veille à 00h00, toute la famille s'était souhaité leurs v½ux. Et pour Mimie, le refrain était le même : « Cette année tu deviens majeure et tu seras bachelière ! » En effet, Mimie était en terminale, et au mois de janvier l'approche du BAC n'était pas si loin. Entre ses révisions pour ses examens de fin d'année, Mimie trouvait toujours un peu de temps pour se consacrer à ce qui était pour elle son futur métier. Claude François, était toujours son idole. Mimie espérait pouvoir le consoler, à cause de la période difficile, que traversait le chanteur. À son grand désespoir, depuis toutes ces années, elle n'avait pu le rencontrer n'y même assister à l'un de ses concerts. Ça aurait été pourtant un rêve, un de plus, de recevoir des places pour aller voir son Cloclo... Côté c½ur, Mimie était tombée sous le charme d'un pâtissier, un nouveau coup de c½ur pour la jeune fille, qui malgré elle n'arrivait pas à avoir de petit ami. Elle, qui pourtant, se brossait les dents plusieurs fois, avant d'aller au cinéma dans l'espoir d'embrasser un beau garçon... Mais bon, il y avait quand même Claude, qui continuait à faire battre son c½ur, même si elle commençait à se faire à l'idée qu'elle ne l'épouserait pas.

Pour se faire un peu d'argent de poche, elle vendait des tableaux à sa famille, ou bien donner des cours d'anglais ou de français à des élèves du lycée. Un jour au matin, avec ses s½urs, Mimie a acheté des places pour aller voir Michel Fugain et son Big Bazar sur scène. Les filles l'attendent à la sortie. Michel Fugain dit bonjour aux filles et signa un autographe à Mimie. La jeune Mimie était sur un petit nuage.

En juillet 1975, Mimie fête ses 18 ans et réussit son BAC du premier coup ! Pour fêter ça et facilitée son indépendance, sa mamie Gaby lui offre une petite mobylette jaune. Cet été-là, Jean Pécastaings, le directeur du VVF « Les Estagnots » a proposé aux parents de Mimie de l'embaucher pour toute la saison d'été en tant qu'animatrice. Une opportunité pour Mimie, de se perfectionner dans l'animation mais aussi de se faire un peu d'argent de poche de manière plus agréable que l'année précédente. En effet, au mois d'août 1974, Mimie travailla pour la première fois dans l'usine de son père. Cette fois-ci, il s'agissait de travaillait dans un club de vacances ! C'est ainsi que Mimie commença à vivre l'apprentissage de la liberté. Elle partageait un bungallow avec quatre filles de son âge. Elle commença à sortir en boîte, à dîner dans les pizzerias...sans avoir de parent sur le dos. Elle se fit une bande de copains au club qui l'a surnomma Mimi, le diminutif de Michèle. (Pour rappel, Mimie s'appella Michèle jusqu'à ses 20 ans). Le VVF l'embaucha ainsi cinq étés de suite.

Après son premier CDD en tant qu'animatrice à Seignosse, Mimie rentra à Lyon. Le BAC en poche, Mimie décida de rentrée à la fac pour une licence de sciences économiques dans le but de devenir journaliste. En effet, même si Mimie voulait être chanteuse, elle prit malgré tout une voie scolaire plus « raisonnable » histoire de rassurer ses parents, qui voulait qu'elle soit à l'abri des regards derrière un bureau, mais aussi d'avoir une autre possibilité de carrière. Elle n'était pas encore prête à faire sa valise pour essayer de réaliser son rêve et d'ailleurs ses parents ne l'auraient pas laissé partir. Mimie voulait prouver à ses parents qu'elle pouvait être journaliste. Et comme la seule revue pour lequel la famille était abonnée c'était « La vie catholique », Mimie écrivit une lettre au magazine dans l'espoir d'une publication. Le journal, publia le papier de Mimie dans le courrier des lecteurs, avec pour titre « Ma grande joie de vivre ». Un premier article, dans un journal, qui fit la fierté de Mimie.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
Photographies : Famille de Mimie Mathy
 
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Ma grande joie de vivre
 
Je me permets d'écrire cette lettre à la « Vie Catholique » dans le seul but de faire partager la joie de vivre de quelqu'un qui, si l'on s'en réfère à la société actuelle, est un marginal. Mon cas ? Il est très simple. Si l'on s'en tient uniquement au vocabulaire courant, je suis naine. Mais ce mot me faisant horreur, disons simplement que j'ai 18 ans et que je ne mesure que 1m30.

Je n'ai rien voulu d'autre dans cette lettre que faire le point avec moi-même face au monde qui m'entoure : parents, amis, et surtout étrangers à ma vie de tous les jours. Ce n'est qu'un cas personnel dans la multitude, mais qu'il serve au moins à faire réfléchir « le monsieur tout le monde ».
Beaucoup de prétention dans peu de mots ? Peut-être...

Mon arrivée dans la famille fut des plus remarquée. Je dois reconnaître que je ne déteste pas les petits. Je dois confesser que je n'ai jamais fait de dépression... Je n'ai que quelques dizaines de copains. Je ne sais rien faire d'autre que du ski, du tennis de la natation, du ping-pong, de l'escalade... Pour résumer, je suis quelqu'un de tout à fait anormal, pas vrai ? Et je suis vraiment désolée d'en rajouter encore, mais je sais même lire et écrire... Et a 18 ans, je viens de réussir mon Bac de sciences-économiques.

Qu'est-ce donc qui peut manquer alors ?

Ah oui, toujours ces quelques centimètres qui me font défaut. C'est exact que c'est un problème grave dans notre société actuelle que de ne mesurer que 1m32. Problème grave... quand il s'agit de trouver un danseur à sa taille ! Eh bien, même là, ça finit toujours par s'arranger... !

Grave alors pourquoi ? Dans les « relations publiques » ! Je ne pense pas.
Primo : être petit ne veut pas dire laisser aller, mauvaise tenue, vêtements de clochards et dégaine impossible. J'ai eu souvent honte pour pire que moi.. Ah ça oui...

Secundo : Pourquoi les gens devraient-ils toujours avoir à regarder en l'air et pas en bas ? C'est évidemment une plaisanterie, mais alors pourquoi m'a-t-on dit : « Vous aurez des difficultés dans tel ou tel métier parce qu'il nécessite des relations publiques. »
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
La vie catholique 1975
Le courrier de Mimie (Michèle Mathy)
Droit d'auteur de cet article

N° 5 : De l'adolescence à la vie d'adulte
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1976 : Rencontre avec Michel Fugain
 
En 1976, Mimie était en première année de licence de sciences économiques à la fac de Lyon. Elle passait ses soirées à bosser ses manuels d'économie et à faire des bilans comptables auxquels elle ne comprenait rien. Elle pouvait désormais profiter de sa majorité en sortant avec des amis, qu'elle rejoignait avec sa mobylette, un cadeau offert par sa mamie Gaby pour ses 18 ans.

Cette année-là, Michel Fugain et sa troupe du Big Bazar étaient à Lyon pour une semaine, en tournée sous un grand chapiteau. Mimie allait donc rôdé autour du chapiteau en journée après ses cours à la fac et tous les soirs de la semaine, elle assistait au spectacle. Assise au premier rang, elle chante, elle rit et pleure au moment de « Tout va changer ce soir, on prend un nouveau départ ». Michel Fugain fait allumer les briquer dans la salle et trois mille personnes trinquent à la vie et à l'espoir. Avec ses yeux bleus et son grand sourire, elle s'est faufilée dans les coulisses. Après avoir respiré un grand coup, elle leur a dit : « Je suis faite pour ce métier et je suis prête à intégrer la troupe ». Michel Fugain a gentiment écouté Mimie et lui a dit qu'elle pouvait venir assister au spectacle autant de fois qu'elle le désirait. Elle a ainsi assisté à toutes les représentations de la semaine sur Lyon. Au moment du salut, elle fondait à chaque fois en larmes, avec cette envie d'être à leurs côtés. Des larmes qui ne passèrent pas inaperçu par la troupe du Big Bazar. Elle les attendait à la sortie à chaque fois pour leur demander des conseils pour réussir dans ce métier. Michel Fugain lui répondit : « Bouge-toi, apprends, écris, crois-y très fort et tu y arriveras. Je te promets que si un jour c'est possible, je t'aiderai. Mais d'abord bosse, apprends le métier et on se reverra. Je te laisse le numéro de mon bureau, si jamais un jour tu as quelque chose à me montrer, appelle-moi.» À la fin de la semaine, Michel et sa femme Stéphanie lui ont dédicacé le programme en lui disant : « A bientôt ». Ce fut le début d'un espoir pour Mimie, comme une porte qui s'ouvrait. Mimie suivit les conseils de Michel, d'apprendre la danse et le chant, et s'inscrit donc à un cours de claquettes. La vie se poursuivit au rythme des études, de sa bande de copines et des réunions familiales.

L'été de ses 19 ans, Mimie allait de nouveau travailler au VVF de Seignosse. Son rôle consistait aussi bien à accompagner les excursions, qu'à animer les jeux apéros et café, à diriger les ateliers, mais surtout à écrire et proposer des spectacles pour distraire les vacanciers pendant les soirées d'été. Un job d'été que Mimie aimait bien, car elle apprenait le métier et apprenait à gérer le trac.

La rentrée arriva, et Mimie fit sa deuxième année de licence de sciences économiques. Toujours avec ses difficultés avec la comptabilité, à confondre le PIB avec le PNB, Mimie continua malgré tout à s'accrocher à ses cours.

Après quelques mois de cours de claquettes, Mimie téléphona au bureau de Michel Fugain pour lui annonçait qu'elle était prête. Michel lui donna un rendez-vous sur Paris pour passer une audition. Elle rejoignait ainsi la capitale avec son amie Isabelle, venue pour la soutenir. Une fois entrée dans le bureau, il n'y avait que de la moquette. Ne perdant pas de vue son objectif, Mimie proposa une démonstration de claquettes sur le carrelage des toilettes. Michel l'a arrêtait net, en lui disant que de toute façon, il n'aimait pas les claquettes et que son niveau ne devait pas égaliser celui de Fred Astaire ! Une fois encore, il l'a sagement conseillé de poursuivre ses études tout en développant en parallèle son apprentissage artistique... Petite déception pour Mimie. Pour faire passer la pilule, elle et son amie Isabelle, sont allées prendre un whisky dans un bistrot à côté, tout en essayant de trouver un moyen de faire du spectacle... Comme ses parents, ne la laisseraient pas tout plaquer pour monter à la capitale, Mimie retourna à Lyon pour poursuivre ses études.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
Photographies : Famille de Mimie Mathy

N° 5 : De l'adolescence à la vie d'adulte
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1977 : Les études, le VVF, la vie
 
L'année 1977 commença, et la vie continua chez la famille Mathy. Roberte, est toujours mère au foyer, mais maintenant pour trois adolescentes. Mimie, l'aîné de 19 ans, Marie 16 ans, et la cadette Frédérique 12 ans. Frédérique était au collège, Marie au Lycée et Mimie à la Fac en deuxième année de sciences économiques. Les trois s½urs, travaillaient toutes les trois, chacun à leurs niveaux. Les moments de détente étaient réservés à la famille, les amis et les passions de chacune. Dans l'appartement familial résonnaient les chansons de Claude François, ou bien de Joe Dassin, les idoles des filles Mathy, des musiques interprétaient au saxophone par Marcel, et puis de la musique classique, style de musique aimaient par les parents. La famille continuait de chanter dans les bons comme dans les mauvais moments dans les repas de famille.

En été 1977, Mimie eu 20 ans. Pour la troisième fois consécutive, Mimie passèrent la saison d'été à travailler au VVF de Seignosse. Un lieu de travail qu'elle aimait retrouver après de long mois assise sur les bancs de la fac à apprendre l'économie. Des mois où Mimie avait de l'indépendance et où elle travaillait dans un cadre de vacances. Un moment idéal pour faire de joli rencontre. C'est ainsi qu'un jour, elle fit la connaissance d'un beau rugbyman, un père de famille marié, avec qui elle eut sa première relation amoureuse. Un homme qui n'avait pas de préjugé sur sa différence, ce qui donna à Mimie une véritable confiance en elle. Un moment que Mimie attendait depuis des années. Un bonheur, qu'elle partagea dès le lendemain, en appelant toutes ses copines et son papa. Mimie était devenue une femme, un moment important de la vie.

La saison estivale se termina, et la vie quotidienne reprit son cours. De retour à Lyon, Mimie retrouva les bancs de la fac pour une troisième et dernière année en licence de sciences économiques. Mimie continua de bosser dur malgré c'est difficulté pour certaines matières. Elle persévérait l'apprentissage pour réaliser un jour son rêve ultime : devenir chanteuse. Elle apprenait les répertoires de ces chanteurs préférés et surtout celui de Michel Fugain, qui lui avait promis de l'aider si jamais un jour il le pouvait.

Un jour, elle eut un nouveau coup de c½ur artistique. Quelques années avant, elle avait découvert Liza Minnelli, une artiste américaine dans l'une de ses émissions préférées. L'actrice et chanteuse participait à un nouveau film musical « New York, New York » sortie le 26 octobre 1977 en France. Mimie eut un véritable coup de c½ur pour cette artiste. De quoi faire rêver de nouveau la jeune femme.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
Photographies : Famille de Mimie Mathy

N° 5 : De l'adolescence à la vie d'adulte
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1978 : Saison d'hiver au VVF
 
En ce début d'année 1978, la vie continua dans une atmosphère un peu stressante. En effet dans quelques mois, les examens de fin d'année seront commencés pour Mimie qui passera sa licence et Marie qui passera son BAC. Les révisions de cours étaient donc au programme pour les prochains mois. Les week-ends étaient réservés à la détente, de moment en famille et entre amis. Mimie ne le savait pas encore, mais elle allait bientôt vivre une épreuve bien plus difficile que ses examens de licence.

Le samedi 11 mars 1978, alors que la famille Mathy s'apprêtait à partir à la campagne pour rejoindre les membres de leur famille, ils apprirent la mort du premier amour de Mimie : Claude François ! Un véritable choc pour la jeune femme. Elle ressentit une immense tristesse comme jamais elle n'en avait ressenti auparavant. Un moment de la vie difficile à surmonter pour Mimie.

Le mois de juin arriva, et les épreuves aussi. En juillet, alors que Mimie était à Seignosse pour effectuer son CDD estivale en tant qu'animatrice, Mimie reçut les résultats de ces épreuves : elle a raté sa licence de sciences économiques avec seulement ¾ de points ! Ce fut un choc pour ses parents. Elle prit la décision de ne pas passer le rattrapage à la rentrée. Même avec sa volonté d'apprendre, les cours de comptabilité n'était vraiment pas fait pour elle, et elle le savait. Mimie ne voulait plus passer ses soirées à bosser ces manuels d'économie. Et encore moins passer un concours pour travailler dans une administration. Il était grand temps, qu'elle commence à concrétiser sa vraie vocation... Pendant son CDD à Seignosse, son chef animateur Jean-Alain Saturnin, s'apprêtait à faire une saison d'hiver en fin d'année dans le VVF des Ménuires. Mimie, trouvait l'idée séduisante de travailler en tant qu'animatrice au bord des pistes de ski. Elle proposa alors à Jean-Alain de venir avec lui travaillait au VVF des Ménuires, ce qu'il accepta. Mimie annonça alors à ses parents qu'elle arrêtait ses études, qu'elle n'irait donc pas aux rattrapages, et qu'elle allait travailler au VVF des Ménuires cet hiver afin de poursuivre son métier d'animatrice. Un vrai choc pour ses parents, qu'il voulait qu'elle soit à l'abri des regards, ils continuèrent d'espérer que Mimie reprendrait ses études... Jean-Alain, rassura les parents de Mimie, en leur disant que c'était un métier d'avenir, que Mimie pouvait finir directrice d'un village de vacances. Les parents eurent alors confiance à Jean-Alain et Mimie eut l'autorisation parentale de poursuivre sa carrière d'animatrice avec comme garantie qu'en cas d'échec qu'elle reprenait ses études de sciences économiques. Une fois l'autorisation parentale obtenue, Mimie alla à la rencontre de la directrice du VVF des Ménuires avec Jean-Alain Saturnin, qui l'avait recommandé à la directrice pour l'embaucher en tant que seconde animatrice. Celle-ci, qui n'était pas au courent de la particularité physique de Mimie, fût surprise lors de leur rencontre. Essayant de rester le plus naturellement possible, la directrice écouta Mimie avec attention. Une fois que Mimie était ressorti, elle exprima son ressenti à Jean-Alain. Celui-ci convainc la directrice de laisser sa chance à Mimie. La saison d'hiver aux Ménuires pouvait alors commencer !
 
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#Posté le mercredi 25 mars 2009 12:03

Modifié le dimanche 06 décembre 2020 06:11

N° 4 : L'adolescence de Mimie Mathy

N° 4 : L'adolescence de Mimie Mathy
∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1967 : Le 10eme anniversaire
 
En 1967, à Bron, la famille Mathy était maintenant bien installée dans leur nouvel appartement de 75 mètres carrés. Mimie toujours aussi rêveuse, imagina son futur métier. D'institutrice, à journaliste et puis chanteuse, elle rêvait de différent parcours. Mais surtout, Mimie avait en tête une image, le film qu'elle avait vu un an auparavant, « la mélodie du bonheur ». Un film d'émotion, des chansons de qualité qui l'emportèrent dans un monde léger... Au niveau musical, Mimie avait surtout un coup de c½ur pour un artiste : Claude François. Elle le trouvait beau, elle rêva qu'elle l'épouserait, qu'elle arriverait à le rendre heureux. Et puis il y avait ses chansons, « belle, belle, belle », « si j'avais un marteau »... Des chansons légères, qui réveillèrent la fibre artistique de la jeune Mimie qu'elle portait déjà en elle. Elle chantait, danser dans sa chambre, avec ses s½urs, à l'école, une vraie passion. Mimie croit en la volonté et au destin. Sa fibre artistique est peut-être héréditaire : Pépé Marcel, son grand-père maternel, se voulut acrobate dans sa jeunesse, avant de devenir imprésario. Mimie y croit, et continua de rêver toujours plus...

Les vacances d'été arrivèrent. Une fois de plus, l'anniversaire entre copains n'aura pas lieu, vu que la famille était partie à Seignosse. Son anniversaire était quand même un moment sacré. Ses parents confiaient ses s½urs à des amis rencontrés sur place et ils partaient tous les trois mangers dans le restaurant « La Margot » près de Saint-Jean-de-Luz, ou plus précisément à Fort de Socoa. La seule sortie de l'année avec ses parents pour elle toute seule. Pour ses 10 ans, Mimie eut comme cadeau une parure brodée avec ses initiales M. M. par sa grand-mère paternelle, mais aussi un électrophone avec le 45 tours qui allait avec, « La famille » de Sheila, un beau cadeau de ses parents.

Après ce bel été, la reprise des cours arriva. Mimie fit son entrée en CM2. Une année importante avant de rentrer au collège. Ceci-dit, les préoccupations de Mimie étaient toujours la musique et puis Claude François. Dans la cour de l'école, Mimie chantonnait les chansons de son idole avec ses amis. Et de retour à la maison, une fois les devoirs finis, elle montait dans sa chambre pour écouter ses chansons, ou bien encore imiter les chorégraphies du chanteur. Le 24 décembre 1967 au soir, comme chaque année la famille Mathy était présente pour la messe de minuit. Cette-année, la messe était particulière puisque Mimie fit son premier solo, après 2 ans d'expérience dans la chorale de la paroisse, devant cinq cents personnes. Après son interprétation, la jeune fille a éclaté en sanglots. Elle avait chanté devant son premier public... Un avant-goût de son futur métier !

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Année 1968 : La rentrée au collège
 
En septembre 1968, Mimie entra au collège. Un nouvel établissement avec des nouveaux camarades. Comme à son habitude, Mimie meneuse, devient une nouvelle fois la chef de bande avec ses nouveaux amis. Elle avait pour meilleures amies Catherine, Françoise et Catherine, avec lesquels elle représentait « Les Dalton ». Cette amitié avec les deux Catherine dura jusqu'à la terminale. Mimie faisait la folle dans la cour du collège avec Françoise en imitant toujours et encore Claude François ou bien chantait des chansons comme « Laisse les gondoles à Venise » de Sheila et Ringo avec Catherine et Catherine. Elle aimait faire rire ses amis.

En rentrant du collège, elle avait toujours les mêmes passions. La musique, Claude François, et les livres. Ses parents, qui prenaient conscience de la vocation de leur fille, prirent un abonnement aux matinées classiques du théâtre des Célestins. Mais à leur grand désespoir, Mimie préférait lire les revues qui parlaient de ses idoles. Ses copines lui prêtaient les magazines « Mademoiselle âge tendre » ou bien encore « Salut les copains » car elle n'avait pas le droit de les acheter. Des magazines peoples que Mimie dévorait le soir en cachette sous les couvertures dans son lit. Elle devient ainsi incollable sur la vie privée des célébrités de l'époque, et de celle de son « fiancé » Claude François.

Pour lui changer les idées, sa maman Roberte, l'autorisa à mettre son nez dans le livre de recettes familiales. Mimie s'est donc lancée dans ses premières recettes avec le soutien maternel. Quand sa famille partait faire des courses le samedi matin, et que Mimie se retrouvait seule, elle avait le droit d'improviser un dessert à condition qu'elle ne se servait pas du four. Sa spécialité fut ainsi le gâteau aux yaourts, et de temps en temps des ½ufs à la neige. De quoi régaler la tribu Mathy à leur retour.
 
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Année 1969 : La communion
 
À Bron, dans l'appartement de famille des Mathy, la vie suit son cours. Nous sommes désormais en 1969. Les parents continuèrent leurs activités, et les enfants sont toujours aussi complices malgré quelques chamailleries entre Mimie et Marie, dû à l'âge qui les rapproche et à l'énergie qui déborde de Mimie. Frédérique, la petite dernière qui va avoir 5 ans, s'entend bien avec les deux séparément et ensemble. Celle-ci se laisse entraîner par les bêtises des grandes s½urs : comme quand Mimie et Marie échangent ses pièces d'un franc contre plein de petites pièces d'un centime pour lui faire croire qu'elle était riche...

Le soir, la famille était réunie devant la télévision. La jeune adolescente, était fan de l'émission « Au théâtre ce soir ». Une émission qui diffusait des pièces de théâtre enregistrées au cours de représentations publiques. Elle ne pouvait manquer cette émission pour rien au monde. Elle préférait ces pièces de théâtre plutôt que celle qu'elle voyait avec l'abonnement aux Célestins ou bien même celle qu'elle commençait à apprendre au collège. Les pièces du répertoire classique, cela ne l'intéressaient pas. C'est ainsi qu'un soir alors que Mimie regardait la télévision, elle découvrit Liza Minnelli, une chanteuse, danseuse, actrice américaine, qui se produisit pour la première fois en France. Les yeux de Mimie remplit d'étoiles, elle se dit plus tard, je veux être comme Liza Minnelli.

Les autres soirs de télévision, Mimie allait se coucher avant la fin du film, car elle préférait s'endormir en entendant la maison vivre. Entre dix et douze ans, Mimie avait peur de mourir la nuit pendant son sommeil. Elle faisait une prière et demandait de se réveiller en vie le lendemain. Une appréhension qui lui passa avec le temps.

Cette année-là, Mimie eut douze ans et fit alors sa communion. Mimie traversa alors l'église Sainte-Marie de la Guillotière à Lyon, sous les yeux fiers de ses parents très croyants. Le 20 juillet 1969 ; Mimie et la famille Mathy, en vacances dans les Landes, à Seignosse comme chaque année, ont assisté comme un milliard d'êtres humains à l'événement qui a marquait l'humanité : Neil Armstrong fit ses premiers pas sur la Lune. Une date qui ne peut s'oublier.
 
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Année 1971 : Premières boums, premières libertés
 
Deux années plus tard en 1971... Mimie est maintenant une jeune adolescente de 14 ans. Au collège, Mimie continuait ses activités de chant avec ses copines entre les intercours. Malgré sa différence, elle pratiquait tous les sports proposés en cours d'éducation physique et sportive : gymnastique, danse, tennis et même saut en hauteur (Adapter à la taille de Mimie). Le collège organisait des sorties ski les mercredis. Mimie apprit à skier rapidement sur les pistes de Chamrousse et aux Deux-Alpes. Elle n'avait pas de petit ami, mais était toujours entourée de plein de copains. Malgré tout, elle rêvait toujours et encore au prince charmant. Elle aimait écrire des histoires où elle rencontrait son prince. Généralement, il était grand blond aux yeux bleus, le portrait de son idole Claude François. Mimie avait un poster de Claude en grandeur nature accroché derrière la porte de sa chambre. Elle continuait de lire les magazines peoples pour toujours en savoir plus sur son idole. Les chorégraphies de Cloclo n'avaient aucun secret pour Mimie, qui aimait les reproduire dans sa chambre en compagnie de sa cousine Dominique.

Le soir, Mimie lisait dorénavant les aventures d'Agatha Christie. Des romans policiers, dont selon les aventures, faisaient un peu peur à Mimie. La maman de Mimie, revenait dans sa chambre et l'obliger à éteindre la lumière. Une fois dans le noir, Mimie avait du mal à trouver le sommeil, faisant ainsi des nuits blanches, persuadée que l'assassin était sous son lit... La peur de mourir pendant son sommeil est passé. Le cliquetis du réveil était pour elle apaisant, malgré qu'elle n'aime pas les petits bruits.

Avec ses frangines, Mimie était toujours aussi complice. Elles se lancèrent des petits défis comme celui de voler un objet dans le magasin : une gomme, un taille-crayon, un bouquin... Mimie n'avait pas peur du vigile, mais de la punition son père. Une expérience qu'elle ne renouvela donc jamais, malgré qu'elle ne se soit jamais fait attraper... Elle s'amusait également avec les voisins, qui étaient devenus maintenant des amis : Françoise, Serge, Ali et Annick. De bons copains, sur qui Mimie pouvaient compter.

En juillet 1971, la famille Mathy était toujours en vacances à Seignosse. Les parents savaient que l'encadrement des jeunes était sérieux, c'est pour cela qu'à quatorze ans, Mimie eut le droit de participer à ses premières boums.... sous contrôle parental. Mimie avait la permission de minuit, et son père l'attendait dès 23h55 à la sortie du Club des jeunes. Une première prise de liberté importante à cet âge.
 
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Année 1973 : La rentrée au lycée
 
En début d'année 1973, Mimie avait 15 ans, Marie 12 ans, et Frédérique 8 ans. Les s½urs Mathy, s'occupaient toujours à expérimenter leur limite et les parents étaient toujours là pour les recadrer. Mimie persisté dans l'envie de devenir chanteuse. Elle continuait de rêver au métier, de chanter et danser avec ses amis pour se perfectionner, de regarder « Au théâtre ce soir » avec des yeux émerveillés, et de s'imaginer avec Claude-François plus amoureux que jamais. L'année précédente, en novembre 1972, Cloclo sorti le premier numéro du magazine Podium, dans lequel il ne parlait que de lui. Ce magazine était devenu la lecture préférée de Mimie n'en déplaise à ses parents qui préféraient que leur fille lise des revues plus intellectuelles. Elle continua d'allée au théâtre Célestin pour s'enrichir de connaissance en classique, sur surveillance parentale, qui lui avait pris un abonnement. Pour Mimie, le classique n'était toujours pas sa tasse de thé, déjà qu'elle devait supporter les pièces obligatoires du collège : Molière, Corneille ou bien Marivaux...Décidément les parents, ne comprennent pas la vocation... Sa dernière année au collège se finit de la même manière que les années précédentes. Passage en classe supérieur mais de justesse !

Les vacances à Seignosse étaient l'occasion pour elle de toucher du bout des doigts son rêve. Après plusieurs années à revenir pendant la période estivale dans le même village vacances familles, Mimie s'était rapproché des animateurs du club. C'est ainsi, que chaque semaine, avec le Club des jeunes, elle préparait des spectacles qu'elle jouait devant les vacanciers. Le VVF comportait une salle de spectacle pouvant accueillir mille spectateurs. Une deuxième expérience devant un public, après la première à la chorale paroissiale. Pendant l'été, des artistes venaient se produire. Mimie passaient des heures à les regarder s'installer et répéter.

Cette année-là, Michel Fugain, lance son aventure du Big Bazar. Mimie étant devant sa télé, ce dit : « C'est exactement ce que je veux faire ! » Chanter, danser sur un style comédie musicale française, le rêve pour Mimie. Le virus commençait à se développer en elle et aucun antidote n'y pourrait jamais rien changer. En septembre, Mimie alors âgé de 16 ans, fit son entrée en seconde au lycée Lumière à Lyon. Elle rencontra, une personne qui deviendra l'une de ses meilleures amies, Isabelle. Mimie se créa une nouvelle bande de copains avec qui elle aimait rire et partagé de beaux moments.
 
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#Posté le mardi 13 janvier 2009 12:13

Modifié le dimanche 06 décembre 2020 06:12

N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy

N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy

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Année 1957 : La naissance de Michèle Mathy

Mimie Mathy, de son vrai nom, Michèle, Lucette Mathy, est née le lundi 8 juillet 1957 à 4h20 à la clinique Saint- Joseph à Lyon. Première enfant, du couple Roberte et Marcel Mathy, deux jeunes parents qui vivait à Bron, près de Lyon dans une cité de trois bâtiments. Le papa, Marcel, était ouvrier, à ce moment-là, dans une entreprise responsable du service des transports, Paris-Rhône et la maman, Roberte, mère au foyer à l'arrivée de Mimie. Ce 8 juillet, la nouveau-née, Mimie mit plus de 20 minutes à pousser son premier cri. En cette attente de signe de vie, sa maman, Roberte, c'est dit : « Si elle survit elle aura forcément un destin hors du commun ». Sa grand-mère paternelle, mamie Yette, est allée le lendemain à la rencontre de sa petite fille à la clinique. Elle croisa Marcel, le papa de Mimie dans les couloirs, qui lui dit : « Tu sais, tu vas la voir jolie ta petite fille, mais tu risques d'avoir un choc ». Effectivement quand Yette, a vu Mimie pour la première fois, elle a tout de suite compris que Mimie était différente sans en connaître la raison.
 
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Année 1958 : La découverte de l'achondroplasie
 
À cette époque, l'échographie n'existant pas encore, il n'y avait aucun moyen de connaître la particularité physique de Mimie. Un jour en 1958, quand Mimie avait environ 1 an, Yette, avait tricoté des brassières pour Mimie et sa cousine Dominique, qui celle-ci a quelques semaines d'écart avec Mimie. Yette se rendit compte alors que Mimie ne grandissait pas normalement. C'est ainsi qu'un jour,  pendant que les parents de Mimie étaient partis se promener à Grenoble, Yette emmena Mimie chez le pédiatre à Bourg. Celui-ci, lui avoua que Mimie était atteinte d'achondroplasie. Une maladie génétique rare liée à la croissance osseuse se caractérisant par des traits physiques particuliers tels que la petite taille, due à des membres courts (jambes et bras). Ses parents, par la suite l'ont emmené chez « la doctoresse », qui confirma le diagnostic du pédiatre. Ils ont consulté plusieurs médecins dont l'un d'entre eux qui leur informèrent que Mimie avait de fort risque de ne pas dépasser soixante-quinze centimètres et qu'elle ne marchera probablement jamais. Un autre spécialiste évoqua la possibilité d'une opération pour éventuellement gagner quelques centimètres. Cette opération consistée à écarteler les coudes et les genoux avec des ferrailles pendant au moins deux ans. Les parents de Mimie refusèrent la proposition de l'opération en se disant que Mimie s'en sortira même avec sa différence.  Plus tard, quand Mimie était en âge de comprendre, ses parents lui reparlèrent de l'opération et elle était du même avis. Ce n'est pas avec dix centimètres de plus que ça changera quelque chose. Ils ont toutefois essayé des injections durant 1 an qui devait servir à fortifier le cartilage. Une appréhension pour Mimie qui recevait des piqûres dans le ventre ou bien dans l'arrière cou. Un traitement qui n'a pas prouvé son efficacité.
 
Le 25 décembre 1958, Mimie avait alors 18 mois. Ce fût le deuxième Noël de Mimie et ce jour-là, la magie de Noël opéra. Au matin, alors que le Père Noël était passé et que de nombreux jouets étaient arrivés au pied du sapin, Mimie qui était au sol debout entre ses parents, fit ses premiers pas pour aller jusqu'au sapin. Elle marchait, un vrai miracle après ce que les médecins avaient annoncé ! Un souvenir très émouvant pour les parents de Mimie.
 
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N° 3 : L'enfance de Mimie Mathy
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Année 1959 : Lourdes

Dans l'espoir d'un miracle, vu que la science nous pouvait rien contre l'achondroplasie, quand Mimie avait de 2 ans, ses parents étant très croyants, ils l'ont emmené à Lourdes. On ne sait si le miracle a eu lieu mais n'empêche qu'aujourd'hui Mimie mesure un mètre trente-deux au lieu des soixante-dix centimètres envisagé par un médecin.

Année 1960 : Bienvenue Marie et bonne rentrée Michèle !
 
Le temps passe est Mimie se construit dans cette famille à trois membres unies. Mimie était une petite fille de caractère, profitant de ses premiers moments de vie avec ses parents. Les parents de Mimie l'éduquèrent dès le plus jeune âge dans le respect, en lui expliquant qu'elle est différente mais qu'elle devait s'adapter à ce monde qui ne s'adaptera pas à elle. Le tout premier souvenir que Mimie est gardé en mémoire fût le repas de son troisième anniversaire. Celle-ci ne voulait pas voir les gens invités pour son anniversaire. Alors elle s'est mise sous la table avec une amie de ses parents pour souffler ses bougies, puis est remontée. Cela a fait rire tout le monde, même ses parents qui étaient plutôt sévères. Le 5 septembre 1960, la famille s'agrandit est la petite Michèle devient grande s½ur ! Marie, la deuxième fille du couple vient de naître. Un bonheur pour les parents, mais aussi pour Mimie. Quelques jours plus tard, un autre grand moment était arrivé pour Mimie : sa première rentrée scolaire ! Comme beaucoup de parents, ce premier jour d'école inquiétait Roberte et Marcel. Mais au bout de quelques minutes, Mimie était parfaitement intégrée, et était même la chef de bande d'une dizaine de copines. Mimie qui était assise dans les premiers rangs finissait au fond de la classe pour cause de bavardage. Avec Marie, Mimie interprétait parfaitement le rôle de grande s½ur.
 
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Année 1962 : Prise de conscience de sa différence
 
Deux ans plus tard, en 1962, Mimie est désormais une petite fille qui se forge de caractère. À l'âge de 5 ans, elle découvre davantage le monde qui l'entoure. Elle avait déjà eu des conversations avec ses parents sur sa différence, mais c'était encore très abstrait. Dans le quartier où elle vivait, chacun la connaissait comme la petite Mimie, mais personne ne lui en faisait référence. La première fois, que Mimie a eu une approche de sa taille, s'était en juillet 1962. La famille Mathy, qui était en vacances dans un petit village, était allée faire des courses dans une boucherie. Des clientes se sont mises à chuchoter lorsque la famille sortait du magasin. Mimie est revenue sur ses pas, au milieu de la boutique a tourné sur elle-même, et à demander aux clientes si elle avait bien tout vu. Puis elle est ressortie de la boucherie. . Cela a complètement retourné la situation car ce sont les clientes qui se sont senties très mal. Une première réaction sur sa différence qui a rassuré ses parents, en se disant, ce qu'ont pensé est justifiée, elle ne se laissera pas marcher sur les pieds. Par la suite, quand les gens dans la rue se retournaient sur elle, Mimie regardait ces personnes et leur tirait la langue.
 
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Année 1963 : Mimie découvre les livres !
 
Au cours de l'année 1963, Mimie fit sa dernière année en maternelle. Viens ensuite l'été et la famille Mathy passèrent quinze jours dans une maison louée pour les vacances. Avant sa rentrée en CP, les parents de Mimie essayèrent de faire apprendre à Mimie un certain nombre de choses qui lui servira pour l'école primaire, dont l'arbre généalogique. Mimie a ainsi découvert que sa grand-mère était la maman de sa maman. Cette anecdote reste le plus grand choc qu'elle a connu dans son enfance. « Non, mais ce n'est pas possible ! Tu es ma maman... Et toi ma grand-maman ? ». Elle n'arrivait pas à y croire. En septembre 1963, la petite Marie, venait d'avoir 1 an, et la grande Mimie rentra dans la grande école, l'école primaire en cours préparatoire. Sa rentrée scolaire, c'est aussi bien passer que les précédentes. Mimie toujours bavarde en classe, était toujours entourés de copines. Cette année, est cruciale, car elle débute de manière formelle l'apprentissage de la lecture. Un nouvel univers que Mimie découvrit petit à petit avec joie. C'est ainsi que Mimie se prit de passion pour la lecture. Elle dévora ainsi les aventures de « Oui-Oui » et les aventures d'un groupe d'enfants dans la collection « Le Club des cinq ». Le monde de la lecture est aussi un monde lié à l'imagination. Mimie commença donc à faire des rêves comme tous les enfants de son âge. Au point, d'imaginer qu'elle serait une princesse et qu'en apprenant sa différence la famille royale l'aurait abandonné, et c'est retrouver dans la famille Mathy... Une histoire fraîchement sortie de son imagination, ses parents l'ont rassuré en lui disant qu'elle était bien leur fille. Une enfant donc rêveuse, et souriante à la vie, ainsi que déjà très optimiste : un bel héritage que ses parents lui on transmit.
 
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Année 1964 : Bienvenue à Frédérique !
 
Le 24 avril 1964, la famille Mathy s'agrandit de nouveau ! Frédérique, la cadette, vient de naître, un nouveau bonheur pour la famille. À la rentrée de l'année 1964, Mimie intègre la classe des CE1. En rentrant de l'école, le chocolat chaud que lui préparer sa maman était un vrai moment de plaisir. Mimie n'était pas très enthousiaste à faire ses devoirs. Ses parents étaient toujours derrière elle pour lui apprendre la vie et à fixer des limites. La jeune Mimie continua son chemin, est appris de plus en plus en la vie. C'est ainsi qu'un jour, elle entendit pour la première fois le mot, que son entourage n'avait jamais prononcé. Après une petite dispute avec un voisin de son âge, à cause d'un livre qu'il ne voulait pas lui prêter et que Mimie avait déchiré, le voisin, Jean-Paul lui dit : « D'abord t'es une naine. ». Mimie trouva alors ce mot moche, puisqu'il a était employé de manière injurieuse. Par la suite, elle évita de l'employé. La mère de Jean-Paul et venue voir Roberte en étant désolé de ce qui s'était produit. Le 8 décembre 1964, le film « Angélique, marquise des Anges » sortie en France. Mimie, découvrit ce film avec un regard différent de l'ensemble du public. Mimie de naturelle optimiste se voyait plus en Angélique plutôt qu'en nain fourbe et cruel ! Pour elle, ce film l'a marqué d'une prise de conscience quant à la place que l'on donnait aux « nains » dans l'inconscient collectif.
 
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Année 1965 : La vie quotidienne de la famille Mathy
 
En 1965, à Bron, la famille Mathy continuait le cours de leur vie. Marcel, travaillait toujours dans l'entreprise Paris-Rhône. Il égaya de temps à autre, les oreilles des filles de la maison avec son saxophone, étant un amateur de cet instrument. Il s'occupa de la paroisse, grâce à la foi qu'il partageait avec son épouse Roberte. Celle-ci, heureuse mère de trois filles, Michèle (Mimie), Marie et Frédérique, était ravie de s'occuper de ses enfants avec son époux. Ils partagèrent de nombreux moments ensemble.

Les Noël, dans la famille était sacré. Le 24 décembre au soir toute la famille allait à la messe de minuit. L'ouverture des cadeaux se faisait le lendemain matin, les filles étaient levées très tôt à cause de leur impatience. Les repas de famille étaient également un moment particulier. Tout était près la veille pour le lendemain et il était interdiction de mettre les pieds dans la salle à manger ni de toucher à la nourriture prête dans la cuisine. La grande vaisselle était de sortie et la table joliment décorer. La grande famille Mathy, était réunie autour de la table, parents, enfants, grands-parents, cousins, cousines... Des heures passaient autour d'une table à refaire le monde. Puis vient la tradition de la famille, au lieu de sortir le traditionnel jeu de cartes, la famille chanta en ch½ur avec leur plus belle voix, bien souvent la chanson « La Tendresse » de Bourvil, l'hymne de la famille. Mimie n'était pas la dernière pour pousser la chansonnette. Elle n'interprétait que des airs tristes : « Le facteur » de Georges Moustaki, « L'enfant au tambour » de Nana Mouskouri, « La source » d'Isabelle Aubret, l'histoire d'une fille qui se faisait violer. De quoi mettre « l'ambiance » ! Elle se mettait debout sur la table et chantait avec ses cousins et cousines. Sa famille trouvait qu'elle avait une jolie voix. Ses parents décidèrent ainsi de l'intégrer à la chorale paroissiale. Malgré qu'elles ne jouaient pas aux cartes aux repas de famille, Mimie et ses frangines, jouaient régulièrement avec leur grand-mère maternelle au Monopoly ou à la crapette, qui celle-ci leur offrit un billet de 5 francs si ses petites filles remportaient la partie.

Au cours de ses 8 ans, Mimie pris vraiment conscience de sa différence dès lors que sa petite s½ur Marie, alors âgée de 5 ans, commença à la dépasser de quelques centimètres. Mimie ne ressentit aucune rancune, ni aucune jalousie. Ses petites s½urs, l'ont toujours considéré comme leurs grandes s½urs. Elles défendaient Mimie, en tirant la langue aux personnes qui se moquaient d'elle. Ses parents, l'ont toujours appelée « Ma grande », et ne faisaient aucune différence entre leurs trois filles. La seule différence, était que Mimie avait des robes taillées sur mesure par sa maman et que celle-ci, au fur et à mesure, récupérer les anciens vêtements de ces petites s½urs.

Les trois s½urs Mathy, avaient également la chance d'avoir leur grand-mère paternelle, qui possédait une baraque foraine. C'est pour cela que pendant les vacances scolaires, et durant plusieurs années, Mimie jouait à la marchande de berlingots, de nougats, de barbes à papa et de pomme d'amour. Mamie Yette, la grand-mère paternelle de Mimie, commerçante et femme de courage, invitait à tour de rôle et par tranches d'âge ses seize petits-enfants. Jusqu'à l'âge de leurs 12 ans, Mimie et ses s½urs, pouvaient user de tous les manèges de la région lyonnaise gratuitement ! Le rêve de tous les enfants.
 
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∞-∞ RÉCIT ∞-∞
 
Année 1966 : Les premières vacances à Seignosse !
 
Nous voici arrivés en 1966. La jeune Mimie, qui a 9 ans cette année-là, est maintenant, une jeune fille qui va bientôt être une préadolescente. Les aventures de « Oui-Oui » de la bibliothèque rose ont laissé place à celle des aventures de l'enquêtrice Alice de la bibliothèque verte. Des aventures policières pour enfants, que Mimie lisait jusqu'à tard dans la nuit sous ses couvertures avec sa lampe de chevet coincé entre le traversin et sa taie d'oreiller, afin de ne pas éveiller les soupçons de ses parents qui avaient instauré le couvre-feu familial.

La famille Mathy, emménagea dans un nouvel appartement suite à la promotion de Marcel qui passa responsable du service transport de son usine. Afin d'emménageait tranquillement, les parents avaient confiés les filles, à des amis. Une amie de Roberte, Suzon, emmena Mimie voir le film qui marqua pour toujours sa vie « La mélodie du bonheur ». Un film musical, qui attendrit et fit rêver Mimie.

L'année scolaire se termina, et le résultat des notes de Mimie en classe de CE2, était comme les années précédentes. Beaucoup de relâchement au premier trimestre, un petit effort au second mais pas suffisent et un troisième trimestre avec le travail nécessaire pour éviter le redoublement. Pourquoi avoir des notes excellentes vues que la moyenne suffit ? Une sorte d'habitude que l'élève reproduisit chaque année scolaire.

L'été arriva enfin et les vacances aussi. Le réveil sonna à deux heures du matin un jour au début du mois de juillet, mal en fer accroché à la 4L bleue marine de la famille, siège arrière rabattu et remplacé par des matelas et coussins du canapé pour que les trois filles puissent dormir pendant le trajet. La famille Mathy est en route pour Seignosse. Au programme des vacances, journée de bronzette sur la plage, des baignades, des parties de volley pour les parents et des jeux avec les amis que les filles Mathy retrouver l'année suivante. Le soir, la famille Mathy partageait l'apéritif avec leurs amis de vacances. Des Chips, des canapés tartinés, des saucisses rouges à la moutarde et les cacahuètes réservées aux adultes, tout était installé sur la table pour partager un moment conviviale. Un sirop de grenadine ou de menthe pour les enfants en guise de fraîcheurs, et les voilà reparties à s'amuser afin de profiter des heures où habituellement ils sont déjà dans les bras de Morphée. Malheureusement, les vacances déjà terminées, à leur retour les amis de Bron ne sont pas là pour admirer les peaux toutes bronzées des filles puisqu'ils sont partis à leur tour en vacances. Les filles profitent ainsi de leur dernier mois de vacances. Beaucoup de lecture, quelques parties de jeux entre s½urs, et des tours de manège à la fête foraine, l'amusement était au rendez-vous. Puis vient le repas d'anniversaire de la cadette Frédérique qui fête ses 2 bougies. La vaisselle est toujours de sortie et les chansons plus que jamais au programme. Un dernier instant de détente avant de reprendre l'école.

À la rentrée de l'année 1966, Mimie intègra l'école primaire Alsace Lorraine de Bron, une nouvelle école en raison du déménagement de la famille. Mimie âgé de 9 ans, fait son entrée en CM1 et sa petite s½ur Marie son entrée en CP. Ses parents l'ont présenté à la directrice ainsi qu'à toutes les institutrices de l'école primaire, afin de les informer de sa différence. Son institutrice l'a ensuite emmenée dans la classe en la présentant à ses nouveaux camarades tout en leur expliquant la particularité de Mimie. Et comme à chaque rentrée, l'institutrice la fit asseoir au premier rang. Puisque quand Mimie est assise, elle fait la même taille que c'est camarade ; le buste est de taille normale ; quelque temps plus tard, l'institutrice la relégua au fond de la classe. Mimie était toujours aussi dissipée même avec ses nouveaux camarades. Elle ne mit pas longtemps à s'intégrer. En CM1, beaucoup de filles dans la classe de Mimie, commençaient à avoir des petits amis. Les filles aimaient raconter qu'elles les embrassaient sur la bouche. Une incompréhension pour la jeune Mimie : pourquoi les garçons préfèrent embrasser une grosse boutonneuse plutôt qu'une petite de 1,32 m ? Une question, qui fît verser quelques larmes à Mimie le soir dans sa chambre mais au lieu d'avoir un petit ami, elle avait la chance d'avoir plein de copains de qualité, ce qui lui redonna facilement le sourire.
 
∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Rédaction par Sophie Roussel
Photographies : Famille de Mimie Mathy
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le samedi 24 janvier 2009 14:06

Modifié le dimanche 06 décembre 2020 06:13

N° 1 : Biographie

N° 1 : Biographie

∞-∞ BIOGRAPHIE ∞-∞

Nom réel : Michèle, Lucette Mathy
Nom artiste : Mimie Mathy
Métier : Comédienne
Date de naissance : 08 juillet 1957
Lieu de naissance : Clinique Saint-Joseph à Lyon
Signe : Cancer
Particularité physique : Achondroplasie
Noms de ses parents : Marcel et Roberte Mathy
Noms de ses s½urs : Marie et Frédérique
Situation amoureuse : Mariée
Nom du mari : Benoist Gérard
Date de la rencontre : 22 avril 2003 à Saint-Brieux
Date de la demande en mariage : 25 décembre 2004
Date du mariage : 27 août 2005
Lieux de résidence : Paris, Vaison-la-Romaine

∞-∞ TÉLÉVISION ∞-∞

- 2022 ○ Le prix de la trahison
- 2020 ○ Dix pour cent
- 2020 ○ I love you coiffure
- 2018 ○ Le prix de la loyauté
- 2018 ○ Camping Paradis "Un ange gardien au camping"
- 2018 ○ Demain nous appartient
- 2017 ○ Le prix de la vérité
- 2010 ○ 3 filles en cavale
- 2005 ○ La bonne copine
- 2004 ○ À 3 c'est mieux
- 1999 ○ Marie et Tom
- 1998 ○ Changement de cap
- 1997 à aujourd'hui ○ Joséphine, ange gardien
- 1997 ○ Famille de c½ur
- 1995 et 2011 ○ Amimicalement
- 1994 à aujourd'hui ○ Les Enfoirés
- 1994 ○ Une nana pas comme les autres
- 1993 ○ Une nounou pas comme les autres
- 1987 à 1989 ○ La classe
- 1982 à 1985 ○ Le petit Théâtre de Bouvard

∞-∞ THÉÂTRE ∞-∞

- 2013 à 2014 ○ Je (re)papote avec vous
- 2002 à 2003 ○ J'adore papoter avec vous
- 1994 à 1995 ○ Mimie Mathy au Splendid
- 1991 à 1992 ○ Le gros n'avion
- 1988 à 1990 ○ Existe en trois tailles
- 1987 ○ C'est ce soir ou jamais
- 1985 à 1986 ○ Mimie en quête d'hauteur
- 1982 à 1983 ○ Elle voit des géants partout

∞-∞ CINÉMA ∞-∞

- 2000 ○ Que faisaient les femmes pendant que l'homme marchait sur la lune ?

∞-∞ LITTÉRATURE ∞-∞

- 2017 ○ Vaut-il mieux être toute petite ou abandonné à la naissance ?
- 2010 ○ Mimie raconte-moi "Djamel et Mégane : même pas peur !"
- 2009 ○ Mimie raconte-moi "Le Noël magique de Pierrot et Marguerite"
- 2009 ○ Mimie raconte-moi "Les vacances africaine de Zouzou et Aï"
- 2008 ○ BD Joséphine, ange gardien "Le territoire interdit"
- 2007 ○ BD Joséphine, ange gardien "Le secret de Macmillan"
- 2007 ○ Aller simple pour le bonheur
- 2006 ○ BD Joséphine, ange gardien "Sur les traces de Yen"
- 2005 ○ BD Joséphine, ange gardien "La reine africaine"
- 1994 ○ Mimie Mathy
- 1993 ○ C'est fort, fort, fort, les filles
- 1986 ○ À pas de géant

∞-∞ ALBUM ∞-∞

- 2006 ○ La vie m'a raconté

∞-∞ RÉCOMPENSES ∞-∞

- 2020 ○Pyrénées d'honneur pour la comédienne Mimie Mathy, mise à l'honneur pour l'ensemble de sa carrière lors de la 22e édition du festival de Luchon.
- 2015 ○ Chevalier de la Légion d'honneur en 2015
- 2013 ○ Chevalier de l'Ordre national du Mérite
- 1998, 2000 et 2003 ○ 7 d'or de la meilleure comédienne de fiction pour Joséphine, ange gardien
- 1996 ○ Femmes en Or dans la catégorie spectacle

∞-∞ FORMATIONS ∞-∞

- 1979 à 1981 ○ Formation à l'Atelier Fugain au Studios de la Victorine à Nice
- 1975 à 1978 ○ Licence de sciences économiques à la faculté de Lyon (Non obtenu à 3/4 de points)
- 1975 ○ Baccalauréat au Lycée Lumière à Lyon

∞-∞ PRÉSENTATION ∞-∞

Mimie Mathy, de son vrai nom Michèle Mathy, est une comédienne française née le 8 juillet 1957 à Lyon. Mesurant 1,32 m, elle est atteinte d'achondroplasie. Humoriste et comédienne française, Mimie Mathy est l'une des personnalités préférées des Français. Formée à l'atelier Fugain, elle démarre sa carrière au « Petit Théâtre de Bouvard ». Héroïne du téléfilm « Une nounou pas comme les autres », elle deviendra célèbre principalement pour son rôle dans la série "Joséphine, ange gardien" sur TF1.

∞-∞ DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Photographe : Benjamin Decoin / TF1
 
Blog Fans de Mimie Mathy
∞-∞ © Sophie Roussel ∞-∞
Tags : Vie personnelle et interviews
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#Posté le mercredi 06 mai 2009 10:37

Modifié le dimanche 28 novembre 2021 10:24

Infos complémentaires et remerciements

 
∞-∞ LE BLOG ∞-∞
 
Fans de Mimie Mathy
Le blog fan sur Mimie Mathy
Ancien nom : mimiemathylove270805
Blog de la plateforme skyrock.com
Blog consacré à Mimie Mathy
Création du blog le 11 janvier 2009

∞-∞ CRÉATRICE ET GÉRANTE ∞-∞
 
 Sophie Roussel
 

∞-∞ MONTAGES ∞-∞
 
Logiciels utilisés : Imikimi.com et PhotoFiltre
 

∞-∞ PHOTOGRAPHIES ∞-∞
 
Un remerciement particulier à madame Manuelle Toussaint 
Site de Manuelle Toussaint

Merci également à monsieur Benjamin Decoin
Site de Benjamin Decoin

François Roelants
Jonny Semeco
Aurélien Faidy
Nicolas Derné
Leonor Garcia
Etienne Chognard
Roland Neveu
Fabien Malot
François Lefebvre
Christophe Brachet
Thierry Orban
Bertrand Rindoff Petroff
Éric Robert
Tony Barson
Getty images
Purepeople.com
DEMD Productions
TF1
M6 
France Télévisions
Photo12.com


∞-∞ VIDÉOTHÈQUE ∞-∞
 
Institut Nationale Audiovisuel 
 
Lagadère Entertainment production et distribution audiovisuelle
 
TF1
 

∞-∞ RÉCOMPENSES ∞-∞
 
Blog Star en 2012
Blog Star en 2020
 
 
∞-∞ LA PROTECTION PAR LE DROIT D'AUTEUR ∞-∞
 
Le droit d'auteur français est le droit des créateurs. Le principe de la protection du droit d'auteur est posé par l'article L. 111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI) qui dispose que « l'auteur d'une ½uvre de l'esprit jouit sur cette ½uvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. Ce droit comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d'ordre patrimonial ».
 
  
∞-∞ REMERCIEMENTS ∞-∞
 
Merci à tous les visiteurs pour votre fidélité envers ce blog depuis tant d'années.
Merci à toute l'équipe de Skyrock.com
 
À madame Mimie Mathy 
en remerciement de tous ce qu'elle m'apporte
et en reconnaissance de son immense talent.
 
Sophie Roussel

Infos complémentaires et remerciements
Tags : Infos complémentaires et remerciements
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#Posté le mardi 13 octobre 2009 11:10

Modifié le jeudi 03 février 2022 05:06

Ses archives (1 099)

  • N° 192 : Qui veut gagner des millions ? dim. 11 octobre 2009
  • N 161 : Envoyé spécial sam. 10 octobre 2009
  • N° 223 : "Les anges gardiens j'y crois !" mer. 07 octobre 2009
  • N° 283 : 50e anniversaire de Gérard Holtz mar. 06 octobre 2009
  • N° 243 : En vacances avec Mimie lun. 05 octobre 2009
  • N° 110 : C'est votre vie lun. 28 septembre 2009
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